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1 mars 2025
LE MARCHE DU PARRAINAGE, UNE TRAITE LUCRATIVE EN BANLIEUE
Dans un contexte économique marqué par la cherté de la vie, la quête effrénée de signatures par certains dotés de moyens financiers a transformé la campagne de collecte en marché politique clandestin.
Bés Bi le Jour |
Falilou MBALLO |
Publication 03/11/2023
Dans un contexte économique marqué par la cherté de la vie, la quête effrénée de signatures par certains dotés de moyens financiers a transformé la campagne de collecte en marché politique clandestin. Et, en banlieue de Dakar, pour des populations acculées par la précarité sociale, le parrainage est devenu un gagne-pain. Reportage …
A première vue, l’effervescence autour de la luxueuse maison renvoie à une cérémonie festive. A la devanture, deux vigiles en tenues identiques, s’efforcent d’imposer une discrétion. En vain ! Venu de Guédiawaye, un groupe de femmes tente de se frayer un chemin parmi les autres pour accéder à la demeure. S’impose une bousculade devant l’étroite porte d’entrée. L’appel du parrainage monnayé est passé par-là. Habitante des Parcelles assainies, Khady Mbow, qui a rallié très tôt la Cité Aliou Sow de Golf Sud, vient de s’extraire de la foule, les 5 000 FCFA en pochette. «J’ai juste donné ma pièce d’identité. Ils ont recopié puis m’ont remis l’argent. Ce n’est pas une grande somme mais ça peut régler certains de mes besoins», lâche-t-elle, pressée de retrouver ses enfants dont un «nourrisson».
Présidente d’une association féminine, Mère Th., la cinquantaine, a convoyé ses camarades pour un parrainage groupé en contrepartie d’une somme faramineuse. Histoire de se faciliter la tâche, elle s’est vue obliger de constituer un groupe WhatsApp dans lequel elle donne les consignes. «Nous ne parrainons pas individuellement. Après avoir échangé avec le représentant du candidat, je tiens une réunion avec mes amies. Si on tombe d’accord sur le montant à donner au groupement, nous venons ensuite le soutenir avec nos cartes d’identité. Car c’est une façon aussi pour nous de renforcer la caisse du groupe», explique-t-elle. Père de famille, en proie au fardeau social, Karim Sène est dans le lot des marchands de signatures. Après une première transaction réussie pour le compte d’un premier candidat, l’homme n’a pas hésité à maintenir les termes de son échange dans le même circuit. «Je ne suis pas dans ces histoires de militants. Parce que je trouve que les politiciens sont tous les mêmes. C’est pourquoi même si un troisième se présente, ma carte est là. Sauf que je ne compte pas le faire gratuitement. Car de la même manière qu’ils ont leur besoin de parrains, j’ai moi aussi des charges qui m’attendent», compare-t-il.
«IL EST ASSEZ MULTIFONCTIONNEL EN TERMES DE CE QU'ON ATTEND DE LUI»
En conférence de presse, l’entraîneur des Spurs s’est surtout prononcé sur l’utilisation de Pape Matar Sarr
Pape Matar Sarr a retrouvé un nouveau souffle avec l’équipe de Tottenham. Après une première saison très compliquée avec Tottenham, où il n’a eu que 17 apparitions en équipe première, le Sénégalais réalise cette saison un début parfait avec le nouvel entraîneur du club, Ange Postecoglou. En conférence de presse, l’entraîneur des Spurs s’est surtout prononcé sur l’utilisation de son jeune milieu de terrain.
Pape Matar Sarr est l’une des pièces maîtresses de l’excellent début de saison de Tottenham. Depuis quelques journées, le champion d’Afrique a finalement été préféré à Oliver Skipp pour défier Manchester United. Lors de cette rencontre, le joueur formé à Génération Foot a donné satisfaction dans l’entrejeu de son équipe, grâce à son rendement sur le terrain. Il a mis en place un pressing réfléchi, en plus d’avoir fait un meilleur positionnement pour couper les lignes de passe par des jaillissements précieux et des sorties de balles mieux senties. Avec son apport, il marque ainsi des points aux yeux de son entraîneur.
Associé à Yves Bissouma dans l’entrejeu, le champion d’Afrique a été un monstre sur le terrain. En conférence de presse, son entraîneur s’est expliqué sur ses positions. « La bonne chose, c’est qu’il peut courir et jouer sur les trois postes (en 6, 8 et 10) à la fois. Je pense qu’avec Pape, si l’on considère son âge, c’est simplement sa capacité à relever le défi de jouer dans un rôle de milieu de terrain, en particulier pour nous quand il est assez multifonctionnel en termes de ce qu’on attend de lui. «Il a cette grande capacité pour lui ; c’est une grande force de simplement courir et fournir de l’énergie dans tous les domaines. Je pense que l'avoir là-bas aide parce que parfois il a un six, parfois un huit, parfois un 10, parfois il est arrière et il fait tout cela avec facilité, ce qui n'est pas facile à faire car cela nécessite un peu de travail. Une vraie énergie et une très forte éthique de travail», a fait savoir Ange Postecoglou.
Nominé pour le titre de Joueur de l'année 2023 de la Confédération Africaine de Football (CAF), le milieu de terrain sénégalais a disputé les 11 matchs de la saison, commençant les neuf derniers matchs en Premier League, après avoir quitté le banc lors du premier match à Brentford. Alors que Tottenham occupe la première place après 10 journées, cette bonne impression pourrait bien offrir au Sénégalais d’autres occasions de briller et de s’inscrire dans la durée outre-manche. «Je pense qu'à mesure qu'il gagnera en expérience, il affinera les domaines de son jeu. Parfois, sa prise de décision est un peu précipitée mais, vu où il en est dans sa carrière, ce qu'il nous apporte est énorme en ce moment», a-t-il conclu.
CES FACTEURS QUI FAVORISENT LA NAISSANCE PREMATUREE DES BEBES
Déficit en infrastructures, d’unités de néonatologie, de dispositifs d’oxygénothérapie, non-respect des consultations prénatales, Le Sénégal cogite sur des solutions pour la réduction du taux de bébés nés trop tôt et trop petits.
Le ministère de la Santé, en partenariat avec l’Ong Research Likak, a tenu hier un symposium sur la survie des nouveau-nés faibles et vulnérables. Le Sénégal cogite sur des solutions pour la réduction du taux de bébés nés trop tôt et trop petits.
Le taux brut de natalité était de 34,0%, avec une disparité selon le milieu de résidence de 29,2‰ en milieu urbain et 37,8‰en milieu rural. En effet, de nombreux bébés connaissent des difficultés dans l’utérus et, soit meurent avant la naissance, soit naissent trop petits ou trop tôt. Dans le monde, un bébé sur 4 naît dans ces conditions. Ils sont nés soit trop tôt soit trop petits d’où leur appellation de «nouveau-nés petits et vulnérables (Svn)». Beaucoup d’entre eux souffrent de problèmes de santé à long terme ou traînent pendant toute leur vie des pathologies chroniques. Ils sont exposés à un risque accru de mourir au cours du premier mois de leur vie ou plus tard, selon les experts.
Au Sénégal, en 2017, le taux de prématurés évalué par un poids inférieur à 2,5 kg à la naissance était estimé à 12%. On parle de naissance prématurée lorsqu’un bébé naît avant 37 semaines révolues de grossesse. Le faible poids à la naissance (né trop petit) décrit les bébés pesant moins de 2,5 kilogrammes à la naissance.
Le Sénégal a organisé à cet effet, hier, un symposium sur la santé néonatale. Dans sa présentation, le chef de division de la survie de l’enfant à la Dsme, Dr Pape Birane Mbodji, est revenu sur les défis liés à la santé néonatale. Selon lui, il y a le déficit en infrastructures et des installations dédiées à la prise en charge des nouveau-nés petits et vulnérables (Svn), notamment les couveuses, les tables de réanimation, les moniteurs, les dispositifs d’oxygénothérapie, les unités kangourou, les unités de néonatologie et coins nouveau-nés. Hormis les infrastructures, il y a les déficits en ressources humaines comme les pédiatres, les puéricultrices, les infirmiers de néonatologie et les conseillers en allaitement.
«LA BAISSE DE LA MORTALITE NEONATALE EST EN DENTS DE SCIE»
Pour sa part, le Directeur de la santé de la mère et de l'enfant, Dr Amadou Doucouré, renseigne que d'importants efforts ont été faits en termes de santé néonatale ; ce qui s'est traduit par une diminution de cette mortalité néonatale. Seulement, force est de constater que cette diminution, même s'il a eu lieu, est encore lente. «La diminution est en dents de scie. En 2015, nous étions à 21 pour 1000 naissances vivantes, en 2017 on était à 28 et aujourd'hui nous sommes à 21 pour 1000 naissances vivantes alors que nous avons un objectif d'atteinte de 12 pour 1000 naissances vivantes en 2030. Comme vous le constatez, il y a une diminution mais elle est lente», regrette-t-il. Selon lui, cette lenteur est liée à plusieurs facteurs et l'un des déterminants reste les consultations prénatales de qualité. «Il faut que les femmes fassent correctement leurs consultations. Nous sommes à un taux de couverture de 64% en consultation prénatale. Il y a aussi la prise en charge ; et qui dit prise en charge dit ressources humaines qualifiées mais aussi des infrastructures adaptées. Des efforts importants ont été faits mais force est de constater qu'il y a encore des défis à relever sur ce point-là», explique-t-il. A l'en croire, un recrutement de personnels est fait. «Il y a encore des défis par rapport à la répartition de ce personnel», dit-il. Dr Doucouré indique que dans le monde, 25% des bébés naissent prématurément. «Au Sénégal nous sommes à 12% mais nous voudrions que chaque nouveau-né ait un poids normal mais aussi arrive à terme», soutient Dr Doucouré.
Fondatrice de recherche clinique Likak, Dr Elisabeth Liyong Diallo souligne l’importance de ce symposium sur la santé néonatale parce que c'est un problème qui touche le monde entier. «Les femmes doivent aller beaucoup plus tôt et plus souvent dans les structures de santé. Beaucoup de spécialistes sont concentrés dans les grandes villes. Le Sénégal n'est pas encore efficace sur la mortalité néonatale. Nous avons des données qui passent à la trappe», déclare Dr Elisabeth Liyong Diallo.
AYIB DAFFE DENONCE DES ACTES DE REBELLION POSES PAR LA DGE
Le mandataire d’Ousmane Sonko a rencontré hier le responsable des opérations électorales à la Direction générale des Élections (DGE). Ayib Daffé est rentré bredouille.
Le mandataire d’Ousmane Sonko s’est rendu hier à la Direction générale des Élections (DGE) pour récupérer les fiches de parrainage du leader de Pastef. A sa sortie, M. Daffé a confié que cette rencontre avec la DGE est insatisfaisante car cette dernière est en train de faire du dilatoire.
Le mandataire d’Ousmane Sonko a rencontré hier le responsable des opérations électorales à la Direction générale des Élections (DGE). Ayib Daffé est rentré bredouille. Car il est ressorti de la DGE sans fiche de parrainage. Une situation qu’il a énergiquement condamnée. Selon lui, la DGE est en train de faire du dilatoire. « Je me suis présenté aujourd’hui (hier), à 15h, à la Direction Générale des Élections accompagné d’un huissier et de responsables politiques et des députés de Yewwi Askan wi, pour retirer les fiches de collecte de parrainage du candidat Ousmane Sonko. Aujourd’hui, on a quand même noté une petite variation puisqu’ils ont accepté de nous recevoir mais la réponse qu’ils nous ont servie est insatisfaisante dans la mesure où ils disent qu’ils s’en tiennent à leur communiqué d’avant-hier qui oppose un refus à la Commission Électorale Nationale Autonome qui a demandé de prendre toutes les dispositions en relation avec toutes les autres administrations concernées pour nous remettre les fiches de collecte de parrainage pour Ousmane Sonko». A en croire M. Daffé, les motifs de ce communiqué sont fallacieux. «C’est du dilatoire qu’ils sont en train de faire et c’est très dommage. La DGE est en train de poser des actes de rébellion, de défiance et de refus d’exécution des décisions de justice, ce qui sont des crimes contre la constitution qui sont punis par le code pénal», tonne-t-il.
Pour lui, la CENA doit intervenir dans cette affaire. «Nous demandons aujourd’hui à la Commission Électorale Nationale Autonome de faire prévaloir son pouvoir de substitution d’action. On a demandé également à la CENA de saisir le Conseil constitutionnel pour qu’il tienne compte du délai du parrainage et qu’il nous donne un temps suffisant pour mener nos collectes de parrainage. Nous réitérons notre demande des fiches de parrainage du candidat Ousmane Sonko immédiatement et sans délai».
Par ailleurs, le mandataire d’Ousmane Sonko déplore un complot au niveau du ministère de l’Intérieur. Il estime que le ministre de l’Intérieur Sidiki Kaba doit prendre ses responsabilités parce que les services dont on parle dépendent de lui. «On constate un banditisme administratif, un refus d’exécuter les décisions de justice. Une rébellion et une défiance à l’égard des décisions et règlements de ce pays et ça, nous ne saurons le tolérer. Nous allons continuer le combat politique et le combat judiciaire pour que Ousmane Sonko puisse rentrer dans ses droits», dit-il avant d’ajouter, «La DGE doit se baser sur le code électoral qui est très clair en son article 47 : on doit prendre en compte immédiatement les décisions de justice. La décision du président du tribunal d’instance de Ziguinchor est exécutoire et applicable immédiatement puisqu’on est en matière administrative. Les pourvois en cassation ne sont pas suspensifs et hier, on a vu que dans son communiqué, la DGE a varié. Désormais elle ne se réfugie plus derrière le caractère suspensif ou non des pourvois en cassation mais plutôt derrière le fait qu’il y a une décision du président du tribunal de la cour suprême. Une ordonnance qui n’a rien à voir avec le contentieux de l’inscription sur les listes électorales. Ensuite il dit qu’Ousmane Sonko ne figure pas sur les listes électorales et que la DGE n’a aucun pouvoir d’action sur le fichier électoral, ce qui est évidemment faux. Parce que la DGE est chargée de l’établissement et de la révision des listes électorales. La DGE est chargée de la tenue des fichiers électoraux. Donc la DGE gère le fichier électoral».
MOUSSA FALL PROMET UNE RIPOSTE PROPORTIONNEE
Le Haut-commandant de la gendarmerie est décidé à faire disposer à ses hommes des moyens de riposte proportionnés face aux violences urbaines.
Le Haut-commandant de la gendarmerie est décidé à faire disposer à ses hommes des moyens de riposte proportionnés face aux violences urbaines. Il promet de poursuivre l'utilisation des drones et l'amélioration des rapports entre la maréchaussée et les usagers dans la surveillance générale du territoire.
L'amélioration des rapports avec les usagers, à travers une meilleure écoute et une plus grande réactivité, constitue l'approche principale de la sécurité de proximité. Toutefois, en réponse à un phénomène nouveau marqué par des violences urbaines de plus en plus exacerbées, le Haut-commandant de la Gendarmerie promet que la capacitation des unités d'intervention va se poursuivre dans le sens de disposer de moyens de ripostes proportionnés. «L'acquisition de capteurs à technologies très avancées, destinés à la surveillance générale du territoire, a montré toute la pertinence de cet important investissement, en particulier pendant les périodes difficiles de la vie de notre nation. L'expérimentation des drones conforte notre ambition d'élargir nos champs d'intervention avec des vecteurs de la troisième dimension de type hélicoptères. Grâce au soutien constant de l'Etat, la Gendarmerie nationale s'est également dotée de capacités modernes qui lui ont permis d'obtenir des résultats probants. Ces réalisations majeures garantissent aujourd'hui une parfaite réversibilité aux unités d'intervention, dans l'exercice de leur double fonction de force de police, et de force militaire», a fait savoir le Général de corps d’Armée, Moussa Fall. A ce titre, il estime que la surveillance ainsi que la régulation des faisceaux d'informations et réseaux sociaux en bonne conformité avec les lois et règlements ainsi que dans le respect et l'encadrement des libertés individuelles constituent un gage d'efficacité à la fonction éminemment stratégique d'anticipation et de prévention. Pour autant, dit-il, la persistance des menaces et la variété des modes d'action qui font recours de plus en plus aux mécanismes empiriques pour échapper à la surveillance électronique recommandent d'associer les populations à la coproduction de la sécurité.
«L'OBJECTIF DE LA GENDARMERIE, À L'HORIZON 2025, EST D'INTENSIFIER SA PRÉSENCE SUR LES FRONTIERES»
En outre, dans le but de réaliser une présence visible et permanente de la gendarmerie aux côtés des populations, Moussa Fall annonce une série de projets. Il sera créé, à ce titre, une compagnie de gendarmerie territoriale, un escadron mobile, une brigade de recherches et un nombre variable de brigades de gendarmerie territoriale dans chacun des 46 départements du pays. «Notre ambition est de bâtir une gendarmerie professionnelle et efficace ancrée dans ses valeurs au cœur des institutions de la République avec un personnel fier et motivé dont les capacités seront à la hauteur des défis et des apparences», a indiqué le Haut-commandant de la gendarmerie. L'objectif de la gendarmerie, à l'horizon 2025, est d'intensifier sa présence sur les frontières, particulièrement à l'est et au sud-est du pays. A cet effet, Général Moussa Fall annonce l'armement d'un deuxième groupe d'action rapide de surveillance et d'intervention (GARSI) à Saraya et le déploiement d'escadrons blindés territoriaux dans les zones du Boundou (Kédougou, du Ferlo (Dahra) et du Fouladou (Kolda).
Grève illimitée des concessionnaires du nettoiement
Les concessionnaires du nettoiement qui avaient menacé de perturber le ramassage des ordures ont mis finalement leurs menaces à exécution. Ils ont entamé depuis hier un arrêt de travail illimité. Ce, pour exiger, d’après leur porte-parole Boubacar Diallo, le paiement de leurs arriérés de prestations dont certains s’étendent sur 12 mois. Par la même occasion, M. Diallo dénonce l’insécurité à la décharge de Mbeubeuss.
Cinq étudiants poursuivis pour trouble à l’ordre public relaxés
Cinq étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar jugés pour trouble à l’ordre public ont été relaxés, jeudi, par le tribunal de Grande instance de Matam. Ces étudiants originaires de Matam ont été arrêtés et poursuivis pour trouble à l’ordre public, jets de pierres sur des hommes en tenue et participation à une manifestation interdite. Ils ont été relaxés à l’issue d’un procès qui a enregistré une mobilisation de plusieurs élèves et étudiants. Des étudiants de l’UCAD originaires de la commune de Matam avaient tenu récemment une manifestation non autorisée dans les rues de la ville, pour protester contre la fermeture des campus pédagogique et social. Sept d’entre eux ont été arrêtés par la police. Deux pensionnaires de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Matam arrêtés ont été libérés quelques heures après. Les cinq autres ont été conduits au commissariat central de Matam avant d’être présentés au procureur de la République pour trouble à l’ordre public, jets de pierres sur des hommes en tenue et participation à une manifestation non autorisée.
Peur bleue des riverains de l’arène nationale
Les riverains de l’arène nationale ont déjà la peur au ventre. Ils redoutent la violence et des agressions lors du combat de lutte entre Ama Baldé de l’écurie Falaye Baldé de Pikine et Modou Lo, roi des arènes, ce dimanche. Elles ont la psychose des agressions et appellent les forces de défense et sécurité à mettre en place un important dispositif.
Le maire de Bambilor et son adjoint libérés…
La nouvelle est tombée comme un couperet cet après-midi. Le maire de Bambilor, Ndiagne Diop et son adjoint Hassane Mbèye ont été interpellés brièvement après une convocation à la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l'Occupation du Sol (Descos) de Rufisque. Mais ils restent à la disposition de la justice. D’après Dakarctu, ils ont été arrêtés dans le cadre du litige foncier sur le TF N° 1975 de Rufisque, appartenant à l’Etat du Sénégal dont le sieur Serigne Sonhibou Seck est devenu propriétaire après un bail datant de 2016. Il s’agit des 22 ha objet de litige et dont le sieur Seck était accusé de spoliation par les populations du village de Mbèye. Mais comme l’avait révélé Dakaractu, ce faux litige foncier s'avère être, en vérité, un scandale. En effet, les investigations ont révélé que c’est l’adjoint au maire de Bambilor, Hassane Mbèye, natif dudit village, qui mène la lutte et qui est au cœur de cette affaire. D’après une source proche du dossier, c’est le maire Ndiagne Diop lui-même qui a donné les autorisations pour les lotissements sur ce site litigieux. Pour rappel, Abdoulaye Ndiaye, le chef du village de Mbèye, avait été arrêté dans le cadre de cette enquête puis libéré. Il est convoqué à nouveau, lundi prochain
Arrestation de Mamadou Lamine Seck de Pastef
Un militant de Pastef est encore en détention. L’adjoint chargé de la commission sociale de la jeunesse patriote du Sénégal (JPS) de la commune de Tivaouane a été interpellé hier par la section de recherches de Thiès. Les motifs de l’arrestation de Mamadou Lamine Seck, sous le profil de Sampess, ne sont pas encore connus, d’après seneweb. Mais on sait que le jeune homme, via son compte WhatsApp et sa page Facebook, avait fait quelques publications visant le régime actuel et à sa tête le Chef de l’Etat Macky Sall. Affaire à suivre.
Arrestation d’un agresseur
Menuisier de profession, Kh. Guèye se livre à ses heures perdues au métier d’agresseur. Il a tenté d’agresser le marchand ambulant Nd. Touré. Selon nos sources, les faits se sont produits à Ouest-foire. Sur sa moto, la victime qui se rendait à son lieu de travail tombe alors sur la bande à Kh. Guèye sur un scooter. Les agresseurs tentent de lui arracher la moto. Le marchand ambulant résiste et sera malmené avant de tomber. Moment alors choisi par la bande à Guèye pour s’emparer de la moto et tenter de s’enfuir. Cependant, les passants qui ont été alertés par les cris de détresse de la victime volent à son secours. Ils interpellent l’un des présumés agresseurs du nom de Kh. Guèye qui sera par la suite remis à la police. Tandis que ses complices au nombre de deux ont réussi à prendre la fuite. Nd. Touré est acheminé dans une structure sanitaire de la place où il est sorti avec un certificat médical qu’il va joindre à sa plainte qu’il a déposée à la police des Parcelles assainies. L’agresseur est placé en garde à vue avant d’être présenté au parquet pour association de malfaiteurs et tentative de vol en réunion avec usage de moyens de transport.
Cité Soprim, le coin des drogués Réputée calme, la cité Soprim est en passe de devenir le refuge des fumeurs de chanvre indien qui, même en plein jour, grillent leurs joints. Parfois ce sont des vendeurs de café ou des marchands ambulants qui font le business de l’herbe qui tue. Ces drogués font du tapage nocturne et n’hésitent pas à prendre place aux alentours de la grande mosquée ou dans les maisons en construction pour fumer tranquillement leurs joints.
Amadou BA au sanctuaire marial de Popenguine
En tournée économique dans la région de Thiès, le chef du gouvernement s’est rendu hier à Popenguine pour visiter le chantier du sanctuaire marial. Au terme de la visite, Amadou Bâ s'est réjoui de l'état d'avancement des travaux du sanctuaire d'un coût de plus de 2 milliards FCFA, réalisé dans le programme de modernisation des cités religieuses. Selon l'abbé Gérard-Marie Diène, Vicaire général de l’Archidiocèse de Dakar, la première tranche du chantier sera réceptionnée le 9 décembre 2023 en présence du Cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Saint Siège.
AEEMS appelle à la reprise des cours dans les universités
L’association des élèves et étudiants musulmans du Sénégal (AEEMS) déplore le dilatoire du gouvernement sur l’ouverture des universités. Elle fustige aussi le manque de volonté des autorités tout en dénonçant cette situation alarmante. Procédant à un état des lieux, l’AEEMS attire l’attention des autorités sur ces faits dans les six universités publiques. Aujourd’hui, l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, accueillant plus de 15 000 étudiants, est la seule à avoir démarré ses enseignements. Les autres telles que l’Université Alioune Diop de Bambey, l’Ucad, l’Université Sine Saloum, l’Université Iba Der Thiam de Thiès, ne sont pas dans les dispositions formelles pour accueillir les étudiants, précise un communiqué de l’Aeems. Les étudiants musulmans notent que les travaux de désherbage, de nettoiement des lieux, de désinfection, de réparation des infrastructures, entre autres, ne sont pas jusqu’à ce jour effectifs. L’Université Assane Seck de Ziguinchor, ayant observé le régime de la session unique en 2021- 2022 des suites de la grève des étudiants pour demander la construction d’infrastructures pédagogiques nécessaires à l’amélioration de leurs conditions d’études, risque de connaître le même scénario selon la décision de certains responsables d’Unités de Formation et de Recherche (UFR) qui se heurte à l’opposition du collectif des amicales d’étudiants. Au vu de cette situation déplorable, l’association appelle les autorités à accélérer le processus de réouverture effectif des universités, particulièrement à l’UCAD et de prendre des mesures fortes pour la reprise des enseignements dans les plus brefs délais. Elle interpelle les responsables d’UFR de l’Université de Ziguinchor afin qu’ils reconsidèrent leur décision d’appliquer une session unique.
Une délégation de l’AIBD aux USA
Une délégation de l’AIBD s’est rendue aux Etats-Unis, précisément à la ville de Lauderdale Nord, dans l'État de Floride. L’objectif de ce déplacement est de permettre aux sapeurs-pompiers sénégalais de bénéficier de l’expérience de leurs collègues de Lauderdale Nord pour renforcer leurs capacités de sauvegarde et de lutte contre les incendies dans les aéroports régionaux. Selon le service de la communication de l’AIBD, les Américains ont fait montre d'une très grande disponibilité avec notamment des démonstrations, mais aussi l'engagement ferme de leur mairie à accompagner toute initiative visant à établir une collaboration fructueuse. Abdoulaye Thimbo, président du Conseil d'administration de l’AIBD, qui dirige la délégation et les responsables qui l'accompagnent Samson Borgelin, ont été reçus par le maire de la ville, Samson Borgelin. Selon Mamadou Guèye, chef du Pôle Exploitation de l'AIBD, la visite a permis de voir comment fonctionnent les choses chez nos hôtes. Ils sont à la pointe de la technologie et nous voulons que nos éléments soient renforcés davantage pour maîtriser ce qui se fait de mieux dans le domaine, a déclaré M. Guèye. Le président du Conseil d'administration Abdoulaye Thimbo a indiqué pour sa part que les Sapeurs-pompiers ont fait de belles démonstrations. Il y a de bonnes perspectives entre la caserne de Lauderdale et les Sapeurs des aéroports du Sénégal.
«JE SUIS VENU, J’AI VU ET J’AI PRIS BONNE NOTE !»
Le Premier ministre Amadou Ba a promis d’apporter des solutions aux doléances des populations
La tournée économique et électorale du Premier ministre dans le département de Mbour a permis au candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à la prochaine présidentielle de recevoir les doléances des populations et de faire pour la première fois le tour du département. Accueilli en grande pompe dans plusieurs localités, Amadou Bâ a promis de résoudre le problème de l’eau dans deux ans. Ce périple lui a permis de faire le tour des foyers religieux et culturels du département.
La tournée du Premier ministre dans le département de Mbour n’a pas été de tout repos. Il a débuté sa tournée dans la ville de Joal en se rendant à la maison familiale de Léopold Sédar Senghor, premier président de la République du Sénégal, érigée en musée «Mbind Diogoye».
Après cette étape, le maire de la ville, Aïssatou Sophie Gladima Siby a accompagné son hôte au quai de pêche. Sur les lieux, le premier magistrat de la ville a exprimé les doléances de la population au chef du gouvernement. Ce quai de pêche, le premier site de débarquement de pélagiques au Sénégal, a perdu son lustre d’antan. En plus de la rareté des poissons pour laquelle la présence des bateaux et des chalutiers étrangers est indexée, le quai n’a plus de toiture. Après avoir constaté de visu le triste état de cet endroit qui, par le passé, grouillait de monde, le Premier ministre, Amadou Bâ, a promis à son ancien collègue du gouvernement de prendre des mesures pour redonner l’espoir à la population de Joal. Puis ce fut l’étape de Nguéniéne où la délégation s’est rendue au mausolée de feu Ousmane Tanor Dieng. Dans le fief du défunt secrétaire général du Parti socialiste (PS), le maire Alpha Samb a réussi une forte mobilisation pour accueillir son illustre hôte.
Face à la délégation gouvernementale, Mor Dieng, jeune frère du défunt, a exprimé ses remerciements à Amadou Bâ. « La famille de Ousmane Tanor Dieng ne remerciera jamais assez le Président pour toute la considération qu’il a toujours témoignée à l’endroit de Tanor, le porte étendard éternel de notre famille et de notre communauté de Nguéniéne. Il lui a tout donné. Il lui a offert avec une grande générosité tous les honneurs de la République, en le nommant d’abord au HCCT, en lui vouant du respect. Le Président Macky Sall a affrété un vol spécial pour aller chercher la dépouille de notre regretté frère à Paris. Le Président Macky Sall lui a rendu les honneurs de la nation aussi bien à Paris qu’à l’aéroport AIBD. Il l’a escorté jusqu’à Nguéniéne où il repose désormais dans ce mausolée pour l’éternité. Il l’a hissé au panthéon des immortels en baptisant une sphère ministérielle de Diamniadio Sphère Ousmane Tanor Dieng » a énuméré le porte-parole de la famille d’OTD qui a aussi témoigné des rapports cordiaux qui ont existé entre le défunt secrétaire général du Ps et l’actuel PM durant la période des vaches maigres (2000-2012) après la perte du pouvoir par les socialistes. Après l’étape de Nguéniène, les étapes de Popenguine et de Nguékokh qui devaient suivre ont été annulées puisque le PM devait se rendre à Diass pour le lancement des travaux de la Zone économique spéciale de Diass par le président de la République.
Forte affluence à Malicounda et Ndiaganiao
De retour de cette inauguration où la presse locale n’a pas été conviée, Amadou Bâ a poursuivi son périple pour se rendre à Malicounda où il a inauguré le château d’eau du village de Fandane. La construction de ce château d’eau et l’équipement du forage entièrement supportés par le budget de la municipalité a couté 35 millions Fcfa. S’y ajoute le redimensionnement du réseau d’adduction d’eau pour un montant de 55 millions de francs cfa, cofinancé par la société Aquatech et qui va permettra de ravitailler huit villages. Selon le maire Maguette Sène qui a réussi lui aussi une forte mobilisation, le bilan est reluisant car depuis son arrivée, la commune a bénéficié de plus de cinq forages permettant de résoudre l’équation de l’adduction en eau potable. Toutefois, il a profité de cette tribune pour exprimer les préoccupations de sa commune. « Monsieur le Premier ministre, vous êtes au courant de la revendication des populations du village de Keur Samba. La SONES veut y construire un forage pour ravitailler la ville de Mbour alors que les populations abritant cette infrastructure n’ont pas accès à l’eau potable. Nous avons évalué le réseau d’eau à 35km. Nos populations doivent se désaltérer avant que les autres ne bénéficient de leurs ressources », a expliqué Maguette Sène.
Après avoir posé les doléances des populations de Malicounda, le maire a promis la victoire au PM-candidat. Compte tenu du poids électoral de sa commune, il soutient que ce sera comme durant les législatives où Malicounda avait permis de renverser les résultats en faveur de la majorité présidentielle alors nettement dominée dans le reste du département. Pour terminer la journée, la délégation du Premier ministre Amadou Ba s’est rendue chez la famille de Thierno Mansour Barro où elle a recueilli des prières. Après la rencontre avec la famille de Thierno Mansour Barro, le maire de la capitale de la Petite Côte, Cheikh Issa Sall, a réservé un accueil chaleureux à Amadou Bâ lui permettant de faire une caravane, entouré des militants qui ont fait le déplacement.
UNE CINQUANTAINE DE PROJETS POUR UN COUT DE 2035 MILLIARDS DE FRS DANS LE PIPE-LINE
Le Partenariat Public Privé (PPP) explose au Sénégal
Comme modèle alternatif de financement des projets structurants de l’Etat, le Partenariat Public Privé (PPP) explose au Sénégal. Notre pays a globalement 11 contrats dans son portefeuille dont dix (10) contrats signés avant la loi de 2021 et un (1) seul (pour un investissement privé de près de 72 milliards CFA) sous l’égide de ladite loi. Ce bilan ou stock de contrats de PPP va augmenter dans les années à venir avec le résultat du travail de préparation et de structuration d’une cinquantaine de projets dans le pipe-line pour un coût estimé à 2 035 milliards CFA. Malgré cette réussite, le Gouvernement, à travers le ministère des Finances et du Budget, a mis en place des mécanismes pour faire face aux risques budgétaires liés au PPP.
Le recours par le Gouvernement aux PPP s’explique par l’importance des investissements à réaliser pour satisfaire les besoins d’intérêt général, combinée à la nécessité d’optimiser l’utilisation des ressources publiques. Toutes choses qui ont poussé le Sénégal à renforcer le recours aux sources de financement privées en vue d’imprimer un nouvel élan au rattrapage infrastructurel. C’est dans cette optique qu’il a été mis en place, en 2021, un nouveau cadre juridique sur les partenariats publics-privés (PPP), articulé autour de la loi n0 2021-23 du 02 mars 2021 relative aux contrats de partenariat public-privé et son décret d’application n0 2021-1443 du 27 octobre 2021. En substance, expliquent les services du ministère des Finances et du Budget, le Sénégal a globalement 11 contrats dans le portefeuille dont dix (10) contrats signés avant la loi de 2021 et un (1) seul (pour un investissement privé de près de 72milliards CFA) sous-couvert de ladite loi. Ce bilan ou stock de contrats de PPP va augmenter dans les années à venir avec le résultat du travail de préparation et de structuration sur le pipeline d’une cinquantaine de projets pour un coût estimé à 2 035 milliards CFA.
Ces projets couvrent quasiment toutes les régions et sont répartis dans quatorze (14) secteurs et sous-secteurs (Infrastructures terrestres, maritimes, hydraulique, assainissement, Energie, Tourisme, Economie numérique, commerce, Industrie, Environnement, agriculture, Elevage, Santé, Urbanisme, Formation professionnelle et Artisanat). Cela dit, les PPP aussi peuvent comporter des risques budgétaires. Malgré ces risques, ils présentent un avantage certain pour l’Etat car ils lui permettent d’attirer des investisseurs privés pour couvrir les besoins importants en investissements, notamment dans les infrastructures, et de partager les risques inhérents à chaque projet d’investissement, avec ces investisseurs. La Direction de la Programmation budgétaire du ministère des Finances et du Budget, qui a édité dans le sillage du Projet de Loi de finances 2024, un document intitulé « Déclaration sur les risques budgétaires », estime cependant que les avantages du PPP n’enlèvent en rien les incidences budgétaires liées à ces projets, qu’il convient de maitriser. « En effet, malgré ses avantages, le recours aux PPP soulève un certain nombre de questions, en particulier celles concernant les risques budgétaires liés aux obligations de l’Etat notamment quand il doit garantir la viabilité commerciale des projets en PPP. Le PPP est à priori un outil de maîtrise du risque budgétaire pour l’Etat dans la mesure où il repose sur le partage optimal de celui-ci avec le secteur privé. De plus, la triple vérification faite par la puissance publique, les partenaires privés et les prêteurs permet d’assurer une identification adéquate et une prise en compte des principaux risques pouvant survenir sur la durée du contrat de PPP.
Il convient aussi de noter que le processus de sélection des partenaires privés aide à choisir ceux les plus compétents sur le plan technique et plus solides sur le plan financier. C’est dans ce sens que les PPP contribuent à mieux maitriser les risques de dépassement budgétaire, notamment en comparaison au schéma d’exécution de marchés publics, par le biais du transfert de certains risques au secteur privé » expliquent les services du ministre Mamadou Moustapha Ba.
Toutefois, selon ces derniers, il existe des risques résiduels pour l’Etat relatifs à la demande et aux garanties de revenus, qu’il s’agisse de paiements publics ou de paiement par les usagers (avec une contribution de l’Etat devant pallier les insuffisances éventuelles de revenus, lorsque certaines conditions convenues dans le contrat se matérialisent). Ainsi, en cas de survenance de ces risques, l’Etat n’interviendra qu’en dernier ressort, après recours aux instruments de mitigation. Il est aussi noté qu’en cas de résiliation anticipée (risque souvent faible pour un projet bien préparé et un contrat équilibré), l’Etat a l’obligation d’intervenir pour payer des montants d’indemnités destinés à compenser le partenaire privé. Le contrat accorde à la puissance publique un délai suffisant de 6 à 12 mois pour prendre les dispositions idoines en vue de faire face à cet imprévu. La pertinence des engagements budgétaires contingents de l’Etat doit être analysée de manière approfondie et contradictoire afin d’assurer la viabilité financière d’un projet de PPP.
LA CONTROVERSE SUR LES PARRAINAGES D’OUSMANE SONKO AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les livraisons de ce vendredi 3 Novembre 2023, commentent Les démarches entreprises par le mandataire et les avocats d’Ousmane Sonko pour recevoir de la Direction générale des élections (DGE) les outils de collecte des parrainages
Dakar, 3 nov (APS) – Les démarches entreprises par le mandataire et les avocats d’Ousmane Sonko pour recevoir de la Direction générale des élections (DGE) les outils de collecte des parrainages et l’inauguration de l’état-major de la Gendarmerie nationale sont les sujets les plus commentés par les quotidiens.
Les avocats de l’opposant et maire de Ziguinchor (sud) ont demandé à la Commission électorale nationale autonome de se substituer à la DGE et de lui remettre la clé USB et les autres outils avec lesquels il doit collecter les parrainages en vue de sa candidature.
‘’Malgré son état de santé dégradant, Ousmane Sonko ne baisse toujours pas la garde. Il s’accroche à sa ferme volonté de participer à la prochaine élection présidentielle’’, déduit Le Quotidien des efforts par son mandataire et ses conseils pour obtenir gain de cause devant la Direction générale des élections.
‘’La CENA dispose du pouvoir de dessaisissement et de substitution d’action, dans le cadre des opérations électorales et référendaires à l’‘égard’’ de la DGE, arguent les avocats de M. Sonko pour demander à cette institution chargée de la supervision et du contrôle des élections de remettre à son mandataire les outils nécessaires à la collecte des parrainages.
EnQuête constate que ‘’le ping-pong continue’’, puisque ‘’l’administration [électorale] continue de refuser à Ousmane Sonko ses fiches de parrainage’’.
Cette ‘’confusion actuelle met à nu les nombreuses insuffisances du système électoral sénégalais, qui dépend en grande partie […] du ministre de l’Intérieur, à la tête duquel se trouve un politique’’, fait observer EnQuête.
‘’La DGE s’entête’’, titre WalfQuotidien, affirmant que le député Mohamed Ayib Daffé, mandataire d’Ousmane Sonko, est revenu plusieurs fois de la DGE sans les outils réclamés.
Un militant de la société civile interrogé par Sud Quotidien estime que ‘’cette situation ne fait que renforcer le doute et engendrer une rupture de la confiance entre les acteurs politiques, le ministère de l’Intérieur et l’administration chargée des élections’’.
‘’On n’investit jamais à perte dans les armées’’
‘’Vous êtes un soldat loyal et professionnel, avec un sens du devoir’’, rapporte Libération en citant le président de la République, Macky Sall, qui a fait ce compliment au patron de la Gendarmerie nationale, le général Moussa Fall.
C’était à l’occasion de la cérémonie d’inauguration de l’état-major de la Gendarmerie nationale, à Dakar.
‘’Les fleurs du président au général Fall’’, titre L’As, ajoutant que l’infrastructure inaugurée ‘’symbolise, selon Macky Sall, la grandeur et le prestige de nos forces de défense et de sécurité’’.
‘’Cet état-major flambant neuf donne un nouveau souffle de modernité et de vitalité à notre gendarmerie’’, note EnQuête en citant le président de la République.
Le Quotidien estime qu’‘’on n’investit jamais à perte dans les armées, dans leur formation surtout’’.
‘’La défense est l’un des enjeux qui prévalent sur tout le reste au Sénégal […] L’inauguration, cette semaine, du nouvel état-major de la Gendarmerie nationale montre que, au niveau sécuritaire, l’ambition du Sénégal est vive’’, ajoute Le Quotidien.
‘’Atteindre 35.000 agents en 2025’’, titre Le Soleil en affirmant que c’est l’objectif que se donne l’État pour la Gendarmerie nationale.
Tribune signale que ‘’le scandale des fonds Covid-19, éventé par la Cour des comptes, n’a toujours pas donné lieu à des poursuites judiciaires’’, même si ‘’une enquête [a été] rondement menée par la DIC’’, la Division des investigations criminelles.
LE SENEGAL VISE 35.000 HOMMES
Le président de la République, Macky Sall, milite pour le renforcement de l’effectif de la Gendarmerie nationale.
Le président de la République, Macky Sall, a indiqué hier, jeudi 2 novembre, que l’objectif visé à travers le renforcement des effectifs de la Gendarmerie nationale, est d’arriver à 35.000 hommes à l’horizon 2025. Il inaugurait l’Etat-major du Haut commandement de la Gendarmerie nationale et Direction de la Justice militaire.
Le président de la République, Macky Sall, milite pour le renforcement de l’effectif de la Gendarmerie nationale. «Je soutiens la vision du renforcement des effectifs de la Gendarmerie, pour atteindre trente-cinq mille (35.000) hommes et femmes à l’horizon 2025 et l’atteinte de vos objectifs pour l’horizon 2035. C’est la demande sécuritaire même qui nous l’impose ; et nous ne devons pas nous méprendre. Les périls vont s’accroitre et se complexifier, exigeant en conséquence une mise à jour continue des effectifs, équipements et méthodes opérationnelles», a-t-il dit hier, jeudi 2 novembre 2023, à l’inauguration de l’Etat major du Haut-Commandement de la Gendarmerie nationale et Direction de la Justice militaire. Par ailleurs, le président de la République trouve que, «nous vivons au quotidien la montée des périls : le terrorisme, le trafic de drogues, la piraterie maritime, la pêche illicite, non déclarée et non réglementaire, la cybercriminalité, les réseaux d’émigration clandestine et j’en passe. S’y ajoute le phénomène mondial des usages malveillants des réseaux sociaux, nouvelles formes de perturbation de l’ordre public et de déstabilisation nationale». De ce fait, estime-til, «la montée en puissance de nos Forces de défense et de sécurité s’impose en permanence. Elle doit être vigoureuse pour garder une prédominance sur les défis, et agile pour s’adapter à toutes les circonstances ». C’est le sens dit-il, « des importants investissements que nous avons consentis depuis plus d’une décennie pour le renforcement des capacités opérationnelles des Forces de défense et de sécurité.
Parallèlement, selon Macky Sall, «la Gendarmerie a vu ses effectifs tripler en douze ans ; ce qui lui permet aujourd’hui d’opérer un maillage complet du territoire national». Ainsi, dit-il, «la Gendarmerie territoriale dispose désormais de neuf (9) Légions, six (06) Sections de recherches, vingt-cinq (25) Compagnies et cent-quatre-vingt-quinze (195) Brigades. Quant à la Gendarmerie mobile, elle compte aujourd’hui soixante (60) Escadrons de manœuvre pleinement opérationnels, soit : Dix-huit (18) Escadrons répartis en Groupements mobiles et Groupements blindés au sein de la Légion de gendarmerie d’intervention (LGI) ; et quarante-deux (42) Escadrons de surveillance et d’intervention répartis sur l’étendue du territoire national ».
Macky Sall a aussi salué la réalisation du musée de la Gendarmerie. En cours de travaux, une fois achevé, «il devra être à la fois la mémoire de la Gendarmerie et un pôle d’attraction ouvert à la population, aux jeunes, élèves et étudiants en particulier, afin de contribuer à l’éducation au civisme et à la citoyenneté, voire susciter des vocations », a dit Macky Sall. Parlant du nouvel Etat-major du Haut-Commandement inauguré hier, Macky Sall dit qu’il s’inscrit dans cette dynamique de montée en puissance.