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1 mars 2025
LUTTE CONTRE L’EMIGRATION IRREGULIERE, PLUS DE 7 000 ARRESTATIONS AU SENEGAL ENTRE 2006 ET 2023
Pas moins de 7 000 personnes impliquées dans le transport de migrants irréguliers par voie maritime ont été arrêtées au Sénégal entre 2006 et 2023, selon le Ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba
Pas moins de 7 000 personnes impliquées dans le transport de migrants irréguliers par voie maritime ont été arrêtées au Sénégal entre 2006 et 2023, selon le Ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba, à sa sortie d’un tête-à-tête avec son homologue espagnol, Fernando Grande-Marlaska, en visite à Dakar.
Selon le Ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba, entre 2006 et 2023, beaucoup d’arrestations ont été faites pour enrayer l’émigration irrégulière. « D’un seul coup, nous avons vu qu’il y a eu des départs massifs. Mais, nous avons pu aussi constater que le nombre d’arraisonnements de bateaux et pirogues clandestins a montré des résultats satisfaisants. Nous n’avons pas moins de 7 000 arrestations depuis 2006, et ceux qui s’adonnent à cette pratique sont arrêtés, traduits en justice. Ce qui montre la détermination du Sénégal à lutter contre ce phénomène », a affirmé Me Kaba, à la sortie d’une audience accordée à son homologue espagnol, Fernando Grande-Marlaska, en visite au Sénégal.
Ètant une des destinations privilégiées des jeunes sénégalais à la quête d’un « meilleur avenir », l’Espagne tente de trouver des solutions à ce phénomène en collaboration avec le Sénégal. Ainsi, les deux Ministres ont-ils pu analyser cette question lors de leur de tête-à-tête. Car, le phénomène est considéré, selon le Ministre sénégalais de l’Intérieur, comme un « défi énorme » aussi bien pour l’Espagne, pour l’Union européenne que pour l’ensemble de leurs partenaires. « Nous sommes convenus que ce qu’il faut combattre avec force, c’est l’émigration irrégulière.
Le Sénégal a montré sa détermination comme le président de la République, Macky Sall, a eu à nous le dire, en mobilisant l’ensemble des forces de défense et de sécurité. Ceci, pour essayer à travers des départs qui se font un peu partout à travers la mer, d’arraisonner ces bateaux qui transportent des migrants avec surtout la complicité d’un certain nombre de réseaux qui sont à l’origine de ces trafics. Ce sont ces réseaux qu’il faudrait combattre », a soutenu le Ministre de l’Intérieur.
Pour sa part, son homologue espagnol, Fernando Grande-Marlaska, a souligné que la marine, la police et la gendarmerie de son pays travaillent ensemble sur la question de la migration irrégulière. « Nous travaillons pour démanteler les réseaux de migration irrégulière et nous travaillons avec la coopération. Le plus important, c’est la coopération transversale entre le Sénégal et l’Espagne et aussi entre l’Union européenne et le Sénégal. Nous devons considérer l’émigration comme un défi et non un problème », a-t-il dit. Pour y parvenir, M. Grande-Marlaska trouve fondamental qu’il y ait une coordination entre les deux pays. Et depuis 2006, Dakar et Madrid travaillent dans ce sens. « Aujourd’hui, nous sommes engagés pour le renforcement de cette coopération. Le Sénégal a le soutien de l’Espagne dans ce combat », a-t-il indiqué.
LA COMMUNE DE SARE BIDJI A KOLDA RECOMPENSE SES MEILLEURS ELEVES
La commune de Saré Bidji, dans le département de Kolda (sud), a récompensé ses meilleurs élèves en mettant à leur disposition des kits scolaires et des parcelles à usage d’habitation, pour promouvoir l’excellence dans ses établissements scolaires.
Kolda, 2 nov (APS) – La commune de Saré Bidji, dans le département de Kolda (sud), a récompensé ses meilleurs élèves en mettant à leur disposition des kits scolaires et des parcelles à usage d’habitation, pour promouvoir l’excellence dans ses établissements scolaires.
»A travers ce geste, nous encourageons la promotion de l’excellence chez les élèves. Cette année, nous avons ciblés les 18 meilleurs élèves de la commune pour les récompenser, en mettant à leur disposition des kits scolaires mais également huit parcelles jumelées à usage d’habitation aux meilleurs parmi les lauréats », a expliqué son maire, Bakary Baldé, mercredi.
L’idée à travers ces actions, est d »’accompagner les élèves en les motivant à avoir de bonnes notes pour réussir à l’école », a souligné le maire.
»Nous sommes très honorée et fiers d’être parmi les lauréats, et nous remercions le maire qui a mis à notre disposition des parcelles qui vont contribuer à atténuer nos souffrances, car beaucoup d’élèves qui réussissent au Bac et pour des formations rencontrent des difficultés pour trouver des tuteurs à Kolda. Avec ces parcelles jumelées, le problème sera en grande partie résolu », a déclaré Fatoumata Diarry Baldé, porte-parole des élèves primés .
Le proviseur du lycée de Saré Bidji Fodé Seydi a saisi l’occasion pour exhorter les élèves à »maintenir le cap vers l’excellence ». »C’est la première fois que nous assistons à une pareille situation au lycée de Saré Bidji. C’est pour cette raison que nous encourageons ces lauréats à maintenir le cap vers l’excellence et continuer à travailler pour réussir et encourager leurs cadets à suivre leurs pas », a dit Fodé Seydi.
Cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’excellence dans les écoles de la commune de Saré Bidji où, chaque année, les meilleurs seront récompensés pour leurs bons résultats.
LE SUTTAAAS SUSPEND SON MOT D'ORDRE
Le ministère des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires annonce la levée du mot d’ordre de grève du Syndicat unique des travailleurs du transport aérien et des activités annexes du Sénégal (SUTTAAAS)
Dakar, 1er Nov (APS)-Le ministère des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires annonce la levée du mot d’ordre de grève du Syndicat unique des travailleurs du transport aérien et des activités annexes du Sénégal (SUTTAAAS), initialement prévu les 1er et 2 novembre, a appris l’APS de la tutelle, réaffirmant son « engagement en faveur du dialogue social constructif ».
« (…) Suite à ces échanges fructueux, le mot d’ordre de grève initialement prévu les 1er et 2 novembre a été levé », écrit le communiqué du ministère des Transports aériens et du développement des Infrastructures aéroportuaires reçu à l’APS, mercredi.
Le document signé par le ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires, Antoine Mbengue se félicite du « sens des responsabilités des parties impliquées dans la résolution du différend qui les opposait ».
« Le ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires réaffirme son engagement en faveur du dialogue social constructif et de la préservation d’un environnement de travail favorable au sein de l’industrie aéronautique sénégalaise », souligne le texte en citant Antoine Mbengue.
Le Syndicat unique des travailleurs du transport aérien et des activités annexes du Sénégal (SUTTAAAS) avait menacé, la semaine dernière d’aller vers un arrêt de travail les 1er et 2 novembre.
Dans une note déclarative qu’ils avaient envoyée à l’APS, les travailleurs évoquaient notamment « la nécessité de la tenue des engagements ». Ils informaient, à cet effet , la direction de 2 AS (aéroport international Blaise Diagne assistance service) et leur ministère de tutelle, les compagnies aériennes, « d’un arrêt de travail le 1er et 2 novembre 2023, pour faire front contre la privation de nos droits et le non-respect des accords signés ».
Parmi les revendications, figuraient « la confirmation de 95 agents en CDI (contrat à durée indéterminée), le recrutement de 68 autres agents ainsi que l’effectivité de l’indemnité de logement, fixés au 1er octobre 2023 ».
« En dépit de la mesure de hausse généralisée des salaires dans le privé en vigueur depuis le 1er juillet et de l’arrêté d’extension, la direction s’arroge le droit d’un refus catégorique. Sa justification repose sur l’avis personnel de l’inspecteur régional du travail de Thiès, déplore le Syndicat unique des travailleurs du transport aérien et des activités annexes du Sénégal (SUTTAAAS).
L’AUTOROUTE MBOUR-KAOLACK SERA LIVREE EN DECEMBRE 2025
L’autoroute reliant les villes de Mbour (ouest) et de Kaolack (centre) pourra être livrée en décembre 2025, malgré la rupture des stocks de ciment et de basalte du constructeur
Keur Balla (Mbour), 2 nov (APS) – L’autoroute reliant les villes de Mbour (ouest) et de Kaolack (centre) pourra être livrée en décembre 2025, malgré la rupture des stocks de ciment et de basalte du constructeur, a assuré, mercredi, le directeur des autoroutes et du partenariat public-privé à l’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute), Bocar Malick Mbow.
La construction de cette route de 99 kilomètres a démarré en mars 2022 et doit durer quarante-cinq mois, raison pour laquelle la mise en service est prévue en décembre 2025, a dit M. Mbow à l’occasion de la tournée économique qu’effectue le Premier ministre, Amadou Ba, dans la région de Thiès, depuis samedi.
‘’Cinquante pour cent des travaux ont été effectués’’, a-t-il dit.
‘’Nous avons des difficultés en matière d’approvisionnement en ciment et en basalte’’, a signalé Bocar Malick Mbow, assurant que l’entreprise chargée des travaux a installé trois bases à Thiadiaye (ouest), Fatick (centre) et Kaolack, chacune d’elles s’occupant d’une partie de l’ouvrage.
Le constructeur de cette autoroute a besoin de 8.000 tonnes de ciment par mois, mais elle a des difficultés d’en trouver 2.000 auprès des cimentiers du pays, selon M. Mbow.
Concernant le basalte, les besoins sont estimés à 60.000 mètres cubes par mois, mais l’entreprise chargée des travaux n’en trouve que le tiers.
La ‘’dérogation’’ de disposer de sa propre carrière de basalte peut lui être accordée, selon le ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports terrestres, Mansour Faye.
Concernant le ciment, il est possible de recourir aux importations, selon M. Faye.
‘’Nous avons trois cimenteries qui exportent beaucoup vers la sous-région, ce qui est déjà une excellente chose’’, a rappelé le Premier ministre, annonçant une rencontre entre lui et les cimentiers, dans le but de ‘’sécuriser’’ les approvisionnements des entreprises du bâtiment et des travaux publics travaillant pour l’État.
Les ‘’récurrentes’’ pénuries de basalte seront étudiées avec le ministre des Mines et de la Géologie, selon Amadou Ba.
L’autoroute a généré ‘’près de 2.000 emplois permanents locaux’’, a signalé Mamadou Ndao, le secrétaire général de l’Ageroute.
Selon lui, 82 ouvriers travaillent à temps plein sur le chantier situé près de Keur Balla, dans la commune de Malicounda, première étape de la visite du Premier ministre sur ce chantier.
Les recettes de l’autoroute seront reversées à l’État du Sénégal, propriétaire de l’ouvrage, selon l’Ageroute
Un tronçon de 10 kilomètres, l’un des trois prévus entre Mbour et Thiadiaye (ouest), soit 21 kilomètres, a été bitumé, selon l’Ageroute.
L’autoroute sera dotée d’un péage ‘’beaucoup plus équitable’’, a dit Bocar Malick Mbow, assurant que cela fera payer aux usagers des tarifs en fonction de la distance parcourue et du type de véhicule.
Des échangeurs seront construits à Mbour, Thiadiaye, Gandiaye (centre) et Kaolack.
L’entreprise chargée des travaux s’apprête à envoyer un deuxième groupe de 15 étudiants en Chine, pour une formation, la première cohorte de la même taille étant rentrée récemment de ce pays d’Asie.
Le projet de cette autoroute, d’un financement de 738 millions d’euros, environ 484 milliards de francs CFA, a été modifié pour intégrer une voie de contournement au nord de Kaolack. Mais le coût de l’infrastructure est resté intact, selon l’Ageroute.
La voie de contournement de Kaolack va déboucher sur Maka Kahone, un village situé sur la route reliant les villes de Kaolack et de Kaffrine (centre).
L’autoroute en construction va traverser la ville de Kaolack en quatre voies.
Lorsqu’elle sera mise en service, ‘’les recettes seront reversées à l’État du Sénégal, propriétaire de l’ouvrage’’, a expliqué Bocar Malick Mbow, affirmant que la construction de l’infrastructure est assurée par Exim Bank, une banque américaine, et l’État du Sénégal.
‘’Nous ne sommes pas dans une concession, nous sommes plutôt dans une délégation de prestation de service public […] L’État choisit un prestataire de services à qui il confie l’exploitation, moyennant une rémunération et suivant un cahier des charges’’, a-t-il précisé.
Amadou Ba a visité aussi le chantier de la route Sandiara-Khombole, qui passe par Ndiaganiao (ouest).
Les routes reliant Nguékokh (ouest), Tassette et Ndiaganiao seront construits dans le même programme gouvernemental, pour une durée de vingt-quatre mois, selon l’Ageroute.
Par Ndiaga SYLLA
QUAND LA TUTELLE TIENT L’ADMINISTRATION ELECTORALE
On ne sait plus qui fait quoi ! Le président de la république aurait-il la compétence d’intégrer ou non un électeur radié des listes électorales ?
Bés Bi le Jour |
Ndiaga SYLLA |
Publication 02/11/2023
La DGE persiste dans son refus d’exécuter l’ordonnance du juge et l’injonction de la CENA. Plus triste quand notre administration électorale joue au dilatoire dans l’espoir d’une décision de la Cour suprême qui justifierait son acte illégal. Il suffisait que le Ministre de l’Intérieur, chargé des Élections, commande pour que les services centraux (DGE et DAF), qui ont précédé à la radiation d’office intègre automatiquement l’électeur concerné. Non ! On ne sait plus qui fait quoi ! Le Président de la république aurait-il la compétence d’intégrer ou non un électeur radié des listes électorales ?
Cette situation, née du contentieux de l’inscription sur les listes électorales qui du reste est pourtant bien encadré par la loi électorale, révèle les limites de notre modèle de gestion électorale. Alors que le Sénégal a connu avec son modèle mixte deux alternances politiques pacifiques, il ne serait pas insensé de prédire un recul démocratique de 30 ans. En tout état de cause, cela présage un mauvais signe quant à la neutralité de l'administration électorale tant vantée.
LE BRAS DE FER ENTRE LA CENA ET LA DGE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les livraisons de jeudi 2 Novembre comment La réponse de la Direction générale des élections (DGE) à la Commission électorale nationale autonome (CENA), qui l’invite à remettre à Ousmane Sonko les outils de collecte des parrainages
Dakar, 2 nov (APS) – La réponse de la Direction générale des élections (DGE) à la Commission électorale nationale autonome (CENA), qui l’invite à remettre à Ousmane Sonko les outils de collecte des parrainages, est commentée par les quotidiens de ce jeudi.
‘’La CENA estime qu’en l’état de la procédure, sauf disposition légale contraire et sans préjudice d’une décision de justice à intervenir, monsieur Ousmane Sonko doit jouir de son état d’électeur inscrit sur les listes électorales avec tous les droits y [étant] attachés’’, a argué le président de la commission électorale, Doudou Ndir.
‘’En conséquence, la CENA invite la Direction générale des élections à prendre, en relation avec tout service concerné du ministère chargé des élections, les mesures nécessaires pour faire tenir à la disposition du mandataire de monsieur Ousmane Sonko, et ce, dans les meilleurs délais, la fiche de parrainage, la clé USB, ainsi que tout autre outil de collecte prévu par la loi’’, a écrit M. Ndir dans une lettre destinée au directeur général des élections.
Ce dernier, répondant au président de la CENA, soutient que le nom d’Ousmane Sonko ne figurant pas dans le fichier électoral, les outils de collecte des parrainages ne doivent pas être remis à son mandataire.
Tanor Thiendella Fall fait valoir que ‘’cette position de la DGE a été confirmée par l’ordonnance numéro 23 du 6 octobre 2023 […] de la première chambre administrative de la Cour suprême’’.
‘’Un […] rebondissement dans l’affaire des fiches de parrainage que la Direction générale des élections refuse de remettre au mandataire’’ d’Ousmane Sonko, observe Le Soleil.
‘’La Direction générale des élections ne bouge pas d’un iota […] Elle a sa vérité, qui est celle du pouvoir. Elle est simple : le leader de l’opposition sénégalaise ne doit pas participer à la présidentielle du 25 février 2024’’, commente L’info.
Selon Source A, il risque d’y avoir un ‘’rebondissement’’, dans la mesure où la CENA a tenu à faire savoir qu’‘’un dessaisissement et une substitution restent possibles’’.
Un ‘’processus électoral biaisé’’
Autrement dit, cette instance chargée de la supervision des élections rappelle que le code électoral lui octroie le pouvoir de remettre les outils de collecte de parrainages à un candidat.
‘’Selon le code électoral, la CENA peut se substituer à la DGE et remettre les fiches de parrainage’’ au mandataire d’Ousmane Sonko, lit-on dans EnQuête.
‘’L’organe de contrôle et de supervision dispose-t-il réellement de moyens et de mécanismes pour mettre en branle l’exercice de ses pouvoirs de substitution, de dessaisissement et de sanction sans une saine et franche collaboration du ministère chargé des élections ?’’ questionne L’As.
L’invitation faite à la DGE par la CENA ‘’s’est heurtée […] à un nouveau refus’’, écrit Bés Bi Le Jour.
Le Sénégal a un ‘’processus électoral biaisé’’, conclut Tribune à l’observation des divergences entre la Commission électorale nationale autonome et la Direction générale des élections.
‘’Cette séance de tennis-ballon est partie pour durer encore !’’ lit-on sous le crayon du dessinateur de Tribune.
C’est ‘’triste quand notre administration électorale joue au dilatoire dans l’espoir d’une décision de la Cour suprême, qui justifierait son acte illégal. Il suffit que le ministre de l’Intérieur […] commande pour que les services centraux (DGE et Direction de l’automatisation du fichier), qui ont procédé à la radiation d’office, réintègrent automatiquement l’électeur concerné’’, rapporte Kritik’ en citant un expert du droit électoral.
‘’La DGE refuse de bouger d’un iota. L’invite de la CENA n’y fera rien’’, commente L’As.
WalfQuotidien pense qu’‘’on s’achemine vers un bras de fer entre la Commission électorale nationale autonome et la Direction générale des élections’’.
‘’La DGE défie la CENA’’, titre Sud Quotidien. Un expert des élections sénégalaises confirme, dans le même journal, qu’‘’il est logique et normal que la CENA se substitue à la DGE’’.
«9 DAC FONCTIONNELS EN 2024 POUR GENERER DES EMPLOIS MASSIFS»
Le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) joue un rôle essentiel dans l’atteinte de cet objectif. Son coordonnateur, Djimo Souaré s’explique et fait le point sur les Dac un an après sa prise de fonction
Bés Bi le Jour |
F. Bakary CAMARA |
Publication 02/11/2023
L’accélération de la souveraineté alimentaire est l’une des priorités du gouvernement qui a joint ce volet à la dénomination du ministère de l’Agriculture. Le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) joue un rôle essentiel dans l’atteinte de cet objectif. Son coordonnateur, Djimo Souaré s’explique et fait le point sur les Dac un an après sa prise de fonction
Vous venez de faire un an à la tête du Prodac. Qu’est-ce qui a été fait ?
Le Programme des domaines agricoles communautaires se porte bien, malgré les nombreux défis auxquels il a fait face depuis sa création. Une nouvelle dynamique a été lancée sur le même élan que mon prédécesseur. Nous poursuivons notre mission qui, je le rappelle, est double : aménager des domaines agricoles et promouvoir l’emploi et l’employabilité à travers l’installation d’entreprises rurales dans les Dac. Pour cette dernière, nous faisons focus sur l’incubation des jeunes au développement de compétences en entreprenariat agricole, à travers nos centres de formation et de services agricoles (Astc, communément appelés en anglais Assistance service and training center. Ces centres sont installés dans «le cœur des Dac». En plus de ces deux axes stratégiques de notre mission, le Prodac contribue à l’atteinte de la souveraineté alimentaire grâce à la production agricole réalisée dans les Dac. Actuellement nous avons 3 Dac opérationnels sur les 10 prévus dans le programme à l’origine. Il s’agit des Dac situés à Seffa, dans le département de Sédhiou, Keur Momar Sarr, dans le département de Louga et Itato dans la région de Kédougou. Ce qui nous donne une capacité d’accueil de 600 groupements d’entreprises agricoles pour 9000 sociétaires et 27 000 incubés pouvant être formés à l’entreprenariat agricole. Nous avons 2 autres en finition qui seront opérationnels en début d’année. Ils sont situés à Sangalkam dans la région de Dakar et à Keur Samba Kane dans la région de Diourbel. Nous avons également lancé, depuis avril 2023, le programme d’aménagement de 4 nouveaux Dac dont la réception est prévue au dernier trimestre de 2024. Ils permettront au Programme d’accroitre sa capacité d’accueil à 1800 entreprises rurales, pour 30 000 emplois directs et auront la capacité annuelle d’incuber et former 90 000 jeunes à l’Entrepreneuriat rural.
Le Prodac s’est fixé comme objectif d’aménager 30 000 hectares de terres et la création de 300 000 emplois pour les jeunes d’ici 2024. Où en est-on ?
Comme tous les programmes, le Prodac s’est fixé des objectifs ambitieux mais réalisables, suivant la lettre de mission qui lui a été assignée par le président de la République. Nous poursuivons l’aménagement des domaines agricoles communautaires, qui a connu un certain retard du fait de plusieurs facteurs difficilement maitrisables et qui sont inhérents à l’évolution des projets. Néanmoins, nous disposons présentement de plus de 30 000 hectares que nous sommes en train d’aménager progressivement. Cela nécessite la mobilisation d’énormes moyens. L’Etat du Sénégal a fait d’énormes efforts depuis 10 ans pour construire les infrastructures de base dans les Dac en termes de logements, de centre de formation, d’équipements agricoles et de conservation. En termes de résultats, notons que les Dac de première génération, étendus sur 10 000 hectares, sont effectivement opérationnels et accueillent continuellement des Groupements d’entrepreneurs agricoles (Gea) pour des productions permanentes et en hivernage. La réception des 4 Dac en travaux actuellement portera cette capacité à 16 500 hectares. Le reste est réparti entre les Dac de Notto Diobass et de Matam où nous disposons de 10 000 hectares, rien que dans cette zone. Nous travaillons à trouver des financements publics et/ou privés et nos perspectives sont bonnes et rassurantes. Cependant, dès 2024, avec le fonctionnement de 9 Dac, nous serons en mesure de générer des emplois directs et indirects de façon massive.
D’après la presse, certains domaines agricoles communautaires ne fonctionnent pas. Vous le confirmez ?
Les domaines agricoles qui sont terminés fonctionnent correctement, incubent des jeunes, accueillent des entrepreneurs ruraux et même des sociétés privées qui en font la demande. D’ailleurs, pour le Dac de Keur Momar Sarr, un projet d’insertion de jeunes lutteurs qui ont décroché sur l’entreprenariat dans la filière ovine est en cours. Une cohorte de 100 entrepreneurs vient d’être formée en partenariat avec l’association des sages de la lutte et une société privée d’accompagnement en élevage. La Der financera une phase opérationnelle test de 10 entreprises d’élevage ovines sur 10 hectares avant la fin de l’année. Et si tout se passe bien, nous passerons à son extension à 100 bénéficiaires pour 100 hectares et près de 1 000 emplois. Même dans les autres Dac où les aménagements sont en cours, des activés d’accompagnement se déroulent, chaque année, en période d’hivernage. Rien que pour cette année, nous avons accompagné et appuyé 3 000 exploitations familiales à réaliser leur campagne agricole de façon intégrale, dans la fourniture d’intrants et l’adoption de bonnes pratiques. Les bénéficiaires de ce projet, le Papadac, auront les meilleurs rendements du Sénégal.
Justement le Prodac a lancé le Projet d’appui à la production agricole des Dac (Papadac), pour appuyer les producteurs. Mais ces derniers se plaignent toujours du manque d’accès aux intrants, aux machines agricoles.
Ce n’est pas le cas pour les bénéficiaires que nous avons accompagnés. Nous leur avons fourni les intrants et les équipements nécessaires à leur campagne agricole et les premières récoltes sont plus que satisfaisantes. Nous ferons le bilan au mois de février 2024 et nous préparons la prochaine campagne où nous accompagnerons l’emblavure de 10 000 hectares à travers toutes les zones d’implantation des Dac. Nous ambitionnons d’impacter 50 000 emplois saisonniers.
Des études préconisent l’innovation dans le secteur agricole. Que fait le Prodac dans ce sens ?
Le Prodac a mis l’innovation au cœur de sa stratégie. L’innovation dans l’énergie en est l’illustration. Notre objectif est d’équiper tous nos Dac d’énergie solaire pour réduire la consommation en énergie fossile et développer une économie verte impactant dans ces zones. Nos Dac de 2ème génération par exemple débuteront directement avec des centrales solaires de 1 MW chacun. Nous utilisons aussi des technologies de dernière génération dans la planification et le suivi des productions de nos groupements d’entreprises agricoles. Nous avons un service dédié entièrement à l’innovation au niveau du Prodac et un autre gérant tous les aspects cartographiques, météorologique et système d’information géographique ainsi que tous ce qui est lié à la technologie et aux télécommunications de suivi à distance des productions.
L’autosuffisance alimentaire est un défi que le gouvernement ambitionne de relever à travers différents programmes. Quelle est la partition du Prodac dans l’atteinte de cet objectif ?
Le Prodac, bien que sous la tutelle du ministère de la Jeunesse, de l’entreprenariat et de l’emploi, collabore entièrement avec le ministère l’Agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire pour développer des synergies permettant d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. D’ailleurs, cet objectif fait partie des missions assignées au Programme. Rien que pour cette année, nos Dac contribuent à hauteur de 15 000 tonnes de produits (maïs, arachides, niébé, poissons, volaille) à travers nos groupements d’entreprises agricoles et les exploitations familiales accompagnées durant l’hivernage. Pour les années à venir, nous mettrons tous le savoir-faire et les terres à la disposition du Prodac pour intensifier la production locale et permettre au Sénégal d’atteindre cet objectif le plus rapidement possible.
LA 2EME EDITION DU FESTIVAL DAKAR EN JEUX, LANCEE DANS L’AMBIANCE DES FESTIVITES CULTURELLES ET DES COMPETITIONS SPORTIVES
Les jeunes étaient venus nombreux pour la cérémonie d’ouverture du Festival Dakar en Jeux. Un évènement organisé autour des valeurs de sport et de la culture et qui se déroule depuis mardi et jusqu’à demain entre Dakar, Diamnadio et Saly.
Sous la présence effective des maires des communes de Dakar, de Ouakam, de Diamanidio et de Saly, du président du Comité d’organisation des JOJ Dakar 2026, Ibrahima Wade, des représentants du Comité international olympique (CIO), des partenaires nationaux et internationaux, le maire de Dakar a procédé, mardi dernier, au lancement officiel de la deuxième édition des festivités du festival Dakar en jeux au monument de la renaissance Africaine prévues du 31 octobre au 04 novembre 2023. Le Sénégal va abriter la quatrième édition des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) en 2026.
Les jeunes étaient venus nombreux pour la cérémonie d’ouverture du Festival Dakar en Jeux. Un évènement organisé autour des valeurs de sport et de la culture et qui se déroule depuis mardi et jusqu’à demain entre Dakar, Diamnadio et Saly. Pour Abdou Aziz Guèye, le maire de la commune de Ouakam, l’accueil des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) en terre africaine par le Sénégal, premier en son genre, démontre la vivacité de notre jeunesse et le rôle primordial que la jeunesse doit jouer dans le rayonnement de la culture, du sport et aussi la promotion de la paix. « Tout en s’épanouissant, la jeunesse africaine montre à la face du monde les facettes de la culture à travers le sport. Il faut que la jeunesse africaine et sénégalaise, en particulier, se fasse le porte étendard de la civilisation africaine », a déclaré l’hôte de la cérémonie d’ouverture du Festival Dakar en Jeux. En rappelant que la culture est au début et à la fin de tout développement, il a soutenu que le sport peut être un levier de développement économique, social et culturel.
Prenant la parole, le parrain du Festival Dakar en Jeux, Paul Tergate, médaillé olympique du Kenya et membre du CIO, a exprimé sa gratitude et son appréciation de l’honneur qui lui est faite pour être le parrain du festival Dakar en Jeux. « Je suis trop content d’être à Dakar. Je remercie la République du Sénégal pour accueillir pour la première fois les JOJ en terre africaine. J’en suis fier et nous ferons tout pour que les JOJ puissent se dérouler normalement. C’est tellement excitant pour un athlète ou un sportif de haut niveau de voir les JOJ se dérouler en terre africaine », a déclaré le parrain.
S’exprimant au nom du Président du Comité National Olympique Sportif Sénégalais (CNOSS), Mamadou Diagna Ndiaye, le président du Comité d’Organisation Ibrahima Wade a remercié le maire de la ville de Dakar pour sa présence de célébrer la jeunesse et le sport. « Je voudrai vous dire notre fierté de vivre ces moments historiques et de vivre avec vous ces moments à venir qui sont les JOJ Dakar 2026. C’est historique et c’est inédit parce que ça se passera pour la première fois en Afrique et au Sénégal. C’est exactement trois ans qui nous séparent des JOJ Dakar 2026, honneur pour la ville de Dakar, honneur pour le Sénégal et honneur pour l’Afrique. C’est l’occasion de nous plonger dans l’ambiance aussi bien que les festivités culturelles que des compétitions sportives. C’est un moment de communion privilégiée entre les familles de sport et la culture. A partir du 31 octobre jusqu’au 04 novembre, il s’agit de diffuser des disciplines olympiques à travers des initiations et compétitions sportives, des concerts et manifestations culturelles», s’est réjoui Ibrahima Wade.
Dakar sera le centre d’attraction mondiale de sport et de la jeunesse
Le maire de la ville de Dakar a dit son engagement à soutenir et d’accompagner ce merveilleux projet. « J’adresse mes vifs remerciements et mes félicitations au président Mamadou Diagna Ndiaye qui est l’absent le plus présent. C’est grâce à votre dynamisme et votre clairvoyance que Dakar va abriter les premiers jeux olympiques en terre africaine. Ce moment historique est la brillante contribution de mes prédécesseurs, Khalifa Ababacar Sall et Soham El Wardini. Cet évènement démontre l’engagement du comité d’organisation des JOJ, du Comité International Olympique ainsi que les différentes partenaires à concevoir ces olympiades comme un moments de forte communion citoyenne » s’est félicité Barthemy Dias. Qui soutient que les JOJ Dakar 2026 vont aussi nous permettre de changer le visage de la capitale pour faire émerger des compétences peu développées au Sénégal et essentielles à l’épanouissement de la jeunesse. Selon M. Dias, Dakar en jeux constitue un évènement, un enjeu qui doit nous permettre de nous entrainer aux jeux, qui doit nous permettre de nous donner le meilleur de nous-même et de nous convaincre que nous sommes à la hauteur de l’immense honneur qui nous est fait d’accueillir les premiers jeux olympiques en terre africaine.
UNE ZONE ECONOMIQUE SPECIALE DE PLUS DE 30 MILLIARDS DE FRS POUR DIASS
A Diass, le président de la République, Macky Sall, a lancé les travaux d’une Zone Économique spéciale d’un coût de plus de 30 milliards de francs CFA et qui aura plusieurs objectifs dont la protection de l’assiette foncière.
A Diass, le président de la République, Macky Sall, a lancé les travaux d’une Zone Économique spéciale d’un coût de plus de 30 milliards de francs CFA et qui aura plusieurs objectifs dont la protection de l’assiette foncière. Selon lui, il n’y a pas de développement sans industrie.
Alors que son Premier ministre est en tournée « économique », en réalité en précampagne électorale, le président de la République était, ce mardi, sur la Petite Côte pour lancer à Diass les travaux d’une Zone Économique Spéciale (ZES) et inaugurer en même temps la plateforme logistique Germani West Africa.
Dans son discours, il dit accorder une grande importance à l’industrie qu’il considère comme le fer de lance de l’économie sénégalaise. « Il n’y a pas de développement sans industrie. L’industrie, activité génératrice de richesses et d’emplois à grande échelle, est l’un des moteurs essentiels de la croissance et du développement. C’est pourquoi elle figure en bonne place dans l’Axe 1 du Plan Sénégal Emergent dédié à la transformation structurelle de notre économie. Et c’est le sens de la création de cinq Zones économiques spéciales comme pôles d’éclosion du made in Sénégal pour soutenir et accélérer le processus d’industrialisation de notre pays. », a déclaré le président de la République.
Ces zones, ce sont celles de Diamniadio, Bargny-Sendou, Sandiara, Fatick et Diass. D’autres suivront, d’après Macky Sall. S’agissant plus spécifiquement de la Zone Économique Spéciale (ZES) de Diass, il indique que sa réalisation a nécessité un investissement de 31,6 milliards de francs CFA, grâce à un prêt de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), un partenaire stratégique du Sénégal. Ce financement permettra, entre autres, de clôturer la Zone afin de sécuriser son assiette foncière, de construire 13 km de voies d’accès à la Zone à partir de l’Autoroute à péage et de la RN1, et d’aménager toutes les commodités nécessaires à la mise en service de la Zone : eau, assainissement, électricité et télécommunications.
A en croire toujours le chef de l’Etat, 9 300 emplois directs et 19 850 emplois indirects seront générés par la Zone. « A ce jour, les entreprises Teyliom Logistics et Polytec sont déjà agréées et installées ici. Il en est de même de l’entreprise Germani West Africa, spécialisée dans la construction de véhicules de transport de marchandises et dont le PDG, Mauro Ferrari, est ici présent. De plus, d’autres entreprises déjà agréées vont bientôt opérer ici. Il s’agit d’Africa Pipe, Global Industries Sénégal, ETM, SENECERA, Diass Industries, General Manufacturing Industries et Atlantic Group », a expliqué Macky Sall.
Selon lui, la Zone accueillera aussi une plateforme financière dénommée Dakar Financial and Services City sur une surface de 20 ha. Enfin, une centrale électrique solaire de 100 MW sera installée dans la Zone. Le Président a ainsi engagé les services de l’Etat concernés, et a invité les investisseurs à tout faire pour maximiser les retombées positives des Zones économiques en faveur des populations locales, en termes de créations d’emplois et de responsabilités sociétales des entreprises. « En s’engageant une fois de plus à nos côtés dans un secteur aussi stratégique, la BOAD poursuit avec nous une solide tradition de partenariat dans notre quête d’émergence, confirmant ainsi sa vocation essentielle de banque de développement » a salué le chef de l’Etat. Le Président Sall a aussi engagé le secteur privé national à saisir les opportunités qui s’offrent avec les Zones économiques spéciales pour donner corps au contenu local aussi bien dans la réalisation des zones que dans leurs activités opérationnelles, y compris par le biais de partenariats avec le secteur privé étranger. C’est cela aussi la vocation des ZES, selon lui.
LES TRAVAILLEURS DES GTS EN ONT MARRE DE SE TOURNER LES POUCES
Après en effet 52 rotations effectuées lors du Magal et du Gamou, les travailleurs des Grands trains du Sénégal (Gts) replongent dans leur chômage technique
« Nous n’acceptons plus cet arrêt qui ne se justifie nullement.» C’est le cri du cœur lancé mardi par les travailleurs des Grands trains du Sénégal, par la voix du Secrétaire général, Momar Sall.
Après en effet 52 rotations effectuées lors du Magal et du Gamou, les travailleurs des Grands trains du Sénégal (Gts) replongent dans leur chômage technique. Une situation qui les met dans tous leurs états car ne voulant plus vivre l’inconfort dans lequel ils sont plongés depuis le démarrage des travaux du Ter. «Nous constatons qu’après les opérations du Magal et du Gamou 2023, on a encore été mis à l’arrêt. Aussi, le doute commence à nouveau à s’installer au niveau de l’entreprise et des travailleurs, en majorité jeunes», a noté mardi Momar Sall, Secrétaire général du Syndicat des travailleurs des Gts. M. Sall, qui s’est exprimé lors d’un point de presse tenu à Rufisque, a fait savoir qu’à l’occasion de ces fêtes religieuses, 32 circulations pour plus de 6000 voyageurs pour le Magal et 20 circulations pour près de 3000 pèlerins pour le Gamou, ont été effectués par les Gts.
Suffisant alors pour ces travailleurs de demander une reprise pour de bon après les bons résultats obtenus avec ces deux évènements religieux qui ont drainé des millions de personnes. «Nous demandons juste à l’Etat et aux autorités en charge du secteur de permettre aux Grands trains du Sénégal de reprendre leurs activités sur au moins les axes qui sont praticables, Thiès-Touba et Thiès-Tivaouane, vu que le matériel et les ressources humaines sont disponibles et que la demande est là», a insisté le Secrétaire général. «Avec le démarrage des travaux du Train express régional en 2016, sur instruction de l’Etat, il a été demandé à l’ex-Ptb devenue Gts-Sa de surseoir à ses activités», a-t-il tenu à rappeler dans la lancée. Les Gts devaient assurer une mission de complémentarité avec le Ter, en assurant le trafic de voyageurs à l’intérieur du pays et le trafic national de marchandises, a-t-il évoqué parlant du schéma mis en place par les autorités. Ils ont par ailleurs alerté sur la situation financière tendue de leur boîte qui risque d’impacter négativement les salaires. «D’après la correspondance que nous avons reçue du Dg sortant, c’est le ministre Mansour Faye qui avait ordonné l’utilisation du budget pour l’organisation du Magal et du Gamou», a relevé M. Sall, assurant qu’ils ne vont pas accepter une cessation de paiement.
Ces travailleurs s’attendent à voir le Président mettre à la tête de la boîte une personne qui maîtrise bien les chemins de fer, en remplacement de Samba Ndiaye démis il y a bientôt un mois.