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31 mars 2025
MODY NIANG DEMISSIONNE DE SON POSTE DE PCA
Le président du Conseil d’administration de la Société sénégalaise de presse et de publicité (SSPP) Le Soleil, Mody Niang, a annoncé avoir démissionné de son poste pour des raisons essentiellement de santé.
Le président du Conseil d’administration de la Société sénégalaise de presse et de publicité (SSPP) Le Soleil, Mody Niang, a annoncé avoir démissionné de son poste pour des raisons essentiellement de santé.
”J’ai donc écrit au Premier ministre et au Président de la République pour leur expliquer dans le détail les raisons essentiellement de santé et leur faire part de mon intention de démissionner de mon poste de PCA. Heureusement qu’ils m’ont compris”, a-t-il dit dans un communiqué paru dans le quotidien En Quête de ce mercredi.
L’ancien inspecteur de l’éducation à la retraite ajoute que la décision qui le ‘’déchargera’’ sera probablement prise d’ici le 1 er avril par les autorités.
”J’ai pris service le 6 septembre et, quelque temps après, je me rends compte que, pour des raisons essentiellement de santé, je ne serai pas en mesure de continuer de m’acquitter de cette importante mission, avec l’efficacité que le président de la République, le Premier ministre et le Directeur général du quotidien national sont en droit d’attendre de moi’’, a-t-il expliqué.
Mody Niang a précisé que sa ”démission n’a rien à voir, vraiment rien à voir, avec (son) engagement à accompagner Ousmane Sonko et Pastef’’. Il a assuré sa ”ferme volonté” d’accompagner le président de la République et le Premier ministre ‘’sur le chemin du jub, jubal, jubbanti, tant qu’ils ne s’en écarteront pas’’.
PLUS DE 6000 PERSONNES ATTENDUES AU DEFILE DE LA FETE NATIONALE
Six mille quatre-vingt-douze personnes, des civils et des membres des corps militaires et paramilitaires, prendront part au défilé de la fête de l’Indépendance à Dakar, a-t-on appris, mercredi, du colonel Clément Nassalan....
Six mille quatre-vingt-douze personnes, des civils et des membres des corps militaires et paramilitaires, prendront part au défilé de la fête de l’Indépendance à Dakar, a-t-on appris, mercredi, du colonel Clément Nassalan, le commandant de la zone militaire numéro 1 (région de Dakar).
Le 4 avril prochain, comme chaque année, le Sénégal va fêter l’anniversaire de son accession à la souveraineté nationale, en 1960.
Quatorze aéronefs vont participer au défilé de l’armée de l’air prévu pour la fête nationale, a annoncé Clément Nassalan lors d’un point de presse.
Un défilé motorisé des forces de défense et de sécurité est également prévu, auquel vont participer 397 voitures et 140 motos, selon l’officier supérieur.
Pour le défilé civil, 1 499 participants viendront des écoles, a-t-il indiqué lors du point de presse, qui a eu lieu dans l’amphithéâtre Général Mamadou-Mansour-Seck du camp Dial-Diop, à Dakar.
‘’Pour le défilé à pied des écoles de formation militaires et paramilitaires, il y aura un effectif de 1 172 [participants]. Il y aura aussi un défilé de 22 formations des forces de défense et de sécurité, avec un effectif de 1 425 [personnes]’’, a détaillé le commandant de la zone militaire numéro 1.
Selon lui, un escadron monté de la Gendarmerie nationale comprenant 66 chevaux mettra fin au défilé.
‘’Vers la souveraineté technologique et industrielle des forces armées’’ est le thème des manifestations prévues pour la fête nationale.
‘’Le thème de cette année répond à une volonté politique de l’État du Sénégal, celle de la souveraineté en matière de défense et de sécurité. Ce besoin répond à un autre besoin stratégique, celle de construire une autonomie stratégique et d’avoir une industrie nationale de défense’’, a expliqué le capitaine de vaisseau Ibrahima Sow, directeur de l’information et des relations publiques des armées.
Pour la fête de l’Indépendance, une prise d’armes et une cérémonie de remise de décorations auront lieu sous la présidence du chef de l’État, à Dakar, outre le défilé prévu à la place de la Nation.
Selon le commandement de la zone militaire numéro 1, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, va présider les festivités en présence d’hôtes de marque venus de ‘’pays amis’’ du Sénégal.
‘’Le 3 avril, il y aura la retraite aux flambeaux. Le lendemain, le 4 avril, aura lieu la prise d’armes, qui sera suivie du grand défilé civil et militaire. Dans l’après-midi, il y aura un cocktail d’honneur au cercle mess des officiers et une cérémonie de remise de décorations dirigée par le ministre des Forces armées’’, a détaillé Ibrahima Sow.
LES ENSEIGNANTS NE SERONT PAS RESPONSABLES SI L'ANNEE UNIVERSITAIRE EST COMPROMISE
Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) dégage ‘’toute forme de responsabilité’’ si l’année universitaire venait à être compromise, prévient son secrétaire général, David Célestin Faye
Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) dégage ‘’toute forme de responsabilité’’ si l’année universitaire venait à être compromise, prévient son secrétaire général, David Célestin Faye, dans un entretien avec l’APS.
Le syndicaliste constate que ‘’beaucoup de propositions faites n’ont pas été prises en compte pour régler le chevauchement des années académiques’’.
Si l’année venait à être compromise, déclare-t-il, ce ne serait pas la faute des enseignants qui ont alerté plusieurs fois.
Le SAES a fait des propositions pour régler le problème des années académiques qui se chevauchent, mais celles-ci n’ont pas été prises en compte, regrette David Célestin Faye.
En 2019, à l’issue d’un séminaire financé sur fonds propres, le syndicat avait listé un ensemble de préalables à respecter pour la mise en œuvre de la décision de l’Etat d’orienter tous les bacheliers dans le public, a-t-il rappelé.
‘’Des propositions rangées dans les tiroirs alors qu’elles auraient permis, à l’époque, d’éviter tant soit peu ce décalage-là’’, déplore le syndicaliste.
Ce travail a été fait par le SAES depuis 2019, a-t-il rappelé. Il a indiqué que le syndicat a évalué, avec tous les chiffres à l’appui, les besoins par section et par faculté en termes d’enseignants et de salles de classe.
‘’Le ministère a tous les chiffres, donc tout ce qu’on demande, c’est la mise en œuvre. C’est nous qui sommes au quotidien dans les salles de classe au contact des étudiants et nous connaissons la réalité mieux que quiconque’’, a soutenu David Célestin Faye.
Il déclare que le SAES est ‘’un syndicat de dialogue’’ et que ‘’toutes les revendications’’ qu’il porte ‘’vont dans le sens de stabiliser l’année académique’’. ‘’Tout ce que nous demandons concourt à aider le gouvernement pour la stabilisation de cette année académique’’, a-t-il insisté.
Evoquant le projet de Pacte social soulevé lors de la rencontre tripartite avec le gouvernement, les syndicalistes et le patronat, David Célestin Faye assure que le SAES ne refuse pas de le signer.
‘’Le respect des accords est le vrai pacte’’
‘’Mais avant de souscrire à un pacte de stabilité social, il faudra d’abord connaître le contenu du pacte et ce n’est pas le cas à ce jour. Le vrai pacte qu’on devrait avoir, c’est le respect du protocole d’accord pour pouvoir aller vers la stabilisation de l’année académique’’, a-t-il précisé.
‘’Avec l’assurance d’avoir le respect des protocoles, je ne vois pas l’utilité d’un pacte. Il ne faut pas que les gens aient peur jusqu’à se museler dans des pactes’’, estime-t-il.
Selon lui, ‘’la question qu’on se pose aujourd’hui, c’est ce que vaut le sceau de la République apposé sur les documents de négociation avec des syndicats, parce qu’il y a des signatures qui engagent le gouvernement et qui sont là depuis des années’’. Il pense qu’’’au nom de la continuité de l’Etat, on devrait les prendre en charge’’.
‘’Le protocole d’accord est un pacte et le premier pacte à respecter avant d’en signer un autre’’, a ajouté le syndicaliste.
S’il veut régler les problèmes, le gouvernement n’aura pas besoin de s’enfermer dans des pactes, estime le syndicaliste.
Pour David Célestin Faye, ‘’il faudra juste qu’il y ait un dialogue continu pour trouver les mécanismes, les voies et moyens de résoudre les problèmes au lieu de s’enfermer dans des pactes’’.
LES INTERROGATIONS DES ELUS LOCAUX DE THIES SUR LES FONDS MINIERS
Les fonds miniers, notamment le fonds d'appui et de péréquation et les 0,5% du chiffre d’affaires, devant être versés dans le fonds d'appui au développement local (FADL) continuent d’être une véritable problématique pour les collectivités territoriales.
Les fonds miniers, notamment le fonds d'appui et de péréquation et les 0,5% du chiffre d’affaires, devant être versés dans le fonds d'appui au développement local (FADL) continuent d’être une véritable problématique pour les collectivités territoriales. Le sujet est d’ailleurs longuement revenu hier lors de la session de renforcement des capacités des élus locaux de Thiès sur les opportunités économiques et sociales de l'exploitation des ressources naturelles. Ils se sont beaucoup interrogés, non sans demander à l’Etat de les aider à entrer dans ces fonds.
Les élus locaux de la région de Thiès se sont retrouvés autour d’une séance de renforcement de capacités de deux jours, sur les enjeux de la gouvernance des ressources naturelles. C’est à l’initiative du projet Citoyens Actifs pour la Justice Sociale (CAJUST). La problématique des fonds miniers a été évoquée et des interrogations ont fusé sur les facteurs bloquants de leur encaissement par les collectivités locales.
Pour Demba Seydi, directeur des programmes de CAJUST, Thiès constitue la région la plus active en termes d'exploitation de ces ressources, comme les mines, les hydrocarbures. «Par conséquent, il est important que nous puissions préparer les élus locaux à bien participer au processus de prises de décisions dans ce secteur. Même s'il ne relève pas d'une compétence transférée aux collectivités territoriales, il reste évident que les activités se passent au niveau des territoires», a-t-il expliqué.
Il martèle ensuite que les collectivités territoriales ont droit au fonds d'appui et de péréquation qui constitue 20% des recettes mobilisées par l'État, à travers les redevances et les droits fixes, puis 0,5 % du chiffre d'affaires des compagnies et qui doit être reversé dans le fonds d'appui au développement local (FADL). « Malheureusement, tous ces deux fonds ne sont pas suffisamment opérationnels. Et compte tenu de l'ensemble des défis que rencontrent les collectivités territoriales, les élus locaux doivent se mobiliser pour pouvoir récupérer cette manne financière qui constituera une mobilisation des ressources endogènes au niveau du fonctionnement des collectivités territoriales», a-t-il ajouté.
«Au lieu que les collectivités territoriales continuent à courir derrière les retombées de la Responsabilité Sociétale d'Entreprise (RSE), l'État devrait les aider à entrer dans ces fonds pour éteindre leurs investissements, gérer plus correctement leur fonctionnement», renchérit Abdallah Tall Maire de Mboro. Mais d’après Demba Seydi Directeur des programmes de CAJUST, l'agenda 2050 du nouveau gouvernement couvre beaucoup plus largement que le fonds d'appui au développement local.
Son credo est de faire de sorte que ce secteur puisse booster le développement économique de façon générale, de sorte qu'il y ait un lien entre le secteur des ressources naturelles et les autres activités économiques comme l'agriculture, la pêche, l'élevage. Donc naturellement, le secteur extractif ne peut pas être soustrait de ces domaines. Parmi les quatre axes de développement qui ont été identifiés dans la vision 2050, il note que le secteur des ressources naturelles occupe une place importante. Abdallah Tall Maire de la commune de Mboro est d'avis que les élus locaux ont été outillés sur des axes majeurs, en l'occurrence les fonds miniers, le contenu local, mais aussi sur la transition écologique.
Selon lui, ce renforcement de capacités a permis aux élus de mieux comprendre les enjeux qu'il y a dans l'exploitation des ressources de nos terroirs. Et en fin compte, ils sont suffisamment outillés pour savoir comment aborder ces questions, comment faire face aux industriels établies dans les terroirs. Évoquant les opportunités que peut offrir l’exploitation minière dans le développement local, il laisse entendre que dans le pays, peu de collectivités territoriales disposent d'un budget dépassant les 500 millions. Et pour le cas de l’arrondissement de Méouane, il renseigne que les Industries Chimiques du Sénégal (ICS) font un chiffre d'affaires annuel de 400 milliards de Fcfa. Ce qui veut dire à ses yeux que chacune des communes de l'arrondissement pourrait se retrouver avec plus de 500 millions de Fcfa, ce qui serait de nature à consoler les collectivités locales et booster le développement local. Demba Fall Diouf Président du réseau national des personnes affectées par les opérations minières va beaucoup plus loin en estimant que l'exploitation minière engendre des impacts environnementaux, socio-économiques, culturels.
Sur le plan socio-économique, il met l'accent sur la nécessité de réviser les taux des indemnisations, étant entendu que les barèmes actuels datent de 1974. Avec le renchérissement du coût de la vie, il faut nécessairement aller vers la revalorisation et même l'indexation sur la durée de vie de l'entreprise, d'autant plus que les victimes n'ont que les champs qui sont leurs seules sources de revenus. En ce qui concerne le contenu local, il a plaidé pour l'octroi de 75% des emplois aux communautés riveraines de ces entreprises.
Les ICS impactent toutes les quatre communes de l'arrondissement de Méouane, où elles ont partout des installations. Et sans détour, il a demandé aux ICS de se mettre aux normes environnementales, à travers de nouvelles techniques, pour conjurer ou amoindrir la pollution, qui cause beaucoup de dégâts. Sur ce plan, il a souligné l'impact sur la santé humaine et c'est pourquoi d'ailleurs, il a émis le vœu de voir les ICS ériger un l'hôpital de haut niveau dans l'arrondissement de Méouane.
LES CHANTIERS A L'UASZ BIENTÔT LIVRÉS
L’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) s’apprête à franchir une étape décisive dans son développement. Après près de dix ans d’attente, les chantiers entamés en 2015 dans le cadre du Programme de gouvernance et de financement de l’enseignement ....
L’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) s’apprête à franchir une étape décisive dans son développement. Après près de dix ans d’attente, les chantiers entamés en 2015 dans le cadre du Programme de gouvernance et de financement de l’enseignement supérieur (PGF-SUP) sont sur le point d’être réceptionnés. Une avancée majeure qui devrait permettre une rentrée académique 2024-2025 dans de meilleures conditions, selon le recteur de l’établissement, le Pr Alassane Diédhiou.
Des infrastructures modernes pour améliorer les conditions d’apprentissage
Lors d’une visite de terrain effectuée hier, le Pr Diédhiou a pu constater l’état d’avancement des nouveaux bâtiments, notamment ceux de l’Unité de Formation et de Recherche (UFR) des Sciences et Technologies (ST) et de l’UFR des Sciences Économiques et Sociales (SES). Ces nouveaux espaces pédagogiques comprennent 46 bureaux, un amphithéâtre de 500 places entièrement équipé, ainsi que plusieurs amphithéâtres de 150 places en cours d’aménagement. À cela s’ajoutent des salles de travaux dirigés (TD) et de travaux pratiques (TP), toutes dotées de climatisation, de connexion Wi-Fi et de mobilier flambant neuf.
Le recteur s’est dit satisfait de la qualité des équipements déjà installés et a affirmé que les derniers ajustements, notamment la mise en place des équipements restants dans les amphithéâtres de 150 places, seront finalisés avant la reprise des enseignements.
Un enjeu clé pour la stabilité universitaire
Depuis plusieurs années, le retard dans la livraison des infrastructures est au cœur des revendications des partenaires sociaux et des étudiants, entraînant des tensions et des mouvements de grève. La mise en service imminente de ces nouveaux bâtiments pourrait donc contribuer à un apaisement du climat universitaire et à une meilleure qualité de formation.
Le Pr Diédhiou a également précisé que l’occupation des locaux avait été retardée par des problèmes d’alimentation électrique. Ce blocage a récemment été levé grâce à l’installation de deux transformateurs fournis par le ministère de l’Énergie. « L’une des principales revendications des étudiants est désormais réglée. Avant la rentrée du 7 avril, nous allons réceptionner tous ces bâtiments et trois UFR pourront démarrer leurs cours dès ce mois », a-t-il affirmé.
Une rentrée sous le signe du renouveau
Avec ces nouvelles infrastructures, l’UASZ entend améliorer les conditions de travail des étudiants, du corps professoral et du personnel administratif. La réception des bâtiments permettra également de combler un déficit en espaces pédagogiques et d’accueillir les étudiants dans un cadre plus adapté aux exigences académiques.
Le recteur a réitéré l’engagement de son administration à poursuivre les efforts pour offrir un cadre de vie optimal aux étudiants. « La livraison de ces infrastructures marque une avancée significative pour notre université. Nous mettons tout en œuvre pour assurer une rentrée dans les meilleures conditions », a-t-il conclu.
par Jean Pierre Corréa
AN 1 DES PATRIOTES, SENTIMENT DE SUBJUGATION
EXCLUSIF SENEPLUS - Un an après, la seule activité intellectuelle des partisans de Pastef a consisté à scruter chaque mercredi, les nominations des Conseils de ministres, de plus en plus déçus de ne pas être de la ripaille promise
« Quand tu traces un chemin dans l’espace public, tout le monde a le droit de l’emprunter. Et pi cé tou. »
Il aura fallu deux jours pour évacuer de mon esprit l’état de sidération dans lequel la surréaliste célébration de ce premier anniversaire du pouvoir « Patriote » l’avait plongé…
Comme tous les Sénégalais, je suis subjugué…par tant de talent à promouvoir en tout temps le vacarme à la place du travail.
Le propre d’un anniversaire est de se remémorer, de faire le point sur le cours de nos existences, joies, aléas et regrets mêlés. En regard des espoirs qui avaient envahi les Sénégalais, au premier rang desquels notre pléonastique jeune jeunesse, il est naturellement indiqué d’aller scruter ce qui se disait de cette folle aventure au lendemain de cette historique victoire du 24 mars 2024, frappée d’un indéniable sceau divin.
Il y a un an, le monde entier chantait ce pays « en Afrique » et pas seulement « Africain », vantant son exceptionnalité et sa singularité dans une sous-région volatile et fiévreuse. Le Sénégal scintillait de ses joyeux feux sur tous les écrans du monde qui célébraient la résilience, le courage, la détermination d’un peuple et de ses nouveaux leaders à emprunter ce nouveau chemin balisé par un enthousiasmant « Projet ». Même s’il n’était pas nécessaire d’être de leur camp, il n’en demeurait pas moins que nous étions admiratifs de cette force et de cet entrain qui se dégageaient alors des hommes portés aux responsabilités, donnant le sentiment que « nous allions voir ce que nous allons voir » et qu’il suffisait de le dire pour que cela soit !
Une année plus tard, que reste-t-il de cet enthousiasmant « désir de Sénégal » qui nous a fait croire que la planète entière allait débouler dans ce pays, attiré par son génie et protégé et des Dieux et de ses saints guides religieux ?
Un an après, des milliers de jeunes s’enfuient à toutes jambes, et surtout à la nage pour échapper à la misère d’abord et aux requins ensuite. Des centaines de milliers d’entre eux postulent, désespérés, à faire partie des 150 esclaves que l’Espagne daigne convoquer pour assurer les récoltes de leurs orangeraies, que pourtant « le Projet » avait promis de mettre en terre dans leurs campagnes alors désertées à cause du « gang » imposé par le Diable Macky Sall…
Un an après, la seule activité intellectuelle des partisans de Pastef a consisté à scruter chaque mercredi, les nominations des Conseils de ministres, de plus en plus déçus de ne pas être de la ripaille promise.
En guise d’anniversaire, on s’attendait à un florilège de bilans tirés, sur toutes les chaînes rescapées de notre paysage odieux-visuel, rivalisant de merveilles et de révolutions apportées par « Les Solutions » promises et espérées par tout un peuple tétanisé de crédulité extatique, qui, ingrat, n’a même pas la reconnaissance d’être rassuré par le président de l’Assemblée nationale, qui, empruntant les guenilles usées du Docteur Coué, exulte, ne doutant de rien que « Le Sénégal changera qualitativement, car nous le voulons, parce que nous sommes des patriotes ! ». Juste parce que nous le voulons. C'est très léger ça pour être inscrit dans les annales de notre grande Histoire !
En guise de bilan sidérant et qui nous aurait rendus satisfaits de l’œuvre de nos deux dirigeants installés sur le « canapé présidentiel », voilà-t-il pas que le seul débat qui occupe la scène médiatique et le barnum politique qui s’y pavane en totale insouciance, en ce jour anniversaire de la « Révolution Patriote », déroule, à la limite de l’indécence, mais sonnant comme un aveu d’incapacité, le brouhaha lié à ce qui n’est, de fait, qu’une altercation entre un chroniqueur et un honorable député. N’ayant guère envie de me départir de l’état de subjugation qu’un tel vaudeville tropical m’inspire, je renonce à en détailler le contenu, n’ayant pas le cœur à me remémorer les si merveilleuses pages de l’antique « Dakar Matin » qui relataient sous l’exquise plume de Edou Corréa, ce qu’il appelait avec délices « Les batailles de Bornes Fontaines ».
Le jour de l’an 1 de notre nouvelle ère sous « mou sell mi », nous avons eu droit à ça et au chœur des insulteurs effarouchés et indignés … Quand tu traces un chemin dans l’espace public, tout le monde a le droit de l’emprunter. Et pi cé tou.
Vaut mieux entendre ca que d’etre sourd !
Au pays de Cheikh Anta Diop, opposant irréductible à Senghor, un chef de parti, devenu Premier ministre, a traité ses compatriotes de l’opposition de «tapettes» dans un… live, sur Facebook. Un autre use du vocable ordurier de «chef de gang» à l’encontre d’un ancien président de la République. Le même ministre vient de dire publiquement que l’Etat du Sénégal cache le meurtre d’un ancien ministre des Finances avec la complicité tacite de l’Etat français…
Ce parti, qui a souvent été au cœur de discours virulents et de dérapages verbaux, doit reconnaître sa part de responsabilité dans la banalisation de l’invective dans le débat public. Les attaques répétées des responsables et militants du Pastef contre les magistrats, les institutions de la République, ainsi que les commandements de la gendarmerie et de la police, ont contribué à instaurer un climat de mépris et de défiance envers l’autorité.
Badara Gadiaga vient ainsi de donner à tous ceux qui vont s'opposer à ces gens le mode d'emploi, le modus operandi qui permet de régler cet affront qu'ils ont usé et utilisé urbi orbi sur tout le monde.
Un partout donc et balle au centre !
En tous les cas, et dans le plus profond respect qui est dû aux personnalités qui nous dirigent actuellement, il est juste de dire et de proclamer, après l’avoir constaté, que nos nouvelles autorités, sans nous mêler de la survenue de leurs subits, indécents et visibles embonpoints, auraient pu au moins faire preuve de la plus élémentaire élégance par ces temps d’inquiétudes populaires face à des lendemains hasardeux : avoir des cheveux blancs, signe d’inquiétudes face aux responsabilités qu’impliquent le respect des promesses faites et la satisfaction des attentes créées par leurs discours aventureux, simplistes et populistes. Le président Abdou Diouf avait eu l’élégance de blanchir sa longue silhouette dès les premiers instants de l’ajustement structurel qui frappa le Sénégal à l’entame de son premier mandat, Barack Obama prit 10 ans en six mois, Wade est hors concours pour cause de calvitie, tous les hommes d’état qui doivent transpirer avant chaque signature engageant leurs responsabilités, portent les stigmates de la sincérité de leur gouvernance et de l’angoisse de l’atteinte des objectifs salvateurs promis.
Bon anniversaire à tous ! Les Sénégalais sont heureux pour ces gens qui ont vraiment su grossir et se montrer dans des atours et une élégance vestimentaire où tout semble neuf pour eux : voitures neuves, maisons neuves, habits neufs, secondes épouses neuves.
A l’année prochaine !!! Qui vivra…Verra !!!
C’est pour quand le bonheur ? Vous avez « la Preuve par La TEUF !!! Que la Croisière s’amuse !!!
LE GOUVERNEMENT RENOUVELLE LES TÊTES DE L’ADL, DE LA DER/FJ ET DU « LE SOLEIL
Le Conseil des ministres de ce mercredi 26 mars 2025 a procédé à des nominations significatives dans trois secteurs clés : le développement local, l’entrepreneuriat et les médias.
Le Conseil des ministres de ce mercredi 26 mars 2025 a procédé à des nominations significatives dans trois secteurs clés : le développement local, l’entrepreneuriat et les médias.
Développement local : Khadija Mehecor Diouf à la tête de l’ADL
Khadija Mehecor Diouf, maire de la commune de Golf Sud, a été nommée Présidente du Conseil d’Administration (PCA) de l’Agence de Développement Local (ADL). Son expertise en gestion territoriale devrait insuffler une nouvelle dynamique à cette structure stratégique pour le développement local sénégalais.
Entreprenariat : Aboubacar Djamil Sané à la DER/FJ
L’économiste Aboubacar Djamil Sané, maire des Parcelles Assainies et figure du parti Pastef, prend la présidence du Conseil de surveillance de la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ). Malgré un parcours récent marqué par une arrestation en août 2023 et une détention jusqu’en février 2024, sa nomination témoigne de la confiance renouvelée des autorités en son engagement.
Médias : Mame Birame Wathie à la direction de la « SSP – Le Soleil«
Dans le secteur médiatique, Mame Birame Wathie, diplômé en Communication et Multimédia, devient le nouveau Président du Conseil d’Administration de la Société Sénégalaise de Presse et de Publication – Le Soleil (SSPP – Le Soleil). Il succède à Mody Niang, qui a démissionné pour des raisons de santé.
L’ARMEE PROMET UNE BELLE PARADE AVEC DES INNOVATIONS POUR LA FÊTE NATIONALE
Plus de 6 000 défilants dont 397 véhicules, 22 formations militaires, une retraite aux flambeaux, le 65e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, qui sera célébré le 4 avril 2025, les forces armées sénégalaises préparent un déploiement d’envergure.
A l’occasion du 65e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, qui sera célébré le 4 avril 2025, les forces armées sénégalaises préparent un déploiement d’envergure. Face à la presse hier, le capitaine de Vaisseau Ibrahima Sow, par ailleurs directeur de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), a révélé les innovations majeures pour ce troisième défilé d’envergure depuis six ans. Entre défilés militaires, parades motorisées et traditionnelles, retraite aux flambeaux, cette édition s’annonce comme l’une des plus spectaculaires de ces dernières années.
Une belle parade avec des innovations majeures. La célébration de la 65e année de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale s’annonce grandiose. En effet, depuis 6 ans, le Sénégal a célébré la traditionnelle fête de l'indépendance dans la plus grande sobriété.
Entre 2020 et 2022, la crise de la COVID-19 a empêché la tenue de ce rendez-vous historique, marqué par une simple prise d'armes à l'époque. L’an dernier, le contexte de l’élection présidentielle n’a pas non plus permis son organisation. Cette année, les armées sénégalaises ont décidé de sortir la grande artillerie pour célébrer le 4 avril. Entre défilés civils et militaires, invités de marque venus de la sous-région, retraite aux flambeaux etc., la fête s’annonce mémorable.
Selon le Capitaine de Vaisseau Ibrahima Sow, directeur de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), cette année marque la troisième organisation d’un défilé de grande envergure en six ans. La célébration débutera le 3 avril au soir avec la retraite aux flambeaux animée par la fanfare de la police.
A cette occasion, le directeur de la DIRPA a lancé un vibrant appel à l’endroit de la population notamment les jeunes pour célébrer ensemble avec l’armée ces moments, symbole fort de l’unité nationale. Une occasion sûrement de réconcilier l’armée avec le peuple. S’ensuivra le 4 avril, un grand défilé à la place de la nation. A cet effet, une prise d’armes solennelle, en présence du Président Bassirou Diomaye Faye, chef suprême des armées sera organisée, un défilé militaire et civil avec démonstrations de force et de discipline, une parade aérienne pour rappeler les capacités stratégiques de l’armée de l’air et pour finir, un cocktail d’honneur sera organisé le soir au Cercle Mess des Officiers, avec remise de décorations.
Ainsi sont attendus 6 092 défilants à pied, dont 1 425 militaires et paramilitaires issus de 22 formations différentes, 1 172 élèves des écoles de formation militaire, 397 véhicules blindés et logistiques, accompagnés de 140 motos, 14 aéronefs pour un défilé aérien spectaculaire et enfin 66 chevaux de l’escadron monté de la gendarmerie pour clore la parade. Des cérémonies seront organisées à l’échelle nationale, dans les régions et départements, en coordination avec les commandants des zones militaires.
L’ARMEE SENEGALAISE EN QUETE DE SOUVERAINETE TECHNOLOGIQUE
Revenant sur le thème de cette édition, l’officier supérieur déclare : «nous voulons montrer que le Sénégal avance vers une véritable autonomie en matière de défense». En effet, le thème de cette édition «vers la souveraineté technologique et industrielle des forces armées», sonne comme un message de notre armée à l’endroit des nouvelles autorités. Car, il témoigne de la volonté de l'armée «de réduire la dépendance aux équipements étrangers et de développer une industrie militaire nationale».
Pour Ibrahima Sow, le choix du thème de cette année reflète la vision politique des autorités sénégalaises et répond à un impératif stratégique. Celui de garantir l’autonomie nationale en matière de défense et de sécurité. L’objectif étant de réduire la dépendance étrangère en développant une industrie nationale de défense capable d’équiper nos forces de manière autonome, a dit l’officier de la Marine nationale.
LE PARQUET GÉNÉRAL BLOQUE SA LIBÉRATION PROVISOIRE DE LAT DIOP
L’ancien ministre des Sports et ex-directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase) Lat Diop, ne recouvrera pas la liberté pour le moment. Alors que la Chambre d’accusation financière lui avait accordé, ce mardi 26 mars 2025, une liberté....
L’ancien ministre des Sports et ex-directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), Lat Diop, ne recouvrera pas la liberté pour le moment. Alors que la Chambre d’accusation financière lui avait accordé, ce mardi 26 mars 2025, une liberté provisoire sous surveillance électronique, le parquet général a immédiatement introduit un pourvoi en cassation devant la Cour suprême, suspendant de facto toute mise en liberté.
Un bras de fer judiciaire autour de sa détention
La décision de la Chambre d’accusation financière prévoyait une libération sous conditions strictes, notamment le port d’un bracelet électronique. Toutefois, en saisissant la Cour suprême, le parquet général a bloqué l’exécution de cette mesure, prolongeant ainsi la détention de Lat Diop dans l’attente d’un nouvel examen du dossier.
Des accusations lourdes
Incarcéré depuis le 26 septembre 2024, Lat Diop est poursuivi pour détournement de fonds publics, extorsion de fonds et blanchiment de capitaux, sur un montant estimé à 8 milliards de francs CFA. Ces poursuites font suite à une plainte déposée par Mouhamed Dieng, patron de 1xBet Sénégal.
Depuis son placement à la prison de Rebeuss, ses avocats ont multiplié les demandes de libération provisoire, avançant des arguments liés à son état de santé et proposant des mesures alternatives, telles que le contrôle judiciaire ou la surveillance électronique.
Avec ce nouveau rebondissement judiciaire, l’issue du dossier reste incertaine, et Lat Diop demeure, pour l’instant, en détention.
LE DOUBLE JEU DU FMI
Derrière la révélation de la dette "cachée" de 7 milliards de dollars se cache un jeu d'influence où le Fonds apparaît à la fois comme censeur et complice d'un système financier bâti sur des promesses d'hydrocarbures qui tardent à se concrétiser
(SenePlus) - Le Fonds monétaire international vient de confirmer l'existence d'une dette cachée de 7 milliards de dollars au Sénégal, accumulée entre 2019 et 2024 sous la présidence de Macky Sall. Cette annonce, qui fait suite aux révélations de la Cour des comptes le mois dernier, soulève pourtant une question fondamentale : comment une telle situation a-t-elle pu échapper à la vigilance d'une institution financière internationale connue pour sa rigueur ?
Une information "différée" plutôt que "dissimulée"?
L'économiste Yves Ekoué Amaïzo, président du think tank Afrocentricity, apporte un éclairage nuancé sur cette situation apparemment paradoxale. "Le représentant du FMI ne parle pas justement de dissimulation ou de cachette. Ils sont beaucoup plus prudents car ce sont des gens qui sortent des organisations internationales. Ils parlent plutôt de comptes où l'information a pu être différée," explique-t-il à RFI.
Cette distinction terminologique n'est pas anodine. Elle révèle la posture ambiguë du FMI qui, tout en pointant désormais du doigt cette dette non comptabilisée, semble chercher à minimiser sa propre responsabilité dans cette affaire.
"Est-ce que le FMI n'était pas au courant? J'en doute. Ce n'est pas possible. Lors des discussions, tout ceci se sait," affirme catégoriquement M. Amaïzo. Cette déclaration met en lumière le premier aspect du double jeu de l'institution : comment le FMI, qui impose un processus rigoureux de sept étapes avant d'accorder un prêt, aurait-il pu ignorer l'existence de ces 7 milliards de dollars?
Le pari risqué sur les hydrocarbures
Le second aspect de cette ambivalence concerne les projections économiques du Sénégal. "C'est ce même FMI qui a donné des statistiques très intéressantes, croissance économique et autres pour le Sénégal, justement sur la base de ces rentrées d'argent aux recettes du pétrole et des hydrocarbures," rappelle l'économiste.
En d'autres termes, le FMI a non seulement fermé les yeux sur cette dette "différée", mais a également cautionné la stratégie financière du gouvernement Sall basée sur des revenus pétroliers et gaziers futurs. Une stratégie qui s'est révélée problématique puisque, comme le précise M. Amaïzo, "les premières recettes ne vont démarrer que cette année, voire peut-être fin d'année, début de l'année prochaine."
Cette situation met en évidence un mécanisme pernicieux : en autorisant implicitement le Sénégal à reporter la comptabilisation de certaines dettes en prévision de recettes futures, le FMI a contribué à créer une fiction budgétaire qui éclate aujourd'hui au grand jour.
Entre supervision financière et non-ingérence politique
Le FMI justifie généralement sa position par un principe de non-ingérence : "Le problème du FMI, ce n'est pas d'aller s'ingérer dans les affaires politiques du gouvernement, mais de s'assurer que la dette en question, ou la partie de la dette en question, si le gouvernement s'engage à la régler et promet de le faire, ça ne pose pas de problème."
Cette posture révèle une contradiction fondamentale. D'un côté, l'institution impose des "conditionnalités" strictes, exigeant des États qu'ils "suivent une politique économique libérale". De l'autre, elle se retranche derrière le principe de souveraineté nationale lorsque surgissent des problèmes de transparence financière.
Les vrais enjeux pour le nouveau gouvernement sénégalais
Pour le nouveau gouvernement sénégalais, les conséquences de ce double jeu du FMI pourraient être lourdes. L'expert anticipe des pressions considérables : "Le FMI et ceux qui sont derrière le financement du budget pour le Sénégal vont reposer des conditions qu'on ne change pas les contrats qui suivent."
Cette situation place le Sénégal dans un dilemme : soit accepter l'héritage contractuel du régime précédent, potentiellement défavorable aux intérêts nationaux, soit risquer de s'aliéner les institutions financières internationales en renégociant ces accords.
Un système qui dépasse le cas sénégalais
L'affaire sénégalaise illustre un problème systémique plus large concernant le rôle des institutions financières internationales dans les pays en développement. Le FMI, censé être le gardien de la stabilité financière mondiale, se retrouve régulièrement dans une position ambiguë, à la fois juge et partie dans les stratégies économiques des États qu'il supervise.
Cette ambivalence est particulièrement problématique pour les pays africains riches en ressources naturelles. En encourageant des projections optimistes basées sur l'exploitation future de ces ressources, le FMI participe parfois à la création de bulles budgétaires qui, lorsqu'elles éclatent, sont présentées comme des manquements à la transparence de la part des gouvernements locaux.
Le cas du Sénégal rappelle ainsi que la dette publique n'est pas qu'une question technique, mais un enjeu profondément politique où les responsabilités sont souvent partagées entre les gouvernements nationaux et les institutions financières internationales qui les supervisent - avec, trop souvent, un double discours qui finit par peser sur les populations.