KEEMTAAN GI - SALAM, SALAM, SALAM !
Citoyens de ce charmant pays, notre commune volonté de vivre ensemble part en vrille. Durant deux ans, et sans interruption, la nation sénégalaise a vécu dans un sentiment de peur et de division avec des blessures qui peinent encore à se cicatriser. On passe sur la rébellion casamançaise, vieille de plus de quarante ans et toujours latente. Ce pays que nous partageons, et que d’autres voyaient dans l’abime, a besoin d’une nouvelle respiration. De se reconstruire et travailler pour arriver à une véritable émergence. Ce au moment où on entre dans la phase d’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières. Ce dont ce pays a le plus besoin et qui est vital, c’est de paix afin qu’il continue de demeurer cette terre de Téranga qui constitue son identité. Voir deux communautés que tout devrait unir s’exterminer, ça nous fend le cœur et ça nous désole. Surtout quand un tel spectacle se produit un jour où l’on passe des messages de paix et où l’on demande pardon à son prochain. Cet épisode de violences en terre Fouladou est hautement condamnable surtout qu’il oppose deux communautés musulmanes. Un mort et une vingtaine de blessés, des concessions brûlées : tel est le bilan de ces affrontements entre des frères qui partagent la même religion, le jour de l'Aïd el-Kébir. Les deux chefs religieux des deux communautés belligérantes ont l’impérieux devoir de ramener la paix dans les cœurs en faisant taire ce qui les différencie et en privilégiant ce qui les unit : L’islam ! Ils doivent fumer le calumet de la paix et égrener ensemble leurs chapelets pour le meilleur de leurs ouailles. Déjà, l’idée que l’une de parties viendrait d’un pays frère constitue la preuve qu’il faudrait prendre ce différend avec prudence et tout faire pour ramener la paix. En prenant la décision d’une fermeture partielle de sa frontière avec le Sénégal, le président Bissau Guinéen, Umaro Sissoco Embalo, cherche à éteindre un feu dont l’embrasement serait difficile à contenir dans une sous-région devenue un cercle de feu en plus de la présence de nuisibles narco trafiquants dont l’objectif est de tuer l’économie du pays. Sans compter que les djihadistes rodent à nos frontières prêts à faire feu de tout bois. Nos chefs religieux, souvent si silencieux quand le pays vacille, doivent prendre leurs bâtons de pèlerins et faire entendre raison aux deux communautés belligérantes. Lesquelles, encore une fois, ont en partage l’Islam. Il y va de la quiétude de ce charmant pays. Il faut surtout faire taire les voix discordantes des talibés qui ne font qu’attiser le feu et faire entendre celles des deux guides. Lesquels sont seuls en mesure de ramener la paix par un discours responsable et rassembleur… KACCOOR BI - LE TEMOIN
PRESIDENTIELLE 2024 : CAGNOTTE ELECTORALE CONTRE ADIYA MARABOUTIQUE
L’élection inédite et surréaliste du président Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême de notre pays n’a pas encore fini de révéler tous ses secrets et anecdotes. Persécuté et malmené par le président Macky Sall avec la complicité d’une coalition de marabouts et chefs religieux, l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko a pu compter sur le soutien financier et humain des Sénégalais. Et surtout des Sénégalais de la diaspora particulièrement ceux vivant aux Etats Unis d’Amérique (Usa). A preuve par cette anecdote qui prouve la perte de terrain voire d’autorité des dignitaires religieux chez cette nouvelle génération de citoyens. Tenez ! Dès la validation de la candidature de Bassirou Diomaye Faye sous « ndiguel » de Seydina Ousmane, des « patriotes » de l’Etat de New Jersey avaient lancé une cagnotte électorale destinée à la coalition « Diomaye président ». En moins de 72 heures, plus de 12.000 dollars soit 6 millions cfa ont été récoltés. Pendant ce temps, un grand marabout en séjour à New-York avait lancé une « Adiya » en ligne depuis plus d’une semaine pour faire face aux frais de ses visites médicales. Au bout de quinze jours, a appris « « Le Témoin », le mara n’a pu récolter que…800 dollars soit 400.000 cfa. Certes Dieu est Grand, mais « bilahi » Sonko n’est pas petit !
DIOMAYE, UNE PREMIERE EN FRANCE
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye accompagné de sa première épouse est arrivé hier en France. Il s’agit de son premier séjour dans ce pays depuis son élection le 24 mars dernier suivi de son entrée en fonctions le 02 avril. Depuis lors, il a effectué une série de visites de contacts dans la sous-région. Son premier déplacement officiel à l’étranger s’est fait en Mauritanie. Bassirou Diomaye Faye participe ce jeudi aux côtés d’autres chefs d’Etat à la rencontre de l’Alliance du Vaccin et de l’Union africaine (GAVI). Hier à sa descente d’avion, il a été accueilli par des officiels français et des responsables de l’ambassade du Sénégal en France. Le forum du GAVI se tient ce jeudi 20 juin 2024. Le président Bassirou Diomaye Faye y prononcera une allocution devant ses homologues africains et européens. Une occasion pour lui de rappeler le rôle important joué par le Sénégal dans la mise en œuvre des programmes de vaccination avec l’appui de GAVI et de ses partenaires ainsi que la volonté de parvenir à la souveraineté sanitaire et pharmaceutique. La rencontre de haut niveau marquera le lancement de l’initiative « Accélérateur de la production des vaccins en Afrique (AVMA) ainsi que le début de la campagne de reconstitution des fonds GAVI pour la période 2026-2030. A l’issue de cet événement, le chef de l’Etat sera convié à un déjeuner par son homologue français.
AFFRONTEMENTS DE MEDINA GOUNASS : LA GUINEE-BISSAU FERME PARTIELLEMENT SES FRONTIERES AVEC LE SENEGAL
Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo a ordonné mercredi la fermeture d’une partie de la frontière de son pays avec le Sénégal après des affrontements survenus à Médina Gounass entre deux communautés musulmanes. La ville sainte de Médina Gounass, dans la région de Kolda, a été lundi, jour de l’Aïd, le théâtre d’affrontements entre les fidèles du khalife de la localité, Thierno Amadou Tidiane Ba, appelés les «Futankés», et ceux du marabout Thierno Mounirou Baldé, dénommés les «Gabunkés». Les heurts ont fait un mort et une vingtaine de blessés, selon le ministère de l’Intérieur. De telles confrontations communautaires sont extrêmement rares au Sénégal. Les deux communautés s’opposent cependant de longue date pour le contrôle de la grande mosquée de la localité. Elles s’accusent mutuellement d’être à l’origine des tensions qui ont fait plusieurs morts par le passé. Médina Gounass, au sud de notre pays, se trouve à quelques dizaines de kilomètres de la Guinée-Bissau. Le président Embalo a indiqué qu’à la suite des heurts de lundi, «l’une des communautés (avait) appelé en renfort des peuls Gabunkés» vivant en Guinée-Bissau. «J’ai aussitôt pris la décision de fermer cette partie de la frontière pour empêcher toute escalade de violence», a-t-il expliqué. «Les forces de sécurité de mon pays veillent au respect scrupuleux de cette mesure», a-t-il assuré. Le Sénégal et la Guinée-Bissau partagent environ 300 km de frontière. Située à plus de 500 km de Dakar, Médina Gounass accueille chaque année pendant une dizaine de jours un pèlerinage qui réunit des milliers de membres- uniquement des hommes- de la confrérie des tidianes, l’une des plus importantes du Sénégal.
COLLISION D’UN JAKARTAMAN AVEC LE BRT
Encore les motos Jakarta ! L’indiscipline notoire des conducteurs de motos Jakarta unanimement décriée s’est manifestée cette fois sur le tracé du BRT. Hier, juste à côté de l’arrêt de Sacré Cœur, un conducteur de moto Jakarta a provoqué un grave accident impliquant un Bus Rapid Transit (BRT) qui avait quitté Grand Dakar pour Sacré Cœur. Un conducteur de moto Jakarta ayant emprunté la voie qui lui est réservée, le choc était inévitable. Le conducteur de la moto Jakarta s’est retrouvé avec de sérieuses blessures tandis que d’autres blessés ont été enregistrés dans le BRT dont le conducteur a violemment freiné pour éviter un choc meurtrier avec le Jakartaman.
GENDARMERIE/POLICE UNE CONFRATERNITE D’ARMES RENFORCEE
Après sa nomination à la tête de la Police nationale, l’Inspecteur général de Police Mame Seydou Ndour a consacré sa première sortie à ses frères d’armes de la Gendarmerie. Il s’est rendu hier à l’Etat-major de la Gendarmerie nationale où il a été reçu par le général de Division Martin Faye, Haut Commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire. Après un piquet d’honneur de la Gendarmerie, les deux autorités ont eu un entretien sur les contours de la coopération mutuelle à renforcer entre les deux entités qui jouent un rôle crucial dans le dispositif sécuritaire du pays. La Police et la Gendarmerie ont déjà expérimenté avec succès des opérations de sécurisation conjointes. Des policiers et des gendarmes se retrouvent dans des mêmes véhicules pour traquer des bandits, des malfaiteurs et autres délinquants. Les deux nouveaux patrons de ces deux corps ont donc cherché à renforcer les acquis posés par leurs prédécesseurs. Surtout que le ministère de l’Intérieur, dont dépend la Police, est dirigé actuellement par un général de gendarmerie. De quoi huiler les relations entre la Maréchaussée et la Police. La confraternité d’armes se renforce entre les deux maillons essentiels du dispositif de sécurité de notre pays. Bravo et bonne chance aux généraux Martin Faye et Mame Seydou Ndour pour traquer les malfrats et veiller à la quiétude des populations !
RELIGION PLUS DE 99 PELERINS MEURENT A LA MECQUE
Alors que le Sénégal n’a déploré officiellement que trois morts, le pèlerinage à La Mecque de cette année a été particulièrement macabre. Plus de 900 pèlerins y sont morts de chaleur, les températures ayant atteint des pics de 51,8 degrés. Parmi les victimes, au moins 600 sont de nationalité égyptienne. Outre les morts égyptiens, 60 décès de Jordaniens ont été annoncés par des diplomates arabes. Des décès ont également été confirmés en Indonésie, en Iran, au Sénégal, en Tunisie et au Kurdistan irakien. Un diplomate asiatique a fait état de « 68 décès » parmi les pèlerins indiens. Les diplomates ont indiqué la veille que 550 corps avaient été transportés à la morgue d’Al-Muaisem, l’une des plus importantes de La Mecque.
LA PRESSE EN DEUIL… DECES DU JOURNALISTE MOUSTAPHA NDIAYE…
On l’a appris tardivement. Le journaliste Moustapha Ndiaye appelé affectueusement par de jeunes confrères des années 2000 « Grand Tapha » est décédé le 09 mai dernier. C’est juste au détour d’un avis de remerciement de sa famille paru dans les colonnes de l’Observateur de ce week-end que nous avons été informés de ce triste événement. Grand Tapha a eu une riche carrière suite à des études de journalisme en France à travers différents ministères comme (Agriculture, Environnement, Assainissement) puis à la Chambre de Commerce de Dakar. Après sa retraite, comme à son habitude, sans ni tambour ni trompette, il s’était retiré tranquillement dans sa ville natale qu’il aimait, St-Louis du Sénégal. C’est là qu’il est décédé et a été enterré le 09 mai dernier. Grand Tapha, c’était le dandy avec un port altier sans faille, une maitrise parfaite de la langue française. Il prenait en haute estime son travail de journaliste, puis de conseiller en communication de divers ministères. Il n’aimait guère être pris en défaut. D’une courtoisie légendaire, mais surtout d’une politesse remarquable qu’il témoignait à travers toutes ses relations qu’importe l’âge de son interlocuteur. Grand Tapha a été un pionnier de la presse puisqu’il a très tôt rejoint le journal « Sopi » où il a travaillé aux côtés de notre directeur de publication, Mamadou Oumar Ndiaye, qui était à l’époque le rédacteur en chef de journal du PDS lancé par le président Abdoulaye Wade. La mort de Grand Tapha constitue une grosse perte pour la presse sénégalaise. Et c’est dommage que la jeune génération ne connaissait pas ce doyen de la presse. Reposez-vous en paix Grand Tapha. … et
DE L’EPOUSE DU JOURNALISTE MALICK MAGUEYE DIAW
Le journaliste Malick Magueye Diaw a perdu son épouse ce mardi à Dakar. Notre très sympathique confrère et ami, ancien enfant de troupe et actuel directeur de cabinet du Président de l’Assemblée nationale, également ancien directeur de la communication de la BICIS et ex-patron du desk « Economie » du quotidien national « Le Soleil », a perdu sa chère épouse Sokhna Coumba Diagne qui a succombé à une longue maladie. La défunte a été enterrée hier matin au cimetière de Yoff en présence d’une foule nombreuse. Les condoléances sont reçues à la Cité des Mamelles près de la mosquée Cheikh Ahmed Tidiane. Toute la rédaction du Témoin autour du directeur de publication Mamadou Oumar Ndiaye s’associe au deuil qui frappe notre éminent confrère Malick Magueye Diaw et lui présence ses condoléances attristées à l’occasion de cette terrible épreuve qui le frappe. Puisse le bon Dieu accueillir la sublime Sokhna Coumba Diagne dans Son paradis de Firdaws
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE JEUDI 20 JUIN 2024
Baadoolo - Détenus libres
L’on a souvent parlé de cette «complicité» parfois entre détenus et matons. Quand on parle de présence de chanvre indien- vrai ou faux et ce n’est pas une première-, les autorités sont interpellées. Quand on parle de téléphones qui ont filmé cette mutinerie et d’autres appels à facturer, il faut une sentinelle pour surveiller tout cela. Après tout, les détenus savent que le Camp pénal ne peut être un camp pénard. Il faut s’évader un peu pour voir les véritables causes des libertés qu’ils se sont offertes hier.
Tension entre les deux communautés de Médina Gounass La Guinée-Bissau ferme sa frontière avec le Sénégal
Les heurts entre les pro Médina Gounass et Pro Médinatoul Huda, lundi, ayant causé un mort, connaissent des prolongations. Selon lefigaro.fr, qui a repris, l’Afp, le Président Umaro Sissoco Embalo a ordonné, ce mercredi, la fermeture d’une partie de la frontière avec le Sénégal, soulignant que «l’une des communautés (avait) appelé en renfort des peuls Gabunkés» vivant en Guinée-Bissau. «J’ai aussitôt pris la décision de fermer cette partie de la frontière pour empêcher toute escalade de violence. Les forces de sécurité de mon pays veillent au respect scrupuleux de cette mesure», a-t-il assuré. C’est dire que la tension est latente entre les disciples de Thierno Amadou Tidiane Ba et ceux de Thierno Mounirou Baldé. Si et seulement si l’une des parties a appelé à des renforts, c’est qu’il y a lieu de surveiller la cité religieuse comme du lait sur le feu. Le ministre de l’Intérieur, qui a rencontré les deux khalifes, a appelé à l’apaisement.
Coopération entre les entités Le Dgpn rend visite au Haut commandant de la Gendarmerie
Le nouveau Directeur général de la police nationale a effectué une visite auprès du Haut Commandant de la Gendarmerie nationale. «Le général de division Martin Faye, Haut Commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la justice militaire a reçu, ce mercredi 19 juin 2024, la visite de l'inspecteur général de police Mame Seydou Ndour, nouveau Directeur général de la police nationale, accompagné de son état-major. Cette visite rentre dans le cadre de la coopération entre les deux entités qui jouent un rôle crucial dans le dispositif sécuritaire du pays», indique le chef de la Division de communication de la gendarmerie. Selon le Lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, après le piquet d’honneur, les deux autorités ont eu un entretien suivi d’une remise de cadeaux.
Attaques contre Macky Sall par ses anciens compagnons - La réponse de Adji Mergane Kanouté
Adji Mergane Kanouté est outrée par les attaques d’anciens compagnons de Macky Sall qui «demandent son arrestation et l’accusent de tous les maux». A ceux-là, la députée de Benno bokk yaakaar rappelle : «Dans la vie, il faut savoir rester digne en toute circonstance et la reconnaissance est une vertu. Dénigrer parce que tout simplement il n’est plus au pouvoir ni dans le pouvoir, dénigrer parce qu’il n’y a plus les décrets du mercredi, dénigrer pour se faire accepter…» La présidente de l’Uds/A invite les nouvelles autorités à «se méfier de ces personnages ingrats et sans reconnaissance aucune», rappelant qu’avec le Président Macky Sall «le rêve» est devenu «la réalité». La vice-présidente du Groupe parlementaire Bby cite «le Brt, le Ter, l’équité territoriale et un Sénégal réconcilié là où les oiseaux de mauvais augure préconisaient le chaos»
Médina Gounass et mutinerie au Camp pénal Les recommandations du Conseil national des Imams et Oulémas
Suite aux récents affrontements survenus à Médina Gounass, le Conseil national des Imams et Oulémas du Sénégal (Cnios) a exprimé «sa profonde préoccupation». Dans un communiqué, Khalifa Aboubacar Babou et Cie appellent à l’apaisement et au calme face à la tension à Médina Gounass. Le Cnios exhorte, par ailleurs, tous les Sénégalais, quelle que soit leur origine ou leur croyance, à se rassembler autour des principes de non-violence et de respect mutuel. Selon eux, «la paix et l’unité nationale sont des trésors précieux que nous devons protéger ensemble». Ce faisant, il a formulé des recommandations pour trouver des solutions pacifiques et durables, soutenant au passage qu’ils sont prêts à offrir leur médiation pour faciliter ces discussions. En ce qui concerne la mutinerie au Camp Pénal, ce mercredi, ils appellent «les autorités compétentes à enquêter sur les causes de cette révolte et à prendre les mesures appropriées pour garantir la sécurité et le respect des droits humains des détenus».
Horreur à Kaffrine - Une fillette de 2 ans égorgée par le frère de son père
Horrible, hallucinant, tragique, ignoble… Les qualificatifs manquent pour s’émouvoir de cet acte. Une petite fille de 2 ans a été égorgée par son oncle (le frère de son père). Le mis en cause, qui était étudiant à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, souffre de troubles psychiatriques selon ses proches. Il a été mis aux arrêts. Le corps de la victime est acheminé à l’hôpital régional Thierno Brahim Ndao de Kaffrine.
L'HÔPITAL DALAL JAMM ESPÈRE RECOURIR À L’ALLOGREFFE POUR TRAITER LA DRÉPANOCYTOSE
“Pour le moment, on commence l’autogreffe pour les cancers, mais plus tard, d’ici quelque temps, on va migrer vers l’allogreffe qui est la thérapie qui peut traiter et guérir les drépanocytaires”, a déclaré Pr Fatou Samba Ndiaye.
Dakar, 19 juin (APS) – L’allogreffe sera pratiquée ”d’ici peu de temps” pour traiter et guérir les drépanocytaires, notamment les enfants atteints de cette maladies, a confié le chef du service d’hématologie et de greffe de moelle osseuse de l’hôpital “Dalal Jamm” de Guédiawaye, Pr Fatou Samba Ndiaye.
“Pour le moment, on commence l’autogreffe pour les cancers, mais plus tard, d’ici quelque temps, on va migrer vers l’allogreffe qui est la thérapie qui peut traiter et guérir les drépanocytaires”, a-t-elle dit mercredi en prenant part à la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose, commémorée chaque année le 19 juin.
La Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose vise à sensibiliser davantage le grand public sur la maladie, l’importance du dépistage mais également renseigner sur les possibilités de soins.
Selon Pr Ndiaye, la greffe de la moelle osseuse est une vraie chance pour les patients enfants souffrant de drépanocytose.
“On s’est rendu compte que dans le monde, la greffe pouvait guérir 90 % des enfants drépanocytaires. Donc, ce centre qui avait comme objectif de traiter des cancers du sein, va en profiter pour faire des greffes de la moelle osseuse dans le futur”, a indiqué la praticienne.
“Ce n’est pas seulement la greffe de moelle qu’on fera dans ce centre, il y a également les échanges ‘hériditocitaires’ qui est également une thérapie cellulaire pour diminuer au maximum les crises drépanocytaires chez les enfants et même chez les adultes”, a ajouté professeur Fatou Samba Ndiaye.
Mme Ndiaye précise toutefois que cette thérapie nécessite qu’une banque de sang soit disponible à l’hôpital Dalal Jamm. “C’est un plaidoyer que nous faisons, parce que pour faire l’échange ‘héréditocitaire’ qui est mensuelle, on a besoin de sang”, a-t-elle souligné.
“Nous interpellons le ministère de la Santé pour [que l’hôpital Dalal Jamm] puisse au moins disposer de ces kits par la Couverture sanitaire universelle, pour que les drépanocytaires puissent” en bénéficier, a lancé l’hématologue.
Cela permettrait de parer aux “crises temporelles”. “Nous souhaiterions que nos patients puissent bénéficier des soins gratuits à l’image des autres pathologies chroniques”, a insisté Mme Ndiaye en évoquant la cherté de la prise en charge.
“Un kit coûte en moyenne 150 mille francs CFA. Beaucoup d’efforts ont été faits dans le cadre des dépistages, mais il y a des efforts encore à faire dans la prise en charge”, a conclu Fatou Samba Ndiaye.
Maguèye Ndiaye, président de l’association sénégalaise de lutte contre la drépanocytose, est revenu sur les avantages qu’offre ce centre de prise en charge pour les malades.
“Nous faisons face à beaucoup de défis. Ce centre de greffe donnera beaucoup d’espoir à nous, malades du sang”, a-t-il soutenu, avant de lancer un plaidoyer “pour que les autorités sachent qu’au-delà des douleurs, il y a des possibilités, avec le développement, de trouver des solutions pour aider ces patients”, a déclaré M. Ndiaye.
“Mais nous savons qu’avec la greffe, cela demande un certain moyen, donc raison pour laquelle nous faisons un plaidoyer auprès des autorités pour que la prise en charge des drépanocytaires soit introduite dans la prise en charge de la couverture sanitaire universelle pour alléger l’accès au traitement”, a plaidé le président de l’association des malades drépanocytaires.
LE PÈRE DE PAPE MATAR SARR NOMMÉ COACH DE TEUNGUETH FC
Ex-coach de Suneor, US Gorée...Sidath remplace ainsi Cheikh Gueye qui a démissionné de son poste d'entraîneur la semaine dernière pour convenances personnelles.
iGFM (Dakar) Sidath, père de l'international sénégalais, Pape Matar Sarr, a été nommé nouvel entraîneur de Teungueth FC.
Le club rufisquois a annoncé la nouvelle, ce mercredi en fin d'après-midi sur son compte X (Ex-twitter). Le technicien s'engage pour les trois prochaines années, précise Teungueth FC récemment champion du Sénégal.
Ex-coach de Suneor, US Gorée...Sidath remplace ainsi Cheikh Gueye qui a démissionné de son poste d'entraîneur la semaine dernière pour convenances personnelles. Le père de l'international sénégalais, Pape Matar Sarr, conduira la formation rufisquoise en Ligue africaine des Champions.
LES PRÉCISIONS DE L'ADMINISTRATION À PROPOS DES ÉVÉNEMENTS DU CAMP PÉNAL
Des détenus auraient délibérément mis le feu à leurs effets de couchage, refusant de se soumettre à l'appel nominatif. Une enquête a été ouverte pour déterminer la provenance des téléphones portables ayant servi à filmer la scène
(SenePlus) - L'Administration pénitentiaire du Sénégal a publié un communiqué de presse apportant des précisions sur les événements survenus ce mercredi 19 juin 2024 au Camp pénal de Liberté 6. Des images et vidéos choquantes, prises illégalement par les détenus eux-mêmes à l'aide de téléphones portables, ont en effet circulé sur les réseaux sociaux.
Selon les explications officielles, l'incident a débuté lorsque les pensionnaires de la chambre 8 ont refusé de se soumettre à l'appel nominatif, une procédure de sécurité obligatoire. "Ils ont par la suite délibérément mis le feu à leurs effets de couchage", précise le communiqué.
Si ces scènes violentes ont suscité l'émoi et heurté la sensibilité du public, l'Administration pénitentiaire tient à rassurer : "Aucun blessé n'est à déplorer encore moins une perte en vie humaine." Elle affirme que "la situation a été vite maîtrisée par le personnel en service".
Cependant, des questions se posent sur la provenance de ces téléphones portables utilisés pour filmer les événements. Une enquête a d'ores et déjà été ouverte à ce sujet par les autorités carcérales. "Nous condamnons ces actes d'insubordination envers les règles de sécurité", a déclaré un porte-parole, avertissant que "de tels comportements auront des conséquences disciplinaires sévères".
L'Administration appelle également les détenus et l'opinion publique à "respecter les dispositions sécuritaires régissant le fonctionnement des établissements pénitentiaires". Des mesures seront renforcées, avec davantage de fouilles et de surveillance, pour prévenir ce type d'incident.
Si aucune perte en vie humaine n'est à déplorer cette fois, cet événement remet en lumière les défis auxquels sont confrontées les prisons sénégalaises en matière de sécurité et de contrôle.
BISSAU FERME PARTIELLEMENT SA FRONTIÈRE AVEC LE SÉNÉGAL
Le président Umaro Sissoco Embalo dit avoir pris cette mesure par crainte d'une escalade des violences sur son territoire après les affrontements meurtriers entre deux communautés à Médina Gounass lundi dernier en marge de la célébration de l'Aïd
(SenePlus) - Les violents affrontements survenus lundi à Médina Gounass, une ville sainte du sud du Sénégal, entre deux communautés musulmanes rivales ont poussé le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo à prendre une décision forte. Selon des informations rapportées à l'AFP, le chef d'État a ordonné mercredi la fermeture d'une partie de la frontière entre son pays et le Sénégal voisin.
Les heurts sanglants ont éclaté le jour de l'Aïd el-Fitr dans cette localité accueillant chaque année un important pèlerinage de la confrérie tidiane. Ils ont opposé les fidèles du khalife Thierno Amadou Tidiane Ba, appelés les "Futankés", à ceux du marabout Thierno Mounirou Baldé, dénommés les "Gabunkés". Un mort et une vingtaine de blessés ont été déplorés selon les autorités sénégalaises.
"L'une des communautés avait appelé en renfort des peuls Gabunkés vivant en Guinée-Bissau", a expliqué le président Embalo pour justifier sa décision de fermeture partielle de la frontière. "J'ai aussitôt pris cette mesure pour empêcher toute escalade de violence", a-t-il ajouté, précisant que "les forces de sécurité de mon pays veillent au respect scrupuleux" de ces restrictions.
Cette décision vise à circonscrire un conflit aux racines anciennes. Comme le souligne un observateur local cité par l'AFP, "les deux communautés s'opposent de longue date pour le contrôle de la grande mosquée" de Médina Gounass. "Elles s'accusent mutuellement d'être à l'origine des tensions qui ont fait plusieurs morts par le passé".
Rares sont de telles confrontations communautaires d'une telle violence au Sénégal, réputé pour sa tradition de paix entre confréries musulmanes. Médina Gounass, à une soixantaine de kilomètres de la Guinée-Bissau, voit pourtant converger chaque année des milliers de pèlerins tidianes, l'une des plus importantes confréries du pays.
La décision musclée du président bissau-guinéen a ainsi pour objectif de circonscrire un foyer de violences susceptible de dégénérer au-delà des frontières. Elle rappelle les liens étroits entretenus de part et d'autre de la longue frontière de près de 300 km séparant les deux États voisins.
LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE DU SÉNÉGAL PROJETÉE À PLUS DE 10 % EN 2025
Les projections de croissance pour 2024 sont maintenues à 7,1%, constituant une baisse par rapport aux 8,3% qui étaient initialement prévus.
Dakar, 19 juin (APS) – Le Sénégal va connaître en 2025 une croissance estimée à 10,1% et une diminution de l’inflation de 2%, a fait savoir mercredi le chef d’une mission du Fonds monétaire international, Edouard Gemayel.
“Pour 2025, les projections de croissance sont au-delà de 10%, et l’inflation va continuer à baisser à près de 2%, a-t-il dit.
Edouard Gemayel s’exprimait devant la presse au cours de la présentation de la 2e revue du programme des réformes économiques du gouvernement du Sénégal soutenues par le FMI.
Selon lui, les projections de croissance pour 2024 sont maintenues à 7,1%, constituant une baisse par rapport aux 8,3% qui étaient initialement prévus.
“On sera à 4,8% cette année, a t-il dit, pour ce qui est de la croissance non hydrocarbures”.
Il a annoncé que l’inflation allait continuer à baisser passant de 4% à 3,9%.
“Si on met ces chiffres en perspective en les comparant à la moyenne en Afrique subsaharienne, pour 2024, la moyenne est à près 3,8% alors que le Sénégal est à 7,1%”, a déclaré Edouard Gemayel.
Selon le fonctionnaire du FMI, ”pour 2025, la moyenne de la croissance subsaharienne est à 4% alors que le Sénégal est au-delà de 10%”.
De même, a t-il part, ”pour l’inflation de 2024 et 2025, la moyenne subsaharienne est au-delà de 10% alors que le Sénégal sera à 3,9 % cette année et 2% l’année prochaine”.
“Pour 2025, nous pensons que le déficit doit à 3% du PIB afin de créer un coussin budgétaire pour avoir de la marge en cas d’une autre crise”, a-t-il dit.
Concernant la politique budgétaire, le déficit de cette année qui était initialement estimé à 3,9%, sera de 4,6% du PIB”.
Selon M. Gemayel, cette situation est particulièrement due à trois facteurs : “le paiement des intérêts des services de la dette, l’allocution accrue pour les subventions énergétiques en raison de l’absence d’actions politiques et les bons impayés des années précédentes, ainsi que l’impact de la croissance d’une valeur qui était révisée légèrement à la baisse”.
LE SÉNÉGAL POURRAIT AVOIR ACCÈS À 230 MILLIARDS DE FCFA VERS LA MI-JUILLET
Le Sénégal a conclu avec le FMI un programme 2023-2026 d’un montant de 1150 milliards de FCFA. Pour la première revue concluante de ce programme, il a eu accès à 169 milliards de FCFA du FMI.
Dakar, 19 juin (APS) – Le chef de la Mission du FMI au Sénégal, Edouard Gemayel, a annoncé, mercredi, que le Sénégal pourrait recevoir vers la mi-juillet près de 230 milliards de FCFA dans le cadre du programme 2023-2026.
“A l’issue de l’examen du Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), le Sénégal aura accès à 230 milliards de FCFA”, a déclaré M. Gemayel, s’exprimant au cours d’une conférence de presse dans le cadre de la deuxième revue du programme économique et financier soutenu par le Mécanisme élargi de crédit (MEC), la Facilité élargie de crédit (FEC) et la Facilité de résilience et de durabilité (FRD).
Cette étude sera d’abord soumise à un accord au niveau du personnel avant une approbation de la direction du FMI qui sera suivie du Conseil d’administration du FMI prévu provisoirement vers la mi-juillet.
Le Sénégal a conclu avec le FMI un programme 2023-2026 d’un montant de 1150 milliards de FCFA. Pour la première revue concluante de ce programme, il a eu accès à 169 milliards de FCFA du FMI.
Par ailleurs, le FMI estime qu’il y a un “surfinancement” sur la dernière émission de l’Eurobond du gouvernement du Sénégal.
”Le gouvernement a plus de liquidité qu’il en a besoin”, a dit M. Gemayel qui a fait savoir que le FMI est en train de discuter avec le gouvernement pour faire de ce surfinancement “des opérations de gestion du passif sur ce surendettement”.
“En plus de l’endettement au niveau du marché régional nous sommes en train de discuter avec le gouvernement pour faire des opérations de gestion du passif sur ce surfinancement”, a-t-il indiqué. Selon lui, “cela permettra de baisser le niveau de la dette et de réduire ce surfinancement”.
Une mission du Fonds monétaire international (FMI) séjourne au Sénégal du 6 au 19 juin 2024 pour la deuxième revue du programme économique et financier soutenu par le Mécanisme élargi de crédit (MEC), la Facilité élargie de crédit (FEC) et la Facilité de résilience et de durabilité (FRD).
REVUE DU PROGRAMME DU FMI, L’INFLATION VA CONTINUER À BAISSER
En conférence de presse ce mercredi 19 juin 2024, le chef de mission du FMI pour le Sénégal Edward R. Gemayel a publié les résultats de la deuxième revue du programme économique et financier soutenu par le mécanisme élargi de crédit (MEC).
En conférence de presse ce mercredi 19 juin 2024, le chef de mission du Fonds monétaire international pour le Sénégal Edward R. Gemayel a publié les résultats de la deuxième revue du programme économique et financier soutenu par le mécanisme élargi de crédit (MEC), la facilité élargie de crédit (FEC) et la facilité de résilience et de durabilité (FRD).
Une bonne nouvelle pour le peuple parce qu’en cette année, l’inflation va continuer de baisser et sera en-deçà des 4%.
Les estimations du FMI sont à 3.9%. Et pour l’année 2025, « les projections de croissance sont à 10.1% et l’inflation va continuer à baisser à peu près 2% », rassure Edward R. Gemayel. Avant d’ajouter, à l’issue de l’examen par le conseil d’administration, que le Sénégal aura accès à peu près à 230 milliards FCfa.