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9 mars 2025
LE PRESIDENT DIOMAYE FAYE PORTE LE PLAIDOYER DE L’AFRIQUE
Le Forum pour la souveraineté et l’innovation vaccinales initié par l’Alliance du vaccin (Gavi) et ses partenaires s’est ouvert ce jeudi 20 juin. Le président de la République qui y prend part a prononcé un discours qui porte le plaidoyer de l'Afrique
Pour le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, le Forum de Paris sur la vaccination s’inscrit dans la voie pour corriger les points faibles du continent en matière de riposte de pandémie telles que le manque d’équipement, de médicaments mais surtout de vaccins.
Le Forum pour la souveraineté et l’innovation vaccinales initié par l’Alliance du vaccin (Gavi) et ses partenaires s’est ouvert hier, jeudi 20 juin, à Paris. Le président de la République qui y prend part a prononcé un discours qui porte le plaidoyer de l’Afrique. Selon le Président Faye, Gavi s’inscrit dans la voie pour corriger les points faibles du continent Africain en matière de riposte face aux pandémies, à l’instar du manque d’équipements, de médicaments mais surtout de vaccins. Pour lui : « bien que l’Afrique représente environ 20% de la population mondiale, son industrie des vaccins fournit à peine 0,25% de l’offre mondiale. Le continent est encore largement tributaire d’autres régions pour couvrir ses besoins ». Et d’ajouter : « un des défis majeurs pour l’Afrique aujourd’hui, c’est de produire des vaccins, des médicaments et des diagnostics, mais également d’accéder aux plateformes de commercialisation pour participer pleinement à la lutte contre les menaces sanitaires futures. »
Revenant sur la situation actuelle au Sénégal dans la marche vers l’autonomisation pharmaceutique, le Chef de l’Etat a fait part de la réalisation des infrastructures et de l’acquisition des équipements qui sont en cours de finalisation, non sans oublier le site du vaccinople de Diamniadio qui constitue une des entités du programme qui aura une capacité de production de 300 millions de doses de vaccins de routine, épidémiques ou pandémiques en utilisant trois (03) plateformes technologiques dont l’ARN messager. « Pour encadrer toutes ces initiatives, le Sénégal a déjà mis en place l’Agence nationale de Réglementation Pharmaceutique (ARP) qui s’est beaucoup employée pour atteindre les phases de maturation et d’homologation requises. »
Le chef de l’Etat a aussi remercié à ce sujet les pays, Institutions et organismes partenaires pour le soutien qu’ils apportent au Sénégal, en particulier dans les efforts de promotion du vaccin et de la vaccination, au premier rang desquels figure GAVI. « Dans la perspective de consolidation des acquis et de la réalisation de l’objectif de l’Union Africaine de produire sur le continent 60% des vaccins utilisés sur place d’ici 2040, l’Institut Pasteur de Dakar a initié, avec le soutien du Gouvernement sénégalais, un programme de développement industriel estimé à 252 millions de dollars», a fait savoir son excellence Bassirou Diomaye Faye. Aujourd’hui, le successeur du Président Macky Sall reconnait qu’il reste beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre l’objectif de produire des vaccins de qualité, en quantité suffisante pour le continent noir. Face à ce défi, il a soutenu :« c’est dire l’immensité de la tâche qui reste à accomplir pour la souveraineté vaccinale de l’Afrique. Par ma présence à ce Forum, j’ai voulu exprimer mon attachement personnel à la santé et la place qu’elle occupe dans l’action de mon gouvernement ». Et de renchérir : « l’histoire récente de la pandémie COVID19 nous a montré combien nous étions vulnérables, mal préparés face aux pandémies et que par conséquent la santé doit être une priorité permanente. Cette pandémie avait surtout mis en évidence les disparités structurelles qui existaient déjà entre pays développés et pays en développement, en matière de vaccination. »
L’engagement du Sénégal à soutenir le financement de Gavi a été une fois encore renouvelé par le Président Faye. « Soutenir le financement de Gavi, c’est aussi investir stratégiquement et à un rythme plus soutenu dans la protection de nos enfants, des générations actuelles et futures. Je serai engagé dans cette campagne pour GAVI et vous y invite tous. Ensemble, mobilisons-nous. »
Rappelons que le Forum pour la souveraineté et l’innovation vaccinales a été organisé dans le cadre de la semaine mondiale de la vaccination. Co-organisé avec l’Union africaine (UA) et l’Alliance du vaccin (GAVI) et la République Française, il a réuni des chefs d'État et des ministres venus de tous les continents, ainsi que de représentants de la société civile et des laboratoires pharmaceutiques et instituts de recherche.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 21 JUIN 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, L'As, EnQuête, Bes Bi le jour, L'Observateur, Libération, Stades
KEEMTAAN Gi - SALAM ! SALAM ! SALAM !
Citoyens de ce charmant pays, notre commune volonté de vivre ensemble part en vrille. Durant deux ans, et sans interruption, la nation sénégalaise a vécu dans un sentiment de peur et de division avec des blessures qui peinent encore à se cicatriser. On passe sur la rébellion casamançaise, vieille de plus de quarante ans et toujours latente. Ce pays que nous partageons, et que d’autres voyaient dans l’abime, a besoin d’une nouvelle respiration. De se reconstruire et travailler pour arriver à une véritable émergence. Ce au moment où on entre dans la phase d’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières. Ce dont ce pays a le plus besoin et qui est vital, c’est de paix afin qu’il continue de demeurer cette terre de Téranga qui constitue son identité. Voir deux communautés que tout devrait unir s’exterminer, ça nous fend le cœur et ça nous désole. Surtout quand un tel spectacle se produit un jour où l’on passe des messages de paix et où l’on demande pardon à son prochain. Cet épisode de violences en terre Fouladou est hautement condamnable surtout qu’il oppose deux communautés musulmanes. Un mort et une vingtaine de blessés, des concessions brûlées : tel est le bilan de ces affrontements entre des frères qui partagent la même religion, le jour de l'Aïd El Kébir. Les deux chefs religieux des deux communautés belligérantes ont l’impérieux devoir de ramener la paix dans les cœurs en faisant taire ce qui les différencie et en privilégiant ce qui les unit : L’islam ! Ils doivent fumer le calumet de la paix et égrener ensemble leurs chapelets pour le meilleur de leurs ouailles. Déjà, l’idée que l’une de parties viendrait d’un pays frère constitue la preuve qu’il faudrait prendre ce différend avec prudence et tout faire pour ramener la paix. En prenant la décision d’une fermeture partielle de sa frontière avec le Sénégal, le président Bissau Guinéen, Umaro Sissoco Embalo, cherche à éteindre un feu dont l’embrasement serait difficile à contenir dans une sous-région devenue un cercle de feu en plus de la présence de nuisibles narco trafiquants dont l’objectif est de tuer l’économie du pays. Sans compter que les djihadistes rodent à nos frontières prêts à faire feu de tout bois. Nos chefs religieux, souvent si silencieux quand le pays vacille, doivent prendre leurs bâtons de pèlerins et faire entendre raison aux deux communautés belligérantes. Lesquelles, encore une fois, ont en partage l’Islam. Il y va de la quiétude de ce charmant pays. Il faut surtout faire taire les voix discordantes des talibés qui ne font qu’attiser le feu et faire entendre celles des deux guides. Lesquels sont seuls en mesure de ramener la paix par un discours responsable et rassembleur…
kàccoor bi - le temoin
CAMP PENAL LA TRAQUE AUX MATONS COMPLICES !
Mercredi dernier, au Camp pénal de Liberté VI, un redéploiement des détenus dans différentes cellules suivi d’une fouille réglementaire a viré à l’émeute. Des détenus de la chambre 8 ont mis le feu à leurs effets de couchage pour manifester leur colère. Et pourtant, la fouille envisagée est règlementaire et est d’autant plus nécessaire que plusieurs chambres abritent des réseaux mafieux s’activant dans toutes sortes de trafics (drogues, téléphones portables, billets de banque et autres produits prohibés). Deux jours après cette émeute, la Direction de l’Administration pénitentiaire a saisi le procureur de la République pour l’ouverture d’une enquête qui sera sans doute confiée à la gendarmerie. « Le Témoin » quotidien a appris que les enquêteurs vont se donner les moyens d’identifier et localiser tous les trafiquants de drogue en milieu carcéral ainsi que les gardes pénitentiaires complices. Selon les premiers éléments d’un rapport remis aux autorités compétentes, la piste de complicités internes paraît la seule explication pour justifier l’introduction dans un lieu de détention d’objets ou substances interdites notamment des téléphones portables, des bouteilles d’alcool, des billets de banque et des produits stupéfiants.
MEDINA GOUNASS LE GOUVERNEMENT REITERE SON APPEL AU CALME
Le Gouvernement a réitéré son appel au calme et à la retenue suite au différend ayant opposé deux communautés de Madina Gounass, une cité religieuse du département de Vélingara, dans la région de Kolda (Sud), assurant qu’il restera ‘’intransigeant contre les fauteurs de troubles, de quelque bord qu’ils soient’’. ‘’Le Gouvernement réitère son appel au calme et à la retenue afin de sauvegarder la paix sociale mais il restera intransigeant contre les fauteurs de troubles, de quelque bord qu’ils soient’’, indique un communiqué du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique reçu à l’APS. Le ministère en charge du Culte rappelle que ‘’de graves incidents ont opposé ce lundi 17 juin 2024 deux communautés dans la cité religieuse de Madina Gounass, dans le département de Vélingara, région de Kolda’’. Cette situation déplorable a malheureusement conduit à la mort d’homme et occasionné une vingtaine de blessés. Le gouvernement s’incline pieusement devant la mémoire de la personne disparue et présente les condoléances de la Nation, à la famille éplorée et aux deux Khalifes. Les blessés ont été bien pris en charge au centre de santé de Madina Gounass et au Centre hospitalier régional de Tambacounda, fait savoir le communiqué, ajoutant que beaucoup d’entre eux sont déjà retournés chez eux. Dans le même sillage, souligne le texte, l’Etat a pris toutes les dispositions utiles et nécessaires afin de garantir la sécurité et le bon ordre dans la cité religieuse de Madina Gounass. À cet effet, il a été procédé à des interpellations et une enquête a été ordonnée, afin que le droit soit dit dans toute sa rigueur, informe le ministère de l’Intérieur. Arrivé dans la cité religieuse au lendemain des affrontements, le ministre de l’Intérieur, le général Jean-Baptiste Tine, a rencontré les khalifes généraux de Madina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Ba, et du Fouladou, Thierno Mounirou Baldé. Le général Tine a souligné qu’à la suite de ces événements, une enquête sera ouverte et une rencontre avec les deux guides religieux sera organisée ‘’très prochainement’’ à Dakar pour trouver une solution définitive au différend opposant les deux communautés.
ASP RADIES ATTENTION A LA REINTEGRATION DES CRIMINELS !
Dans un communiqué, le tout nouveau directeur général de l’Agence d’assistance à la Sécurité de Proximité (Asp), Seydina Oumar Touré, invite les agents de sécurité de proximité (Asp)radiés durant la période 2021 à 2024 de se rapprocher des Unités départementales, pour déposer des demandes de révision de leurs dossiers. « Le Témoin » quotidien entend par « révision » la réintégration effective ou partielle des agents radiés. Certes, la volonté de réconciliation nationale initiée par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est louable. C’est dans ce cadre que le capitaine Touré veut joindre l’acte à la parole. Car lui-même a été victime d’une radiation arbitraire de la Gendarmerie. Mais comparaison n’est pas raison ! Car la plupart des agents de proximité radiés ont été accusés et condamnés pour divers délits et autres actes criminels comme les viols, associations de malfaiteurs, les vols en réunion, les braquage à main armée, le trafic de drogue etc. Attention mon capitaine, faut pas gracier pour gracier ! Surtout qu’il y a des jeunes sénégalais aux casiers vierges qui cherchent désespérément des emplois tout en remplissant tous les critères requis pour être des ASP. Pourquoi ne pas faire appel à ceux-là ?
LA PRESSE EN DEUIL… DECES DU JOURNALISTE MOUSTAPHA NDIAYE…
On l’a appris tardivement. Le journaliste Moustapha Ndiaye appelé affectueusement par de jeunes confrères des années 2000 « Grand Tapha » est décédé le 09 mai dernier. C’est juste au détour d’un avis de remerciement de sa famille paru dans les colonnes de l’Observateur de ce week-end que nous avons été informés de ce triste événement. Grand Tapha a eu une riche carrière suite à des études de journalisme en France à travers différents ministères comme (Agriculture, Environnement, Assainissement) puis à la Chambre de Commerce de Dakar. Après sa retraite, comme à son habitude, sans tambour, ni trompette, il s’était retiré tranquillement dans sa ville natale qu’il aimait, St-Louis du Sénégal. C’est là qu’il est décédé et a été enterré le 09 mai dernier. Grand Tapha, c’était le dandy avec un port altier sans faille, une maitrise parfaite de la langue française. Il prenait en haute estime son travail de journaliste, puis de conseiller en communication de divers ministères. Il n’aimait guère être pris en défaut. D’une courtoisie légendaire, mais surtout d’une politesse remarquable qu’il témoignait à travers toutes ses relations qu’importe l’âge de son interlocuteur. Grand Tapha a été un pionnier de la presse puisqu’il a très tôt rejoint le journal « Sopi » où il a travaillé aux côtés de notre directeur de publication, Mamadou Oumar Ndiaye, qui était à l’époque le rédacteur en chef de journal du PDS lancé parle président Abdoulaye Wade. La mort de Grand Tapha constitue une grosse perte pour la presse sénégalaise. Et c’est dommage que la jeune génération ne connaissait pas ce doyen de la presse. Reposez-vous en paix Grand Tapha.
… ET DE L’EPOUSE DU JOURNALISTE MALICK MAGUEYE DIAW
Le journaliste Malick Magueye Diaw a perdu son épouse ce mardi à Dakar. Notre très sympathique confrère et ami, ancien enfant de troupe et actuel directeur de cabinet du Président de l’Assemblée nationale, également ancien directeur de la communication de la BICIS et ex-patron du desk « Economie » du quotidien national « Le Soleil », a perdu sa chère épouse Sokhna Coumba Diagne qui a succombé à une longue maladie. La défunte a été enterrée mercredi matin au cimetière de Yoff en présence d’une foule nombreuse. Les condoléances sont reçues à la Cité des Mamelles près de la mosquée Cheikh Ahmed Tidiane. Toute la rédaction du Témoin autour du directeur de publication Mamadou Oumar Ndiaye s’associe au deuil qui frappe notre éminent confrère Malick Magueye Diaw et lui présence ses condoléances attristées à l’occasion de cette terrible épreuve qui le frappe. Puisse le bon Dieu accueillir la sublime Sokhna Coumba Diagne dans Son paradis de Firdawsi.
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CAMP PÉNAL : LES SECRETS DERRIÈRE LES BARREAUX
Un téléphone caché dans un Coran évidé, des cuillères transformées en armes : bienvenue dans l'univers parallèle du Camp pénal de Liberté 6. Ici, la créativité des prisonniers n'a d'égale que la détermination des gardiens à maintenir l'ordre
Dans un reportage saisissant, la RTS nous emmène en immersion au cœur du Camp pénal de Liberté 6, à peine 24 heures après une mutinerie qui a secoué l'établissement. Sous l'œil vigilant des autorités pénitentiaires, les caméras ont pénétré pour la première fois dans ce lieu habituellement hermétique, dévoilant les séquelles encore fraîches d'une rébellion née, selon l'administration, d'un simple refus d'appel nominatif.
Le spectacle qui s'offre aux yeux est à la fois fascinant et effarant. Dans les couloirs encore imprégnés de l'odeur âcre des lacrymogènes, s'étalent les vestiges d'une ingéniosité carcérale poussée à son paroxysme. Des téléphones portables dissimulés dans les pages évidées du Coran, des cuillères métamorphosées en armes tranchantes : l'inventivité des détenues n'a d'égale que la détermination des gardiens à maintenir l'ordre.
La caméra s'attache sur ces "trophées de guerre", saisies lors d'une fouille minutieuse post-mutinerie. Téléphones, drogues, armes artisanales... Chaque objet raconte une histoire de ruse, de désespoir ou de violence latente. Le directeur de la sécurité pénitentiaire, visage grave, explique la gradation des moyens employés pour ramener le calme, insistant sur l'absence de victimes malgré la tension palpable.
Au fil du reportage, se dessine le portrait d'une prison en équilibre précaire, où la surpopulation attise les braises de la révolte. Les autorités, conscientes de marcher sur un fil, jonglent entre fermeté et dialogue. Le ministre de la Justice lui-même s'est déplacé, ordonnant une enquête dont les premiers résultats promettent sont attendus.
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PARIS ET DAKAR À L'ÉQUILIBRE
Le format choisi par Macron et Diomaye pour leur première entrevue soulève de nombreuses interrogations. En déjeunant en tête-à-tête, sans collaborateurs, les deux chefs d'État ont clairement affiché leur volonté de dialogue direct et franc. Décryptage !
Ce jeudi 20 juin 2024, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a effectué sa première visite en France depuis son élection. Cette rencontre avec Emmanuel Macron, scrutée de près par les observateurs internationaux, marque un tournant potentiel dans les relations entre la France et le Sénégal. Tidiane Dioh, consultant international, a livré son analyse sur TV5 Monde.
Un tête-à-tête révélateur
Contrairement aux usages diplomatiques, les deux chefs d'État ont choisi de déjeuner en tête-à-tête, sans collaborateurs. Ce format inédit témoigne d'une volonté de dialogue direct et franc. Selon Dioh, cette approche pourrait permettre de "jauger" mutuellement les intentions et les positions de chacun, dans un contexte politique complexe.
Entre non-dits et messages subliminaux
Le communiqué conjoint publié à l'issue de la rencontre reste étonnamment vague sur des sujets brûlants, notamment la présence militaire française au Sénégal. Cependant, Dioh souligne l'importance des termes employés : "respect mutuel" et "souveraineté" reviennent fréquemment, signalant une prise en compte des préoccupations sénégalaises par la partie française.
Un équilibre délicat à trouver
Le nouveau président sénégalais doit composer avec les attentes de sa coalition politique, favorable à une révision des relations avec l'ancienne puissance coloniale. Parallèlement, la France cherche à adapter sa présence en Afrique face à un sentiment anti-français grandissant. Ce ballet diplomatique s'annonce donc comme un exercice d'équilibriste pour les deux parties.
Le Sénégal, futur médiateur régional ?
Dioh évoque le potentiel du Sénégal à jouer un rôle de médiateur dans la région sahélienne. Le statut de jeune président démocratiquement élu de Faye, combiné à l'émergence du Sénégal comme producteur pétrolier, pourrait renforcer son influence diplomatique. Toutefois, le consultant note que le président semble pour l'instant privilégier les enjeux de politique intérieure.
Cette première rencontre Macron-Faye, bien que prudente dans ses déclarations officielles, semble avoir posé les jalons d'une relation franco-sénégalaise en pleine mutation. L'avenir dira si ce nouveau chapitre sera marqué par une coopération renouvelée ou par une distanciation progressive entre les deux nations.
GUINÉE, HUIT MOIS DE PRISON FERME POUR DEUX CADRES DE LA HAUTE AUTORITÉ DE LA COMMUNICATION
Djènè Diaby et Tawel Camara, deux des 13 commissaires de HAC, régulatrice des médias, ont passé la nuit à la prison centrale de Conakry après avoir été inculpés pour diffamation contre le chef de l’État.
Deux membres de la haute autorité de la communication guinéenne ont été écroués, mercredi, après avoir déclaré que les patrons de médias très suivis avaient été achetés par la junte pour se montrer conciliants envers elle.
Djènè Diaby et Tawel Camara, deux des 13 commissaires de la Haute autorité de la communication (HAC), régulatrice des médias, ont passé la nuit à la prison centrale de Conakry après avoir été inculpés pour diffamation contre le chef de l’État et placés sous mandat de dépôt, a dit un autre commissaire, Amadou Touré à un correspondant de l’AFP.
Djènè Diaby et Tawel Camara ont révélé le 12 juin lors d’une rencontre publique comment quatre radios et deux télévisions privées à forte audience s’étaient retrouvées interdites fin mai.
Djènè Diaby et Tawel Camara ont reproché aux patrons d’avoir ignoré les avertissements de la HAC et de n’avoir pas mis en sourdine les critiques à l’encontre de la junte au pouvoir alors qu’ils avaient, selon eux, touché de l’argent de la présidence du général Mamadi Doumbouya.
Les deux commissaires avaient décrit les membres de la junte comme indifférents à la légalité et capables de tout pour conserver le pouvoir, y compris « égorger » leur mère selon de Djènè Diaby.
La HAC a suspendu les deux commissaires pour « faute lourde » le 13 juin. Les directeurs des groupes Hadafo Médias, Djoma Média et Fréquence Médias ont annoncé porter plainte contre les deux officiels. Leurs médias font partie des six radios et télévisions auxquelles les autorités ont retiré leur agrément le 22 mai.
Les autorités se sont contentées d’invoquer un « non-respect du contenu des cahiers des charges » et des « dérapages réguliers ».
LE SÉNÉGAL EST EN TRAIN DE FINALISER LE TRAITEMENT DE 491 DEMANDES DE NATURALISATION
Le représentant de l’agence des Nations unies chargée des réfugiés, Ali Mahamat, a signalé qu’environ 11.000 réfugiés vivent au pays de la Téranga, la plupart d’entre eux étant originaires de la Mauritanie et vivant dans la vallée du fleuve Sénégal.
Dakar, 20 juin (APS) – L’État du Sénégal est en train de finaliser les procédures de naturalisation de 491 réfugiés établis dans la vallée du fleuve Sénégal (nord), signe des avancées notées dans ce domaine, a déclaré, jeudi, à Dakar, le vice-amiral Oumar Wade, président du Comité national de gestion des réfugiés, personnes déplacées et apatrides (CNRPD).
Quatre cent quatre-vingt-onze demandes “sont en cours de traitement auprès des services compétents, et nous espérons les finaliser durant cette année 2024”, a-t-il dit à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des réfugiés.
“La procédure de naturalisation menée par l’État du Sénégal a permis à 313 réfugiés vivant dans la vallée du fleuve Sénégal de bénéficier d’un décret de naturalisation en 2023”, sachant que 61 réfugiés avaient été précédemment naturalisés.
Cinq parmi eux “recevront ici, à titre symbolique, ce document essentiel sur le plan juridique, ce qui va leur donner des possibilités d’intégration socioéconomique”, a dit le vice-amiral, chef d’état-major particulier du président de la République.
“Ces données sont en deçà des objectifs visés” par le Sénégal, a-t-il signalé lors d’une cérémonie consacrée à la Journée mondiale des réfugiés.
La question de la naturalisation, a signalé Oumar Wade, “est une illustration parfaite du thème de la célébration de la Journée mondiale des réfugiés, la solidarité avec les réfugiés”.
Il assure que l’État du Sénégal, signataire des protocoles et conventions des Nations unies, “a pris l’option résolue d’intégrer les réfugiés dans la communauté nationale”.
Le président du CNRPD rappelle que le Sénégal a adopté en 2022 la loi portant statut des réfugiés et apatrides. L’État sénégalais renforce ainsi leur protection juridique et sociale.
Oumar Wade souhaite que les Sénégalais fassent preuve de solidarité avec les réfugiés, les personnes déplacées et les apatrides. “Ces personnes qui ont fui les violences et les persécutions” ont besoin de “bonnes conditions de vie” au Sénégal, a-t-il affirmé.
“Il faut qu’on leur assure la santé et un environnement sécurisé”, a ajouté le président du CNRPD.
Le représentant au Sénégal de l’agence des Nations unies chargée des réfugiés, Ali Mahamat, a exprimé sa gratitude envers les autorités sénégalaises pour le geste de “solidarité majeure” consistant à délivrer des décrets de naturalisation à “400 réfugiés mauritaniens qui vivent au Sénégal”.
“Je voudrais saluer ce geste, qui est un geste de solidarité par excellence. Le gouvernement sénégalais ne cesse de montrer sa solidarité envers les réfugiés, par leur inclusion dans les programmes nationaux”, a-t-il reconnu.
Ali Mahamat a salué l’engagement du Sénégal dans ce domaine, ce qui, selon lui, se traduit par “l’inscription en priorité” de la question des réfugiés dans l’agenda des autorités.
Il signale qu’environ 11.000 réfugiés vivent au Sénégal, la plupart d’entre eux étant originaires de la Mauritanie et vivant dans la vallée du fleuve Sénégal.
Des réfugiés présents à la cérémonie ont déclamé des poèmes sur le thème de la solidarité. Des élèves ont été récompensés à la fin d’un concours de poésie.
par Aminata Touré
POURQUOI LE RASSEMBLEMENT NATIONAL NE DOIT PAS PARVENIR AU POUVOIR EN FRANCE
Malgré les tentatives de dédiabolisation de ses dirigeants, cette idéologie fasciste continue d’immerger l’action politique de l’extrême droite, qui voue une haine particulière aux Africains et aux noirs en général
Aux esprits chagrins qui me rétorqueraient : « De quoi te mêles-tu donc ? », ma réponse est simple : « Je me mêle de ce qui me regarde ». En tant que militante des droits humains, j’ai la conviction que la possible arrivée au pouvoir du Rassemblement national en France n’est plus une question franco-française. C’est une question civilisationnelle qui interpelle celles et ceux qui, à travers le monde, continuent à croire à l’amitié et à la solidarité entre les peuples et se battent pour le respect des droits des immigrés, en particulier africains, lesquels polarisent faussement le débat politique dans l’Hexagone.
Rhétorique perverse
Convoquons un instant les statistiques, qui contredisent l’argument, aussi absurde que dangereux, du « grand remplacement », cette thèse raciste qui a fait de la stigmatisation systématique des immigrés le fonds de commerce de l’extrême droite. Selon les statistiques officielles de l’Insee, 7 millions d’immigrés vivaient en France en 2022, soit 10,3 % de la population totale (67,97 millions). Parmi eux, 35 % – soit 2,5 millions – ont acquis la nationalité française. La population étrangère résidant en France s’élevait donc alors à 5,3 millions (7,8 %). Seuls 48,2 % de ces immigrés sont nés en Afrique. Or selon la rhétorique perverse de l’extrême droite, ces 1,2 millions d’étrangers particulièrement ciblés seraient en passe de « remplacer » 67,9 millions de Français. Relayé complaisamment par certains médias, cette construction intellectuelle fantaisiste finit par ancrer dans les esprits la crainte que « le Zambèze envahisse la Corrèze ». Trop d’intellectuels en France, y compris progressistes, ont laissé prospérer cette propagande, souvent accompagnée de stigmatisations publiques à l’encontre des Africains.
Parallèlement, des responsables politiques BCBG, au sein de partis politiques fascisants, comme le Rassemblement national de Marine Le Pen ou Reconquête, d’Eric Zemmour, ont compris l’importance qu’il y avait à adopter un look jeune et moderne pour lisser leur image et se rendre politiquement corrects dans un contexte de crise existentielle née de la reconfiguration des rapports de forces économiques mondiaux, qui inquiète nombre de pays européens naguère dominants.
Exit, le style vieillot de Jean-Marie Le Pen et bonjour les costumes bien coupés et les talons aiguille de ses héritiers et héritières politiques. Et voici qu’une bonne partie de l’électorat français, angoissé par le présent et mortifié par l’avenir, semble prête à basculer : « Et si on les essayait, après tout ! ».
« No pasaran ! »
En attendant de comprendre pourquoi et comment on en est arrivé là, empruntons aux partisans de la Seconde République espagnole en lutte contre le général- dictateur Franco leur fameux cri de ralliement : « No pasaran ! » L’occasion ne doit jamais être donnée au Rassemblement national et à ses satellites de diriger la France, pays de la première Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, adoptée le 26 août 1789, et qui consacre le caractère « naturel, inaliénable et sacré des droits individuels et collectifs ».
Rappelons aussi que c’est à Paris qu’a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies, le 10 décembre 1948, la Déclaration universelle des droits de l’homme. Le Français René Cassin, qui obtiendra le prix Nobel de la Paix en 1968, était alors aux commandes de la rédaction de ce texte – ratifié par la France en 1954 – aux côtés d’Eleanor Roosevelt et Charles Malik.
La Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale est quant à elle entrée en vigueur en 1969 et la France l’a ratifié en 1981. L’idéologie du Rassemblement national s’inscrit dans une violation constante de tous ces instruments de droit international ratifiés et parfois initiés par la France. Outre son projet d’instaurer la préférence nationale, Jean-Marie Le Pen, le père de l’extrême droite française moderne, a été plusieurs fois condamné pour « apologie de crimes de guerre et contestations de crimes contre l’humanité », « provocation à la haine, à la discrimination et à la violence raciales », « injures publiques » et « violences ».
La mort, le 1er mai 1995, de Brahim Bouraam, un Marocain de 30 ans agressé par des manifestants en marge d’une marche du Front national et jeté dans la Seine, nous rappelle les moments de terreur que nous, jeunes étudiants africains, vivions en France lorsque l’on annonçait une descente du Groupe Union-Défense (GUD), une organisation estudiantine violente qui se livrait régulièrement à des ratonnades contre des étudiants africains sur les campus universitaires. Certaines figures marquantes du GUD sont aujourd’hui de proches collaborateurs affichés de Marine Le Pen. Le 12 juin, quatre militants d’ultradroite ont été condamnés à des peines allant de six mois de prison avec sursis à sept mois ferme pour leur participation à une agression homophobe à Paris alors qu’ils « fêtaient » la victoire du RN aux élections européennes.
Chaque voix compte !
C’est pourquoi il est un devoir pour tous les militants des droits humains, partout où ils se trouvent, de se mobiliser pour éviter que la France ne connaisse la plus grande régression de son histoire récente. L’extrême droite, au quotidien, piétine la devise de la France : « Liberté, Egalité, Fraternité » ; et son accession au pouvoir ne ferait que charrier son lot de violences racistes, antimusulmanes, antisémites ou sexistes car depuis des décennies, celle-ci a bâti son discours sur la haine, l’exclusion et le racisme.
Malgré les tentatives de dédiabolisation de ses dirigeants, cette idéologie fasciste continue d’immerger l’action politique de l’extrême droite, qui voue une haine particulière aux Africains et aux noirs en général. Son accession au pouvoir consacrerait une rupture totale avec le continent africain, lequel entend plus que jamais se battre pour faire respecter sa souveraineté et imposer à tous le respect en vue d’un partenariat gagnant-gagnant.
Il est tout aussi impératif que tous les Français d’ascendance africaine et les binationaux africains-français aillent voter massivement pour que, à travers des lois fortes qui seraient adoptées par la prochaine Assemblée nationale, cessent en France les propos racistes débités à longueur d’émissions de télévision, les brimades mesquines infligées au quotidien et les discriminations de toutes sortes.
Dans l’immédiat, la lutte contre le racisme passe par une défaite cinglante du Rassemblement national aux prochaines législatives en France. Et chaque voix compte !
GUEUM SA BOPP EXPRIME SON DÉSAVEU À PROPOS DES DÉGUERPISSEMENTS DES COMMERÇANTS
Pour le mouvement politique dirigé par Bougane Gueye, ces jeunes entrepreneurs méritent d’être encadrés, organisés, formalisés et soutenus par l’État, qui, dans l'exercice de ses missions régaliennes, doit instaurer des conditions propices à l’emploi.
La Coalition Gueum Sa Bopp exprime avec une profonde affliction son désaveu face aux récentes initiatives de déguerpissements improductifs et asociales perpétrées par le nouveau régime, ciblant les jeunes commerçants de Colobane, Petersen, Keur Massar, et Sandaga (Rokhou Disquettes).
Cette décision unilatérale, dépourvue de mesures d'accompagnement, illustre une fois de plus la stigmatisation, la répression et le traitement arbitraire infligés aux marchands ambulants par les nouvelles autorités. Ces jeunes entrepreneurs méritent d’être encadrés, organisés, formalisés et soutenus par l’État, qui, dans l'exercice de ses missions régaliennes, doit instaurer des conditions propices à l’emploi et à l’employabilité des jeunes, et non l’inverse.
Par ailleurs, la Grande Coalition Gueum Sa Bopp condamne vigoureusement la réduction des prix imposée aux boulangers par le nouveau régime. En outre, la coalition déplore l’absence de concertation entre les autorités et les acteurs du secteur boulanger. Cette décision, contre-productive et non inclusive, contrevient aux principes de bonne gouvernance.
Par ailleurs, la Coalition Gueum Sa Bopp, ayant pris connaissance de la mutinerie au Camp Pénal de Liberté 6, exprime sa solidarité envers les familles des détenus victimes de répression et appelle à des sanctions disciplinaires contre les responsables. Dans cette optique, la coalition exhorte l’Observatoire National des Lieux de Privation de Liberté à améliorer les conditions de détention et à veiller au respect des libertés fondamentales des personnes incarcérées.
Aussi, la Coalition Gueum Sa Bopp dénonce avec vigueur l'approche populiste du ministre des Transports à l’encontre des transporteurs, observée à la veille de la Tabaski. La coalition fustige cette démarche isolée, menée sans concertation avec les acteurs du secteur, et souligne que le gouvernement porte l’entière responsabilité de la situation chaotique qui secoue divers secteurs d’activité du pays.
Enfin, la Coalition Gueum Sa Bopp a suivi avec attention les tensions observées à Médina Gounass. À ce titre, elle invite les parties prenantes à la retenue et à favoriser la cohésion sociale pour garantir une paix durable.
Texte Collectif
LE RN, ENNEMI DE L’AFRIQUE ET DES PANAFRICANISTES
Il ne faut pas se méprendre : le Rassemblement National est porteur d’une idéologie décliniste, ultralibérale, xénophobe, raciste et violente. Il ne renoncera pas à la politique de puissance de la France sur le continent
En choisissant de dissoudre l’Assemblée nationale après sa défaite aux élections européennes, Emmanuel Macron a fait de l’arrivée de l’extrême droite à Matignon non pas une hypothèse pour le printemps 2027, mais un sérieux risque pour le début de l’été 2024. À l’instar d’une frange de la population française qui estime que le moment de « tester » les recettes du Rassemblement national (RN) est arrivé, certains militants « panafricanistes » ethnocentrés proclament que cet événement est de nature à renouveler les relations entre la France et l’Afrique. Il faut méconnaître la nature, l’histoire et l’idéologie de l’extrême droite européenne pour abonder dans ce sens.
Le socle idéologique de l’extrême droite a évolué. À la hiérarchie raciale et l’antisémitisme s’ajoutent l’islamophobie, la théorie du « grand remplacement », la « guerre des civilisations », etc. Le RN de Marine Le Pen et Jordan Bardella est l’héritier des organisations et des groupes paramilitaires qui s’opposaient aux mouvements nationalistes africains – ceux qui ont soutenu le régime d’apartheid en Afrique du Sud. Les aventures coloniales et les luttes des peuples africains pour les indépendances nourrissent son idéologie. Des membres de l’OAS, Occident et Ordre nouveau, que l’on retrouvera plus tard dans l’encadrement et le service d’ordre du Front national-Rassemblement national, ont été mercenaires au Biafra, au Katanga, aux Comores… Vincent Bolloré, qui règne sur un empire médiatique où les thèses d’extrême droite occupent en permanence les antennes, doit sa puissance au continent africain, notamment aux « débris du capitalisme colonial français » sur lesquels il a fait main basse au début des années 1980.
La dynastie Le Pen fait de l’Afrique et de certains de ses chefs d’État des sources de financement. Marine Le Pen, tout en critiquant la Françafrique, y cultive des réseaux. En 2017, elle a été reçue par feu l’autocrate Idriss Déby. En janvier 2023, elle est allée au Sénégal pour y rencontrer un Macky Sall en pleine dérive dictatoriale. Comme en France, madame Le Pen signale à gauche mais tourne toujours à l’extrême droite. Elle promet des ruptures en matière de politique africaine de la France, tout en votant pour le maintien des instruments de la politique impérialiste française (opérations militaires, franc CFA/Eco, francophonie franco-centrée…). Elle veut bloquer les transferts d’argent des travailleurs immigrés à leur famille. En 2022, elle a obtenu d’Emmanuel Macron l’interruption de l’aide publique au développement au Mali.
Les progressistes africains doivent déconstruire le discours de l’extrême droite. Le RN est porteur d’une idéologie décliniste, ultralibérale, xénophobe, raciste et violente. Il ne renoncera pas à la politique de puissance de la France en Afrique. Les panafricanistes de gauche seront des cibles privilégiées d’une guerre renouvelée contre les aspirations de souveraineté des sociétés et de la jeunesse africaine.