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9 mars 2025
FINANCES PUBLIQUES | LES RESSOURCES BUDGÉTAIRES PROJETÉES À 5 677,7 MILLIARDS FCFA POUR 2025
Le ministère des Finances et du Budget a récemment publié le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle pour la période 2025-2027, offrant une vue d’ensemble des projections financières du pays.
Le ministère des Finances et du Budget a récemment publié le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle pour la période 2025-2027, offrant une vue d’ensemble des projections financières du pays.
Selon ce document, les ressources budgétaires globales pour l’année 2025 sont estimées à 5 677,7 milliards FCFA (environ 8,63 millions d’euros), représentant une augmentation de 15,5% par rapport au montant révisé de 2024. Cette progression reflète les efforts du gouvernement pour accroître les recettes fiscales et optimiser les ressources publiques.
Sur la période 2025-2027, les ressources budgétaires devraient suivre une tendance haussière avec un taux moyen de progression de 19%. La pression fiscale est projetée à une moyenne de 21,2%, en hausse par rapport aux 20,1% prévus pour 2024. Les dépenses totales pour 2025 sont programmées à 6 390,2 milliards FCFA, marquant une augmentation de 8,7% par rapport aux prévisions révisées de 2024.
Pour les investissements globaux, ils sont estimés à 1 811,5 milliards FCFA, répartis entre 1 087,1 milliards FCFA provenant de ressources internes et 724,4 milliards FCFA de ressources externes. En ce qui concerne la dette publique, à fin décembre 2023, l’encours de la dette de l’administration centrale est évalué à 13 772,8 milliards FCFA, soit une augmentation de 16,9% par rapport à 2022. La dette en devises étrangères représente 65,3% du total, contre 34,7% pour la dette en FCFA.
L’actuel régime a critiqué l’exercice budgétaire de 2024 pour un manque de sincérité, avec un budget annoncé de 7 003 milliards FCFA. Cependant, selon Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, ce budget se situerait plutôt autour de 5 000 milliards FCFA, soulevant des questions sur la transparence et la gestion budgétaire.
L’encours de la dette à court terme en devises étrangères est de 111,9 milliards FCFA, tandis que celle à moyen et long terme s’élève à 13 660,9 milliards FCFA, représentant 99% du portefeuille de la dette. En termes de résidence, 16,8% du stock de dette est détenu par des résidents sénégalais, soit 2 317,08 milliards FCFA, contre 83,2% détenus par des non-résidents, soit 9 191,3 milliards FCFA.
BARCELONE, HOTE D’UN FORUM AFRICAIN CONSACRE A L’ENERGIE
La ville espagnole de Barcelone abrite du 25 au 28 juin la 26e édition du Forum africain de l’énergie, a-t-on appris des organisateurs.
La ville espagnole de Barcelone abrite du 25 au 28 juin la 26e édition du Forum africain de l’énergie, a-t-on appris des organisateurs.
L’évènement, placé sous le thème : ‘’Systèmes énergétiques du futur – Équilibrer les besoins de l’Afrique avec les objectifs mondiaux’’, verra la participation de principaux acteurs et investisseurs du continent, ainsi que ses futurs dirigeants, ajoute la même source.
Elle renseigne également que quatre discussions interactives, couvrant des domaines vitaux tels que le développement de projets, les innovations technologiques, les opportunités intersectorielles et les collaborations, seront au programme de cette rencontre.
Pour ses organisateurs, le Forum africain de l’énergie constitue ‘’la première plateforme de collaboration et d’innovation dans le secteur de l’énergie en Afrique’’.
Selon un rapport publié en février dernier, par S&P Global, la maison-mère de l’Agence américaine d’analyse et de notation financières, Standard & Poor’s, environ 600 millions de personnes en Afrique subsaharienne (jusqu’à 50 % de la population de la région) n’ont pas accès à l’électricité.
La même étude révèle qu’en outre, la demande d’électricité dans cette partie du continent devrait encore augmenter de près de 3 % en 2024.
‘’Ce qui souligne la nécessité d’équilibrer les objectifs en matière de transition énergétique avec la disponibilité de l’électricité’’, renseigne-t-elle.
LA RENCONTRE BASSIROU DIOMAYE FAYE-EMMANUEL MACRON A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les quotidiens parus vendredi traitent la volonté affichée du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et de son homologue français Emmanuel Macron, de donner une nouvelle impulsion au partenariat entre Dakar et Paris basé sur le respect mutuel.
Dakar, 21 juin (APS) – Les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise ont largement mis en exergue la volonté affichée du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et de son homologue français Emmanuel Macron, de donner une ”nouvelle impulsion au partenariat” entre Dakar et Paris basé sur le respect mutuel.
En déplacement à Paris, jeudi, dans la capitale française où il a participé à un forum mondial consacré à la souveraineté vaccinale en Afrique, à l’initiative Gavi, l’Alliance du vaccin, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a eu un entretien avec Emmanuel Macron.
Les deux chefs d’Etat ont évoqué au cours de cette rencontre les défis communs à relever pour poursuivre et renforcer la coopération entre leurs deux pays dans les secteurs qui contribuent à une plus grande souveraineté du Sénégal, selon un communiqué conjoint.
‘’Axe Paris-Dakar : en quête d’un nouveau souffle’’, affiche à la Une Sud Quotidien qui souligne que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye et son homologue français, Emmanuel Macron, ont eu hier, jeudi 20 juin, leur premier tête à tête depuis l’investiture du chef de l’Etat sénégalais.
Sud souligne qu’a l’issue de cette rencontre tenue en marge du Forum mondial pour l’innovation et la souveraineté vaccinales organisé à Paris, ”les chefs d’ Etat ont exprimé leur volonté commune de donner une nouvelle impulsion au partenariat entre le Sénégal et la France’’.
‘’Entre le Sénégal et la France, va-t-on vers un new-deal ?, s’interroge WalfQuotidien. ‘’En tous cas, le Président Diomaye a exprimé la volonté commune des deux pays d’œuvrer à la rénovation de ces relations en les adaptant aux mutations actuelles’’, écrit Walf qui titre : ‘’coopération franco-sénégalaise vers un new-deal’’.
‘’Diomaye-Macron : un +Paris+ gagnant-gagnant ?, s’interroge à son tour Vox Populi indiquant que Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron ”veulent renforcer la coopération dans les secteurs qui contribuent à une plus grande souveraineté du Sénégal”.
L’Observateur évoque également ”les bases d’un nouveau partenariat”. ‘’Les deux chefs d’Etat ont exprimé leur volonté commune de donner une nouvelle impulsion au partenariat entre le Sénégal et la France, fondé sur un respect mutuel, un équilibre au service des intérêts réciproques des deux peuples’’, écrit L’Obs.
Selon Le Quotidien, ”Macron et Diomaye se jaugent”. ”Cartes sur table’’, lors de la rencontre Macron-Diomaye, à l’Elysée, dit Bès Bi. Le journal souligne que ‘’pour une première rencontre à Paris, autour d’un déjeuner, les présidents Diomaye et Macron se sont promis de donner une nouvelle impulsion à la coopération entre la France et le Sénégal’’.
‘’Dans ce premier tête à tête, d’hier, outre les domaines comme l’agriculture, la formation, l’énergie, le successeur de Macky Sall n’a pas posé sur la table des dossiers sensibles touchant la souveraineté’’, précise la publication.
Le Soleil met en exergue ‘’le plaidoyer du chef de l’Etat’’ pour la production de vaccins en Afrique.
‘’Au Forum Gavi de Paris auquel il a pris part, hier, le Président a plaidé pour la souveraineté vaccinale du continent en prenant l’exemple du Sénégal et de l’Institut Pasteur de Dakar, pionnier en la matière en Afrique’’, rapporte le quotidien national.
‘’Dans son allocution à l’ouverture du Forum Gavi de Paris, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a fait une brillante plaidoirie pour la souveraineté vaccinale du continent africain. Il s’est appuyé sur l’exemple sénégalais avec les exploits de l’Institut Pasteur de Dakar qui produit des vaccins depuis plus d’un demi-siècle’’, note la publication.
Le quotidien L’As indique aussi qu’au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales organisé par l’Alliance du vaccin (Gavi) en collaboration avec l’Union africaine, ”le Président Bassirou Diomaye Faye a exposé devant les partenaires internationaux l’ambitieux programme du Sénégal en matière de souveraineté vaccinale avec 150 milliards pour l’industrie pharmaceutique et une production annuelle de 3 millions de doses de vaccins”.
Par Ibou FALL
UNE TABASKRISE TROP ORDINAIRE
Comme à l’accoutumée, ce lundi 17 juin 2024, la République du Sénégal enjambe l’obstacle Tabaski sans que les piliers fondamentaux de la Nation n’en soient remis en question même si le monde interlope du transport interurbain est en transe.
Comme à l’accoutumée, ce lundi 17 juin 2024, la République du Sénégal enjambe l’obstacle Tabaski sans que les piliers fondamentaux de la Nation n’en soient remis en question même si le monde interlope du transport interurbain est en transe. Certes, à Gounass, où la charia aurait conquis quelques portions de territoire en pays laïc, ça s’étripe depuis la prière. Ce n’est pas une première…
Revenons à nos moutons dakarois.
Une semaine auparavant, ce qui est de coutume depuis Macky Sall, le chef de l’Etat, sous bonne escorte, va acheter son mouton. Cette fois, le cérémonial est minutieusement programmé par les génies de la com’ de l’avenue Léopold Sédar Senghor, un gros lundi aux heures de bureau. Le Président est en travail buissonnier, comme n’importe quel authentique salarié bien de chez nous, qui n’hésite pas à larguer les contribuables angoissés devant son guichet, pour filer en cuisine, histoire de se jeter un p’tit encas derrière la cravate.
Mea culpa : cette année-ci, pour la première fois, polygamie au Palais oblige, question mouton présidentiel, il faudra en marchander pour deux. Au nom de la transparence dans la gestion des deniers publics, le prix d’achat est connu de tous : cent-soixante mille misérables francs Cfa par tête d’ovin encorné, payés avec cette honteuse monnaie coloniale que les Patriotes authentiques menacent de bouter hors du pays avec le dernier ambassadeur de France.
Un esprit chagrin me fait tout de même remarquer qu’il faut ajouter à la note les frais de protocole : en plus de la courtisanerie inévitable, les motards, l’ambulance, la sécurité, la com’ et le protocole présidentiels qui se sont déployés dès la veille. Ça n’a pas de prix, on reconnait. Mais comme toutes choses en ces temps impitoyables, ça a un coût.
Il faut surtout éviter que notre tout nouveau chef d’Etat ne tombe sous les balles d’un cinglé déjà nostalgique de l’ancien régime. Ne souriez pas bêtement : c’est bien à l’occasion d’une tabaski que Moustapha Lô tentera de décapiter la République en essayant de trucider le Président Senghor. Le pistolet ne se serait pas enrayé, on ne sait pas si la République du Sénégal serait encore de ce monde. Revenons à nos moutons présidentiels.
On se l’imagine, le marchandage commence dès ce moment-là, loin des oreilles et des yeux indiscrets des dix-huit millions de concierges sénégalais. Au final, le lendemain, en plein jour, devant les caméras bienveillantes de la Rts, Bassirou Diomaye Faye s’octroie d’autorité deux bêtes à cornes d’allures assez dignes pour ne pas créer de crises conjugales quand bien même la petite histoire ne dit pas à qui est réservé le bélier aux plus belles cornes. Aucun incident officiel noté : que veut de plus le Peuple ?
Tant que la paix des ménages est sauve, il n’y a pas de sottes économies, même si l’on ne nous précise pas si cette dépense follement raisonnable relève des indemnités de fonction, des fonds politiques ou des charges ordinaires du Palais.
Tant qu’à faire, et puisqu’on navigue dans le privé confidentiel, autant satisfaire toutes les curiosités, n’est-ce pas ?
Pour le reste, rien que la routine…Comme d’habitude, le débat macroéconomique national, à une encablure de l’échéance fatidique, tourne autour de la flambée des prix : faut-il raboter cinq francs Cfa au moins, et dix au plus, sur le riz, l’huile, le chou, la carotte et le bâton de pèlerin, malgré la disparition des piécettes ?
Il y a ceux qui s’en foutent, parce que depuis la nuit des temps, quel que soit le régime, leurs intrigues de couloirs dans les allées du pouvoir les exonèrent des fluctuations intempestives. L’huile, la pomme de terre, l’oignon peuvent crever les plafonds qu’ils veulent, ce sera le cadet de leurs soucis : ils ont le bras long au bout duquel s’agite cette main agile qui va chercher dans les fonds publics les quelques deniers que les angles morts du Trésor public protègent des indiscrétions nationales…
Ça demande du métier, une bonne étoile et, surtout, cette capacité très sénégalaise au reniement, quitte à avaler son vomi au besoin. Il y a aussi ces compatriotes au sort touchant.
L’an passé, ils sont de ceux pour lesquels la République se permet les extras les plus coûteux : pèlerinage à La Mecque en avion présidentiel comme invités du Roi, passeports diplomatiques, postes aussi prestigieux que rémunérés à la crête de quelque conseil d’administration fantoche et énorme bélier parfois offert par le Prince ou aux frais de la princesse.
On n’est pas regardant quand vient l’âge de raison. Sortir de sa poche du vulgaire Cfa, alors que l’on trône en altitude mondaine, est une insulte à ses penchants aristocratiques. Hélas, en cette lugubre année 2024, ces braves gens relégués à l’insultant statut de nouveaux pauvres, vont devoir marchander l’agnelet comme des manants, virer quelques maîtresses qui sont autant de signes extérieurs de réussite, oublier d’habiller la progéniture de la concubine la plus soumise, celle qui s’honore d’accueillir chez elle l’agneau rachitique qu’on dégote après minuit.
De l’autre côté de la barrière des destins, on s’en doute, les nouveaux riches jubilent. Il y a un an, dans l’enceinte de leurs geôles, certains parmi eux rompent encore le pain rassis et une écuelle de «ndambé» qu’ils se partagent fièrement entre détenus de droit commun. Le messianique «Projet» qui leur ramène en mars 2024 54% de l’électorat, défendu à grands jets de pierres et de cocktails Molotov, toujours en gestation, vaut bien ce sacrifice, non ?
Pari gagnant, ils ont raison de croire en leur bonne étoile… Amnisties en tous genres, amnésie nationale, élargissements tous azimuts, puisque personne n’est coupable de quoi que ce soit et, comme dirait le poète, «les morts ne sont pas morts». C’est ainsi que le slogan cabalistique «Diomaye môy Sonko» passe dans les urnes comme lettre à la poste et le résultat ne se fait pas attendre : du côté des nouveaux riches, des chèques s’exhibent sur les réseaux sociaux pour magnifier le combat patriotique pour la souveraineté nationale.
Elle n’est pas belle, la vie ? Trêve de niaiseries : après quelques incursions dans la sous-région, le temps des choses sérieuses est arrivé. Depuis Senghor et Pompidou, un chef d’Etat sénégalais doit poser sur le perron de l’Elysée avec le sourire, s’il veut que ses relations avec le Fmi, la Banque mondiale, l’Union européenne restent au beau fixe.
La fin de la récréation est proche
Parmi les sujets qui fâchent, il sera sans doute question des foucades du Premier ministre Ousmane Sonko à l’Ucad devant son invité Jean-Luc Mélenchon, sur les ignominies endurées sous Macky Sall avec la bénédiction de la France ; il faudra également une explication de texte à propos du slogan «La France dégage», tout comme les poursuites contre l’Envoyé spécial Macky Sall accusé de «crimes contre l’humanité» par quelques illuminés dont Juan Branco. Et peut-être, quelque mot de compassion ne serait pas de trop concernant le nez, que dis-je, l’appendice, la péninsule nasale de Kylian Mbappé, qui se serait fracassée sur les récifs du foot européen.
Dans ces sphères-là, pour être en odeur de sainteté, il ne faut pas manquer de flair…
LES «LIONS» PERDENT UNE PLACE
La FIFA a actualisé hier le classement mondial des équipes nationales pour le mois de juin après les 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026
La Fédération internationale de football Association (FiFA) a publié hier le classement actualisé des sélections nationales masculines de football. Auteur d’une victoire et d’un match nul lors de la dernière fenêtre, le Sénégal, devancé par le Maroc, occupe toujours la deuxième place sur le plan africain. Par contre, sur le plan international, les hommes d’Aliou Cissé, qui avaient réalisé une progression historique en atteignant la 17e place mondiale pour la première fois, reculent d’un rang pour se retrouver désormais à la 18e place.
La FIFA a actualisé hier le classement mondial des équipes nationales pour le mois de juin après les 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Les nations africaines qui ont brillé ont été récompensées, tandis que celles qui ont connu des revers ont été pénalisées. Après un match nul contre la République Démocratique du Congo (1-1) et une victoire contre la Mauritanie (1-0) lors des troisième et quatrième journées, les performances n’ont pas suffi à maintenir leur position. Désormais, les hommes d’Aliou Cissé ont été évincés par le Japon (17e), grâce à ses deux succès face à la Birmanie et à la Syrie. Désormais, ils occupent la 18e position mondiale.
Par contre, sur le plan africain, la bande à Kalidou Koulibaly conserve toujours la deuxième place, derrière le Maroc toujours leader. Les Lions de l’Atlas confirment ainsi leur domination et occupent la 12e place mondiale suite à leur victoire contre la Zambie (2-1) et le Congo (6-0). Classés troisièmes précédemment, les Super Eagles ont chuté à la cinquième position du continent, passant de la 30e à la 38e place mondiale, après un match nul contre l’Afrique du Sud (1-1) et une défaite face au Bénin (2-1). L’Égypte en a profité pour s’installer sur le podium derrière le Maroc et le Sénégal. La Côte d’Ivoire (37e) et le Nigeria (38e) complètent le top 5 du classement africain.
De son côté, le Cameroun, grâce à une victoire contre le Cap-Vert (4-1) et un match nul contre l’Angola (1-1), fait un bond de deux places dans le classement mondial, passant de la 51e à la 49e position. Ce progrès permet aux Lions Indomptables de remonter également dans le classement africain, passant de la neuvième à la huitième place. Il faut noter que les changements sont nombreux dans le Top 100. Les percées du Ghana (64e), du Honduras (78e), d'Haïti (86e), de Curaçao (87e) et du Bénin (91e) sont parmi les plus spectaculaires. Même si la Namibie (97e) fait encore mieux en réalisant un bond de neuf places.
Au plan mondial, l’Argentine reste en tête, suivie de la France et de la Belgique. Le Brésil gagne une place et se positionne désormais quatrième, devant l’Angleterre, cinquième. Le Portugal, les Pays-Bas et l’Espagne occupent respectivement les sixième, septième et huitième places. La Croatie progresse d’un rang pour se retrouver neuvième, au détriment de l’Italie qui complète le top 10.
UN AMPHITHEATRE RÉCEMMENT CONSTRUIT S’EFFONDRE AU LYCÉE SEYDINA LIMAMOU LAYE
Le Bac technique a démarré au Lycée Seydina Limamou Laye avec ses 02 jurys qui ont enregistré 448 candidats présents et 12 absents. Toutefois, la police a ouvert une enquête sur l’affaissement de la toiture de l’amphithéâtre récemment construit
Le Bac technique a démarré hier au centre du Lycée Seydina Limamou Laye de Guédiawaye avec ses 02 jurys qui ont enregistré 448 candidats présents et 12 absents. Toutefois, la police a ouvert une enquête sur l’affaissement de la toiture de l’amphithéâtre récemment construit.
Le proviseur dudit lycée, Diewo Kao Seck Dabo a déclaré que le bac technique se déroule bien. Profitant de l’occasion, elle est revenu sur l’effondrement mercredi de l’amphithéâtre qui abrite le bâtiment administratif et la salle des professeurs mais aussi le service des archives. «Les choses se sont produites mardi dernier au moment où il pleuvait. Quand je suis venue au lycée mercredi vers 06 heures 40, le vigile m’a interpellée à propos du bâtiment qui abritait l’amphithéâtre pour me dire que la toiture s’est affaissée.
L’amphithéâtre, c’est un bâtiment qui, au-delà de la salle de cours de 648 places, abrite les bureaux du proviseur, du directeur des études, des archives et le centre de calcul mais également la bibliothèque et la salle des professeurs. Aussitôt, j’ai saisi le préfet de Guédiawaye qui a informé le commissaire central de Guédiawaye qui s’est déplacé avec son équipe pour faire le constat. Aucune victime n’a été enregistrée heureusement. Les deux secrétariats c’est-à-dire celui du bureau des études et des professeurs où il y avait des ordinateurs ont été endommagés. L’Inspecteur d’académie de Pikine-Guédiawaye est venu s’enquérir de la situation», indique le proviseur.
Cet incident a poussé la police de Guédiawaye à ouvrir une enquête. Pour leur part, les populations de Guédiawaye exigent l’ouverture d’une enquête sur les conditions d’attribution du marché au promoteur puisque le bâtiment qui s’est effondré a été construit en moins de deux ans.
LA COMMUNE DE OUAGADOUGOU DECERNE UNE ATTESTATION DE RECONNAISSANCE A HAROUNA DIA
Les distinctions s’enchaînent pour le milliardaire sénégalais Harouna dia établi au Burkina Faso. Hier, la commune de Ouagadougou lui a remis une attestation de reconnaissance pour son soutien exemplaire et son engagement dans le bitumage des voiries
Les distinctions s’enchaînent pour le milliardaire sénégalais Harouna dia établi au Burkina Faso. Hier, la commune de Ouagadougou lui a remis une attestation de reconnaissance pour son soutien exemplaire et son engagement dans le bitumage des voiries de ladite commune.
Le milliardaire sénégalais Harouna Dia continue de briller au Burkina Faso. Lors d’une importante cérémonie hier, la commune de Ouagadougou lui a remis une attestation de reconnaissance pour son soutien exemplaire, son engagement dans le bitumage des voiries de la commune de Ouagadougou. Selon les dirigeants de la commune, grâce à sa contribution précieuse, ils ont pu améliorer considérablement les infrastructures routières, contribuant ainsi au développement socio-économique de la ville.
Il faut signaler que Harouna Dia est une personnalité très respectée au Burkina Faso. D’ailleurs ces derniers temps, l’Académie des Sotigui, basée au Burkina Faso, a décidé de l’honorer par l’érection d’un monument qui porte son nom à l’avenue Kwamé Nkrumah, à Ouagadougou.
Harouna Dia est un ingénieur en hydraulique de formation. Il a d’abord fait ses armes dans la fonction publique, puis dans l’humanitaire en Casamance, au Tchad et au Burkina, avant de lancer sa propre affaire. Exilé volontaire à Ouagadougou depuis vingt-cinq ans, il aurait pu rester à l’écart de la vie de son pays, «mais il a toujours voulu agir» pour le bien de sa communauté. Taxé de milliardaire silencieux, il a joué un rôle financier crucial dans l’élection du Président Macky Sall en 2012. Celui qui se définit comme «un homme du privé», «une sentinelle», aime rester «une force invisible», et préfère rester dans l’ombre et travailler dans le silence.
Sorti major de sa promo à l’Université polytechnique de Toulouse, ancien fonctionnaire de l’État du Sénégal et de l’Ong américain Africare, Harouna Dia s’est fait distinguer dans le poisson fumé à Ouagadougou.
LE MAIRE PAPE SONGO DIOUF AU BANC DES ACCUSÉS
Les populations de la commune de Nguékokh (département de Mbour) sont très remontées contre le maire Pape Songo Diouf. Ce dernier est accusé de s’adonner à des lotissements clandestins à l’insu du Conseil municipal et du Sous-Préfet de Sindia
Le premier magistrat de Nguékokh, Pape Songo diouf, est accusé par une partie du conseil municipal de faire des lotissements clandestins dans la commune. Après le morcellement de plusieurs hectares, les populations et des conseillers municipaux sont montés au créneau pour exiger la fin de ces pratiques. L’édile de Nguékhokh promet d’apporter sa réponse aux accusations de ses pourfendeurs.
Les populations de la commune de Nguékokh (département de Mbour) sont très remontées contre le maire Pape Songo Diouf. Ce dernier est accusé de s’adonner à des lotissements clandestins à l’insu du Conseil municipal et du Sous-Préfet de Sindia.
Après plusieurs alertes et dénonciations auprès des autorités départementales, sans suite, les populations sont montées au créneau pour pointer du doigt ces pratiques jugées illégales. En effet, selon Makane Diop porte-parole et conseiller, ces pratiques sont commises à l’insu du conseil municipal. «Il y a une nébuleuse dans la gestion de la mairie de Nguékokh», souligne-t-il d’emblée avant de poursuivre que ces pratiques sont devenues plus flagrantes depuis 2022. «Depuis l’arrivée de Pape Songo Diouf, il n’y a aucun lotissement qui a suivi une procédure normale. Pire, nous avons remarqué depuis un certain temps des bornes qui sont installées par des individus dans certains sites. En tant que membre du conseil municipal, nous n’avons jamais vu une délibération portant sur cette affaire et il n’y a pas non plus une approbation du sous-préfet de Sindia. Lorsque nous avons visité des sites concernés comme celui du quartier de Darou Salam, nous y avons trouvé un lotissement irrégulier sur trois ha et plus loin sur une distance qui sépare du premier site, à peine de 300 m, nous avons aussi trouvé un autre lotissement sur 4ha alors que le conseil municipal n’est pas au courant, de même que le sous-préfet qui ne l’a pas approuvé», peste Makane Diop.
Dans ce combat, M. Diop et ses camarades ne comptent pas baisser les bras. Pour avoir gain de cause, ils promettent de saisir la justice. «Il est temps qu’il y ait de la transparence dans la gestion municipale parce que les terres de la commune n’appartiennent ni au maire Pape Songo Diouf ni au conseil municipal. Malheureusement, depuis son deuxième mandat, il n’y a que du nébuleux. Avec sa majorité mécanique, le maire fait du n’importe quoi. C’est pourquoi nous demandons justice», fait-il savoir. Le maire n’a jamais été inquiété, ce qui leur fait penser qu’il bénéficie d’une couverture. «Nous avons avisé toutes les autorités du département de Mbour qui travaillent sur le foncier. La semaine dernière, nous avons saisi la DSCOS. Les gendarmes nous avaient promis de faire une descente et mener une enquête mais depuis lors, rien n’a été fait. Mais cela ne nous décourage point», fulmine Makane Diop. Pour mieux organiser le combat, les populations ont décidé de mettre en place un collectif.
Joint au téléphone, le maire de Nguékhokh, Pape Songo Diouf, promet de répliquer à Makane Diop et compagnie, lundi prochain.
L’ONU MET EN GARDE CONTRE LES DÉRIVES DU CYBERESPACE
António Guterres a souligné le pouvoir de transformation des technologies numériques; non sans mettre en garde les Etats contre les «marchands de la haine», les cybers mercenaires et les hacktivistes
Le Secrétaire général de l'ONU a été invité hier à un débat de haut niveau du Conseil de sécurité sur l'évolution des menaces dans le cyberespace. A l’occasion, António Guterres a souligné le pouvoir de transformation des technologies numériques ; non sans mettre en garde les Etats contre les «marchands de la haine», les cybers mercenaires et les hacktivistes.
Le cyberespace a une nature à double tranchant avec à la fois d'immenses avantages et des risques importants lorsqu'il est mal utilisé. Selon l’Organisation des Nations unies (ONU), les percées dans le domaine des technologies numériques se produisent à une vitesse fulgurante, et que les avancées numériques révolutionnent les économies et les sociétés. Toujours, d’après l’institution internationale, les technologies numériques rapprochent les gens, permettent aux citoyens d'accéder aux services et institutions gouvernementaux et stimulent les économies, le commerce et l'inclusion financière.
Le cyberespace a une nature à double tranchant avec à la fois d'immenses avantages et des risques importants lorsqu'il est mal utilisé. Selon l’Organisation des Nations unies (ONU), les percées dans le domaine des technologies numériques se produisent à une vitesse fulgurante, et que les avancées numériques révolutionnent les économies et les sociétés. Toujours, d’après l’institution internationale, les technologies numériques rapprochent les gens, permettent aux citoyens d'accéder aux services et institutions gouvernementaux et stimulent les économies, le commerce et l'inclusion financière.
Toutefois, l’ONU met en garde contre le fait que la connectivité transparente et instantanée qui alimente ces avantages rend également les personnes, les institutions et les pays vulnérables. «Les dangers de la militarisation des technologies numériques augmentent d'année en année. Les activités malveillantes dans le cyberespace sont en augmentation, qu'elles soient le fait d'acteurs étatiques ou non étatiques ou de criminels purs et durs», a fait savoir le Secrétaire général de l’ONU lors du débat de haut niveau organisé hier par le Conseil de sécurité sur l'évolution des menaces dans le cyberespace. Profitant de l'occasion, António Guterres met en garde contre l'augmentation des activités cybernétiques malveillantes, les incidents graves de cyber sécurité devenant «d'une inquiétante banalité». Il estime que des services publics essentiels tels que les soins de santé, les services bancaires et les télécommunications sont fréquemment violés, et des organisations criminelles et des «cyber mercenaires» se livrent sans relâche à des activités illicites.
En outre, il estime qu’une «légion de marchands de haine» répand la peur et la division en ligne. Sans compter le fait que des «hacktivistes» civils entrent en scène et, dans de nombreux cas, brouillent la frontière entre les combattants et les civils.
Le Conseil de sécurite va se saisir du dossier
M. Guterres note dans la foulée que l’utilisation abusive de la technologie numérique devient de plus en plus sophistiquée et furtive, avec la prolifération des logiciels malveillants. Pis, souligne-t-il, la menace est encore amplifiée par les cyber-opérations fondées sur l'intelligence artificielle (IA). «Les ransomwares en sont un exemple grave, une menace énorme pour les institutions publiques et privées et les infrastructures critiques dont les gens dépendent. En 2023, le montant total des paiements effectués pour des ransomwares a atteint 1,1 milliard de dollars”, informe le Secrétaire général de l’ONU qui soutient qu’au-delà des coûts financiers, les cyber activités malveillantes sapent les institutions publiques, les processus électoraux et l'intégrité en ligne, érodant la confiance, alimentant les tensions et semant les graines de la violence et des conflits.
Malgré les menaces, M. Guterres a souligné «l'incroyable opportunité» qu'offre la technologie numérique pour créer un avenir plus juste, plus égalitaire, plus durable et plus pacifique. Il a appelé à ce que les avancées soient orientées vers le bien commun, mettant en avant sa proposition de nouvel agenda pour la paix qui place la prévention au cœur de tous les efforts de paix.
Il appelle aussi à l'élaboration de cadres solides conformes au droit international, aux droits de l'Homme et à la Charte des Nations unies, ainsi qu'à des efforts ciblés de la part de tous les États pour prévenir l'extension et l'escalade des conflits dans et à travers le cyberespace.
Le Secrétaire général Guterres a salué en définitive l'engagement de l'Assemblée générale à agir, y compris son groupe de travail sur la sécurité des technologies de l'information et de la communication (TIC). Non sans exhorter le Conseil de sécurité à intégrer les considérations liées au cyberespace dans ses travaux et ses résolutions, soulignant que de nombreuses questions qu'il traite, telles que la protection des civils, les opérations de paix, la lutte contre le terrorisme et les opérations humanitaires, sont affectées par le cyberespace.
Le feu couve à l’usine Éléphant Vert
Depuis quelque temps, les populations de Ndane Sylla, dans la commune de Thiénaba, luttent pour la délocalisation de l’usine Éléphant Vert qui, selon elles, dégage une odeur pestilentielle devenue insupportable. C’est ainsi que des sit-in ont été organisés, mais apparemment sans grand-chose. Et hier, elles ont érigé des barricades pour bloquer l’accès à l’usine, non sans mettre le feu dans les grandes artères pour exiger la délocalisation. Le feu a été vite maîtrisé par les secours, selon nos sources. D’ailleurs deux membres du collectif des spoliés de l’usine ont été convoqués hier à la brigade de proximité de la gendarmerie de Thiénaba.
L'axe Dakar - Paris réchauffé
Le président de la République s'est entretenu avec son homologue français Emmanuel Macron en marge du Forum mondial pour l'innovation et la souveraineté vaccinales qui s'est tenu ce jeudi 20 juin 2024, à Paris. À l'occasion de ce premier échange, les deux chefs d'État ont exprimé leur volonté commune de donner une nouvelle impulsion au partenariat entre le Sénégal et la France, fondé sur un respect mutuel, un partenariat équilibré au service des intérêts réciproques des deux peuples, unis par des valeurs démocratiques partagées, par un lien humain et une relation d'amitié. Les deux Présidents ont échangé sur les défis communs à relever pour poursuivre et renforcer la coopération dans les secteurs qui contribuent à une plus grande souveraineté du Sénégal, a-t-on indiqué dans un communiqué. Ils sont convenus de renforcer les projets structurants dans divers secteurs dont la transition énergétique, la santé, la formation professionnelle, la production locale de vaccins et l'agriculture. Enfin, Emmanuel Macron et Bassirou Diomaye Faye se sont félicités de leur volonté conjointe de renforcer la qualité du partenariat entre la France et le Sénégal.
Macron pour une nouvelle impulsion entre Paris et Dakar
Dans un message, le chef de l'État français a souhaité la bienvenue à Paris à son homologue du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye. Après sa rencontre avec le chef de l'État sénégalais, Emmanuel Macron s'est dit convaincu qu'avec Bassirou Diomaye Faye, ils vont donner une nouvelle impulsion au partenariat entre le Sénégal et la France unis, selon lui, par des valeurs démocratiques communes et des liens humains indéfectibles.
Diomaye et Kagame se retrouvent à Paris
Le chef de l’Etat s'est entretenu, hier à Paris, en marge du Forum mondial pour la souveraineté et l'innovation vaccinales, avec son homologue rwandais Paul Kagame. Au cours de cette rencontre chaleureuse et amicale, les deux Chefs d’État, qui se sont déjà rencontrés à Dakar, ont discuté de la prochaine visite du Président Faye à Kigali. L'objectif est de poursuivre les échanges afin de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays.
La communauté Omarienne sur l’affaire Médin Gounass
Dans un communiqué, la communauté Omarienne dit avoir appris avec consternation, au moment où les musulmans du Sénégal célébraient la fête de Tabaski, que des individus ont sciemment décidé de perpétrer un attentat contre le vénéré khalife de la cité religieuse de Madina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Ba et les membres de son cortège. Ainsi, elle a dit condamner, avec la plus grande vigueur, l’indigne attentat dont ont été victimes Thierno Amadou Tidiane et les membres de son cortège. Car, à en croire la communauté Omarienne, il est inexact de parler d'affrontements entre deux communautés. Le Khalife général de Médina Gounass l'a d'ailleurs prouvé, selon eux, durant ces incidents en appelant ses disciples à garder leur calme et à ne pas réagir. Enfin, la communauté Omarienne a invité l’Etat du Sénégal à renforcer et à garantir la sécurité du Khalife Amadou Tidiane Ba et à rétablir l’ordre, l’entente et la cohésion sociale dans la ville de Médina Gounass.
Rappel des Asp radiés
Dans la dynamique de consolidation et de réconciliation nationale initiée par le président de la République, la Direction générale de l'Agence d'assistance à la Sécurité de Proximité (ASP) a, dans un communiqué publié hier, invité les Assistants à la sécurité de proximité (Asp) radiés durant la période 2021 à 2024, à se rapprocher des Unités départementales pour déposer des demandes de révision de leurs dossiers. Chaque intéressé doit joindre à son dossier, d'après le communiqué, son acte de radiation. Les demandes sont reçues jusqu'au 31 juillet 2024. Voilà un cadeau de Tabaski bien sucré pour les Asp.
1,2 milliard de dollars mobilisés au forum du Gavi
A l’occasion du forum du GAVI, un engagement financier de plus de 1,2 milliard de dollars a été annoncé pour alimenter un accélérateur de production de vaccins en Afrique », baptisé AVMA. Il s’agit d’un fonds chargé de développer de nouvelles lignes de production sur le continent pour bâtir le marché africain du vaccin. Le Président français a annoncé une série de mesures prises dans le sens de renforcer la souveraineté sanitaire du continent africain. Il s’agit, en plus de l'AVMA, du lancement du cycle de reconstitution des ressources de l’Alliance du Vaccin (GAVI) pour la période 2026- 2030 , la mobilisation de 10 millions d’euros pour le soutien à la production de vaccins contre le choléra, produits en Afrique, l'adhésion de la France à l’International Vaccine Institute, qui développe, teste et déploie des vaccins contre les maladies infectieuses affectant principalement les populations des pays en voie de développement etc. Il faut rappeler qu’entre 2000 et 2020, Gavi et ses partenaires ont aidé à vacciner plus d'un milliard d'enfants, sauvant ainsi plus de 17 millions de vies. Pendant sa période stratégique, de 2026 à 2030, Gavi prévoit d'immuniser au moins 500 millions d'enfants supplémentaires, ce qui pourrait permettre de prévenir entre 8 et 9 millions de décès supplémentaires. Mais pour y parvenir, Gavi doit lever au moins 9 milliards de dollars auprès des gouvernements donateurs, des organisations privées et des individus par le biais d'un processus appelé reconstitution.
Moussa dérobe 15 millions à son employeur
Le sieur Moussa est dans de beaux draps. Employé par la société Colombe Security, il a subtilisé 15 millions à son patron. Il a été traîné devant la barre des flagrants délits de Dakar pour abus de confiance. Il ressort des débats d'audience que le mis en cause assurait le transport des fonds au niveau des Gabs de plusieurs banques de la place. En préparant son coup, il avait sollicité un marabout qui lui avait promis de le sauver d'une condamnation. Croyant à ce dernier, le chauffeur a volé les 15 millions de francs. Mais les talismans de son marabout n'ont pas fait d’effet car il a été interpellé de même que son ami Alioune qui l'a aidé dans la commission des faits. Le jour des faits, Moussa était au volant de son fourgon rempli d'argent. Il a demandé à Alioune de le rejoindre au parking du centre commercial Sea Plaza. Quand ce dernier est venu, il lui a remis une cassette contenant 15 millions de francs après avoir utilisé les fausses clés dont il disposait. Deux jours plus tard, Moussa a ouvert la cassette en présence de son comparse. Les deux amis ont reçu chacun 3 millions. Le marabout a encaissé 9 millions de francs et se la coule douce au Fouta. Moussa a reconnu les faits devant les enquêteurs avant de balancer son complice Alioune. Celui-ci dira avoir dépensé 1 million de francs sur les 3 millions de francs qu'il a reçus avant de révéler que son complice lui a confié 1,3 million de francs. Alioune a ainsi restitué 3,3 millions de francs aux policiers. La partie civile réclame 16,7 millions de francs pour dommages et intérêts. Le parquet a requis deux ans ferme contre Moussa et deux ans, dont un ferme à l'encontre d'Alioune. Le tribunal a condamné Moussa à deux ans, dont un ferme et son coprévenu à deux ans, dont six mois ferme.
Célébration de la fête de la musique
Le Sénégal célèbre aujourd’hui la fête de la musique sur l’ensemble du territoire. Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye promet d’accompagner les acteurs de la musique en les encadrant et impulsant leurs initiatives pour le succès de l’évènement. Outre les concerts, il est prévu un panel sur le thème : «La protection des droits d’auteurs à l’ère du numérique», un enjeu crucial pour les créateurs et les professionnels de l’industrie musicale.
Le Sénégal va naturaliser 491 réfugiés
L’État du Sénégal est en train de finaliser les procédures de naturalisation de 491 réfugiés établis dans la vallée du fleuve Sénégal, signe des avancées notées dans ce domaine, a déclaré le vice-amiral Oumar Wade, président du Comité national de gestion des réfugiés, personnes déplacées et apatrides (CNRPD). A l’en croire, quatre cent quatre-vingt-onze demandes sont en cours de traitement auprès des services compétents. Selon lui, la procédure de naturalisation menée par l’État du Sénégal a permis à 313 réfugiés vivant dans la vallée du fleuve Sénégal de bénéficier d’un décret de naturalisation en 2023, sachant que 61 réfugiés avaient été précédemment naturalisés, a rappelé le président du CNRPD à l’Aps. Cinq parmi eux recevront, à titre symbolique, ce document essentiel sur le plan juridique, ce qui va leur donner des possibilités d’intégration socio-économique, a dit le vice-amiral, chef d’état-major particulier du président de la République, lors de la journée des réfugiés. La question de la naturalisation, a ajouté Oumar Wade, est une illustration parfaite du thème de la célébration de la Journée mondiale des réfugiés, de la solidarité avec les réfugiés. Il assure que l’État du Sénégal, signataire des protocoles et conventions des Nations unies dans ce domaine, a pris l’option résolue d’intégrer les réfugiés dans la communauté nationale.
Le taux de présence des candidats est à 98,67%
Le préfet de Saint-Louis, Diadia Dia, accompagné de l’Inspecteur d’académie Mafall Der, a visité le centre d’examen du Lycée technique André Peytavin qui abrite le jury 1 206 du baccalauréat technique. Sur les 303 candidats inscrits à Saint-Louis pour le Bac technique, seuls 4 sont absents. Le préfet a constaté le démarrage effectif des épreuves. « Au terme de cette visite, il y a lieu de se féliciter de ce qu’on a constaté. Les épreuves ont démarré à l’heure. Les candidats sont venus massivement car sur 303 candidats, 299 sont présents d’où un taux de présence de 98,67%. Il faut également noter la présence de la sécurité. De manière générale, les épreuves se déroulent dans de bonnes conditions », a déclaré le Préfet de Saint-Louis Diadia Dia. Pour l’inspecteur d’Académie, Mafall Der, les épreuves qui ont démarré à l’heure indiquée se déroulent convenablement. Quant au président du Jury 1 206,Dr Oumar Mbodj Thiam, il a signalé qu’aucun problème n’a été décelé. Pour l’instant, les épreuves sont en train de se dérouler correctement. Le Jury 1 206 est composé de quatre séries Sciences et Technologies de l’Économie et de la Gestion (STEG), Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement durable (STIDD), T1 et T2, a précisé M. Thiam. A signaler que le centre a enregistré cette année 84 candidats de plus par rapport à l’année dernière.