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12 mars 2025
LE RECENSEMENT SONNE L'ALERTE SUR LE NIVEAU D'INSTRUCTION
Si l'accès à l'école primaire reste élevé, la proportion de la population sénégalaise scolarisée chute nettement au fur et à mesure que le niveau d'étude s'élève
La population sénégalaise est relativement peu scolarisée avec une faible proportion ayant effectué une formation professionnelle, selon les résultats détaillés du 5e Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) rendus publics, mardi.
L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a publié les résultats détaillés du 5e Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5), lors d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr.
Une note de presse transmise à l’APS indique que ”le taux brut de scolarisation (TBS) qui évalue l’accès des individus scolarisables par cycle s’établit à 18,2% pour le préscolaire, 81,0% pour le primaire, 50,6% pour le moyen et 30,3% pour le secondaire’’, .
”Le taux brut de scolarisation est plus élevé en milieu urbain qu’en milieu rural, quel que soit le cycle d’études’’, ajoute le document, soulignant que quel que soit le cycle d’enseignement considéré, la région de Ziguinchor dispose du TBS le plus élevé.
Selon le texte, ”au cycle primaire, le TBS est de 99,2% dans la région de Ziguinchor, 98,3% à Dakar et 94,5% à Thiès”.
LA GUERRE DES AMBITIONS
De puissantes coalitions semblent émerger dans l'optique de supplanter la galaxie Yewwi Askan Wi. Si certains partis misent sur le dialogue, d'autres préfèrent l'affrontement alors que se profile une lutte acharnée pour le leadership de l'opposition
La reconfiguration de l’opposition qui a suivi la victoire de Bassirou Diomaye Faye a été marquée par une certaine léthargie des anciens candidats à la Présidentielle qui ont brillé par leur mutisme. Dans cette perspective, les prochaines élections législatives anticipées risquent de devenir un marqueur des nouveaux rapports de force qui se dessinent chez les opposants.
Depuis l’avènement du nouveau régime, les anciens candidats à la Présidentielle se distinguent par leur mutisme. Beaucoup d'états-majors issus de la galaxie Yewwi Askan Wi (Yaw) ou d’autres candidats comme Anta Babacar Ngom, Pape Djibril Fall, entre autres, semblent avoir choisi la voie de la retenue face au nouveau pouvoir. ‘’Il s’agit de permettre aux nouvelles autorités de mettre en œuvre leur programme. Ainsi, l’heure n’est pas à la critique ou à la réaction politicienne’’, nous rapportent nos interlocuteurs.
De ce fait, le mot d’ordre du côté des partis issus de Yewwi Askan Wi (Yaw) est à la prudence, face à leurs anciens camarades de Yaw dans l’optique des prochaines élections législatives anticipées.
Néanmoins, la présence de la coalition DiomayePrésident risque, selon des spécialistes, d’agréger de nouvelles forces qui, à terme, pourraient supplanter la coalition Yaw. Déjà, quelques responsables de Yaw comme Moustapha Guirassy, Cheikh Bamba Dièye, Habib Sy et Aïda Mbodj présents dans l’attelage gouvernemental, pourraient partir sous la bannière de DiomayePrésident au détriment de Yaw.
Une situation qui risque de marginaliser des formations comme le Parti républicain pour le progrès (PRP) de Déthié Fall, le Grand parti de Malick Gakou ou encore d’autres formations politiques fortement attachées à l’esprit Yaw. La dynamique de la nouvelle coalition qui semble se dessiner en vue de la constitution d’un grand pôle souverainiste risque de laisser peu de marge de manœuvre aux formations issues de Yewwi Askan Wi.
Pour sa part, l’économiste Boubacar Camara, candidat à la Présidentielle avec son parti PCS/Jengu Tabax, semble aussi ménager le régime Sonko-Diomaye en indiquant que la date des 100 jours n’est qu’illusoire et que la vraie durée du mandat est de cinq ans, a déclaré l’ancien directeur des douanes sur le plateau de la 7TV. L’économiste est resté aphone après la levée des emprunts obligataires sur le marché financier régional de l’UEMOA, d’un montant total de plus de 265 milliards F CFA et le lancement des eurobonds sur le marché obligataire international. Le Sénégal a aussi réalisé avec succès une émission d’eurobonds d’un montant de 750 millions de dollars les 3 et 4 juin. Des pratiques de l’ancien régime qui ont été souvent dénoncées par l’opposition qui évoquait une politique économique irresponsable basée sur une dette qui constitue plus 80 % du PIB.
La seule femme candidate à la Présidentielle, Anta Babacar Ngom, s’est distinguée par un post dans lequel elle n’a pas manqué d’invectiver le nouveau chef du gouvernement Ousmane Sonko, à la suite de sa conférence politique au cours de laquelle ce dernier s’était attaqué aux patrons de presse, le 10 juin 2024. ‘’Si l'opposition et la majorité des Sénégalais sont restées aussi discrètes depuis votre élection, c'est qu'elles vous observent, mais surtout qu'elles vous accordent le temps nécessaire pour mettre le pays au travail. L'heure n'est pas à la politique, encore moins à cette politique politicienne qui privilégie les discours et les promesses plutôt que les actes concrets’’, avait-elle déclaré sur sa page X.
De son côté, Taxawu Sénégal de Khalifa Sall est aussi dans la dynamique des retrouvailles avec la grande famille socialiste avec le Parti socialiste (PS) dirigé par Aminata Mbengue Ndiaye. Cette volonté de constituer un grand pôle socialiste doit ainsi permettre aux camarades de Khalifa Sall exclus de Yaw de se créer une nouvelle dynamique en essayant d’agréger l’électorat socialiste. Un Parti socialiste qui, pendant plus d’une décennie, a été bridé par l’hégémonie de l’APR au sein de Benno.
Pour sa part, le Rewmi d’Idrissa Seck est aussi plongé dans une certaine léthargie et ne semble pas tenté de se joindre aux différentes entités politiques. Surtout que les anciens du PDS, dont Babacar Gaye, responsable politique de Kaffrine, se dit engagé à bâtir un grand pôle libéral à l’exclusion du PDS. Une alliance qui doit regrouper des partis comme le Rewmi, le PLD (Parti libéral démocrate/Suxali Sénégal) et l’Union des centristes du Sénégal (UCS) d’Abdoulaye Baldé.
Cette reconfiguration du champ politique dans la perspective des Législatives anticipées risque de produire d'importantes déflagrations au sein de la classe politique. La nature du scrutin législatif (scrutin uninominal majoritaire à un tour) laisse peu de champ aux petites formations politiques comme celles d’Anta Babacar Ngom, de Boubacar Camara et de Daouda Ndiaye. De ce fait, seule l’appartenance aux grandes coalitions peut permettre à ces candidats de survivre à ce type d'élection. Même si, lors des dernières Législatives, Pape Djibril Fall et Les serviteurs avait réussi à intégrer l’Assemblée nationale avec près de 56 303 voix.
La coalition DiomayePrésident supplante Yaw pour la poursuite du Projet
Dans cette reconfiguration, la constitution d’un grand pôle de gauche est aussi devenue une nécessité pour plusieurs partis politiques. Ainsi, des retrouvailles entre le Parti socialiste et Taxawu de Khalifa Sall ont été signalées. Le 9 mai dernier, dans leur résolution finale, les sages ont salué ‘’l’heureuse rencontre à l’initiative de M. Khalifa Ababacar Sall, accompagné de MM. Barthélemy Dias et Jean-Baptiste Diouf avec Mme Aminata Mbengue Ndiaye, secrétaire générale du Parti socialiste’’.
La bataille des pôles politiques doit aussi prendre en compte la question du principal opposant du duo Diomaye-Sonko. Les différentes formations politiques comptent s’arroger ainsi un second souffle politique en vue des Législatives anticipées. Les principales formations politiques s’emploient à s’unir autour de grandes coalitions pour faire face à la déferlante Pastef où s’agrègent les forces souverainistes.
Dans cette optique, l’ex-candidat de BBY, Amadou Ba, a aussi affiché sa volonté de créer son propre mouvement. Surtout que les partis alliés, les technocrates membres de l’APR pourraient être tentés de rallier l’ancien Premier ministre qui veut s’imposer comme le chef de l’opposition.
Le PDS semble aussi dans la retenue. Le parti, qui s’est rallié à Diomaye avant le scrutin présidentiel, a proposé une réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale afin de permettre à Ousmane Sonko de faire sa déclaration de politique générale (DPG). Les libéraux, qui se présentent en force de collaboration du nouveau régime, entendent ainsi jouer un rôle capital dans la perspective des Législatives afin de tirer leur épingle du jeu et résister à la possible déferlante de Pastef.
Le mouvement d’Amadou Ba, encore en gestation, risque d’accentuer cette saignée dans les rangs de Benno et plus particulièrement de l’APR. Pour réussir cette opération, Amadou Ba souligne l’importance de créer une nouvelle dynamique politique orientée vers le développement et le bien-être de tous les citoyens. L’ancien Premier ministre veut aussi se constituer un pôle centriste qui compte réunir plusieurs personnalités comme Aliou Sall et des cadres comme Demba Diop ‘’Diopsy’’, Cheikh Oumar Hann, Samba Sy, entre autres, pour renforcer son camp.
L’ancien ministre des Finances compte ainsi s’imposer comme le nouveau chef de l’opposition et se positionner comme l’un des opposants les plus importants en vue de la présidentielle de 2029.
KAFFRINE, UN AGENT DE POLICE SE DONNE LA MORT
Issu de la 36eme promotion de l’Ecole nationale de Police, il était un agent ”très professionnel, modeste”, selon les témoignages de ses proches.
Un agent de police s’est donné la mort, mardi, en se tirant une balle, a appris l’APS, du commissaire central de la police de Kaffrine, Balla Fall.
Brigadier-chef en service au commissariat central de Kaffrine, il a été retrouvé dans sa salle de bain.
Issu de la 36eme promotion de l’Ecole nationale de Police, il était un agent ”très professionnel, modeste”, selon les témoignages de ses proches.
Les causes de son suicide restent pour le moment inconnues.
SONKO ACCUSÉ D'INACTION FACE AUX DRAMES DE L'IMMIGRATION CLANDESTINE
Dans une question écrite au vitriol, le député de BBY fustige les orientations floues du gouvernement et demande des mesures concrètes pour enrayer ce fléau des pirogues de la mort. "Le pays attend de vraies solutions", a-t-il indiqué
Abdou Mbow met le Premier ministre face à ses responsabilités. Dans la question écrite ci-dessous, le député et patron du groupe BBY interpelle directement Ousmane Sonko sur la récente tragédie en mer qui a coûté la vie à près d'une centaine de jeunes Sénégalais. Il pointe du doigt les promesses non tenues faites à la jeunesse durant la campagne électorale.
"Monsieur le Premier ministre,
Il nous est difficile encore une fois de faire face à une tragédie nationale, qui a vu près d'une centaine de nos compatriotes périr en mer au large des côtes mauritaniennes.
Avant toutes choses, je prie pour le repos de leurs âmes.
Nous ne sommes plus au temps de la campagne présidentielle durant laquelle, adossé à votre manque d'expérience, vous promettiez à chaque jeune de ce pays une allocation mensuelle de 150.000 francs, pour leur éviter de prendre la mer et de fuir ce pays, dont les dirigeants. selon vous n'avaient aucune solution alternative pour la jeunesse.
Maintenant que vous êtes à la tête du gouvernement du Sénégal, quelles solutions proposez-vous à cette jeunesse désemparée, pour mettre fin à ce phénomène ?
Peut-être que si vous aviez sacrifié à la possibilité de venir devant la représentation nationale pour faire, conformément à la Constitution, votre Déclaration de Politique Générale et ainsi y décliner vos orientations, votre cap et vos objectifs, cette jeunesse aurait pu les considérer comme une boussole plus certaine que celle des passeurs et faiseurs de morts aux mains desquels la déception face à un régime qui entame son mandat par le mensonge et la fourberie, les aura abandonnés.
Il devient urgent, Monsieur le Premier ministre, de me dire comment comptez-vous prendre comme, mesures et politiques à engager, sans délai, pour cette brave jeunesse dont la bonne foi a été abusée par vos utopiques promesses. Le pays et tous ceux qui n'avaient pas lu votre livre « Solutions » attendent les vraies solutions, celles qui. entre autres, empêcheront ces drames récurrents.
J'attends avec impatience votre réponse que je souhaite claire et précise sur cette situation de la jeunesse, traversée par un sentiment de déception et d'abandon."
MARINE LE PEN DANS LE VISEUR DE LA JUSTICE FRANCAISE
Les investigations ont été lancées à la suite d'un signalement de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), a indiqué mardi le parquet de Paris, confirmant une information de la chaîne de télévision BFMTV.
Les investigations ont été lancées à la suite d'un signalement de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), a indiqué mardi le parquet de Paris, confirmant une information de la chaîne de télévision BFMTV. Après une enquête préliminaire, une information judiciaire a été ouverte le 2 juillet pour « prêt d'une personne morale à un candidat en campagne électorale, acceptation par un candidat en campagne de prêt d'une personne morale, détournement de biens par des personnes exerçant une fonction publique, escroquerie commise au préjudice d'une personne publique, faux et usage de faux », a détaillé le parquet.
Les investigations, confiées à la brigade financière de la police judiciaire parisienne, « se poursuivent donc désormais sous la direction d'un magistrat instructeur », a-t-il ajouté.
La commission chargée de contrôler la régularité des dépenses des candidats - qui sont plafonnées et dont une partie est remboursée par l'État français - avait adressé ce signalement en 2023. Aucun détail n'a été donné sur la nature des soupçons.
« Ma cliente n'a jamais été entendue à quelque titre que ce soit sur aucun fait en lien avec ce reproche général, a réagi dans un communiqué l'avocat de Marine Le Pen, maître Rodolphe Bosselut. Elle fait face aujourd'hui à une campagne médiatique à laquelle elle ne peut même pas répondre, ni se défendre, à défaut de griefs précis portés à sa connaissance qui pourraient faire l'objet d'une réponse circonstanciée », a-t-il ajouté. Il a précisé avoir demandé « en vain » des précisions au parquet.
AFFAIRE DITE BOFFA BAYOTTE, LE PROCÈS EN APPEL CONFIRMÉ POUR LE 24 JUILLET 2024
Du nouveau dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte : le procès en appel est programmé pour le 24 juillet à la cour d’appel de Ziguinchor, selon Emedia.
Du nouveau dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte : le procès en appel est programmé pour le 24 juillet à la cour d’appel de Ziguinchor, selon Emedia. René Capain Bassène et Omar Ampoï Bodian, condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité en première instance, avaient interjeté appel.
Lors du procès en première instance, plusieurs chefs d’inculpation avaient été retenus contre les accusés, allant de l’association de malfaiteurs à la détention d’armes à feu sans autorisation. Sur les 22 personnes arrêtées, 16 avaient été placées sous mandat de dépôt. Les juges avaient acquitté certains des accusés et condamné deux autres à des peines avec sursis pour détention illégale d’armes.
En janvier 2018, des individus partis chercher du bois dans la forêt de Boffa Bayotte, au sud de Ziguinchor et proche de la frontière avec la Guinée-Bissau, ont été attaqués par des assaillants armés, présumés membres du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC). L’incident a fait quatorze morts, sept blessés, et trois survivants. Le chef de guerre du MFDC, César Atoute Badiate, a été condamné par contumace. René Capain Bassène et Oumar Ampoi Bodian, également membres présumés du MFDC, avaient été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité.
LE CNRA MET EN DEMEURE LES MÉDIAS DE VEILLER À LA PRÉSERVATION DES VALEURS
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel dit avoir constaté, ces derniers temps, une recrudescence d’insultes et d’insanités dans des séries télévisées, des plateaux et débats et en est régulièrement interpellé.
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) met en demeure les médias de veiller à ce que les propos, comportements et images indécents, obscènes, outrageants ou injurieux ainsi que les scènes et propos susceptibles de nuire à la préservation des valeurs, sensibilités et identités culturelles sénégalaises ne soient plus diffusés.
Dans un communiqué rendu public, mardi, le CNRA dit avoir ‘’constaté, ces derniers temps, une recrudescence d’insultes et d’insanités dans des séries télévisées, des plateaux et débats et en est régulièrement interpellé’’.
Il rappelle que ‘’le constat, qui s’accentue, de la présence d’insultes, vulgarités et autres propos, déclarations ou présentations visuelles qui offensent la morale en général, dans les contenus audiovisuels avait justifié la diffusion de communiqués en date du 03 décembre 2020 et du 28 janvier 2021 pour mettre en garde les médias sur les conséquences de telles pratiques’’.
Par ce communiqué, le CNRA ‘’met en demeure les médias audiovisuels, quel que soit leur mode de diffusion, et les producteurs, de veiller à ce que les propos, comportements et images indécents, obscènes, outrageants ou injurieux ainsi que les scènes et propos susceptibles de nuire à la préservation des valeurs, sensibilités et identités culturelles sénégalaises ne soient plus diffusés’’.
Il signale que ‘’le non-respect de la présente mise en demeure expose les médias et les productions concernés aux sanctions prévues par la réglementation pouvant aller de l’interdiction de diffusion des séries, productions et émissions en cause au prononcé d’autres sanctions contre les chaînes qui diffusent lesdits programmes’’.
STEPHANE BADJI S’ENGAGE AVEC OMONIA ARADIPPOU POUR UNE SAISON
Le milieu offensif sénégalais Stéphane Badji a signé un contrat d’une année avec le club chypriote du Omonia Aradippou, a appris l’APS, mardi, auprès du footballeur.
Dakar, 9 juil (APS) – Le milieu offensif sénégalais Stéphane Badji a signé un contrat d’une année avec le club chypriote du Omonia Aradippou, a appris l’APS, mardi, auprès du footballeur.
Badji évoluait la saison dernière dans le club de la capitale chypriote, l’Olympiakos Nicosie (Chypre) avec lequel, il n’a joué que cinq matchs.
Formé au Casa Sports (2009-2011), le footballeur de 34 ans a joué dans plusieurs clubs européens.
Il a rejoint d’abord le club norvégien de Sogndal Fotball, en 2012, avant de signer la saison suivante en faveur de Brann Bergen, dans le même pays.
Badji est également passé par Istanbul Bashakshir (Turquie), le RSC Anderlecht (Belgique), club qu’il quitte après un titre de champion de Belgique en 2017. De retour dans le championnat turc, il s’engage avec Kayserispor puis Bursaspor, avant d’atterrir en Bulgarie où il rejoint Ludogorests Razgrad.
En 2023, de retour au Sénégal, il signe un contrat d’une année avec son club formateur du Casa Sports, onze ans après son départ de l’équipe fanion de la Casamance.
Stéphane Badji a par ailleurs joué avec l’équipe olympique du Sénégal en 2012. Il a été ensuite coopté chez les séniors pour un total de 21 sélections avec les Lions en trois ans.
Il a participé à la Coupe d’Afrique des nations de 2015 organisée en Guinée équatoriale. Sa dernière sélection en équipe nationale remonte à septembre 2015.
Avec le Casa-Sports, le natif de Ziguinchor a été vice-champion du Sénégal en 2009 et a remporté la Coupe du Sénégal en 2011 et la Coupe de la ligue en 2010.
LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ DÉMENT L'INDISPONIBILITÉ DE LA RADIOTHÉRAPIE
Les autorités sanitaires invitent les citoyens à plus de responsabilité et recommande de ‘’vérifier les informations à caractère sensible auprès des services compétents afin d’éviter la diffusion de fausses nouvelles.
La Direction générale de la santé (DGS) a démenti ce mardi l’information selon laquelle la radiothérapie n’est plus disponible au Sénégal à cause d’une panne des appareils de l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye et de l’hopital Cheikh Ahmadoul Khadim.
Les autorités sanitaires invitent les citoyens à plus de responsabilité et recommande de ‘’vérifier les informations à caractère sensible auprès des services compétents afin d’éviter la diffusion de fausses nouvelles, interdites par la loi”, lit-on dans un document transmis à l’APS.
La même source signale que le samedi, 06 juillet, le ministère de la santé et de l’action sociale (Msas) ”a constaté la diffusion d’une vidéo devenue virale, dans laquelle un individu a partagé des informations selon lesquelles, les appareils de radiothérapie de l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye et de l’hopital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba sont tombés en panne”.
Dans cette vidéo, poursuit le communiqué, ” il est dit que la radiothérapie n’était plus disponible au Sénégal’’.
”Cette information qui est fausse”, selon le ministère de la santé qui regrette qu’une telle information ait porté ‘’préjudice’’ au système de santé et a créé la panique chez les patients qui doivent bénéficier de ce traitement.
Il assure que ‘’les services de radiothérapie des hôpitaux de Dalal jamm et de Cheikh Ahmadoul Khadim sont fonctionnels et continuent à délivrer correctement les soins relatifs au traitement des cancers’’.
Le Msas rappelle qu’il dispose de canaux appropriés pour communiquer sur les problèmes que rencontre le secteur de la santé.
‘’La diffusion de fausses nouvelles, la désinformation porte atteinte à l’image, à la crédibilité et au fonctionnement des services de soins”, indique le ministère qui se réserve ”le droit de saisir la justice pour une application rigoureuse des peines prévues à cet effet”.
SEPT NOUVEAUX MAGISTRATS INTÈGRENT OFFICIELLEMENT LA COUR DES COMPTES
Les nouveaux membres de la juridiction, admis à la suite d’un concours d’entrée organisé en 2023, ont notamment prêté serment lors d’une cérémonie présidée par le Premier président de la Cour.
Dakar, 9 juil (APS) – Sept nouveaux magistrats ont officiellement intégré la Cour des comptes après avoir prêté serment mardi à Dakar, a constaté l’APS.
Les nouveaux membres de la juridiction, admis à la suite d’un concours d’entrée organisé en 2023, ont notamment prêté serment lors d’une cérémonie présidée par le Premier président de la Cour des comptes.
Mamadou Faye a félicité les nouvelles recrues de la Cour des comptes en les exhortant à œuvrer avec la réserve, l’honneur et la dignité qu’imposent leurs nouvelles fonctions.
‘’Nous devons accepter que notre institution supérieure de contrôle des finances publiques nous impose un certain nombre d’exigences en conformité avec notre statut’’, a rappelé le Premier président de la Cour des comptes.
Le magistrat a insisté sur le fait que la fonction de membre de la juridiction impose des obligations importantes et commande d’observer en tout la réserve, l’honneur et la dignité que ces fonctions imposent.
M. Faye n’a pas manqué d’évoquer l’importance de l’indépendance, de l’impartialité, de la compétence, de l’expertise, de l’objectivité, de la sérénité et de l’humilité.
Il a en même temps souligné la nécessité pour la Cour des comptes de s’imposer l’exigence d’amélioration de sa communication et de ses relations avec les parties prenantes.
Mamadou Faye a ainsi rappelé l’importance capitale pour les membres de la Cour des comptes de jouir d’une totale indépendance dans l’exécution des tâches qui leur incombent.