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1 mars 2025
IL Y’A DEUX FACTEURS QUI EXPLIQUENT LE PHENOMENE DE LA MIGRATION IRREGULIERE
Président du mouvement Tekki et candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, Mamadou Lamine Diallo, a été l’invité des rédactions du groupe Emedia dans son rendez-vous hebdomadaire dédié aux candidats déclarés pour l’élection présidentielle de
Président du mouvement Tekki et candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, Mamadou Lamine Diallo, a été l’invité des rédactions du groupe Emedia dans son rendez-vous hebdomadaire dédié aux candidats déclarés pour l’élection présidentielle de février 2024. La question de la migration irrégulière avec le décès de Papito Kara, membre de l’ex parti Pastef, a été l’un des sujets abordés lors de ce face à face avec les journalistes. À en croire notre source, 27.000 migrants ont débarqué sur les rivages espagnols et italiens. Étonnamment, presque 90% de ces arrivants proviennent du Sénégal, y compris une augmentation notable de femmes et d’enfants. Une situation déplorable selon Mamadou Lamine Diallo. « C’est une chose que nous déplorons parce qu’il y’a des pertes en vies humaines. Et il y’a deux problèmes pour expliquer le phénomène de la migration irrégulière », a-t-il dit. Le premier, explique-t-il, c’est le naufrage de la pêche artisanale. « Quand tu parles avec les pêcheurs ils te disent qu’il n’y a plus de poissons dans nos eaux. Tout le monde le constate ici au Sénégal. Il y’a 600.000 sénégalais qui travaillent dans la pêche artisanale.
Même pendant l’hivernage tu vois des charretiers quittaient Dakar pour aller vers joal-Fadiouth, entre autres, localités pour transporter le poisson. Mais depuis quelques temps, il y’a une crise économique avec ces contrats de pêche qu’on donne aux navires étrangers et on ne sait pas le pourquoi. Donc, mon premier acte une fois élu en 2024 c’est de régler définitivement cette question », a indiqué le président du Mouvement Tekki. Il a confié aux journalistes de Emedia qu’il va mettre sur pied, une fois élu président de la République du Sénégal, des mécanismes qui vont permettre à nos pêcheurs de trouver le poisson dans nos eaux. « Je ne connais pas les clauses de ces contrats mais on verra s’il y’a lieu de les réviser ou de les annuler. Il faut qu’on mette fin à ça parce que ce n’est pas possible. Pour revenir sur la migration irrégulière, comme ils ne peuvent plus avoir du poisson les pêcheurs proposent leur service aux jeunes pour les conduire en Espagne ou en Italie », se désole-t-il.
La deuxième raison, poursuit le candidat à l’élection présidentielle, c’est que notre économie telle qu’elle est tracée, elle ne peut pas créer de l’emploi pour nos jeunes. « Je l’ai toujours dit. Il faut que notre économie participe à créer de l’emploi pour les jeunes. Il faut créer des usines. L’industrialision du Sénégal est une question posée et à résoudre et on n’a pas le choix. Il n’y a pas une autre alternative. C’est vrai qu’on ne peut pas tout faire mais on a identifié des filières industrialisante. Je ne vais pas tout citer ici sinon le candidat de Benno Amadou Ba va voler mes idées parce qu’il n’en a pas », a-t-il dit avec un ton taquin. Pour lui toujours, la première filière qui est à notre portée c’est la filière agroalimentaire. « C’est l’industrie qui développe l’agriculture. La tomate, la pomme de terre, l’oignon, l’huile, le riz, les moutons de Tabaski, entre autres, chaque famille doit avoir ces produits à des prix accessibles. Donc à travers la filière agroalimentaire on peut assurer notre souveraineté alimentaire », a-t-il également renseigné.
PRESIDENTIELLE DE 2024, IBK N'EST PLUS CADIDAT
Le leader du mouvement « Demain c’est maintenant » vient de lâcher le morceau. Mamadou Ibra Kane annonce son retrait de la course à la présidente de Février 2024.
Le leader du mouvement « Demain c’est maintenant » vient de lâcher le morceau. « J’ai décidé de retirer ma candidature du processus ». Cependant, Mamoudou Ibra Kane demeure plus que jamais actif à la tête du mouvement et le travail continue, selon lui. «Sans être candidat nous restons mobilisés une force déterminante… »,laisse-t-il entendre.
PRESIDENTIELLE DE 2024, MIK N'EST PLUS CANDIDAT
Le leader du mouvement « Demain c’est maintenant » vient de lâcher le morceau. Mamadou Ibra Kane annonce son retrait de la course à la présidente de Février 2024.
Le leader du mouvement « Demain c’est maintenant » vient de lâcher le morceau. « J’ai décidé de retirer ma candidature du processus ». Cependant, Mamoudou Ibra Kane demeure plus que jamais actif à la tête du mouvement et le travail continue, selon lui. «Sans être candidat nous restons mobilisés une force déterminante… »,laisse-t-il entendre.
LE SENEGAL ACCUEILLERA LA 5EME CONFERENCE DE LA FANUS DU 19 AU 24 NOVEMBRE
La fédération Africaine des Sociétés de Nutrition (FANUS) en collaboration avec l’association de Nutrition et d’Alimentation du Sénégal (ANAS) a tenu un atelier d’informations et d’orientation à l’intention des journalistes.
La fédération Africaine des Sociétés de Nutrition (FANUS) en collaboration avec l’association de Nutrition et d’Alimentation du Sénégal (ANAS) a tenu un atelier d’informations et d’orientation à l’intention des journalistes.
Cet atelier s’est déroulé en prélude de la 5ème conférence de la FANUS prévue du 19 au 24 novembre 2023 à Dakar.
Selon la présidente Valérie Ndiaye, « les sociétés africaines de nutrition viendront échanger sur le plan scientifique de sujets tournant autour du thème ».
Le thème central de l’évènement est: l’approche multisectorielle pour renforcer les systèmes alimentaires et atteindre les objectifs de nutrition durable en Afrique.
C’est durant cet évènement hautement important que le prix de « Champion pour la nutrition en Afrique » sera décerné au Président Macky Sall pour ses réalisations pour la souveraineté alimentaire.
Cette conférence vient à son heure car elle va répondre aux préoccupations relatives à la nutrition au Sénégal. Selon la chercheuse au laboratoire de l’UCAD, Adama Diouf, plus de 70 pour cent des Sénégalais ont une consommation élevée en sel. C’est ce qui est ressorti de leur étude qui a porté sur les urines même recueillies dans des ménages et dont le contenu sera vulgarisé plus-tard.
LE NOUVEAU GOUVERNEUR DE SEDHIOU OFFICIELLEMENT INSTALLE
Le ministre de l’Intérieur Sidiki Kaba a procédé, vendredi , à l’installation officielle de Serigne Babacar Kane dans ses nouvelles fonctions de gouverneur de la région de Sédhiou
Sédhiou, 3 nov (APS ) – Le ministre de l’Intérieur Sidiki Kaba a procédé, vendredi , à l’installation officielle de Serigne Babacar Kane dans ses nouvelles fonctions de gouverneur de la région de Sédhiou, a constaté l’APS.
M. Kane, administrateur civil , précédemment préfet du département de Rufisque , remplace à ce poste Papa Demba Diallo.
Le ministre de l’Intérieur a salué le ‘’brillant parcours académique ‘’du nouveau gouverneur de Sédhiou.
Il a loué les résultats de M. Kane dans les différents postes qu’il a eus à occuper. Sa nomination, selon lui, »sonne comme une consécration qui récompense le travail accompli ».
» Je peux d’ores et déjà vous dire en vous rassurant que vous passez le flambeau entre des mains expertes, celles d’un homme brave et compétent qui connaît bien la mission , je veux nommer Serigne Babacar Kane, précédemment préfet du département de Rufisque », a-t-il fait valoir.
Le ministre de l’Intérieur a exhorté le nouveau gouverneur à veiller à l’achèvement des projets et programmes entamés dans tous les secteurs de développement à travers la circonscription régionale.
Sidiki Kaba a en outre félicité le gouverneur sortant, Papa Demba Diallo, qui, dit-il a su insuffler, depuis sa nomination en janvier 2020 à la tête de la région de Sédhiou, »une dynamique d’ensemble qui lui a permis de poser les jalons solides pour la transformation de cette administration régionale ».
»Son expérience et son style de management ont été déterminants dans ses rapports avec la communauté, les groupes socio-professionnels et le pilotage des projets de l’Etat », a-t-il témoigné, ajoutant qu’il a, su semer, au cours de son séjour dans la région, »les graines d’une administration en phase avec les exigences de développement économique et social ».
Prenant la, parole, le nouveau gouverneur de la région de Sédhiou, Serigne Babacar Kane , a exprimé sa »sincère gratitude » au chef de l’Etat pour sa »confiance renouvelée’’ en le nommant à la tête de ‘’cette stratégique région caractérisée par la bravoure du Pakao ».
»Je mesure à sa juste valeur la confiance qui m’a été renouvelée au regard des nombreux défis qui m’attendent pour le développement de cette partie du pays (….) », a-t-il dit, assurant que ‘’tous les efforts seront réunis pour répondre aux attentes des autorités supérieures, à celles des populations tout en participant à la mise en œuvre du PSE [Plan Sénégal émergent] et de tous les projets et programmes en cours de réalisation ».
Pour sa part, le gouverneur sortant, Papa Demba Diallo, a déclaré avoir ‘’travaillé’’ avec ses collaborateurs sur ‘’tous les dossiers majeurs de la région’’. Il dit avoir »le sentiment d’une mission accomplie » à travers l’engagement, la compétence et la rigueur dans le travail.
M. Diallo a témoigné toute sa gratitude au président de la République pour la confiance placée en lui depuis le 31 janvier 2020, en le nommant à la tête de la région de Sédhiou.
LE 3FPT ACTUALISE SON PLAN DE DEVELOPPEMENT STRATEGIQUE POUR LES CINQ PROCHAINES ANNEES
Le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) a décidé d’actualiser son premier document de planification en élaborant un nouveau Plan de développement stratégique pour les cinq prochaines années.
Dakar, 3 nov (APS) – Le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) a décidé d’actualiser son premier document de planification en élaborant un nouveau Plan de développement stratégique pour les cinq prochaines années.
L’enjeu de cet exercice de planification est de permettre au 3FPT d’être mieux outillé pour apporter son expertise au service de la promotion durable d’un capital humain de qualité, a expliqué sa directrice générale, Sophie Diallo vendredi à Dakar lors d’une rencontre de partage du document avec les membres du Conseil d’administration et des partenaires techniques et financiers.
Le document de référence s’est basé sur un processus de dialogue, d’échanges avec les acteurs et partenaires, d’analyses critiques et de construction collective, a assuré la DG de la structure étatique.
En effet, cette rencontre est le troisième atelier de partage du PSD (2024-2028), a-t-elle ajouté, relevant qu’il s’agit d’avoir un exercice inclusif.
« Au regard de nos guichets, nous avons déjà une orientation de financer la formation professionnelle et technique avec comme cibles les entreprises, les établissements de formation, les jeunes demandeurs d’emploi », a dit la directrice générale.
A ce titre, a-t-elle fait savoir, la 3FPT a jugé opportun de pouvoir échanger avec l’ensemble de ses bénéficiaires. Ainsi, après avoir rencontré les structures d’encadrement, le ministère de la Formation professionnelle et les établissements de formation, une rencontre avec les partenaires et financiers s’imposait pour partager le document, selon elle.
Créé le 7 octobre 2014, la 3FPT aura 10 ans dans un an et le plan stratégique »permet d’avoir de nouvelles perspectives pour savoir où aller », a souligné la directrice.
Le 3FPT compte rencontrer également les représentants des entreprises mais également les jeunes demandeurs d’emplois pour avoir une approche holistique intégrant l’ensemble des parties prenantes.
AMADOU BA OUVRE LA VOIE À UNE RETRAITE POUR LES MAIRES
La question de la précarité des maires après leur mandat est soulevée, l'un d'eux plaide pour une pension à l'image de celle des députés ; le Premier ministre promet d'étudier sérieusement cette option
Une ‘’réflexion approfondie’’ doit être menée sur la proposition d’instaurer une pension de ‘’retraite municipale’’, qui serait allouée aux maires après l’exercice de deux mandats, a dit le Premier ministre, Amadou Ba.
Le chef du gouvernement recevait des maires et des présidents de conseil départemental de la région de Thiès (ouest), dans la nuit de jeudi à vendredi, à Saly (ouest), à l’occasion de sa tournée économique entamée samedi dans cette partie du pays.
‘’Cela mérite une réflexion approfondie’’, a réagi Amadou Ba à la proposition du maire de Malicounda, Maguette Sène, d’accorder ‘’une retraite municipale’’ aux maires, à l’image de la retraite parlementaire allouée aux députés après l’exercice de deux mandats.
M. Sène s’exprimait au nom des maires du département de Mbour (ouest), lors de ces échanges avec le Premier ministre.
Le salaire d’un maire est de 300.000 francs CFA, un montant qu’il juge très bas en raison des charges sociales des dirigeants des municipalités.
Maguette Sène a invoqué aussi la précarité que peuvent vivre ces élus après avoir servi leur communauté.
D’où la pertinence, selon lui, de leur accorder une ‘’retraite municipale, comme la retraite parlementaire attribuée aux députés après deux mandats’’.
Les maires étant élus au même titre que les députés et appelés voyager à l’étranger pour chercher des partenaires dans le cadre de la coopération décentralisée, ils doivent avoir des passeports diplomatiques, a ajouté M. Sène.
Pour Amadou Ba, l’idée d’une pension de retraite destinée aux maires mérite d’être étudiée, puisque la précarité que peuvent vivre certains maires peut avoir une répercussion sur leur gestion.
Ils peuvent se dire qu’ils sont là pour quelque temps et qu’ils doivent préparer leur retraite, selon le Premier ministre.
Même le salaire de 300.000 francs CFA qu’ils perçoivent a été porté à ce montant durant les deux mandats de Macky Sall, a rappelé M. Ba.
Bien qu’ils avaient des indemnités beaucoup plus faibles que ce montant, ils ‘’trouvaient le moyen’’ de gagner de l’argent, a-t-il dit.
Concernant les passeports diplomatiques, le Premier ministre estime qu’ils sont délivrés avec l’autorisation du chef de l’État.
En mettre à la disposition de tout le monde ‘’n’a pas de sens’’, a-t-il soutenu.
MOHAMED BAZOUM, LE CASSE-TÊTE INATTENDU DU GENERAL TIANI
L'ancien chef de l'État refuse catégoriquement d'abdiquer la présidence à laquelle il a été élu démocratiquement en avril 2021. Après plus de trois mois de détention, qu'est-ce que les putchistes du Niger comptent-ils faire de leur prisonnier encombrant ?
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 03/11/2023
Cela fait désormais cent jours que l'ancien président nigérien Mohamed Bazoum est détenu de manière arbitraire par la junte militaire dirigée par le général Abdourahamane Tiani. Renversé lors du coup d'État du 26 juillet, Mohamed Bazoum croupit depuis dans une résidence surveillée, isolé du monde extérieur.
Pourtant, loin de se soumettre, l'homme politique expérimenté reste toujours aussi déterminé. À en croire Jeune Afrique (JA), il refuse catégoriquement d'abdiquer la présidence à laquelle il a été élu démocratiquement en avril 2021. Cette fermeté place les putschistes dans une position délicate. Après plus de trois mois de détention, que comptent-ils faire de leur prisonnier encombrant ?
Les options s'amenuisent pour le général Tiani et ses hommes. Libérer Bazoum signifierait perdre la face et admettre l'illégalité de leur coup de force. Le garder indéfiniment en résidence surveillée risque d'attiser une contestation croissante, tant au Niger qu'à l'international. Quant à une éventuelle inculpation, elle serait difficile à justifier sur le plan légal.
Dans cette impasse, les avocats de Mohamed Bazoum conservent, toujours selon JA, l'espoir d'une intervention de la justice communautaire ouest-africaine. Une décision de la Cour de justice de la Cedeao en faveur de la requête pour détention arbitraire pourrait faire basculer la situation. En attendant, le casse-tête continue pour la junte nigérienne, tandis que les jours s'amoncellent au compteur de la détention de Bazoum.
Jusqu'à quand pourra-t-elle durer ?
LE MARCHE DU PARRAINAGE, UNE TRAITE LUCRATIVE EN BANLIEUE
Dans un contexte économique marqué par la cherté de la vie, la quête effrénée de signatures par certains dotés de moyens financiers a transformé la campagne de collecte en marché politique clandestin.
Bés Bi le Jour |
Falilou MBALLO |
Publication 03/11/2023
Dans un contexte économique marqué par la cherté de la vie, la quête effrénée de signatures par certains dotés de moyens financiers a transformé la campagne de collecte en marché politique clandestin. Et, en banlieue de Dakar, pour des populations acculées par la précarité sociale, le parrainage est devenu un gagne-pain. Reportage …
A première vue, l’effervescence autour de la luxueuse maison renvoie à une cérémonie festive. A la devanture, deux vigiles en tenues identiques, s’efforcent d’imposer une discrétion. En vain ! Venu de Guédiawaye, un groupe de femmes tente de se frayer un chemin parmi les autres pour accéder à la demeure. S’impose une bousculade devant l’étroite porte d’entrée. L’appel du parrainage monnayé est passé par-là. Habitante des Parcelles assainies, Khady Mbow, qui a rallié très tôt la Cité Aliou Sow de Golf Sud, vient de s’extraire de la foule, les 5 000 FCFA en pochette. «J’ai juste donné ma pièce d’identité. Ils ont recopié puis m’ont remis l’argent. Ce n’est pas une grande somme mais ça peut régler certains de mes besoins», lâche-t-elle, pressée de retrouver ses enfants dont un «nourrisson».
Présidente d’une association féminine, Mère Th., la cinquantaine, a convoyé ses camarades pour un parrainage groupé en contrepartie d’une somme faramineuse. Histoire de se faciliter la tâche, elle s’est vue obliger de constituer un groupe WhatsApp dans lequel elle donne les consignes. «Nous ne parrainons pas individuellement. Après avoir échangé avec le représentant du candidat, je tiens une réunion avec mes amies. Si on tombe d’accord sur le montant à donner au groupement, nous venons ensuite le soutenir avec nos cartes d’identité. Car c’est une façon aussi pour nous de renforcer la caisse du groupe», explique-t-elle. Père de famille, en proie au fardeau social, Karim Sène est dans le lot des marchands de signatures. Après une première transaction réussie pour le compte d’un premier candidat, l’homme n’a pas hésité à maintenir les termes de son échange dans le même circuit. «Je ne suis pas dans ces histoires de militants. Parce que je trouve que les politiciens sont tous les mêmes. C’est pourquoi même si un troisième se présente, ma carte est là. Sauf que je ne compte pas le faire gratuitement. Car de la même manière qu’ils ont leur besoin de parrains, j’ai moi aussi des charges qui m’attendent», compare-t-il.
«IL EST ASSEZ MULTIFONCTIONNEL EN TERMES DE CE QU'ON ATTEND DE LUI»
En conférence de presse, l’entraîneur des Spurs s’est surtout prononcé sur l’utilisation de Pape Matar Sarr
Pape Matar Sarr a retrouvé un nouveau souffle avec l’équipe de Tottenham. Après une première saison très compliquée avec Tottenham, où il n’a eu que 17 apparitions en équipe première, le Sénégalais réalise cette saison un début parfait avec le nouvel entraîneur du club, Ange Postecoglou. En conférence de presse, l’entraîneur des Spurs s’est surtout prononcé sur l’utilisation de son jeune milieu de terrain.
Pape Matar Sarr est l’une des pièces maîtresses de l’excellent début de saison de Tottenham. Depuis quelques journées, le champion d’Afrique a finalement été préféré à Oliver Skipp pour défier Manchester United. Lors de cette rencontre, le joueur formé à Génération Foot a donné satisfaction dans l’entrejeu de son équipe, grâce à son rendement sur le terrain. Il a mis en place un pressing réfléchi, en plus d’avoir fait un meilleur positionnement pour couper les lignes de passe par des jaillissements précieux et des sorties de balles mieux senties. Avec son apport, il marque ainsi des points aux yeux de son entraîneur.
Associé à Yves Bissouma dans l’entrejeu, le champion d’Afrique a été un monstre sur le terrain. En conférence de presse, son entraîneur s’est expliqué sur ses positions. « La bonne chose, c’est qu’il peut courir et jouer sur les trois postes (en 6, 8 et 10) à la fois. Je pense qu’avec Pape, si l’on considère son âge, c’est simplement sa capacité à relever le défi de jouer dans un rôle de milieu de terrain, en particulier pour nous quand il est assez multifonctionnel en termes de ce qu’on attend de lui. «Il a cette grande capacité pour lui ; c’est une grande force de simplement courir et fournir de l’énergie dans tous les domaines. Je pense que l'avoir là-bas aide parce que parfois il a un six, parfois un huit, parfois un 10, parfois il est arrière et il fait tout cela avec facilité, ce qui n'est pas facile à faire car cela nécessite un peu de travail. Une vraie énergie et une très forte éthique de travail», a fait savoir Ange Postecoglou.
Nominé pour le titre de Joueur de l'année 2023 de la Confédération Africaine de Football (CAF), le milieu de terrain sénégalais a disputé les 11 matchs de la saison, commençant les neuf derniers matchs en Premier League, après avoir quitté le banc lors du premier match à Brentford. Alors que Tottenham occupe la première place après 10 journées, cette bonne impression pourrait bien offrir au Sénégalais d’autres occasions de briller et de s’inscrire dans la durée outre-manche. «Je pense qu'à mesure qu'il gagnera en expérience, il affinera les domaines de son jeu. Parfois, sa prise de décision est un peu précipitée mais, vu où il en est dans sa carrière, ce qu'il nous apporte est énorme en ce moment», a-t-il conclu.