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9 mars 2025
AFFRONTEMENTS VIOLENTS ENTRE DÉTENUS ET GARDES PÉNITENTIAIRES DU CAMP PENAL
Pris dans des affrontements entre détenus et surveillants, l'établissement carcéral a été secoué ce mercredi. Le ministre de la justice Ousmane Diagne s'est rendu sur les lieux afin d'évaluer la situation désormais "sous contrôle"
(SenePlus) - Le Camp pénal de Liberté 6 a été le théâtre d'une mutinerie d'une ampleur inquiétante ce mercredi. Les événements ont pris une tournure dramatique lorsqu'une séance de fouille des chambres a dégénéré en affrontements violents entre les détenus et les surveillants de la prison.
Les riverains et les familles des prisonniers ont été plongés dans l'effroi lorsque des grenades lacrymogènes et des coups de feu ont retenti aux abords de l'établissement carcéral. Cette situation tendue a suscité une vive inquiétude parmi la population locale, qui a exprimé sa préoccupation face à l'escalade de la violence.
Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, s'est rapidement rendu sur les lieux pour constater l'ampleur des dégâts et tenter d'apaiser les tensions. Dans une déclaration rassurante, il a assuré que "la situation est sous contrôle et que des mesures sont prises pour éviter toute escalade".
Selon la RTS, l'administration pénitentiaire, actuellement en réunion d'urgence pour évaluer la situation, a promis de réagir rapidement en publiant un communiqué détaillé sur les développements et les actions envisagées pour rétablir l'ordre et la sécurité au sein du Camp pénal de Liberté 6.
NOUS AVONS COMBATTU UN HYPER PRESIDENT QUI EST L’ALPHA ET L’OMEGA DE TOUT LE PAYS
Madièye Mbodj était l’invité du Jury du dimanche sur iRadio. Le vice-président de Pastef a démonté les arguments qui font état de rivalité entre le président de la République et son Premier ministre qui empièterait sur certaines de ses prérogatives.
Bés Bi le Jour |
Cheikh Moussa SARR & Pape Doudou DIALLO |
Publication 19/06/2024
Madièye Mbodj était l’invité du Jury du dimanche sur iRadio. Le vice-président de Pastef a démonté les arguments qui font état de rivalité entre le président de la République et son Premier ministre qui empièterait sur certaines de ses prérogatives. Or, souligne-t-il, Diomaye et Sonko ont «toujours été complémentaires». Un des hommes de confiance du leader de Pastef, M. Mbodj donne les raisons de la suspension de la vente des cartes du parti et annonce un «grand congrès pour le Sénégal et pour l’Afrique».
Comme Avec Alla Kane et Dialo Diop, il est l’autre voix de la Gauche très écoutée par le leader de Pastef. Madièye Mbodj était l’invité du Jury du dimanche sur iRadio. Face au journaliste Assane Guèye, il est revenu sur les conditions de création de leur parti jusqu’à son accession à la magistrature suprême. Il y a beaucoup de bruit sur les relations entre le président de la République, Bassirou Diomaye Faye et son premier ministre, Ousmane Sonko, malgré les démentis. Il en parle : «Après la création de Pastef, nous avons combattu ce que nous appelons le présidentialisme. C’est à dire un hyper président qui est à la fois l’alpha et l’oméga de tout le pays, de toute la République. Ce n’est pas possible. Donc, il n’y a pas un hyper-président qui s’appellerait Bassirou Diomaye Faye. Maintenant, le Président a des prérogatives qui sont prévues par la Constitution. Nous les respectons. Le Premier ministre aussi. Donc, chacun sait exactement où commence et où finit son domaine de compétences. Et ils le respectent. Ils travaillent en parfaite intelligence. Comme ils se connaissent très bien, ils ont confiance l’un vis-à-vis de l’autre, il n’y a aucun problème.»
«Ils essaient de créer des rivalités entre le Président et son Pm»
Il considère, cependant, que ce sont leurs adversaires qui tentent d’entretenir ce débat autour de l’empiétement supposé des prérogatives présidentielles. «Ils essaient de créer des zizanies, des bisbilles, ou soi-disant des rivalités entre le Président et le Premier ministre du genre. ‘’Sonko en fait trop’’. ‘’Sonko étouffe le Président’’. ‘’Sonko marche sur les plates-bandes du Président’’… Ça, c’est des histoires, encore une fois. Nos deux principaux leaders que sont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, l’un étant le président de la République, l’autre étant son Premier ministre, travaillent la main dans la main, en bonne intelligence, au bénéfice du peuple sénégalais. Et c’est ça, pour nous, le plus important. Donc, je pense que ce que nous, nous constatons en tout cas, c’est qu’ils ont été toujours complémentaires dans la direction du parti», a-t-il dit.
«La rédaction du règlement intérieur de Pastef n’est pas terminée»
Le vice-président de Pastef s’est aussi prononcé sur l’arrêt de la création de ses comités ou cellules un peu partout à travers le pays. Madièye Mbodj explique : «Vous savez la réalité des pays comme le nôtre avec non seulement la mauvaise gouvernance qui est devenue endémique depuis 1960 jusqu’à maintenant, il y a des pratiques auxquelles les Sénégalais sont habitués. Ils pensent que ça va toujours se passer comme ça. Un parti au pouvoir devient immédiatement attractif. Même ceux qui étaient hostiles de façon frontale trouvent les moyens de le rejoindre, ce qu’on appelait malheureusement la transhumance qui est très connue sur le champ politique sénégalais. Donc, nous, nous avons dit, nous ne pouvons pas reproduire ces façons de faire. Il faut avoir une vision, y croire et se battre pour des principes, pour un projet de transformation sociale. Si on y croit, on s’y engage jusqu’au bout.» Avant d’enchaîner : «Donc, nous avons voulu travailler avec ces gens qui, effectivement, sont engagés pleinement dans ce projet de transformation sociale au bénéfice de l’Afrique et du Sénégal. Nous avons dit, dans cette période où nous venons d’arriver au pouvoir, il faut faire attention. Et nous avons voulu avoir un principe de précaution pour dire, au lieu de continuer à vendre des cartes comme ça, au lieu de nous lancer dans des procédures de renouvellement qui peuvent créer des problèmes, qui peuvent créer le chaos, essayons de réfléchir pour vraiment donner des directives claires, non seulement sur les procédures de vente des cartes, les procédures de renouvellement, sur la finalisation de la rédaction de notre règlement intérieur, qui n’est pas encore jusqu’à présent terminée, et sur la préparation de notre congrès.»
«Nous voulons faire un grand congrès pour le Sénégal et l’Afrique»
Le professeur de lettres principal à la retraite, a indiqué, en outre, que ce sera le premier congrès de Pastef qui, depuis sa création en 2014. Selon lui, il faut travailler à «finaliser les documents, les textes de base et à mettre en place des structures viables, démocratiquement, pour qu’ils puissent, de la base au sommet, arriver à la tenue d’une instance qui s’appelle congrès, qui est l’instance suprême du parti et qui va démocratiquement mettre en place les instances définitives du parti». Il ajoute : «C’est cela le challenge aujourd’hui et nous avons voulu effectivement mettre de l’ordre dans ce processus de réorganisation du parti et dans ce processus de préparation du congrès pour en faire un grand congrès, pas seulement pour le Sénégal, pas seulement pour l’Afrique, mais nous voulons aussi en faire un modèle de fonctionnement démocratique qui puisse être, en tout cas, apprécié partout dans le monde.»
«Si nous devons nous ouvrir, ce serait à nos alliés qui nous ont accompagné jusqu’ à la victoire»
Depuis l’accession du Président Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême, on entend de moins en moins parler de la coalition Yewwi askan wi (Yaw). Madièye Mbodji a tenu à apporter quelques éclairages sur ce sujet. «Nous avons d’excellentes relations avec nos alliés de Yewwi askan wi. Jusqu’à présent, la coalition existe. Le groupe parlementaire que nous avons à l’Assemblée, c’est le groupe de Yaw. Donc, Yaw continue de fonctionner. Maintenant, pourquoi nous n’avons pas choisi telle ou telle personne quand on a voulu faire un gouvernement ? Parce qu’il y a eu aussi une liberté. Il y a eu des choix d’une stratégie pendant ces élections-là. Ceux qui sont partis avec leur propre candidature, ils ont proposé un projet. Nous aussi, nous avions notre candidature, nous avons proposé un projet. Certains sont venus à nous bien avant les élections. D’autres sont venus à nous pendant la campagne et nous avons gagné ensemble avec ces gens-là, avec ces camarades là. Donc, si nous devons vraiment nous ouvrir, nous allons nous ouvrir en direction du parti et des alliés du parti qui l’ont accompagné jusqu’à la victoire. Ça, c’est en toute logique. Je ne pense pas qu’on puisse nous reprocher quoi que ce soit», a-t-il déclaré. Par ailleurs, certains parlent également de déficit de cadres au sein du Pastef. Mais pour Madièye Mbodji, c’est mal connaître le parti. «Ceux qui le disent, je ne sais même pas sur quoi ils se basent. Parce que celui qui connaît un tant soit peu le Pastef sait que c’est le parti qui a le plus de cadres au Sénégal», a-t-il conclu.
AU BURKINA-FASO, TV5 MONDE-AFRIQUE SUSPENDUE POUR SIX MOIS
Le Conseil supérieur de la communication du Burkina Faso a suspendu, mardi, les programmes de la chaîne de télévision TV5 Monde-Afrique pour une durée de six mois, assortie d'une amende de 50 millions de francs CFA (81.853 dollars)
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) du Burkina Faso a suspendu, mardi, les programmes de la chaîne de télévision TV5 Monde-Afrique pour une durée de six mois, assortie d'une amende de 50 millions de francs CFA (81.853 dollars), suite à "des manquements à la loi", a-t-on appris de source officielle.
Le Président du Conseil supérieur de la communication Idrissa Ouédraogo a expliqué dans un communiqué que la décision de l'instance de régulation de la communication fait suite à "des manquements à la loi" constatés dans le contenu d'une des éditions du journal télévisé en date du 17 juin 2024.
Ouédraogo a soutenu que dans cette édition qui avait pour invité Newton Ahmed Barry, ancien journaliste burkinabè et ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) , le CSC y a relevé des "insinuations malveillantes, des propos tendancieux frisant la désinformation et des affirmations de nature à minimiser les efforts consentis par les autorités de la Transition, des Forces de défense et sécurité (FDS) et des populations dans l'élan de reconquête du territoire national".
En rappel, la chaîne de télévision TV5 Monde-Afrique avait fait l’objet de sanction par le CSC, le 27 avril 2024, en lien avec la diffusion du contenu d'un rapport de l'ONG Human Rights Watch portant des accusations sur les forces armées nationales du Burkina Faso.
En effet, le CSC avait suspendu à l’époque la diffusion des programmes de la télévision française pour une durée de deux semaines au Burkina Faso.
"Le CSC saisit cette occasion pour interpeller l'ensemble des médias à faire preuve de plus de professionnalisme dans le traitement des informations liées à la crise sécuritaire au Burkina Faso", a lancé Ouédraogo.
Les relations entre Ouagadougou et Paris sont tendues depuis le 30 septembre 2022, date d'arrivée du capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir.
Les médias français Radio France Internationale (RFI), France 24 et Le Monde sont suspendus au Burkina Faso pour leur traitement de l'information jugé "partisan". C'est également le cas du mensuel Jeune Afrique.
A PARIS, LE PRÉSIDENT FAYE PLAIDERA POUR LA SOUVERAINETÉ VACCINALE DE L’AFRIQUE
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, mettra à profit le Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales, prévu jeudi, à Paris, pour plaider pour la production de vaccins en Afrique
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, mettra à profit le Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales, prévu jeudi, à Paris, pour plaider pour la production de vaccins en Afrique, en particulier au Sénégal et en Afrique du Sud, a déclaré le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy.
“Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye est appelé à être un champion pour assurer un plaidoyer par rapport à la production de vaccins, surtout dans un pays comme le Sénégal ou l’Afrique du Sud, qui vont se charger après d’alimenter tous les autres pays africains”, a-t-il dit dans un entretien accordé mardi à l’APS.
“Le monde a eu à faire face à différentes épidémies comme l’Afrique avec Ebola et récemment la Covid-19, et le problème majeur, c’était la vaccination, l’accès au vaccin, surtout pour les pays africains”, a-t-il rappelé. Selon lui, “il a fallu assurer la couverture des pays européens, américains avant qu’on ne commence à approvisionner les pays africains”.
Pour inverser cette situation, dit-il, il est nécessaire de changer de paradigme, à travers une relance de la production de vaccins sur le continent. “On s’est dit qu’il fallait un changement de paradigme qui passerait par la relance de la vaccination, de la production de vaccins au niveau des pays africains”, a-t-il précisé.
Selon le ministre, ‘’c’est cet objectif qui est à la base de la rencontre qui va se tenir le 20 juin à Paris, sous la houlette du gouvernement français, de l’organisme GAVI qui s’occupe des vaccins, de l’Union africaine (UA), des partenaires techniques et financiers”.
Le Forum de Paris est co-organisé par Emmanuel Macron, président de la République française, et Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, président de la République islamique de Mauritanie et président de l’Union africaine.
Le Forum sera l’occasion du lancement de l’Opportunité d’investissement de Gavi pour la période 2026–2030, en soutien à la prochaine campagne de reconstitution des ressources. L’Opportunité d’investissement de Gavi est une levée de fonds destinés à la vaccination dans les pays à faible revenu durant la sixième période stratégique de Gavi (Gavi 6.0).
Le Forum marquera aussi le lancement de l’Accélérateur de la production des vaccins en Afrique (AVMA, pour African Vaccine Manufacturing Accelerator), un mécanisme financier innovant conçu par Gavi en étroite collaboration avec les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique).
‘’L’AVMA contribuera de manière significative à l’ambition portée par les Partenariats pour la production des vaccins en Afrique (PAVM, pour Partnership for African Vaccine Manufacturing) de l’Union africaine, qui prévoient de fabriquer localement, d’ici 2040, au moins 60 % des doses de vaccins nécessaires au continent.’’
A Paris, le chef de l’Etat sénégalais effectuera sa première visite officielle en dehors du continent africain
LE SENEGAL SE SAUVE DE LA LISTE GRISE DU GAFI SUR LE BLANCHIMENT DE CAPITAUX ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME
Après avoir longtemps flirté avec la zone grise dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et de la prolifération des armes, le Sénégal se repositionne dans le groupe des pays décidés à corriger leurs lacune ...
Après avoir longtemps flirté avec la zone grise dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et de la prolifération des armes (LBC/FT/FP), le Sénégal se repositionne dans le groupe des pays décidés à corriger leurs lacunes stratégiques. Le cinquième rapport de Suivi (RdS) établi par le Giaba (Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment de capitaux) crédite ainsi Dakar d’une avancée majeure : la révision de sa stratégie LBC/FT/FP. Celle-ci a permis la mise en oeuvre de « sanctions financières ciblées » (SFC) contre les auteurs de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Ces progrès ont contribué à faire sortir le pays de la liste grise du Groupe d’action financière internationale (GAFI), l’organisme supra-étatique qui supervise la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement des activités terroristes au niveau mondial.
C’est l’une des conclusions retenues par le Giaba dans son Rapport annuel 2023 rendu public en juin 2024.
Selon le Rapport, les autorités (sénégalaises) « ont appliqué un contrôle axé sur les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme aux entités déclarantes ». Elles ont également « imposé des sanctions efficaces, proportionnées et dissuasives » à toutes celles qui avaient enfreint la réglementation en vigueur.
Mais en amont de la répression administrative et judiciaire, des formations ciblées et relatives aux « lignes directrices » de la lutte contre le blanchiment de capitaux ont été dispensées aux entités déclarantes ayant souhaité le coaching des autorités compétentes.
Le Rapport 2023 du Giaba salue la mise en place du registre des bénéficiaires effectifs (RBE) des entreprises, sociétés et autres groupements économiques et financiers immatriculés ou déclarés au Sénégal qui interviennent dans le secteur extractif.
Le RBE a été voté par l’assemblée nationale du Sénégal en janvier 2020 et la loi qui en a découlé a été promulguée par le Président de la République la même année.
« Le registre des bénéficiaires effectifs a été mis en place afin d’enregistrer et de conserver des informations complètes et actualisées sur les bénéficiaires effectifs des personnes morales et des constructions juridiques », rappelle le Giaba.
A cet égard, « le Sénégal a mis en place un système conçu pour assurer la mise en oeuvre immédiate des sanctions financières ciblées (SFC) relatives au financement du terrorisme (FT) et au financement de la prolifération des armes (FP) ». Dans cette même dynamique, les autorités de lutte ont déclenché le suivi et le contrôle des Organismes á but non lucratif (OBNL) « fondés sur le risque ».
En février 2024, les députés sénégalais ont aussi corsé les dispositions relatives à LBC/FT/FP pour mieux s’aligner sur les exigences du Giaba et du Gafi, le Groupe d’action financière internationale qui supervise la lutte contre le blanchiment de capitaux au niveau mondial.
Ces dispositions concernent, entre autres citées ci-dessus, le caractère désormais autonome de l’infraction de blanchiment de capitaux, l’incrimination du financement du terrorisme qui inclut maintenant « le financement des voyages de personnes en lien avec une activité terroriste », la création d’un organe de « gestion des avoirs criminels ».
A ce titre, l’Office national de recouvrement des avoirs criminels (Onrac) existe depuis juillet 2021. Elle a procédé à plusieurs saisies et confiscations de biens divers identifiés par la justice comme étant de nature criminelle en termes d’origine ou de transformation.
Le prochain round du Rapport de Suivi du Giaba pour le Sénégal aura lieu en cours d’année 2024.
L’AFRIQUE, CONTINENT LE MOINS ELECTRIFIE AU MONDE
En dépit des progrès réalisés ces dernières années, l’Afrique demeure le continent le moins électrifié au monde, avec près de la moitié de sa population vivant sans accès à l’électricité.
En dépit des progrès réalisés ces dernières années, l’Afrique demeure le continent le moins électrifié au monde, avec près de la moitié de sa population vivant sans accès à l’électricité.
L’électrification est l’un des secteurs qui enregistre le plus de disparités en Afrique avec des écarts importants entre les nations. Alors que certains pays comme le Maroc et l’Égypte affichent des taux d’électrification de 100%, d’autres peinent à dépasser les 10%. Selon le dernier rapport de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), en collaboration avec la Banque mondiale, 18 des 20 pays les moins électrifiés au monde se situent en Afrique.
Malgré un potentiel énergétique considérable, comprenant le pétrole, le gaz, le charbon, l’hydroélectricité et des ressources renouvelables telles que le solaire, l’éolien et la géothermie, plus de 571 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité. Ce chiffre marque une légère augmentation par rapport aux 566 millions enregistrés en 2010, une tendance inquiétante exacerbée par une croissance démographique rapide surpassant les investissements en infrastructures énergétiques.
Le rapport de l’AIE souligne que 83% des personnes vivant sans électricité dans le monde se trouvent en Afrique subsaharienne. Parmi les 20 pays identifiés comme ayant le plus grand nombre de personnes sans électricité, dix-huit sont situés dans cette région.
Le Nigeria, la République Démocratique du Congo (RDC) et l’Éthiopie, qui figurent parmi les économies et populations les plus importantes du continent, illustrent cette crise énergétique. Le Nigeria, première économie africaine et premier producteur de pétrole, affiche un taux d’électrification de seulement 60%, affectant 86,2 millions de personnes. La RDC, malgré l’énorme potentiel hydroélectrique du fleuve Congo, ne fournit de l’électricité qu’à 21% de sa population, laissant 77,7 millions de ses habitants dans l’obscurité.
L’Éthiopie, en revanche, montre des signes prometteurs avec de grands projets hydrauliques comme le Grand Barrage de la Renaissance, augmentant son taux d’électrification à 55%.
Selon l’AIE, le Soudan du Sud présente le tableau le plus sombre avec un taux d’électrification de seulement 5%, entravé par une instabilité politique chronique et des conflits internes. D’autres nations riches en ressources pétrolières, comme le Tchad (12%) et l’Angola (48%), montrent également des niveaux d’électrification décevants.
Enfin, deux pays non africains, la Birmanie et le Pakistan, figurent aussi parmi les 20 pays les moins électrifiés au monde. Dans ses recommandations, issues du rapport, l’AIE appelle à mettre l’accent sur des investissements majeurs dans les infrastructures énergétiques, en exploitant les vastes ressources renouvelables disponibles.
Cependant, l’agence note que l’énergie solaire, en particulier, représente une opportunité exceptionnelle pour le continent. Avec une irradiation solaire moyenne variant entre 4 et 7 kWh/m2/jour et des réserves estimées à près de 60 millions de térawattheures par an, l’Afrique possède l’un des plus grands potentiels solaires au monde, soutient l’AIE.
LE SENEGAL INVITE A ROMPRE AVEC ISRAËL
A Balacoss, la prière a été dirigée par Serigne Abdallah Sall Ibn Serigne Abass Sall qui a condamné avec la dernière énergie les exactions orchestrées contre le peuple palestinien.
La majorité des Saint-Louisiens a fêté la tabaski lundi. A la grande mosquée, l’imam cheikh Ahmed Tidiane Diallo a insisté sur l’obligation du musulman pendant la tabaski. A Balacoss, la famille Abass Sall a dénoncé les exactions d’Israël contre le peuple palestinien et invité l’Etat du Sénégal à rompre toute relation.
La fête de Tabaski a été célébrée dans la division à Saint-Louis. Seulement, la majorité a prié le lundi. A la grande mosquée, Cheikh Ahmed Tidiane Diallo a levé un coin du voile. «Tuer un mouton n’est pas une obligation dans la religion musulmane. Il est prescrit pour ceux qui en ont les moyens et les autres en sont dispensés. Le Prophète Mohamed (PSL) avait fait le sacrifice pour ceux qui n’avaient pas les moyens de s’offrir un bélier. Les gens abordent le sujet avec passion et ne se réfèrent plus aux prescriptions divines», a rappelé le guide religieux, signalant que «les cinq prières et le jeûne ne sont pas observés par certains qui, pourtant, font tout pour sacrifier un mouton». Pour lui, cette situation est due à un problème de société. «Les gens prêtent beaucoup d’attention au ouï-dire», a-t-il précisé. Cependant, il juge la situation de la vieille ville peu reluisante. «Nous avons constaté avec amertume que les populations ont déserté leur terroir. Ils sont aujourd'hui éparpillés à travers le monde. Je pense qu’il est temps de retourner à la maison pour redorer le blason de la vieille ville. Saint-Louis meurt et ses fils doivent venir à son secours. L’ancienne capitale du Sénégal se vide de ses habitants. Elle était honorée et respectée pour son estime de soi et son chauvinisme. Ces marques sont perdues», a fulminé l’imam qui a formulé des prières pour un Sénégal de paix.
A Balacoss, la prière a été dirigée par Serigne Abdallah Sall Ibn Serigne Abass Sall qui a condamné avec la dernière énergie les exactions orchestrées contre le peuple palestinien. La famille de Serigne Abass Sall de Saint-Louis a célébré la fête de la Tabaski devant le cimetière Marmiyal. L’imam a exhorté les autorités à couper les ponts avec l’Etat hébreux. «Nous soutenons le peuple palestinien et réclamons la rupture de toute relation avec l’Etat d’Israël suite aux exactions perpétrées contre la Palestine. Nous déplorons le silence inquiétant des États islamiques et magnifions l’attitude de l’Afrique du Sud et d’autres États qui ont pris position en faveur du peuple palestinien», a signalé l’imam Abdallah Sall qui invite les nouvelles autorités à éclairer la lanterne des Sénégalais sur l’homosexualité.
LES DEFICIENTS MENTAUX ET LES PENSIONNAIRES DE LA MAC A L’HONNEUR
Les déficients mentaux et les pensionnaires de la prison de Saint-Louis n’étaient pas en reste. Le responsable du réseau des associations et organisations pour la promotion de la santé mentale au Sénégal, Samsidine Badji, leur a fait passer une belle fête. «Pour promouvoir la santé mentale dont nous rêvons, le réseau accompagne les initiatives locales de prise en charge des malades mentaux, notamment la sensibilisation, la prévention, l’accompagnement et le renforcement des capacités organisationnelles, techniques, matérielles et financières communautaires. Pour cette fête, nous avons servi aux déficients mentaux des mets et des habits pour montrer qu’ils font partie intégrante de la société», a révélé M. Badji. Les déficients mentaux n’étaient pas les seuls à passer une excellente fête de Tabaski. Il y avait aussi les pensionnaires de la MAC de SaintLouis. La direction a déployé les gros moyens pour les pensionnaires de la MAC. Un geste magnifié par ces derniers dont certains ont bénéficié d’habits venant de partenaires.
UN COUP DE FILET MAJEUR CONTRE LES TRAFICS DE DROGUE ET DE FAUX MEDICAMENTS
Les services des douanes ont réalisé une razzia sans précédent, saisissant près de 325 kg de cocaïne et 392 kg de faux médicaments d’une valeur totale dépassant les 26 milliards de francs CFA, a appris APA.
Les services des douanes ont réalisé une razzia sans précédent, saisissant près de 325 kg de cocaïne et 392 kg de faux médicaments d’une valeur totale dépassant les 26 milliards de francs CFA, a appris APA.
Dans une offensive tous azimuts contre les réseaux criminels transnationaux, les Douanes sénégalaises ont porté un coup de massue aux trafiquants. Leurs opérations récentes de ciblage et d’investigation ont permis d’intercepter d’importantes cargaisons de drogues dures et de médicaments contrefaits.
Le samedi 15 juin vers 9 heures, la Brigade commerciale des Douanes de Moussala, Subdivision de Kédougou, Région douanière du Sud-est a intercepté un camion frigorifique roulant sur l’axe Moussala-Kédougou en provenance d’un pays limitrophe.
Sur la base d’indices et de critères objectifs, les agents ont fouillé le camion et découvert 264 plaquettes de cocaïne d’un poids total de 306,24 kg soigneusement dissimulées dans une cachette aménagée à l’intérieur du compartiment de ventilation du frigo. La contrevaleur totale de cette saisie est estimée à 24,5 milliards de francs CFA.
Le même jour à 14 heures, dans le cadre du contrôle spécifique des bagages transitant par l’Aéroport international Blaise Diagne, la Brigade de contrôle de la Subdivision des Douanes de l’AIBD, Région douanière de l’Ouest, a procédé au traitement d’une valise suspecte repérée dans la soute.
Cette valise, en provenance d’un pays frontalier à destination d’un pays européen, a été passée au scanner douanier. L’examen a permis de constater la présence de 16 plaquettes qui se sont révélées être de la cocaïne d’un poids de 18 kg. D’une valeur de 1,44 milliard de francs CFA, ce prix est le fruit d’une collaboration entre la Brigade, la Haute Autorité des Aéroports du Sénégal et la Cellule aéroportuaire anti-trafic.
Enfin, aux premières heures du samedi 15 juin, vers 4 heures du matin, la Brigade mobile des Douanes de Koungheul a intercepté à Makka-Gouye Saloum, dans l’arrondissement de Ida Mouride (département de Koungheul), une berline Peugeot 504 transportant 392 kg de faux médicaments – antalgiques, antibiotiques, aphrodisiaques et fortifiants.
Estimée à plus de 75 millions de francs CFA après évaluation par des officines pharmaceutiques locales, cette saisie et le véhicule porte la valeur totale des prises de la journée à plus de 26 milliards de francs CFA.
Ces deux opérations portent le total des prises de cocaïne effectuées par les Douanes sénégalaises à 482,7 kg pour le seul mois de juin, représentant un montant évalué à 38,67 milliards de FCFA selon un décompte des communiqués de la Direction générale des Douanes effectué par APA.
PRODUCTION ET DISTRIBUTION D’ENGRAIS, LA REPONSE DES ICS A L’APPEL DU GOUVERNEMENT
Les Industries chimiques du Sénégal (Ics) apportent leur contribution dans la campagne agricole. La société a, en effet, pris les mesures nécessaires permettant d’assurer la continuité de la production d’engrais pour le programme de l’État.
Les Industries chimiques du Sénégal (Ics) apportent leur contribution dans la campagne agricole. La société a, en effet, pris les mesures nécessaires permettant d’assurer la continuité de la production d’engrais pour le programme de l’État. Ce, en fournissant aux paysans de l’engrais moins cher et de bonne qualité.
Ainsi, aux Ics, près de 20000 tonnes ont déjà achetées et acheminées dans les régions, si l’on se fie à un communiqué parvenu à Emedia. La production d’engrais sur le territoire national permet, en effet, au-delà des emplois créés, de garantir la disponibilité à temps et au prix le plus juste de toutes les formules d’engrais Npk nécessaires pour les différentes cultures agricoles. Selon les Ics, «une bonne fertilisation appliquée au bon moment, avec des engrais adaptés en qualité et en quantité est indispensable pour obtenir de bons rendements agricoles. Cela garantie ainsi des revenus pour les agriculteurs et suffisamment d’aliments, notamment des céréales, de fruits et de légumes pour nourrir le peuple sénégalais».
La même note renseigne que «les engrais produits pas les Ics sont 15 à 20% moins chers qu’en 2023 et le gouvernement a publié l’allocation des engrais assez tôt, ce qui a permis aux distributeurs de s’organiser à temps». Ainsi, à ce jour, renchérit l’entre- prise, «près de 20 000 tonnes ont déjà été achetées et acheminées dans les régions pour la campagne agricole, soit dix fois plus que l’année dernière à la même période».
18 KILOS DE COCAÏNE SUR UN COLIS NON ACCOMPAGNE A l’AIBD
La Brigade de contrôle relevant de la Subdivision des Douanes de l’AIBD (Ouest), a saisi une valise contenant 16 plaquettes de cocaïne d’un poids total de 18 kilos, estimé à 1,44 milliard de francs CFA
Diass, 19 juin (APS) – La Brigade de contrôle relevant de la Subdivision des Douanes de l’AIBD (Ouest), a saisi une valise contenant 16 plaquettes de cocaïne d’un poids total de 18 kilos, estimé à 1,44 milliard de francs CFA, a appris l’APS de la Division de la communication et des relations publiques de la Direction générale des Douanes.
”Il s’agit de 16 plaquettes d’un poids total de 18 kg. La contrevaleur totale est estimée à 1 440 000 000 de francs CFA“, a détaillé le communiqué rendu public, mardi.
Selon la même source, ”ladite valise fait partie d’un lot de bagages non accompagné en provenance d’un pays frontalier du Sénégal et à destination d’un pays de l’Union européenne“.
Quand ils ont passé le colis au scanner, les douaniers ont constaté la présence de plaquettes qui, une fois ouvertes et testées, “se sont révélées positives à la cocaïne“, indique le document.
La Douane explique que cette saisie est le résultat d’une “collaboration fructueuse“ entre la Brigade de contrôle des Douanes, la Haute autorité des aéroports du Sénégal (HAAS) et les agents des Douanes en service à la Cellule aéroportuaire anti-trafics (CAAT).