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9 mars 2025
CONSTRUIRE LA BIBLIOTHÈQUE POSTCOLONIALE
Pour écrire l’Histoire du Sénégal indépendant, le chercheur doit dès lors se rendre à l’étranger, le plus souvent en France. Ils sont ainsi tributaires du récit élaboré par l’ex-colonisateur dans la production de notre "roman" national
La volonté du chef de l’État de mettre en œuvre une véritable politique patrimoniale enthousiasme ceux qui s’inquiètent à juste titre de la détérioration progressive, de la dispersion et de l’insuffisante valorisation du patrimoine archivistique et documentaire sénégalais. A quelques jours du rapatriement de la bibliothèque de Senghor acquise par l’État en mai dernier se pose aussi la question de la création et du renforcement des institutions de conservation du patrimoine sénégalais ainsi que de leurs missions. L’enjeu n’est pas des moindres, il s’agit de renouveler, repenser et d’enrichir les collections patrimoniales pour constituer une bibliothèque qui reflète la diversité des voix, des langues et des savoirs d’ici. Et de les mettre à disposition des chercheurs mais aussi du public.
Le Sénégal dispose d’anciens et riches fonds d’archives historiques, culturelles, administratives, de manuscrits anciens, journaux, ouvrages imprimés conservés principalement aux Archives nationales, à l’Ifan-Ucad, au Crds (Ex Ifan) de Saint-Louis, dans certaines préfectures, mairies et dans les familles, etc. Ils constituent en outre ensemble un support de l’histoire et de la mémoire historique sénégalaise et ouest-africaine ainsi qu’un moyen de transmission et de pérennisation de celles-ci. Mais au-delà de ce qui est d’ores et déjà conservé dans les institutions plus haut citées, les chercheurs le savent bien, les archives du Sénégal indépendant, dont le rôle dans la construction d’un État moderne est fondamental, restent encore à constituer. Faute peut être d’espaces et de ressources humaines et matérielles suffisantes, la Direction des archives nationales du Sénégal n'a pas depuis longtemps assurer sa mission première, celle de collecte et de classement d’archives publiques. Encore moins d’archives privées. Pour écrire l’Histoire du Sénégal indépendant, le chercheur doit dès lors se rendre à l’étranger, le plus souvent en France, où sont conservées les archives diplomatiques et consulaires et à la Bibliothèque nationale de France (BNF) à Paris pour les archives de l’Institut National d’Audiovisuel notamment. Cette situation rend les chercheurs, en partie, tributaires du récit élaboré par l’ex-colonisateur dans la production de notre "roman" national.
Le débat posé récemment par la vente des objets d’arts, décorations militaires, cadeaux diplomatiques et de la bibliothèque du président Léopold Sédar Senghor traduit avec éloquence cette préoccupation. Les archives du président Senghor ainsi que l’une de ses plus importantes bibliothèques sont pour la plupart d’entre elles restées en France, dans sa maison de Verson en Normandie et, concernant ses archives littéraires, elles ont été léguées par l’académicien lui-même à la BNF en 1979. Ces fonds d’archives mêlent documents officiels liés à ses différentes fonctions politiques et personnels (manuscrits, correspondances, discours, notes, rapports….) qui concernent au premier chef le Sénégal. L’inventaire et la relocalisation de ces fonds doivent dès lors être sérieusement et rapidement envisagés. Plusieurs initiatives politiques ou scientifiques, portées par des projets et des instituts de recherche à l’étranger et au Sénégal, ont d’ores et déjà procédé à des rapatriements d’archives, au moins de leur copie numérisée et à leur relocalisation au Sénégal. C’est le cas des archives de Thiaroye remises le 1er décembre 2014, par le président français François Hollande au président Sénégalais Macky Sall, qui ne sont pourtant pas, dix ans après, accessibles aux chercheurs. Plus récemment l'université Cheikh Anta Diop de Dakar a réceptionné un "important trésor de l'histoire" (Dircom de l’UCAD), une "collection d’archives sonores des tirailleurs sénégalais de la Première Guerre mondiale" issue des Archives du Centre pour la Technologie Culturelle de l’Université de Berlin confiée à l'IFAN. La Bibliothèque Universitaire vient quant à elle, grâce à l’entremise du groupe international de recherche Senghor (ENS/UCAD), de recevoir les enregistrements des entretiens du président poète Léopold Sédar Senghor" avec l’historienne américaine Janet G. Vaillant, réalisés dans le cadre de ses travaux de recherches sur la Négritude menés dans les années 1970. 17 enregistrements avec des amis (Léon Gontran Damas), des membres de la famille (Hélène) ou encore des responsables politiques (Mamadou Dia) sont déjà consultables.
Du fait de la dispersion, du non-classement et de la non-accessibilité de nombreux fonds d’archives postcoloniales, il en coûte parfois des heures, voire des jours de recherche pour repérer un document et le succès n’est pas toujours garanti. Cet état de fait rend souvent impossible de tirer pleinement parti de la documentation existante et, n’est pas sans incidence sur la recherche en histoire. Il n’en reste pas moins important de sortir d’une vision positiviste de l’histoire qui impose l’archive écrite comme source unique d’écriture de l’histoire, particulièrement dans des espaces où l’oralité prime le plus souvent. Il existe bien sûr un patrimoine immatériel très riche fait de traditions orales, de pratiques culturelles, de chants, de contes, de sons, de jeux…joolas, serer, soninke, wolof, mourides, chrétiens, sénégalais qui n’étant pas systématiquement collectés risquent de se perdre, en partie. La création par le président Senghor en 1968 des archives culturelles avait permis en son temps la collecte d’une partie de ce riche patrimoine immatériel qui a vocation à renaître. Le « Dyâli», qui parle en "Nous" aux historiens disait qu'il "faut que nous refassions, nous repensions l'histoire africaine en négro-africaine, (...) dans une confrontation constante avec les historiens européens" (Fonds vaillant, enregistrement n°14, BU-UCAD). Senghor avait pensé à mettre à la disposition des chercheurs de la matière, tout comme il le faisait avec ses poèmes. Dans cette perspective, les chercheurs en histoire africaine, disons en sciences humaines et sociales, ont toute une réflexion méthodologique et épistémologique à approfondir.
Les pouvoirs publics à travers notamment la Direction des archives nationales, l’IFAN, et avec le concours des chercheurs, doivent engager une vaste opération de collectes des archives publiques et privées, de traditions orales villageoises, pour constituer un corpus national de documentation écrite, orale, iconographique, etc. La construction ou l’affectation d’un bâtiment pour les archives nationales (transférées depuis 2014 dans un centre commercial), incluant des archives culturelles, auxquelles seraient adossées une bibliothèque nationale, ainsi que le renforcement d’institutions patrimoniales sont ainsi d’une grande nécessité tant pour la recherche que pour l’enseignement. C’est en réalité sa bibliothèque postcoloniale que le Sénégal doit construire pour pouvoir explorer en profondeur son histoire et demain écrire l’histoire d’aujourd’hui, à partir du continent.
Céline Labrune Badiane est historienne, ITEM/CNRS (France).
Pape Chérif Bertrand Bassène, Akandijack est historien/Ucad.
Mouhamadou Moustapha Sow, "Foyre" est historien/Ucad.
LA CAN FÉMININE REPORTÉE
La Coupe d’Afrique des Nations féminine 2024 démarrera finalement le 5 juillet 2025 pour prendre fin le 26 du même mois. Une décision du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), prise ce vendredi 21 juin.
iGFM (Dakar) Prévue, cet été au Maroc, la Coupe d'Afrique des Nations féminine a été reportée à l'année, rapportent plusieurs médias marocains dont Le360 Sport.
La Coupe d’Afrique des Nations féminine 2024 démarrera finalement le 5 juillet 2025 pour prendre fin le 26 du même mois. Une décision du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), prise ce vendredi 21 juin, à l’occasion d’une réunion du comité exécutif.
Les villes qui accueilleront cette CAN féminine n’ont toujours pas été dévoilées, à l’heure actuelle.
Le Maroc, hôte de la dernière édition, avait obtenu l’organisation de celle de 2024, le 9 août 2022, après une réunion de ce même ComEx en Tanzanie.
La CAF devrait également confirmer le report de la CAN masculine.
L’ASCOSEN RÉCLAME UN ÉLARGISSEMENT DE LA BAISSE DES PRIX
“Nous voulons qu’une nouvelle réunion du Conseil national de la consommation se tienne pour élargir le champ des produits dont il faut revoir les prix à la baisse, les conserves de thon, la pomme de terre, l’oignon, la viande", a déclaré Momar Ndao.
Le président de l’Association des consommateurs du Sénégal (ASCOSEN), Momar Ndao, a réclamé, vendredi, à Dakar, l’élargissement de la baisse des prix des produits de consommation courante à plusieurs denrées alimentaires, dont les conserves de thon, la pomme de terre, l’oignon, la viande et le poisson.
“Nous voulons qu’une nouvelle réunion du Conseil national de la consommation se tienne pour élargir le champ des produits dont il faut revoir les prix à la baisse, les conserves de thon, la pomme de terre, l’oignon, la viande, le poisson, les pâtes alimentaires, le café…”, a déclaré M. Ndao.
Il a réclamé une baisse des prix de ces denrées alimentaires, après que le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a annoncé l’entrée en vigueur, à partir de lundi prochain, de la réduction des tarifs de l’huile, du sucre, du pain, du riz et d’autres produits de consommation courante.
C’est important d’annoncer une baisse des tarifs, mais il est préférable d’assurer un bon contrôle des tarifs indiqués, a souligné le président de l’ASCOSEN à l’occasion de la réunion du Conseil national de la consommation (CNC), en présence de M. Diop.
“L’État prend souvent des mesures de réduction des prix, mais le contrôle des prix pose toujours un problème”, a-t-il souligné.
Un comité de suivi des prix avait été créé par les pouvoirs publics, a rappelé Momar Ndao en proposant qu’il soit “remis en selle”.
Le président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS), Amadou Gaye, déclare adhérer à la mesure de réduction des prix.
En ce qui concerne le pain, il signale que la baisse du prix du sac de 50 kilos de farine est insuffisante. “Nous avions suggéré aux autorités de baisser le prix du sac de 50 kilos de farine de 6.500 francs CFA pour pouvoir vendre le pain à 150 francs, le nouveau prix”, a affirmé M. Gaye.
Selon le président de la FNBS, le gouvernement a finalement réduit de 4.000 francs CFA le prix du sac de 50 kilos de farine.
“C’est cela notre principale revendication. Beaucoup de boulangeries auront des problèmes. Il faut impérativement un accompagnement” des boulangers par les pouvoirs publics, a soutenu Amadou Gaye.
À partir de lundi, selon Serigne Guèye Diop, qui a présidé la réunion du CNC, le prix du kilo de sucre cristallisé sera de 600 francs CFA, contre 650, le tarif en vigueur jusque-là.
Le gouvernement a réduit de 40 francs le prix du kilo du riz brisé non parfumé, une denrée fortement consommée par les ménages.
Une baisse de 100 francs CFA du prix du litre d’huile raffinée est également annoncée. Cette huile, “la plus consommée par les ménages”, est souvent vendue dans des bidons de 20 litres.
“En ce qui concerne le pain, il a été retenu d’opérer une baisse de 15 francs CFA en attendant de poursuivre les échanges avec les meuniers”, avait dit Ahmadou Al Aminou Lo, le ministre, secrétaire général du gouvernement, en annonçant la réduction des prix de ces denrées alimentaires, la semaine dernière.
Selon M. Lo, le prix de la baguette de pain de 190 grammes, la plus commercialisée, passe de 175 à 160 francs CFA.
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À PARIS, BASSIROU DIOMAYE S’EST ENTRETENU AVEC L’ANCIEN PRÉSIDENT ABDOU DIOUF
« Je remercie le président Diouf et sa famille pour l’accueil chaleureux qu’ils m’ont réservé », se réjouit le chef de l’Etat
Le président de la République Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye s’est entretenu, vendredi, à Paris avec Abdou Diouf, ancien président du Sénégal.
« En marge de mon séjour à Paris, j’ai rendu visite au président Abdou Diouf avec qui j’ai eu un riche entretien », a déclaré Bassirou Diomaye Faye sur son compte X.
« Je remercie le président Diouf et sa famille pour l’accueil chaleureux qu’ils m’ont réservé », se réjouit le chef de l’Etat.
« Je prie Allah de lui prêter longue vie et bonne santé afin qu’il continue de nous éclairer de sa sagesse et de ses conseils avisés », a-t-il ajouté.
MÉDINA GOUNASS, VILLE MORTE
Fantôme de sa splendeur passée, Médina Gounass erre dans un calme inquiétant. Ses rues vidées, ses boutiques closes et son économie exsangue témoignent des séquelles des violents affrontements survenus le jour de la Tabaski
Médina Gounass donne l’image d’une ville morte. Les habitants sont terrés chez eux. Il y a une paralysie de tous les secteurs d’activités économiques et les menaces sur la sérénité sociale sont toujours latentes. Bref, la cité religieuse est à la croisée des chemins au lendemain des affrontements sanglants de la Tabaski. Dans la ville, il y a les Fds qui font des patrouilles pour prévenir d’éventuels troubles. Le Quotidien s’est rendu hier dans la cité religieuse qui sonne vide.
Il règne un silence absolu dans la cité religieuse. Loin de l’image d’une ville enfiévrée, qui vit à un rythme frénétique où se confondent activités économiques et religieuses. A l’entrée de Médina Gounass, au centre de santé de la ville communément appelé «Régional», le chauffeur du car est catégorique : «Descendez. Je m’arrête là. Pas question que je rentre dans la ville.» Pourtant, il est l’un des rares à avoir accepté de faire la navette entre Manda Douane et Médina Gounass, situé dans département de Vélingara. Il ne veut prendre aucun risque à cause de la volatilité de la situation, avec une tension toujours en latence. Bien que non habitués à être «déchargés» à l’entrée, les passagers semblent comprendre l’inquiétude du conducteur et de son apprenti. Les voyageurs descendent du véhicule. Mais un autre problème se présente : le moyen de transport pour rallier le centre-ville situé à quelques deux kilomètres de là. Car, à l’instar de bon nombre de travailleurs, les conducteurs de tricycles, qui assurent généralement le transport intra-urbain à Gounass, n’ont pas voulu non plus prendre de risque, au vu des évènements de la journée du mercredi où des véhicules et motos ont été pris pour cible par des fauteurs de troubles, des magasins et boutiques de commerce vandalisés. Ne trouvant pas de moyens de transport, les passagers se voient obligés d’emprunter le «train onze». Une ligne que certains d’entre eux ne veulent pas emprunter, du fait notamment du climat d’insécurité qui règne à Médina Gounass. Mais, la situation oblige tout le monde à se réajuster.
Les populations terrées chez elles
Les commerces sont fermés, les services à l’arrêt. Ça prendra le temps que ça prendra, mais Médina Gounass panse ses blessures à huis clos et pense aux jours d’après-crise. Il faut dire que les habitants de la ville de Médina Gounass ont pris avec beaucoup de sérieux les menaces de violences que se livrent les deux camps à la suite des épisodes du jour de la Tabaski. Depuis les évènements malheureux de lundi, mardi et mercredi derniers, à travers la violence exercée sur des personnes et la destruction de biens, la quasi-totalité de la population de cette cité religieuse s’est retranchée dans les habitations afin de se mettre à l’abri d’éventuelles scènes de violences. Sur les rues autrefois bondées, où les échanges commerciaux notamment sont parmi les plus dynamiques de la région de Kolda, le décor donne l’image d’un désert. C’est le calme absolu. Un silence ! La plus grande démographie et plus grande économie du département de Vélingara est devenue une ville fantôme où seules les Forces de défense et de sécurité font des rondes.
Pour le moment, malgré les appels au calme et à la sérénité du gouvernement, à travers son ministère de l’Intérieur, et les deux guides religieux, et les tentatives de médiation, la bombe n’est pas totalement désamorcée à cause de la peur de représailles.
Paralysie de l’activité économique
Médina Gounass, ce n’est pas qu’une cité religieuse. Il existe un écosystème économique, et depuis les affrontements du jour de la fête de Tabaski, toutes les activités économiques sont paralysées. L’économie florissante de la ville risque d’être mise à mal du fait de la fermeture des boutiques, magasins et autres centres de commerce. Une situation qui ne devrait point perdurer au point d’éprouver les ménages. «Certains appellent même au niveau des boutiques pour se faire livrer des provisions. C’est une situation intenable», note un interlocuteur. Pour l’instant, il n’y a que les chants d’oiseaux et le vent pour animer cette ville à l’arrêt depuis les évènements de la Tabaski qui ont fait un mort et plusieurs blessés.
CINQ MIGRANTS RETROUVÉS MORTS AU LARGE DES ÎLES CANARIES
La route de l’Espagne, via la mer, continue de faire des victimes. Des jeunes qui bravent la mer à la recherche d’un lendemain meilleur perdent la vie en plein milieu de l’Océan Atlantique.
La route de l’Espagne, via la mer, continue de faire des victimes. Des jeunes qui bravent la mer à la recherche d’un lendemain meilleur perdent la vie en plein milieu de l’Océan Atlantique. Ce mercredi 19 juin, une pirogue avec à son bord plus d’une 68 personnes a été repérée dans l’après-midi par un bateau alors qu’elle se trouvait à environ 800 km au sud de Tenerife.
Selon le communiqué des services de secours espagnol, 5 personnes ont été retrouvées mortes dans l’embarcation.
Les corps de deux des cinq victimes ont dû être laissés à bord de l’embarcation de fortune, qui continuait à dériver, en raison des mauvaises conditions météorologiques dans la zone.
A noter que le même jour, une embarcation en partance pour l’Espagne, avec à son bord 52 migrants, a été arraisonnée par le patrouilleur le NIANI à Mbour. Elle a quitté la Gambie le 18 juin.
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AYIB DAFFÉ, NOUVEAU PRÉSIDENT DU GROUPE PARLEMENTAIRE DE YEWWI ASKAN WI
Après la nomination de Birame Souleye Diop comme ministre du Pétrole et des Mines dans le gouvernement 1 d’Ousmane Sonko, il a perdu d’office sont statut de député et de président du groupe parlementaire de YAW
Après la nomination de Birame Souleye Diop comme ministre du Pétrole et des Mines dans le gouvernement 1 d’Ousmane Sonko, il a perdu d’office sont statut de député et de président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi.
Deux mois après, les députés du groupe ont un nouveau président. Selon Abass Fall, le secrétaire général intérimaire du PASTEF a été nommé à ce poste.
Ayib Daffé remplace Birame Souleye DIOP au sein de Yewwi Askan Wi.
LA BAGUETTE DE PAIN DÉSORMAIS FIXÉE À 150 FRANCS CFA
Après la réunion du Conseil National de la Consommation tenue ce 21 juin, les Sénégalais peuvent désormais acheter les produits subventionnés par l’Etat du Sénégal aux nouveaux prix homologués.
Les Sénégalais peuvent désormais acheter les produits subventionnés par l’Etat du Sénégal aux nouveaux prix homologués.
Après la réunion du Conseil National de la Consommation tenue ce 21 juin avec le ministre de l’Industrie et du Commerce, l’huile raffinée est fixée à 1000 FCFA le litre soit une baisse de 100 Francs CFA. Le bidon de 20 litres est vendu 18750 FCFA en gros.
La baguette de pain est fixée à 150 francs CFA dans les boutiques. Le riz brisé non parfumé est fixé à 410 francs CFA et à 18 950 F CFA le sac acheté en gros.
Le prix du sucre cristallisé reste au prix indiqué par le gouvernement à 600 FCFA le kilo soit une baisse de 50 Franc CFA et le prix en gros du sac est de 28 550 Francs CFA en gros.
La tonne du ciment coûte désormais 65 000 Francs CFA et le sac de 50 Kg est à 3550 Francs CFA.
AFFAIRE ABABACAR SARR, LE STADE DE MBOUR SAISIT LE TRIBUNAL ARBITRAL DU SPORT
Cette annonce a été faite sur la page Facebook du club, indiquant que le dossier sera prochainement soumis au TAS avec l’appui d’un comité ad hoc et d’un pool d’avocats.
Le Stade de Mbour a décidé de saisir le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) suite à sa relégation en Ligue 2, conséquence d’une décision controversée de la commission de discipline de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). Cette annonce a été faite sur la page Facebook du club, indiquant que le dossier sera prochainement soumis au TAS avec l’appui d’un comité ad hoc et d’un pool d’avocats.
L’affaire remonte à la contestation par le Stade de Mbour de la qualification de Babacar Sarr, joueur du Jaraaf de Dakar, accusé d’avoir frauduleusement obtenu une licence amateure après la clôture des enregistrements des licences professionnelles. Initialement, la commission de discipline de la FSF avait donné raison au Stade de Mbour, infligeant une défaite par forfait (3-0) au Jaraaf de Dakar et attribuant deux points supplémentaires au club mbourois.
Cependant, la commission de recours de la FSF a annulé cette décision, restituant les points précédemment retirés au Jaraaf. Cette restitution a eu des répercussions significatives sur le classement de la Ligue 1. Le Jaraaf, avec ce point récupéré, s’est repositionné à la deuxième place du championnat. Pour le Casa Sports, initialement relégué, cette décision a permis d’assurer son maintien en Ligue 1.
En revanche, le Stade de Mbour a subi les conséquences les plus lourdes, se voyant relégué en Ligue 2. Cette relégation a incité le club à saisir le TAS, espérant obtenir justice et renverser la décision de la commission de recours de la FSF.
Pour défendre ses intérêts, le Stade de Mbour a mis en place un comité ad hoc composé des forces vives du sport mbourois, soutenu par un pool d’avocats. Ce comité est chargé de préparer et de soumettre le dossier au TAS, espérant ainsi annuler la décision de relégation et rétablir les points initialement attribués au club.
BAISSE DES PRIX DES PRODUITS DE GRANDE CONSOMMATION À PARTIR DE LUNDI
‘’Le contrôle sur le terrain sera effectif et renforcé et on va d’abord impliquer les volontaires de la consommation et les forces de défense et de sécurité seront aussi mis à contribution’’, a annoncé Serigne Guèye Diop.
La baisse des prix des produits de grande consommation comme le riz brisé ordinaire, l’huile de palme raffinée, le sucre cristallisé, le pain, la farine blé et le ciment sera effective à partir de lundi, a annoncé, vendredi, le ministre de l’Industrie et du Commerce Serigne Guèye Diop.
”Tous les prix seront immédiatement applicables sur l’ensemble du territoire et l’affichage des prix sera obligatoire et reprécisé par l’arrêté du ministère que je vais signer dès aujourd’hui’’, a déclaré M. Diop à l’issue de la réunion du Conseil national de la consommation.
Le prix de la baguette de pain est désormais fixé à 150 francs, celui du litre de l’huile à 1000 francs. Le sucre cristallisé est à 600 francs le kg et le sac de ciment cédé à 3550 francs.
Concernant les mesures d’accompagnement pour l’application des prix, il a promis que son ministère prendra ”toutes les dispositions nécessaires” en relation avec les acteurs, les importateurs, les commerçants, les industriels et les consommateurs pour assurer ‘’le strict respect’’ des prix sur l’ensemble du territoire.
‘’Le contrôle sur le terrain sera effectif et renforcé et on va d’abord impliquer les volontaires de la consommation et les forces de défense et de sécurité seront aussi mis à contribution’’, a annoncé Serigne Guèye Diop.
Il a indiqué que tous les acteurs seront mis à contribution à travers le contrôle ‘’citoyen’’ et l’implication des relais communautaires comme les ‘’badienou gokh’’ et les chefs de quartier.
Le ministre de l’Industrie et du Commerce a aussi révélé qu’un dispositif ‘’spécial’’ sera discuté et mis en place en collaboration avec le Port autonome de Dakar pour accélérer les déchargements et les dédouanements.
Il a cependant invité tous les acteurs à remonter les difficultés soulignant que la réflexion sera aussi ‘’engagée’’ par le biais d’une concertation avec le Haut conseil de la consommation, le Conseil national de la consommation et tous les acteurs.
‘’Pour les mesures structurelles, on va continuer la politique de souveraineté économique et alimentaire, réorganiser la modernisation de la distribution et la mise en place de magasins de référence comme les SONADIS sur l’ensemble du territoire’’, a signalé M. Diop.
Il a ajouté que les politiques industrielles seront aussi ‘’favorisées’’ de même que la mise en place de ‘’procédures d’appel d’offres’’.
‘’En attendant, nous allons mettre en place une meilleure politique d’approvisionnement sur l’ensemble du territoire”, a fait savoir Serigne Guèye Diop.