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9 mars 2025
LE TANGO DÉLICAT DE DIOMAYE AVEC MACRON
La méfiance réciproque devra céder le pas à "l'apprivoisement mutuel" lors du déjeuner entre le président et son homologue français. Sous les airs de la décontraction, les indiscrétions recueillies par Le Monde trahissent les attentes de part et d'autre
(SenePlus) - Pour sa première visite hors d'Afrique depuis son élection en mars, le nouveau président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a choisi Paris. Un déplacement certes qualifié de "non officiel", mais hautement symbolique selon les indiscrétions recueillies par Le Monde.
"Il ne s'agit pas d'une visite officielle, mais d'un déjeuner pour faire connaissance", tempère l'entourage de M. Faye, soucieux d'éviter les accusations de "vassalité" envers l'ancienne puissance coloniale. Une précaution d'autant plus nécessaire que les relations entre le parti au pouvoir, le Pastef, et la France sont historiquement empreintes de méfiance.
Depuis 2014, cette formation panafricaniste a fait du "rejet de la présence française au Sénégal et du franc CFA" un marqueur de son programme, le qualifiant d'"instrument néocolonial". Si le ton s'est adouci après la victoire de Faye, les coups de griffe persistent, comme lorsque le Premier ministre Ousmane Sonko a directement attaqué la politique africaine d'Emmanuel Macron devant Jean-Luc Mélenchon.
"Nous y avons presque cru lorsque le président Macron déclinait la nouvelle doctrine africaine de l'Elysée, [le] refus de tout soutien politique à des régimes autoritaires et corrompus. Ce n'est pas ce qui s'est passé au Sénégal", a-t-il lancé, selon Le Monde.
Apprivoisement en cours
Malgré ces accrocs, l'heure semble désormais à "l'apprivoisement mutuel". "On parlait de défiance de notre part et pourtant nous réservons notre premier voyage hors d'Afrique à la France", souligne un proche conseiller du président Faye, cité par Le Monde. "Cela montre notre volonté de raffermir les liens avec ce pays qui demeure un partenaire privilégié."
Du côté français aussi, on veut croire que "si l'on réussit, on va tuer l'activisme panafricaniste mortifère", espère un fonctionnaire des Affaires étrangères dans une allusion à la militante Nathalie Yamb.
Ce "déjeuner opportun" doit ainsi permettre aux deux présidents d'"apprendre à se découvrir". Pour l'Elysée, l'enjeu sera d'être "à l'écoute" afin de "redéfinir" la relation bilatérale, notamment sur les questions migratoires, la formation des jeunes ou les visas.
"Notre objectif est de nous assurer que notre aide au développement corresponde aux priorités des nouvelles autorités sénégalaises", indique la présidence française au Monde.
Stabilité régionale et mémoire
Auprès du journal, on évoque aussi l'espoir sénégalais de "renforcer la stature internationale" de Bassirou Diomaye Faye, devenu un médiateur écouté dans les crises au Sahel. "La France gagnerait à appuyer ses efforts", plaide un diplomate africain.
L'avenir de la présence militaire française à Dakar, avec ses 320 soldats, pourrait aussi être discuté. Tout comme la "reconfiguration" voulue par Paris, dans une volonté de "coconstruire" une décision.
Dernière épine sensible : la question mémorielle. Certains à Dakar espèrent que Macron, qui en a fait un "levier diplomatique", abordera le massacre de Thiaroye en 1944. L'association des tirailleurs sénégalais a transmis des propositions à l'Elysée, comme la panthéonisation d'un ancien tirailleur ou des "excuses" du président français.
Un sommet de la Francophonie à l'automne permettrait une visite officielle de Macron à Dakar. Mais dans quel contexte politique ? Le chemin vers l'apaisement des tensions postcoloniales s'annonce encore long pour les deux présidents.
LES ICS ONT DEJA PRODUIT DIX FOIS PLUS QUE L'ANNEE DERNIERE POUR LA SOUVERAINETE ALIMENTAIRE
Pour accompagner l’État dans sa politique de réalisation de la souveraineté alimentaire, les Industries Chimiques du Sénégal (ICS) ont réalisé de gros efforts. Elles l’ont fait savoir à travers un communiqué de presse
Pour accompagner l’État dans sa politique de réalisation de la souveraineté alimentaire, les Industries Chimiques du Sénégal (ICS) ont réalisé de gros efforts. Elles l’ont fait savoir à travers un communiqué de presse.
La réalisation de la souveraineté alimentaire est une des priorités des nouvelles autorités de notre pays. Pour atteindre cet objectif, l’État peut compter sur l’appui des Industries Chimiques du Sénégal (ICS). C’est du moins ce que l’entreprise, basée à Mboro dans le département de Tivaouane, a fait savoir à travers un communiqué de presse. Pour accompagner le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son Premier ministre, Ousmane Sonko, elle s’est engagée à «fournir des engrais moins chers et de grande qualité aux paysans bénéficiaires pour la présente campagne agricole». En tant que entreprise responsable, soucieuse de l’importance que constituent ces engrais pour une bonne exploitation des terres ainsi que la réalisation des objectifs que l’État s’est fixés dans le domaine agricole, «les ICS ont pris les mesures nécessaires permettant d’assurer la continuité de la production d’engrais» assurent ses dirigeants. Ce malgré les récents blocages de ses sites intervenus lors d’un contentieux l’opposant avec les populations locales.
Après avoir assuré la production nécessaire, il revient maintenant aux distributeurs agréés «de se fournir en engrais auprès des ICS afin de les distribuer et de les vendre à temps dans les régions une fois leurs garanties bancaires obtenues » estime l’entreprise filiale du groupe Indorama. Des distributeurs libres de se fournir auprès des ICS ou des importateurs d’intrants agricoles. Cette production d’engrais sur le territoire national, au-delà de générer des emplois, autre priorité de l’actuel régime, permet «de garantir la disponibilité à temps et au prix le plus juste de toutes les formules d’engrais NPK nécessaires pour les différentes cultures agricoles. Une bonne fertilisation appliquée au bon moment avec des engrais adaptés en qualité et en quantité est indispensable pour obtenir de bons rendements agricoles. Cela garantit ainsi des revenus pour les agriculteurs et suffisamment d’aliments, notamment des céréales, des fruits et de légumes pour nourrir le peuple sénégalais» indiquent encore lesbIndustries Chimiques du Sénégal dans leur communiqué.
Pour cette année, des conditions favorables ont été créées pour la réussite d’une bonne campagne agricole. Elles se traduisent notamment par une diminution sur le prix des engrais produits par les ICS désormais de 15% à 20% moins chers qu’en 2023 et la publication des allocations des engrais très tôt. Ce qui, selon toujours l’entreprise dirigée par M. Alassane Diallo, a permis aux distributeurs de s’organiser à temps. De ce fait, à ce jour, «au niveau des ICS, près de 20.000 tonnes ont été achetées et acheminées dans les régions pour la campagne agricole. Ce qui représente dix fois plus que l’année dernière à la même période» assurent les ICS. C’est fort de toutes ces mesures prises par les autorités que les ICS ont tenu «à s’associer aux nouvelles autorités, dont le ministre en charge de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Monsieur Mabouba Diagne, afin de garantir le succès de la campagne agricole à l’échelle du territoire national et de relever le défi de la souveraineté alimentaire» peut-on lire en conclusion du communiqué des Industries Chimiques du Sénégal.
Par Mbagnick DIOP
LE MINISTRE MALICK NDIAYE IMPOSE LA FORCE DE L’ETAT AUX TRANSPORTEURS SPECULATEURS
Habitués à hausser les tarifs à l’occasion des évènements religieux qui drainent du monde vers les gares routières, ils ont été sanctionnés d’une belle manière par le ministre de Transports.
L'escroquerie à vaste échelle a foiré. Les transporteurs véreux, qui entendaient s’enrichir éhontément au détriment des milliers de voyageurs en partance au « village » pour y passer la fête de la Tabaski, ont subi un retour de manivelle dont ils ne se relèveront pas de sitôt.
Habitués à hausser les tarifs à l’occasion des évènements religieux qui drainent du monde vers les gares routières, ils ont été sanctionnés d’une belle manière par le ministre de Transports. Faisant fi des mises en garde fermes du ministre El Malick Ndiaye pour les dissuader de procéder à la moindre augmentation illégale des tarifs, ils ont voulu doubler voire tripler les tarifs en question histoire de sucer comme des sangsues leurs coreligionnaires et compatriotes. Une spéculation d’autant plus grave qu’elle devait se faire à l’occasion de la plus grande fête religieuse musulmane. Un tel comportement appelait donc une mesure d’autorité pour montrer aux chauffeurs et transporteurs véreux que force doit toujours rester à la loi.
Pour permettre à nos compatriotes de fêter l’Eïd El Kébir (la tabaski) dans leurs localités d’origine, le ministre des Transports terrestres a mobilisé une centaine d’autobus en provenance des dépôts de la société publique Dakar Dem Dikk. Ces bus dispatchés dans les différentes gares routières ont inversé le rapport des force des au détriment des transporteurs véreux. L’offre étant désormais supérieure à la demande et les autobus mobilisés par l’Etat pratiquant les tarifs normaux, l’immense majorité des voyageurs s’est détournée des véhicules des transporteurs spéculateurs. Ils ont pu voyager dans des conditions de confort, de sécurité sans commune mesure. Mais surtout, à des prix défiant toute concurrence !
La mesure d’autorité ainsi par le ministre Malick Ndiaye est salutaire à bien des égards. Elle nous a sûrement préservés des accidents de la circulation routière avec des véhicules inaptes et des chauffeurs qui, en voulant gagner toujours plus d’argent, multiplient les allers-retours en « oubliant » même de dormir. Un forcing dû à l’appât du gain qui se fait au détriment de leur santé et de la sécurité des voyageurs. D’où les nombreux accidents provoqués par l’endormissement au volant de chauffeurs harassés. Autre avantage de la mesure d’autorité du ministre Malick Ndiaye, les transporteurs sauront certainement raison garder désormais et témoigneront aux voyageurs tout le respect qu’il faut.
En effet, il est urgent de mettre un terme à l’anarchie qui prévaut dans le secteur du transport terrestre. Ce qui passe par un contrôle sans complaisance du parc automobile et des sanctions vigoureuses à l’encontre des chauffeurs indélicats c’est-à-dire contrevenant aux dispositions du Code de la route.
Au sortir de cette épreuve, la direction des transports terrestres doit mener une étude pointue sur les tarifs des transports en fonction des types de véhicules adaptés. Faute de quoi, les pratiques délictuelles persisteront.
UN REDEPLOIEMENT DES DETENUS VIRE À L’ÉMEUTE AU CAMP PÉNAL
Si nul ne fut blessé, l'incident révèle les lignes de fracture et les négligences au cœur du système carcéral qu'il faudra résoudre
Une nouvelle répartition des détenus dans différents cellules suivie d’une fouille réglementaire mais qualifiée d’ « exagérée » par les prisonniers a viré à l’émeute hier au Camp pénal de Liberté VI. Des détenus ont mis le feu à leurs effets de couchage pour protester contre une fouille réglementaire entrant dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue et d’appareils de communication en milieu carcéral. La descente sur les lieux du ministre la Justice Ousmane Diagne a fait revenir le calme. Le Témoin a enquêté.
Le Camp pénal de Liberté VI a subi les conséquences d’une très longue absence de fouilles minutieuses et régulières dans les chambres pour démanteler toutes sortes de trafics allant des drogues aux téléphones portables en passant par les billets de banque et autres produits prohibés en milieu carcéral. Un trafic qui ne peut prospérer sans la complicité de certains agents de l’administration pénitentiaire. S’il n’est pas favorisé par la fermeture volontaire des yeux d’une partie des responsables au nom de la « paix sociale » en milieu carcéral. Or, s’il doit exister un lieu qui doit être sécurisé et totalement hermétique au trafic de drogue, ce devrait bien être la prison. Quoi de mieux en effet que l’univers carcéral et la privation de liberté pour couper les liens entre les trafiquants de drogue et les consommateurs ? En théorie, oui, mais la réalité est tout autre. Car de nombreux grands et petits caïds poursuivent, en toute illégalité, leurs activité de dealers pour ne pas laisser la place vacante. Et, donc, au profit des gangs adverses.
Pour mettre fin aux réseaux mafieux qui s’activent dans les lieux de la détention, la direction du Camp pénal de Liberté VI a décidé de faire une nouvelle répartition des détenus dans les chambres. Autrement dit, procéder à des changements de cellules afin de briser les chaines de complicité entre codétenus. Faisant d’une pierre deux coups, le régisseur voulait en profiter pour procéder à des fouilles réglementaires dans les cellules pour saisir les produits stupéfiants et autres objets interdits (drogues, armes blanches, téléphones portables, couteaux, armes à feu etc.). Selon le règlement, les fouilles corporelles ne devraient être utilisées que lorsque tout autre moyen d’investigation a été tenté pour mettre de l’ordre dans la prison. Selon la direction de l’Administration pénitentiaire, les événements d’hier ont débuté lorsque les pensionnaires de la chambre 8 ont refusé du Camp pénal de Liberté VI ont refusé de se soumettre à l’appel nominatif avant de mettre le feu, volontairement, sur leurs effets de couchage.
Il faut dire que la publication de la liste des 376 détenus graciés par le président de la République à la veille de la Tabaski avait provoqué le mécontentement de certains pensionnaires. Or, la plupart des émeutiers font partie des personnes ayant commis des assassinats et crimes de sang et qui voulaient se faire gracier. Quoi !
Face au cumul de cette déception et de mesures « disciplinaires », certains détenus du Camp pénal avaient refusé de rejoindre leurs nouvelles chambres d’affectation. Encore mieux, ils n’ont voulu se soumettre aux fouilles de sécurité. Au finish, ils ont été contraints de sortir par les gardes pénitentiaires. Pour manifester leur colère, ils ont alors délibérément mis le feu à leurs effets personnels à savoir les habits et autres matelas.
La version de l’Administration pénitentiaire
Dans un communiqué de presse, l’Administration pénitentiaire a apporté des précisions sur les événements survenus ce mercredi 19 juin 2024 au Camp pénal de Liberté 6. Elle fait état d’images et vidéos choquantes, prises illégalement par les détenus eux-mêmes à l’aide de téléphones portables, ayant circulé sur les réseaux sociaux.
Selon la version officielle, l’incident a débuté lorsque les pensionnaires de la chambre 8 ont refusé de se soumettre à l’appel nominatif, une procédure de sécurité obligatoire. «Ils ont par la suite délibérément mis le feu à leurs effets de couchage», précise le communiqué.
Si ces scènes violentes ont suscité l’émoi et heurté la sensibilité du public, l’Administration pénitentiaire tient à rassurer : «Aucun blessé n’est à déplorer encore moins une perte en vie humaine.» Elle affirme que «la situation a été vite maîtrisée par le personnel en service». Cependant, des questions se posent sur la provenance de ces téléphones portables utilisés pour filmer les événements. Une enquête a d’ores et déjà été ouverte à ce sujet par les autorités carcérales. «Nous condamnons ces actes d’insubordination envers les règles de sécurité», a déclaré l’Administration pénitentiaire avertissant que «de tels comportements auront des conséquences disciplinaires sévères». Elle appelle également les détenus et l’opinion publique à «respecter les dispositions sécuritaires régissant le fonctionnement des établissements pénitentiaires » lit-on dans le communiqué.
Par KACCOOR BI - LE TEMOIN
SALAM, SALAM, SALAM
Citoyens de ce charmant pays, notre commune volonté de vivre ensemble part en vrille. Durant deux ans, et sans interruption, la nation sénégalaise a vécu dans un sentiment de peur et de division avec des blessures qui peinent encore à se cicatriser.
Citoyens de ce charmant pays, notre commune volonté de vivre ensemble part en vrille. Durant deux ans, et sans interruption, la nation sénégalaise a vécu dans un sentiment de peur et de division avec des blessures qui peinent encore à se cicatriser.
On passe sur la rébellion casamançaise, vieille de plus de quarante ans et toujours latente. Ce pays que nous partageons, et que d’autres voyaient dans l’abime, a besoin d’une nouvelle respiration. De se reconstruire et travailler pour arriver à une véritable émergence. Ce au moment où on entre dans la phase d’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières. Ce dont ce pays a le plus besoin et qui est vital, c’est de paix afin qu’il continue de demeurer cette terre de Téranga qui constitue son identité. Voir deux communautés que tout devrait unir s’exterminer, ça nous fend le cœur et ça nous désole. Surtout quand un tel spectacle se produit un jour où l’on passe des messages de paix et où l’on demande pardon à son prochain.
Cet épisode de violences en terre Fouladou est hautement condamnable surtout qu’il oppose deux communautés musulmanes. Un mort et une vingtaine de blessés, des concessions brûlées : tel est le bilan de ces affrontements entre des frères qui partagent la même religion, le jour de l'Aïd el-Kébir. Les deux chefs religieux des deux communautés belligérantes ont l’impérieux devoir de ramener la paix dans les cœurs en faisant taire ce qui les différencie et en privilégiant ce qui les unit : L’islam ! Ils doivent fumer le calumet de la paix et égrener ensemble leurs chapelets pour le meilleur de leurs ouailles. Déjà, l’idée que l’une de parties viendrait d’un pays frère constitue la preuve qu’il faudrait prendre ce différend avec prudence et tout faire pour ramener la paix.
En prenant la décision d’une fermeture partielle de sa frontière avec le Sénégal, le président Bissau Guinéen, Umaro Sissoco Embalo, cherche à éteindre un feu dont l’embrasement serait difficile à contenir dans une sous-région devenue un cercle de feu en plus de la présence de nuisibles narco trafiquants dont l’objectif est de tuer l’économie du pays. Sans compter que les djihadistes rodent à nos frontières prêts à faire feu de tout bois.
Nos chefs religieux, souvent si silencieux quand le pays vacille, doivent prendre leurs bâtons de pèlerins et faire entendre raison aux deux communautés belligérantes. Lesquelles, encore une fois, ont en partage l’Islam. Il y va de la quiétude de ce charmant pays. Il faut surtout faire taire les voix discordantes des talibés qui ne font qu’attiser le feu et faire entendre celles des deux guides. Lesquels sont seuls en mesure de ramener la paix par un discours responsable et rassembleur…
IBRAHIMA DIAW DECROCHE SA QUALIFICATION POUR LES JO 2024
La délégation du Sénégal pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 s’est étoffée avec la nouvelle qualification de Ibrahima Diaw du tennis de table.
La délégation du Sénégal pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 s’est étoffée avec la nouvelle qualification de Ibrahima Diaw du tennis de table. Grâce à son classement mondial (49ème place actuelle), il a reçu confirmation de sa qualification par le CIO. Le pongiste sénégalais va disputer ses deuxièmes olympiades après celles de Tokyo en 2020. Il sera le 7e Sénégalais à se qualifier directement pour les JO 2024, après Combé Seck et Yves Bourhis (canoë), Mbagnick Ndiaye (judo), Bocar Diop (Taekwondo), Louis-François Mendy (athlétisme) et Ndèye Bineta Diongue (escrime).
Le Sénégal a un nouveau représentant de plus dans sa délégation. Médaillé de bronze en tennis de table aux derniers Jeux Africains, Ibrahima Diaw a décroché sa qualification pour les olympiades. Le pongiste sénégalais de 31 ans s'est assuré de sa présence dans la capitale française pour cet été grâce à son classement mondial. Avec sa 49e place actuelle sur la Race to Paris, il a reçu confirmation de sa qualification par le CIO, informe sportnewafrica.
Après son choix de défendre les couleurs de son pays d’origine, le natif de Paris s’est rapidement illustré sur les compétitions continentales, notamment les Jeux africains au Maroc, sa première compétition officielle en Afrique. Après avoir remporté 4 médailles africaines et une place dans le top 100 mondial depuis 2019, le premier athlète sénégalais qualifié aux Jeux olympiques de Tokyo 2021, était alors considéré comme l’une des meilleures chances de médailles pour le Sénégal. Mais son objectif de briller aux joutes de Tokyo allait tourner court. Le premier pongiste de l’histoire du Sénégal aux JO, numéro 3 du tennis africain d’alors, sera sorti dès le premier tour par le Singapourien Zhe Yu Clarence Chew en 4 manches. Ibrahima Diaw porte aujourd’hui à sept le nombre des athlètes sénégalais à se qualifier pour les JO 2024, après Combé Seck et Yves Bourhis (canoë), Mbagnick Ndiaye (judo), Bocar Diop (taekwondo), Louis-François Mendy (athlétisme) et Ndèye Bineta Ndiongue (escrime).
Par Texte Collectif
TEMPS D’ALERTE
Le Sénégal ne dispose pas de centres d’accueil pour les demandeurs d’asile les plus vulnérables, tels que les femmes enceintes, les enfants non accompagnés et les personnes âgées
Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), 117,3 millions de personnes ont été déplacées de force dans le monde à la fin de 2023, en raison de persécutions, de conflits, de violences ou de violations des droits humains. Parmi elles, 75,9 millions sont des déplacés internes. De plus, les projections actuelles estiment que le nombre de personnes déplacées à cause du changement climatique pourrait atteindre entre 100 millions et 1 milliard d’ici 2050.
En 2023, le Sénégal a accueilli près de 15 000 réfugiés et plus d’un millier de demandeurs d’asile de diverses nationalités, attirés par la relative stabilité politique du pays.
Malgré les efforts des autorités sénégalaises, les demandeurs d’asile font face à des difficultés, notamment pour ce qui concerne la procédure de détermination du statut de réfugié et la reconnaissance des documents par certaines institutions privées.
Pour rappel, est considéré comme réfugié toute personne qui, craignant, avec raison, d’être persécutée en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou ne veut se réclamer de la protection de ce pays (Convention de Genève de 1951 et son Protocole additionnel de 1967).
Le Sénégal, signataire de cette convention ainsi que celle de la Convention de l’UA de 1969, a créé la Commission Nationale d’Éligibilité au statut de réfugié par décret n°68-27 du 24 juillet 1968, modifié par la loi n°75- 109 du 20 décembre 1975.
La nécessité de trouver des solutions
Le système d’asile sénégalais présente des lacunes majeures, particulièrement en ce qui concerne la procédure de détermination du statut de réfugié. Les lacunes administratives et procédurales empêchent ceux qui ont besoin de protection d’en bénéficier pleinement. La Commission Nationale d’Éligibilité est souvent très lente, obligeant certains demandeurs d’asile à attendre près de trois ans pour une décision, aggravant ainsi leur situation. ADHA, MET et MIAMSI-SÉNÉGAL saluent les efforts déjà consentis par les autorités sénégalaises, mais reconnaissent que des défis subsistent. À ce titre, une législation fixant un délai pour le traitement des demandes d’asile serait cruciale. Actuellement, le taux d’octroi du statut de réfugié est très bas et les demandeurs d’asile n’ont souvent pas accès à l’aide humanitaire jusqu’à la reconnaissance de leur statut. De plus, le Sénégal ne dispose pas de centres d’accueil pour les demandeurs d’asile les plus vulnérables, tels que les femmes enceintes, les enfants non accompagnés et les personnes âgées.
En outre, le système d’asile sénégalais ne prévoit pas d’instance de deuxième degré permettant aux réfugiés qui le souhaitent de faire appel. Les membres de la Commission étudient les demandes d’asile en première instance et les recours, laissant les demandeurs d’asile sans assistance pendant toute la période d’attente. Pour mieux prendre en charge les réfugiés, certains pays ont mis en œuvre des mesures concrètes. Par exemple, le Togo a créé une commission de recours en 2016, offrant ainsi une seconde chance aux demandeurs d’asile en cas de rejet en première instance.
De nombreux réfugiés rencontrent des difficultés pour obtenir une carte d’identité de réfugié et un titre de voyage. Des documents qui ne sont pas souvent reconnus par certains établissements publics et privés. Une législation clarifiant les procédures d’obtention de ces documents serait une première étape importante, accompagnée de campagnes de sensibilisation pour que tous les fonctionnaires concernés reconnaissent ces documents. Autre écueil, l’impact socio-économique négatif de la pandémie et les mesures de prévention imposées dans la région qui ont commencé à générer des troubles sociaux. Au Sénégal, des milliers de jeunes ont quitté le pays pour fuir l’emprisonnement durant les répressions politiques. Certains ont pris des pirogues de fortune, risquant leur vie en mer, à l’image du célèbre détenu politique Papito KARA qui finira par rendre l’âme par la suite. Les risques et défis spécifiques de protection pour les populations déplacées de force sont donc bien présents.
Les réfugiés et personnes déplacées vivent souvent dans des conditions de surpeuplement et de précarité. Il est important de rappeler que les réfugiés ne quittent pas leur pays par choix, mais par contrainte, fuyant la guerre, la persécution, la discrimination et les violations des droits de l’homme. Ils ont donc besoin d’une protection effective de leur pays d’accueil. Ainsi. ADHA, MET et MIAMSI-SÉNÉGAL encouragent vivement le gouvernement sénégalais à réexaminer sa législation nationale pour pallier les faiblesses de son système d’asile. Ils recommandent également la ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la Protection et l’Assistance aux Personnes Déplacées en Afrique (Convention de Kampala) pour mieux prendre en charge les déplacés internes en Casamance. Enfin, ADHA, MET et MIAMSI-SÉNÉGAL suggèrent d’adopter le modèle ougandais, qui facilite l’accueil, la protection et l’insertion des réfugiés en allouant des terres à chaque famille de réfugiés pour la construction d’abris et pour la culture. Pour finir, nous encourageons les citoyens à continuer la lutte contre la spoliation des terres au Sénégal et pour la préservation du littoral. En autorisant des constructions privées pour une minorité privilégiée et en détruisant le littoral, les autorités avaient contribué à accélérer les phénomènes de migration climatique et de déplacements.
SIGNATAIRES :
- Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)
- Mouvement pour l'Ethique et la transparence (MEt)
- Mouvement International d'Apostolat des milieux indépendants (MIAMSI Sénégal).
SES BŒUFS VOLES INTROUVABLES EN GUINEE BISSAU, MOUSTAPHA « PREND EN OTAGE » LES CINQ D’AUTRUI ET SAISIT LA GENDARMERIE
C’est en effet une rocambolesque affaire de vol de bétail qui défraie la chronique dans la zone du Balantacounda dans l’extrême sud du pays, à la lisière de la frontière avec la Guinée Bissau.
C’est en effet une rocambolesque affaire de vol de bétail qui défraie la chronique dans la zone du Balantacounda dans l’extrême sud du pays, à la lisière de la frontière avec la Guinée Bissau. Le sieur Moustapha Souaré, supposé victime d’un vol de cinq de ses sujets s’est lancé à leur recherche en Guinée Bissau où il aurait perdu leurs traces. Sur son chemin du retour, il rencontre un troupeau et ramène cinq têtes comme moyen de pression pour exiger que les siens lui soient très vite restitués. Cette pratique à connotation de « prise d’otage » y est très fréquente et lui est allé le faire savoir aux gendarmes de Samine. Sous une probable menace d’arrestation, ses camarades s’y opposent et alertent.
Les membres du comité de lutte contre le vol de bétail ont tenu une réunion d’urgence à Samine, le samedi 15 juin dernier, suite à un vol présumé de bétail perpétré à Safane dans la commune de Yarang Balante, département de Goudomp. C’est à l’effet d’apprécier la conduite à tenir, expliquent-ils. La victime du nom de Moustapha Souaré à qui les voleurs ont soutiré cinq têtes de bœuf, a suivi les traces des animaux jusqu’en Guinée Bissau voisine et finalement ne les a plus retrouvées. Sur son chemin du retour, explique Vieux Agora Daffé, le porte-parole du jour du comité, « il a rencontré les bœufs d’autrui et en a ramené cinq chez lui. Cette pratique est loin d’être un vol de sa part mais une méthode très connue dans cette zone pour mettre la pression du côté des voleurs à restituer ou aider à retrouver les animaux volés. Et pour montrer sa bonne foi, Moustapha Souaré est allé faire la déclaration des cinq animaux qu’il a ramenés de la Guinée Bissau tout en expliquant les conditions dans lesquelles tout cela s’est passé. Selon nos informations, des menaces d’arrestation pèsent sur lui au motif que l’acte qu’il vient de commettre est tout aussi un vol », dit-il. Soutien à Moustapha Souaré et appel strident à la sécurité publique.
« Nous, membres du comité de lutte contre le vol de bétail, soutenons Moustapha Souaré car c’est un homme engagé contre le vol de bétail et il est intègre et travailleur foncièrement contre l’injustice et les pratiques délictueuses. Au demeurant, nous demandons à la gendarmerie de faire acte de compréhension de la volonté de notre camarade à faire pression pour que ses bœufs lui soient restitués et non pour le simple fait de commettre un vol », ont-ils relevé
Dans un tout autre registre mais sur le même sujet, Vieux Agora Daffé ajoute, au nom du comité de lutte contre le vol de bétail, « il est grand temps que les autorités sénégalaises prennent les taureaux par les cornes et renforcent la sécurité sur toute la bande frontalière avec la Guinée Bissau. Nous avons les mêmes droits de sécurité au même titre que nos compatriotes de Tambacounda, Dakar, Thiès, Saint-Louis ou ailleurs ».
Et de mettre le doigt sur le péril dévastateur de leur économie locale : « dans notre zone rurale du Balantacounda, les gens méconnaissent le système d’épargne par la banque. Ce n’est ni accessible ni avantageux pour eux ; raison pour laquelle nous achetons et élevons des animaux en guise d’économie rurale accessible. Mais hélas, ces cas de vol massifs avec usage d’arme à feu est une source potentielle de pauvreté chez nous dans le Balantacounda ».
WANEP SÉNÉGAL ET GUINÉE PRENNENT LES TAUREAUX PAR LES CORNES
Cet énième cas de vol de bétail en zone de frontière intervient dans un contexte marqué par des actions multiples de sensibilisation de l’ONG WANEP/Sénégél et Guinée dans le cadre de la mise en œuvre des stratégies communes de lutte contre le vol de bétail en zone de frontières. Son coordonnateur national Afred Gomis ainsi que ses partenaires de mise en œuvre que sont l’ONG Enfance et Paix et Afrique Enjeux et l’équipe de Wanep/Guinée Bissau tiennent régulièrement des activités de terrain pour amener les parties prenantes à l’élaboration de plans de mitigation du phénomène. Une rencontre est incessamment prévue à Bissau dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet ADA lutte contre le vol transfrontalier de bétail entre le Sénégal et la Guinée Bissau et sur financement de la coopération autrichienne de développement. Ce projet vise à raffermir les relations sociales et économiques entre les deux pays au travers des activités communes de résilience de part et d’autre de la frontière. Il s’agit entre autres de l’aménagement des sites pilotes d’enclos communautaires, du financement des activités génératrices de revenus, des fora communautaires, des débats et plateaux publics sur des antennes radiophoniques et télévisuelles. Toutefois sur le terrain, ce mal qui a eu le temps nécessaire d’enfoncer ses racines dans les sables du passé, peine à s’estomper durablement.
CES PRIVILÈGES QUI PERTURBENT FONCTIONNAIRES, ÉLUS ET AUTRES
La restitution des biens de l'État après une fin de fonction fait toujours débat. Entre réticence de certains et volonté du nouveau pouvoir de récupérer le patrimoine national, les bras de fer se multiplient
Au Sénégal, la bonne gouvernance est fortement impactée par la gestion des véhicules et logements de fonctions ainsi que des passeports diplomatiques. En effet, de plus en plus, des fonctionnaires publics, élus ou nommés par le pouvoir sortant sont réticents à restituer ces privilèges mis à leur disposition dans le cadre de leurs missions. D’où le récent bras de fer engagé par le nouveau pouvoir contre tous ces récalcitrants qui rechignent à restituer les atours de la République à eux dédiés dans le cadre de leurs fonctions dans l’ancien régime.
L a convocation de l’ancienne directrice générale de la Société télédiffusion du Sénégal (Tds) Sa sous le régime précédent, Dr Nafissatou Diouf, dans le cadre de la procédure de recouvrement des véhicules de fonction de la Présidence relance le débat sur le rapport de l’homme sénégalais avec le patrimoine de l’Etat, voire le bien public. En effet, même si l’audition de cette dernière par les Gendarmes de la section de recherche a permis d’établir qu’elle n’a rien à voir avec ce véhicule de marque Peugeot 508 enregistré à son nom, force est de reconnaitre que la restitution des privilèges mis à la disposition de certains fonctionnaires dans le cadre de leur fonction constitue un sérieux problème. La preuve avant ce débat sur le parc automobile de la présidence, c’était la question de la restitution des passeports diplomatiques d'anciens ministres et autres dignitaires de l’ex-régime qui était à l’ordre du jour du débat public. Des véhicules aux logements de fonction en passant par les passeports diplomatiques et autres, le constat est toujours le même.
Certains fonctionnaires considérant ces privilèges comme un luxe sont souvent réticents à les restituer à la fin de leur mission obligeant ainsi l’Etat dans certains cas, à engager des dépenses supplémentaires pour doter les nouveaux promus. Ce phénomène s’accentue notamment au lendemain des alternances démocratiques du pouvoir où le nouveau régime est souvent obligé de recourir à la force publique pour récupérer une partie du patrimoine de l’Etat comme c’est le cas actuellement. D’où cette opération lancée par la Gendarmerie nationale pour le recouvrement des véhicules de fonction que l’ancien chef de l’Etat avait mis à la disposition de certains de ses collaborateurs dans le cadre de leurs anciennes fonctions et qu’ils refusent aujourd’hui de restituer.
On se rappelle des opérations d’immobilisation des véhicules « Hoover » initiées par la Gendarmerie et la Police nationale que l’Etat, sous la présidence de Wade, avait achetés auprès de la société « Espace Autos » du Groupe Ccbm. Mais aussi ceux que l’ancien chef de l’Etat avait mis à la disposition de certains chefs religieux, chefs de village et élus locaux et que Macky Sall avait considéré lors de la campagne comme une stratégie de son prédécesseur pour corrompre les bénéficiaires en vue d’avoir leur vote. A cela, il faut également ajouter les logements de fonction que certains ex-ministres, magistrats, officiels, continuaient d’occuper aux frais du contribuable sénégalais. Cette situation avait poussé l’ex Premier ministre et candidat malheureux de Benno à la dernière présidentielle, Amadou Ba, ministre de l’Economie et des finances d’alors, à faire une sommation pour informer que l’Etat ne paiera plus aucun franc aux « loueurs sans droits » à partir de Juin 2014. A l’époque, nos confrères de « Libération » avaient informé que « certains officiels ne se gênaient pas pour prendre des logements à 800. 000 francs alors que leur salaire dépasse de peu le million ».
DIOMAYE ENTRE EN SCENE
Invité par le Gavi, l'Alliance du Vaccin, et l'Union africaine, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye est bien arrivé hier, mercredi 18 juin, à Paris
Invité par le Gavi, l'Alliance du Vaccin, et l'Union africaine, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye est bien arrivé hier, mercredi 18 juin, à Paris pour prendre part au Forum mondial pour la souveraineté et l'innovation vaccinales dont la cérémonie d’ouverture est prévue, ce jeudi 20 juin. Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye va rencontrer ensuite son homologue français autour d’un déjeuner à l’Élysée pour échanger sur divers sujets.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, est bien arrivé hier, mercredi 18 juin, à Paris. Le Chef de l'État a été chaleureusement accueilli à son arrivée à l'Aéroport de ParisOrly par les autorités françaises et les officiels de l'ambassade du Sénégal en France, selon une note de la Présidence de la République. Ce premier déplacement du président Diomaye en dehors du continent africain s’inscrit dans le cadre du Forum mondial pour la souveraineté et l'innovation vaccinales, coorganisé par le Gavi, l'Alliance du Vaccin, et l'Union africaine et dont la cérémonie d’ouverture est prévue ce jeudi 20 juin 2024. Lors de cette rencontre, le président de la République fera une allocution devant ses homologues africains et français pour rappeler le rôle important joué par le Sénégal dans la mise en œuvre des programmes de vaccination avec l'appui de GAVI et de ses partenaires, ainsi que la volonté de parvenir à la souveraineté sanitaire et pharmaceutique.
A Paris, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye profitera également de son séjour pour rencontrer autour d’un déjeuner son homologue français à l’Élysée. Au menu des discussions entre les deux chefs d’Etat lors de ce premier tête à tête depuis l’élection du président Diomaye Faye, plusieurs questions dont celle de l’avenir des militaires français au Sénégal. S’exprimant le 16 mai dernier lors d’une conférence conjointe avec le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, devant les étudiants de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Premier ministre Ousmane Sonko soulignant qu’« on peut avoir des accords de défense sans que cela ne justifie que le tiers de la région de Dakar soit occupé aujourd'hui par des garnisons étrangères », avait réitéré la volonté du Sénégal de disposer de lui-même, laquelle volonté est selon lui incompatible avec la présence de bases militaires étrangères sur son sol... »