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1 mars 2025
CINQ MORTS DANS UN ACCIDENT SUR LA ROUTE DE BAMBILOR
C'est encore une triste nouvelle qui nous provient des routes dakaroises. Un choc frontal entre une voiture de type Dacia et un camion a ôté la vie à 5 personnes ce samedi, vers Bambilor.
iGFM - (Dakar) C'est encore une triste nouvelle qui nous provient des routes dakaroises. Un choc frontal entre une voiture de type Dacia et un camion a ôté la vie à 5 personnes ce samedi, vers Bambilor.
C'est un terrible accident qui s'est produit ce samedi, sur la route de Bambilor. En effet, un choc entre un véhicule de marque Dacia et un camion a fait 5 morts. Malheureusemet, une fillette de 3 ans fait partie des victimes. Le chauffer de la Dacia s'est évanoui dans la nature après l'accident. Le Choc a eu lieu à hauteur de Tolu Thiam.
"C'est un accident de la circulation entre un véhicule particulier Dacia et un camion. Malheureusement le bilan est de 5 corps sans vie. Nous avons envoyé les corps sans vie vers les districts sanitaires", indique le Capitaine Jeannot Sagna, commandant de la 14e compagnie des sapeurs pompiers de Rufisque.
Les victime sont de sexe féminin, toutes du quartier Keurikaw de Bambilor. Elles allaient à un baptême à la Cité Raffinerie de Mbao
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MANIFESTATION DE SOUTIEN À LA PALESTINE
Écoles, hôpitaux et civils pris pour cible à Gaza : lors d'un rassemblement à Dakar ce samedi 4 novembre, de nombreux manifestants ont haussé le ton contre l'apathie mondiale face aux "exactions" d'Israël
L’Esplanade de l’Institut islamique de Dakar a abrité ce samedi, dans l’après-midi, une manifestation de soutien à la Palestine et aux habitants de la bande de Gaza en proie au blocus et aux bombardements israéliens depuis le 7 octobre, a constaté l’APS.
Ils étaient nombreux, hommes, femmes et enfants à se rassembler à l’initiative de l’Alliance nationale pour la cause palestinienne au Sénégal, brandissant des drapeaux et arborant des écharpes aux couleurs de la Palestine. Ils ont dénoncé »l’injustice » et le »silence » des grandes puissances face aux massacres de civils par l’Armée israélienne.
“Israël est venu dans cette guerre en coupant l’eau, l’Internet et l’électricité. Ce qui est non réglementaire dans une guerre. Et au niveau international, on a rien vu, on a entendu aucune réaction rigoureuse pour dénoncer ces faits », a déploré Mohamed Nazire Ndom, un des organisateurs de cette manifestation pacifique.
“Nous soutenons à mille pour cent la Palestine, nous soutenons également les résolutions des Nations Unies et nous demandons à l’Etat du Sénégal de durcir le ton pour que les agressions contre la Palestine s’arrêtent dans les meilleurs délais », a-t-il-ajouté.
Pour Mohamed Nazire Ndom, la communauté internationale doit agir pour permettre à la Palestine d’avoir son propre Etat.
Une manifestante a qualifié de »génocide » ce qui se passe actuellement dans la bande de Gaza.
“Il s’agit clairement d’un génocide. On ne peut plus le nier. Avec les réseaux sociaux, le monde voit ce qui se passe », a affirmé Sandra, une libano-guinéenne installée à Dakar
“Tout le monde a constaté le silence des organisations internationales en qui on a placé notre confiance, en qui on a placé nos voix et nos pouvoirs mais qui ne font rien. Aujourd’hui, ce nous que pouvons faire, c’est de sortir dans les rues pour crier et partager notre peine avec le peuple opprimé de la Palestine », a-t-elle-dit.
Pour Sala Diop, maitre coranique, les bombardements contre les hôpitaux et les écoles dans la bande de Gaza »sont des actes inacceptables » qui méritent d’être condamnés par »tous les peuples épris de justice ».
“On bombarde les écoles, les hôpitaux. On tue les enfants et les femmes, et les Etats regardent sans agir. Je crois c’est inhumain, nous sommes là pour dénoncer ces faits et dire que nous sommes de tout cœur avec la Palestine », a-t-il lancé.
L'ESSAI CHOC DE LÉONORA MIANO CONTRE LES DÉRIVES DE LA BLANCHITÉ
Dans son dernier essai "L'opposé de la blancheur", publié en novembre aux Éditions du Seuil, l'écrivaine camerounaise lance un appel radical à déconstruire la notion de "blanchité"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 04/11/2023
Dans son dernier essai "L'opposé de la blancheur", publié en novembre aux Éditions du Seuil, l'écrivaine camerounaise Léonora Miano lance un appel radical à déconstruire la notion de "blanchité". Cette notion qu'elle a elle-même forgée est au cœur de sa réflexion sur l'esclavage, la colonisation et le racisme.
Née à Douala au Cameroun et élevée en France après l'âge de 6 ans, Léonora Miano est une figure majeure de la littérature africaine contemporaine. Ses nombreux romans et essais témoignent d'une analyse lucide et engagée sur ces sujets brûlants d'actualité.
Interrogée par le quotidien L'Humanité, l'autrice explique que la "blanchité" s'est imposée comme modalité de pouvoir à la fin du 16ème siècle, lorsque l'Europe est devenue conquérante et dominatrice. Cette époque a laissé des traces dans nos représentations et nos rapports aux autres, estime-t-elle, même après l'abolition des esclavages et colonies.
Pour Léonora Miano, il s'agit donc de comprendre "pourquoi, à un moment de l'histoire, on a eu besoin de s'inventer blanc face aux autres". Sans volonté de culpabilisation mais de manière "très objective", il faut regarder comment ce passé "nous habite encore", et peut influencer le regard que l'on porte sur l'autre.
Car selon l'écrivaine, le racisme perdure en France malgré l'abolition de la fiction raciale. Depuis qu'elle a eu une fille dans l'Hexagone, elle déplore le climat de rejet dont souffrent les personnes "racisées".
Léonora Miano invite ainsi les personnes "racialement favorisées" à un examen de conscience individuel et collectif, afin de faire reculer le racisme désormais "décomplexé". Elle cite en exemple la nécessaire réflexion sur les représentations diffusées dans la culture et l'éducation.
Forte d'une carrière déjà dense entre roman, essai et théâtre, Léonora Miano dit puiser sa vitalité dans la réalisation de ses rêves d'artiste. Ses textes explorent avec audace l'intimité féminine, preuve pour cette passionnée des arts que le changement passe par les imaginaires. Avec cet essai radical, elle appelle à un sursaut national sur ces enjeux majeurs.
L'AFRIQUE À L'ÉPREUVE DE L'INFLUENCE FRANÇAISE
Le 21 novembre, le gouvernement français devra s'expliquer devant le Parlement sur sa stratégie sur le continent africain
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 04/11/2023
Le 21 novembre, le gouvernement français devra s'expliquer devant le Parlement sur sa stratégie en Afrique, annonce le journal Sud Ouest. Emmanuel Macron s'était engagé à cet exercice de transparence auprès des chefs de parti, lors de sa rencontre à Saint-Denis fin août.
Ces débats interviennent alors que le retrait français s'accélère sur le continent. Après le Mali et le Burkina Faso, où des coups d'État ont poussé Paris dehors, l'armée française a dû commencer à se désengager du Niger à la suite d'un putsch.
Élu sur la promesse d'un « nouveau discours » pour l'Afrique dès 2017, Emmanuel Macron a tenté d'impulser un changement de cap moins militaire et davantage tourné vers la société civile. Mais sa stratégie suscite des réserves.
Si la France a condamné le putsch nigérien, elle s'était accommodée du premier coup d'État au Mali en 2020. Elle avait également adoubé le nouveau régime tchadien issu d'une transition non constitutionnelle.
Ces incohérences illustrent, selon le journal, la difficulté pour Paris à faire évoluer son influence sur un continent où les régimes militaires surfent sur le sentiment anti-français pour s'imposer. Le débat parlementaire s'annonce délicat.
AFRIQUE, LE PARI PERDU DU QUINQUENNAT MACRON
Arrivé au pouvoir avec l'ambition d'un "nouveau récit" post-Françafrique, le président français s'est heurté à "un passif trop lourd". Ses discours se sont parfois apparentés à "un vieux paternalisme sous des habits neufs"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 04/11/2023
Malgré sa volonté affichée de rupture en 2017, Emmanuel Macron n'a pu empêcher le ressentiment des sociétés africaines à l'égard de la France, estime Le Monde dans son éditorial du 4 novembre. Symbole de cet échec: le retrait "humiliant" des troupes françaises du Sahel.
Arrivé au pouvoir avec l'ambition d'un "nouveau récit" post-Françafrique, le président français s'est heurté à "un passif trop lourd". Ses discours se sont parfois apparentés à "un vieux paternalisme sous des habits neufs", prêtant le flanc aux accusations d'ingérence.
Dans une série d'enquêtes, le quotidien démontre "toute la complexité" d'une relation spéciale entretenue par l'histoire mais désormais remise en cause. Car les coups d'Etat au Mali, Burkina et Niger ont fait de l'anti-français "le combustible politique des militaires putschistes".
Parmi les raisons du ressentiment africain, Le Monde note le "double jeu" français avec des autocrates, une approche "trop sécuritaire" au Sahel, la politique migratoire, l'influence russe et le "style cassant" de Macron.
Autre élément majeur: l'intervention en Libye en 2011, dont "les conséquences ont durablement déstabilisé la région". Malgré des gestes sur la restitution du patrimoine africain, "le président français est encore perçu comme l'héritier d'un système à solder".
Avec ce constat très critique, le journal estime que la France est "condamnée au profil bas" dans la région pour les prochaines années.
GUINEE : LE CAPITAINE MOUSSA DADIS CAMARA RAMENÉ EN PRISON
Le capitaine Moussa Dadis Camara, ex-chef de la junte de 2009, sorti de prison, ce 4 novembre, par un commando a été retrouvé dans l’après-midi et a été ramené en prison.
Le capitaine Moussa Dadis Camara, ex-chef de la junte de 2009, sorti de prison, ce 4 novembre, par un commando a été retrouvé dans l’après-midi et a été ramené en prison.
Samedi après-midi, l’armée et l’avocat du capitaine Dadis Camara ont annoncé qu’il avait été retrouvé et ramené en prison.
«Le capitaine Moussa Dadis Camara a été retrouvé sain et sauf et reconduit en prison », a dit à l’AFP le directeur de l’information des armées (Dirpa) Ansouma Toumany Camara, sans préciser les circonstances de la capture. Dans la matinée, son avocat évoquait la possibilité que son client ait été emmené contre son gré. Il était environ 5H00 du matin. Des hommes lourdement armés ont fait irruption à la maison centrale de Conakry. Ils ont réussi à partir avec quatre accusés dans le procès des évènements du 28-Septembre (2009), notamment le capitaine Moussa Dadis Camara.
DÉCÈS DE LINE BACONNIER SAMB, BELLE-MÈRE DE KHALIFA SALL
Le leader de la plateforme « Taxawu Sénégal » est endeuillé par le rappel à Dieu, ce samedi, de sa belle-mère, Line Baconnier Samb, veuve de Ababacar Samb Makharam, cinéaste. La défunte est la mère de l’épouse de Khalifa Sall, Mme Ghaël Samb Sall, par ail
Le leader de la plateforme « Taxawu Sénégal » est endeuillé par le rappel à Dieu, ce samedi, de sa belle-mère, Line Baconnier Samb, veuve de Ababacar Samb Makharam, cinéaste. La défunte est la mère de l’épouse de Khalifa Sall, Mme Ghaël Samb Sall, par ailleurs, directrice des éditions Vives Voix et du Fonds AASM.
Âgée de 83 ans, Line Baconnier Samb a été la première directrice technique de la Manufacture nationale de tapisserie implantée à Thiès. Initiée par le Président-poète Léopold Sédar Senghor, la manufacture nationale de tapisserie a été inaugurée le 4 décembre 1966.
C’est en 1973 qu’elle change d’appellation pour devenir les Manufactures Sénégalaises des Arts Décoratifs (MSAD) de Thiès. Des milliers de tapisseries issues de cette structure sont disséminées à travers le monde. Les œuvres de la tapisserie de Thiès servent à décorer l’intérieur des institutions, des palais mais aussi des organisations internationales, régionales et nationales.
MODOU LÔ VS AMA BALDÉ, AU NOM DE LA COURONNE !
Enfin ! diront les amateurs du sport de chez nous. Ils auront le droit de savourer un choc de titans attendu depuis 2020. L’Arène mais aussi tout un pays retiendra son souffle, ce dimanche 5 novembre, pour le dénouement du combat Modou Lo – Ama Baldé, fic
Enfin ! diront les amateurs du sport de chez nous. Ils auront le droit de savourer un choc de titans attendu depuis 2020. L’Arène mais aussi tout un pays retiendra son souffle, ce dimanche 5 novembre, pour le dénouement du combat Modou Lo – Ama Baldé, ficelé depuis trois ans et qui a connu plusieurs reports pour diverses raisons. Un derby Pikine – Parcelles entre deux lutteurs aux styles distincts qui remet la lutte avec frappe au-devant de l’actualité comme durant les années fastes de notre sport national.
Depuis le 28 juillet 2019, date à laquelle il avait pulvérisé Eumeu Séne d’un uppercut dévastateur et glané le titre de Roi des arènes, Modou Lô attendait l’occasion de descendre de nouveau dans une enceinte. Ce devrait être le cas ce dimanche pour un combat tant attendu face à un challenger qui l’a tant défié et qu’il a battu en «mbapat» (tournoi de lutte traditionnelle). Un jeune loup aux dents longues qui ne rêve que de le terrasser et lui chiper cette fameuse couronne. Mais celui qui est surnommé Xaragne (téméraire) n’en aura cure pour avoir l’habitude de disputer des combats prestigieux. Avec un palmarès riche de 20 victoires, 3 défaites (terrassé par Bombardier et à deux reprises par Balla Gaye 2) et un match nul, la tête de file de l’écurie Rock Energie ne semble voir en Ama Baldé qu’un adversaire de plus dans sa carrière déjà bien glorieuse. Car au royaume des surdoués, Modou Lô ne ferait pas grise mine. Il serait dans son élément. Alliant classe et aisance technique, le chouchou des Parcelles Assainies trône sur le toit de la lutte avec frappe depuis quatre ans malgré un gabarit loin d’en faire un colosse. Grâce à une témérité sans faille, des mains aussi droites que foudroyantes dignes d’un boxeur et une technique hors pair qui en fait l’un des meilleurs dans l’arène, le chouchou des Parcelles assainies a su s’imposer dans un milieu d’habitude propice aux grands gabarits. Il ne compte d’ailleurs pas céder cette couronne à Ama Baldé. «Je ferai tout pour garder le titre de roi. Je suis même prêt à prendre ma retraite avec ce titre», a déclaré Modou Xaragne Lô mercredi lors de son open presse dans un stade des Parcelles Assainies plein comme un œuf.
Ama Baldé, devenir le 8ème Roi des arènes !
Face à l’ambitieux Ama Baldé, le roc des Parcelles Assainies ne pourra pas prendre ce combat à la légère. Benjamin d’une famille dont le nom renvoie à la lutte, le leader de l’écurie Falaye Baldé marche sur les pas de son défunt père, l’icône Falaye qui, de son vivant, avait prédit un avenir radieux à son fils dans la discipline. L’ascension fulgurante du chouchou des Pikinois vers le sommet lui donne raison, même si la tâche s’avère herculéenne pour le jeune prodige qui s’illustre au fil de ses sorties. «Seuleu bou ndaweu» dispute le prestigieux titre de roi des arènes à Modou Lô pour les besoins d’un derby de la banlieue (Pikine-Parcelles Assainie) parti pour figurer parmi les grandes attractions de cette saison après trois ans d’attente. Ama Baldé a les armes pour faire vaciller n’importe quel adversaire avec cette fougue de toujours, sa capacité d’enchainer les actions et sa promptitude à abréger ses combats. Face à un redoutable belligérant qui est un redoutable contre-attaquant et qui aime lutter jusqu’à l’usure, l’enfant chéri de Pikine aura face à lui un véritable dur à cuire.
En tant que digne fils d’un Falaye Baldé au palmarès impressionnant (135 victoires, 2 défaites et 1 nul), Ama compte 13 victoires en 15 combats (contre deux défaites contre Ness et Gouy-Gui), et possède les atouts nécessaires pour remporter ce combat. L’ambition de devenir le 8ème roi des arènes après Manga 2, Tyson, Bombardier (2 fois), Yékini, Balla Gaye 2, Eumeu Sène et Modou Lô motive et dope Ama Baldé devenu le porte-étendard de Pikine dont les anciens champions s’impliquent à fond dans ce combat qui a valeur de reconquête après les couronnements de Tyson et Eumeu Sène. Invaincu depuis le 27 mai 2021, il pourra aussi compter sur toute une ville qui ne rêve que de le voir couronner à domicile.
L’édifice de 20 000 places pourrait s’avérer trop étroite pour accueillir les fans des deux lutteurs les plus populaires du Sénégal. Luc Nicolaï a tenu à rassurer tout le monde avec l’engagement pris d’assurer une sécurité exceptionnelle dans le stade et dans les alentours mais également de réussir le pari de l’organisation avec une panoplie de décisions prises comme la vente des tickets le jour-même du combat. Doté du drapeau de l’ancien Tigre de Fass, Tapha Guèye, Modou Lô – Ama Baldé aura eu le mérite de raviver la flamme d’une discipline qui en avait besoin pour retrouver de sa superbe. «Lamb dékina» diront les puristes pour un dimanche qui tiendra tout un pays en haleine.
DES TIRS NOURRIS ENTENDUS À KALOUM, CENTRE ADMINISTRATIF DE CONAKRY
Des tirs nourris ont été entendus, ce 4 novembre, à Kaloum, centre administratif de Conakry. La maison centrale de Coronthie où se trouvent plusieurs détenus célèbres aurait été attaquée par un groupe d’hommes armés. Le capitaine Moussa Dadis Camara, ex-c
Des tirs nourris ont été entendus, ce 4 novembre, à Kaloum, centre administratif de Conakry. La maison centrale de Coronthie où se trouvent plusieurs détenus célèbres aurait été attaquée par un groupe d’hommes armés. Le capitaine Moussa Dadis Camara, ex-chef de la junte de 2009, se serait évadé.
Selon les informations du correspondant de TV5MONDE sur place, certains détenus en lien avec les évènements du massacre du 28 septembre 2009 auraient possiblement été exfiltrés par ces hommes lourdement armés.
Le centre-ville serait bloqué depuis l’aube, pas d’entrée ni de sortie. Kaloum est le siège de la présidence, du gouvernement, des institutions, du quartier général de l’armée mais aussi de la prison centrale.
PAR Alioune Tine
ORGANISER LE DIALOGUE LA DERNIERE CHANCE
La solution salvatrice c’est le dialogue de la dernière chance. Aujourd’hui, le président de la République Macky Sall doit absolument créer les conditions d’une présidentielle transparente
Il faut absolument s’arrêter, décrisper, apaiser et organiser le dialogue de la dernière chance pour apurer pacifiquement avec lucidité et responsabilité les contentieux pré-électoraux qui agitent en permanence le champ politique et social sénégalais et qui risquent d’entrainer un processus électoral toxique de la présidentielle de 2024.
Les Sénégalais n’ont jamais vécu un processus présidentiel, si tendu, si violent et si marqué de façon continue par la série noire des contentieux sur l’éligibilité, depuis mars 2021.
Le seul point positif qui permet encore de croire à la possibilité d’une résilience démocratique, c’est la focalisation sur le débat juridique, le dynamisme du débat politique par sa diversité, sa force et sa pertinence : c’est une forme d’évaluation critique de la démocratie, de l’Etat de droit et du suffrage universel.
Le droit, la justice et la régulation électorale n’arrivent plus à régler les contentieux, les malentendus, les divergences politiques profondes qu’on a tendance à réguler par la violence et par la force (violence d’Etat vs violence de la rue), qui ne règlent rien dans la durée sinon installer le pays dans le surplace, la régression et le régime de l’incertain, dans un contexte géopolitique mondial et régional marqué par les conflits et le désordre.
La solution salvatrice c’est le dialogue de la dernière chance. Aujourd’hui, le président de la République Macky Sall doit absolument créer les conditions d’une présidentielle transparente, apaisée et inclusive en prenant des initiatives inédites sur le processus électoral en cours car le président doit imprimer sa marque et sa sortie par des initiatives démocratiques hardies en continuité de l’évolution de l’histoire politique et démocratique du Sénégal. Il est temps de rassurer le Sénégal et l’Afrique sur les capacités de résilience politique et démocratique du pays et d’éviter le basculement vers l’indignité que tout le monde créé en ce moment. Il est temps de mettre un terme sur les controverses sans fin sur processus électoral de la présidentielle de 2024.
Il faut absolument apaiser, décrisper et créer les conditions de succès du dialogue de la dernière chance par des mesures politiques audacieuses qui permettent de réconcilier les sénégalais avec la politique et avec leur Président.
L’autre décision pour apaiser et restaurer la confiance en l’Etat et aux autorités, c’est de traiter sans délai et avec lucidité la défiance de la jeunesse par rapport aux capacités du pays à leur offrir un rêve, un avenir au Sénégal en dépit des promesses de prospérité du pétrole et du gaz.
L’Etat semble tétanisé et impuissant face au phénomène de l’exode massif des jeunes vers l’Europe et les USA, ce qui nous interpelle en tant qu’Etat, citoyens et parents. En aucun cas, cette situation ne doit être politisée car c’est par une réflexion collective, lucide et sereine qu’on pourrait la régler.
Pour la stabilité du pays dans la durée et pour sortir des impasses, et traverser et résoudre les difficultés ensemble afin de montrer que le Sénégal n’a rien perdu de ses capacités de résilience, de ressaisissement, de remise en question, d’introspection, de prospection, de capacité de restauration de la dignité nationale, de la confiance et de la concorde nationale, envisager sans délai un dialogue de la dernière chance pour nous prémunir des menaces complexes et souvent imprévisibles auxquelles il faut faire face en se serrant les coudes : faire nation et faire humanité.