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7 mars 2025
LA TABASKI À NOUVEAU DANS LA DÉSUNION
Alors que la commémoration de l'Aïd al-Adha doit rassembler tous les musulmans, des dissensions demeurent au Sénégal entre partisans de la CONACOC et adeptes d'une lecture "internationaliste". Comment sortir de cet imbroglio ?
L’Islam prévoit une seule fête communautaire. Au Sénégal, en Malaisie ou en Arabie Saoudite, nous sommes dans une fête communautaire qui doit regrouper tous les musulmans du Sénégal. D’ailleurs, l’exemple de la prière où un seul Imam doit diriger la prière est assez illustrative. Notre pays est actuellement le seul pays qui s’adonne à ce type de célébration dans la division. Ce qui n’est pas, malheureusement une première au Sénégal.
Imam Makhtar Kanté estime que ce qui est à l’origine de cette division est cette crise de confiance au niveau de la commission nationale d’observation du croissant lunaire (CONACOC) qui a sa façon d’arbitrer l’observation de la lune. En effet, il y a des gens qui n'étaient pas d'accord avec cette stratégie. Certains ont décidé de mettre en place une autre commission qui a une posture internationaliste… Ceux qui vont prier dimanche c’est parce qu’ils ont considéré que le premier jour de l’Arabie Saoudite était aussi le premier pour eux parce qu’ils sont des internationalistes.
Par contre, ceux qui prient le lundi, c’est la CONACOC qui dit avoir observé le vendredi et vu la lune le samedi. Donc, ils sont partis le premier jour, ce qui est tout à fait logique » précise notre interlocuteur qui reste cependant, en phase avec la CONACOC sur ce point. « Je suis bien d’accord avec elle sur cette question parce qu' astronomiquement parlant, on ne pouvait pas voir la lune ni en Arabie Saoudite, ni en Égypte et nulle part en Afrique. Donc, voir la lune le vendredi était logique. Et le décompte donne lundi pour la prière car, le dimanche serait le neuvième jour ». Par contre, ceux qui disent, qu’ils sont avec la CONACOC et qu’ils vont prier lundi parce qu’étant dans le même pays et dans la même communauté tout en ayant comme repère, Arafat, ils vont jeuner Arafat le samedi et devront normalement prier le dimanche. Mais ils préfèrent le faire le 11e jour. D’où une équation à résoudre.
Pour faire face à cette division, il faut selon Imam Kanté un suivi lunaire des 12 mois pour savoir quel est le 1er et le 9e jour de chaque mois. Pour cela l’Etat doit prendre ses responsabilités pour mettre en place une structure où des personnes habilitées seront coptées de manière inclusive pour ce travail afin de sauvegarder la communauté.
ON N’A PLUS ENVIE DE CONTINUER DANS CET ENVIRONNEMENT
On en sait un peu plus sur les causes de la démission de Cheikh Guèye à la tête de TFC
On en sait un peu plus sur les causes de la démission de Cheikh Guèye à la tête de TFC. Si le communiqué officiel fait cas de « convenances personnelles », l’élimination en Coupe du Sénégal ajoutée aux attaques de supporters auraient concouru à précipiter son départ de la tête du club dont il était lié jusqu’en 2025
On en sait un peu plus sur les raisons du choix de Cheikh Guéye. Si le communiqué de Teungueth officialisant son départ à la tête de l’équipe a évoqué des raisons de convenance personnelle, l’élimination du club rufisquois en Coupe du Sénégal aurait pesé sur sa décision de quitter le club dont il est lié jusqu’en 2025. « On ne peut pas être champion et on vient pour perdre un match de coupe, des gros gaillards t’insultent. Cela ne donne pas envie de continuer. Cela donne envie d’aller chercher ailleurs. Ce n’est pas la première ni la deuxième fois qu’on vous insulte parce que vous avez perdu. On n’a plus envie de continuer dans cet environnement », a-t-il laissé entendre au micro de la RFM suite à la demi-finale perdue face à Mbour Petite côte.
S’il le technicien n’avait pas encore réagi, Teungueth FC a informe avoir regretté le choix de son entraineur après un an de collaboration. « Il était pourtant lié au club jusqu'en 2025. Teungueth FC regrette ce choix soudain et lui souhaite une bonne suite de carrière. Durant toute leur collaboration, la Direction a pourtant mis tout en œuvre pour la réussite de la mission du coach et de l'ensemble de son staff technique. Et cela a porté ses fruits avec trois trophées majeurs : la Coupe de la Ligue, le Trophée des champions et le titre de champion », soulignait le club Rufisquois avant d’ajouter : « Le Comité Directeur de Teungueth FC se réunira très prochainement afin d'étudier le profil idéal pour succéder à Cheikh Guèye et poursuivre le projet ambitieux du club. Malgré ce départ soudain, le club tient à informer les supporters et sympathisants qu'il continuera à mettre tous les moyens à sa disposition pour hisser haut les couleurs de la Ligue 1 la saison prochaine ».
A CHAQUE SENEGALAIS SA TABASKI
Entre des moutons aux prix onéreux pour leur bourse de «gorgorlu» et des difficultés de transport accentuées par la hausse indue des tickets, les Sénégalais vont célébrer dans la division la fête de la Tabaski 2024 les dimanche et lundi
La communauté musulmane sénégalaise va officiellement célébrer après-demain, lundi 17 juin 2024, la fête de l’Aïd el-Kébir ou Tabaski. L’annonce a été faite par la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC), le vendredi 7 juin dernier. Toutefois, un nombre important de Sénégalais a décidé de fêter la Tabaski dès demain, dimanche 16 juin, soit le lendemain de la station au mont Arafat, avec la Coordination des musulmans du Sénégal (CMS) la «Jama’atou Ibadou Rahaman» et le reste du monde notamment l’Arabie Saoudite. Ce qui fera deux célébrations pour le même événement religieux.
Contrairement au reste du monde musulman, les fidèles sénégalais auront encore droit à deux Tabaski, cette année 2024. En effet, l’écrasante majorité de la communauté musulmane nationale, va célébrer la fête de la Tabaski, le lundi 17 juin prochain. La Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC) en fait l’annonce vendredi dernier, 7 juin 2024, à travers un communiqué.
A l’issue de sa séance d’observation, le même jour dans la soirée, à la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS), de la nouvelle lune pour déterminer la date de cette fête musulmane, la CONACOC a renseigné qu’«après avoir recueilli toutes les informations…, le croissant lunaire a été aperçu dans plusieurs localités du pays». Par conséquent, «le samedi 8 juin 2024 sera le 1er jour de DhulHijjah (1445H, mois lunaire) et la Tabaski sera célébrée le lundi 17 juin», lit-on dans le communiqué de la Commission nationale.
Par contre, pour une bonne partie des musulmans sénégalais, la célébration de l’Aïd al-Adha, la «fête du sacrifice», aussi appelée Aïd el-Kébir, «la grande fête» ou Tabaski 2024 ou 1445 Hégire (du calendrier islamique) est calée la veille, dimanche 16 juin. Au motif que la fête du sacrifice d’Ibrahim (AS) étant célébrée durant la période du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam, notamment au 10e jour de Dhul-Hijjah, ne peut être dissocié du Hajj, particulièrement l’étape de la station au mont Arafat qui correspond au 9e jour de DhulHijjah. Parce qu’au lendemain de la station de Arafat, conformément à une Sunnah du Prophète Mohammed (PSL - qui voudrait que l’Aïd al-Adha suive le jour d’Arafat, qui est le point culminant du pèlerinage à La Mecque, l’un des cinq piliers de l’Islam), c’est la Tabaski, même si cette fête dure trois jours. Il s’agit de la Coordination des Musulmans du Sénégal (CSM), du mouvement «Jama’atou Ibadou Rahman» et tous ces musulmans qui sont convaincus qu’après le jour de Arafat (9e jour de Dhul-Hijjah) qu’ils jeûnent, comme c’est le cas pour leurs frères du monde entier qui ne sont pas en situation de Hajj, le lendemain (10e jour de Dhul-Hijjah) est «forcément» le jour du sacrifice d’Ibrahim, donc la Tabaski. Alors que la Commission nationale, se basant également sur des enseignements de l’Islam, tient toujours à l’observation à l’œil nu au niveau national du croissant lunaire, pour déterminer la date de cette fête. Ce qui explique souvent les divergences et la célébration à deux vitesses de cette fête religieuse, au Sénégal.
Baadoolo - Baisse des prix, hausse des cris
Tcin sou naré neekh, sou bakhé kheegne. Ils ont du pain sur la planche des boulangers qui se sentent enfarinés. Des importateurs qui ne «riz» pas avec une réduction au détail. Des consuméristes peu enthousiastes... Maanaam, au lendemain de cette baisse des prix, c’est la hausse des cris. Les autres mesures annoncées risquent d’être compliquées. Bon... chacun a son projet aussi. Que les moutons bêlent ! Que les dames se fassent belles ! Bonne fête de Tabaski
Audience avec les notables Le dossier Ndenglèr entre les mains de Ousmane Sonko
Le chef du Gouvernement a reçu ce vendredi matin une délégation venue de Ndenglér, accompagnée par Seydi Gassama de Amnesty et du héros Abdoulaye Galgor Dionne. Selon des sources de Emedia, les portes d’une solution définitive semblent ouvertes. Un dossier qui implique l’homme d’affaires Babacar Ngom, patron de la Sedima qui avait subi les foudres de certains notables de ce village. Et le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, dans l’opposition à l’époque, avait dénoncé ces hectares de l’homme d’affaires. «C’est écœurant, c’est déplorable et nous le dénonçons avec la dernière énergie», avait-il ajouté. Lors de la campagne présidentielle, Anta Babacar Ngom avait déclaré à l’endroit du candidat Diomaye Faye sur Seneweb : «Il ne connaît qu’un seul sujet, celui de Ndenglér. Tu risques de retourner d’où tu viens (prison) car je vais te servir une citation directe. Tu vas nous dire dans quelle banque j’ai déposé une garantie du titre foncier de Ndenglér pour obtenir un prêt bancaire.» C’est apparemment parti pour un dossier Ndenglér avec cette audience
Réduction des prix de denrées alimentaires Les réserves du Forum civil
Réuni hier, le bureau exécutif du Forum civil s’est penché sur les mesures annoncées de baisse des prix et sur les orientations et engagements du gouvernement en matière de conduite des politiques publiques. Magnifiant d’abord cette volonté de «soulager les populations», Birahim Seck et ses collègues estiment toutefois que les marges de manœuvre du nouveau pouvoir sont très limitées du fait des cours et des prix à l’international. «Le Sénégal est encore un pays importateur net. A cela s’ajoutent les coûts de transport et d’assurance qui réduisent fortement les marges bénéficiaires des opérateurs économiques. Une baisse significative des prix affecterait les bénéfices des opérateurs économiques», ont-ils alerté. Toujours selon la Section sénégalaise de transparency international, les autorités actuelles devraient travailler à promouvoir l’offre interne en mettant en œuvre des politiques alternatives visant à promouvoir la production locale. «D’ailleurs, ces politiques alternatives ont été bien détaillées par le Premier ministre et le ministre chargé de l’Agriculture. Il faut travailler à garantir la sécurité et la souveraineté alimentaires. La dépendance du Sénégal aux produits importés annihile tous ses efforts. En somme, les politiques de réduction des prix ou de subventions sont souvent intenables à long terme», a analysé le Forum civil dans une déclaration publiée au terme de ce conclave.
Projet de réhabilitation de 100 millions d’hectares de terres - La Grande muraille verte loin d’atteindre son objectif de 2030
«La Grande muraille verte d’Afrique manque de liquidités et il est peu probable qu’elle atteigne son objectif d’achèvement d’ici 2030». C’est la déclaration de l’ex président du dernier sommet de 2022, des Nations Unies sur la désertification, Alain Richard Donwahi. Il a confié sur Reuters que l’objectif est loin d’être atteint et que le projet est confronté à des défis considérables, principalement en termes de financement et de mise en œuvre. Lancé en 2007, le projet de réhabilitation de 100 millions d’hectares de terres n’est achevé qu’à 30 %. En l’absence de stratégie de suivi centralisée, la coordination du travail dans les 11 pays africains concernés dont le Sénégal s’est avérée particulièrement difficile. Il a été estimé que le projet aurait besoin d’au moins 33 milliards de dollars de financement supplémentaire pour atteindre son objectif de 2030, selon un examen des progrès réalisé en 2020 par la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (Unccd).
Gestion des ressources naturelles Plus de 60 milliards FCFA pour 10 régions du pays
Le ministre de l’Environnement et de la transition écologique et son collègue en charge de la Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires ont co-présidé, ce vendredi, le lancement du premier comité de pilotage du projet de gestion des ressources naturelles au Sénégal (Senrem). «Cette rencontre a été l’occasion pour les deux départements ministériels, à travers leur unité de gestion de projet (Ugp Senrem Environnement, Ugp Senrem Pêche) de présenter les composantes, mais aussi les étapes principales de mise en place depuis les négociations jusqu’aux accords de financement de 100 millions de dollars US de l’Ida (plus de 61 milliards FCFA)», a informé, dans un communiqué, le ministère de l’Environnement. Il ressort aussi de cette rencontre ayant réuni Daouda Ngom et Dr Fatou Diouf que «les bénéficiaires de ces projets sont essentiellement les collectivités territoriales des régions de Kaffrine, Kédougou, Kolda, Sédhiou, Tamba, Dakar, Fatick, SaintLouis, Thiès, et Ziguinchor». Sous tutelle des deux ministres, ces unités de projets visent à améliorer, d’ici 2028, la gestion des ressources halieutiques et forestières sans oublier l’accès aux opportunités économiques liées dans les zones des projets.
Licenciement «abusif» d’un agent - Les agents de Téranga sûreté portent plainte contre la direction
La grogne qui sévit au sein de la structure Teranga sureté aéroportuaire risque de finir dans les tribunaux. Pour cause, le licenciement «abusif» de Hamady Faty que ses camarades entendent soutenir. «Nous avons appris aussi que ce licenciement serait diligenté par Djibril Ndiaye, coordonnateur principal de la prestation Compagnie. Dès lors, la Fédération des agents composée de plus 500 membres invite le collège à porter plainte contre la Direction», a annoncé ce vendredi, dans un communiqué, le collectif des agents de Téranga sûreté aéroportuaire (Tsa).
RAPPEL À DIEU DE MADEMBA SOCK
Il était le président du Conseil d’Administration (PCA) de la Caisse de Sécurité Sociale et Secrétaire Général (SG) du syndicat UNSAS. Il avait également été le SG du Syndicat Unique des Travailleurs de l’Électricité
Le syndicaliste sénégalais Mademba Sock est décédé dans la nuit de vendredi à samedi 15 juin à Paris, où il était hospitalisé depuis quelque temps, rapporte Dakar Actu.
Mademba Sock était le Président du Conseil d’Administration (PCA) de la Caisse de Sécurité Sociale et Secrétaire Général (SG) du syndicat UNSAS. Il avait également été le SG du Syndicat Unique des Travailleurs de l’Électricité (SUTELEC), poste qu’il a quitté en 2018.
Né en 1959, Mademba Sock s’était distingué dès les années 1990 en tant que Secrétaire Général du SUTELEC. Son influence s’est rapidement étendue lorsqu’il a également pris la tête de l’Union Nationale des Syndicats Autonomes du Sénégal (UNSAS).
Durant son mandat à la SUTELEC, il a été au centre de plusieurs conflits importants, notamment la grève de 1998 qui a conduit à un black-out national et à son emprisonnement pendant six mois.
Malgré ces défis, il a continué à jouer un rôle crucial dans la défense des droits des travailleurs, s’opposant notamment à la privatisation de la SENELEC, comme le rapporte Senego.
En plus de ses activités au sein du SUTELEC, Mademba Sock a également été président de l’Organisation des Travailleurs de l’Afrique de l’Ouest (OTAO).
Sous sa direction, il a cherché à redynamiser le mouvement syndical ouest-africain en se concentrant sur les nouvelles préoccupations des travailleurs et les défis économiques de la région.
La RTS présente ses condoléances à sa famille et à l’ensemble des syndicats des travailleurs du Sénégal.
AFRIQUE DU SUD, CYRIL RAMAPHOSA RÉÉLU PRÉSIDENT
La réélection de Cyril Ramaphosa survient au lendemain de l’annonce par son parti, le Congrès national africain (ANC), d’un accord avec d’autres formations politiques pour la formation d’un gouvernement de coalition.
Dakar, 15 juin (APS) – Le président Sud-africain, Cyril Ramaphosa, 71 ans, a été réélu vendredi à la tête du pays à l’issue d’un vote de la nouvelle Assemblée nationale issue des dernières élections législatives.
Le syndicaliste et homme d’affaires, arrivé au pouvoir en 2018 à la suite de la démission du président d’alors, Jacob Zuma, va ainsi présider aux destinées de la Nation Arc en ciel les cinq prochaines années.
La réélection de Cyril Ramaphosa survient au lendemain de l’annonce par son parti, le Congrès national africain (ANC), d’un accord avec d’autres formations politiques pour la formation d’un gouvernement de coalition.
Le parti de Nelson Mandela, arrivé en tête des élections législatives en Afrique du Sud avec 40, 19 % des suffrages, mais n’a pas réussi à conserver la majorité absolue au Parlement, une première en trente ans.
Le parti au pouvoir a été crédité de 159 sièges sur les 400 que compte l’Assemblée nationale sud-africaine. Ce qui l’a placé dans l’obligation de trouver un accord avec d’autres formations politiques pour continuer à gouverner l’Afrique du Sud.
OUSMANE SONKO REÇOIT SADIO MANÉ
" J’invite tous les Sénégalais à venir investir dans la transformation structurelle de notre économie. Ils trouveront l’écoute, l’attention et l’accompagnement nécessaires de la part de l’État..."
(Seneplus)- Le Premier ministre Ousmane Sonko a reçu l’international sénégalais, Sadio Mané, lors d'une rencontre axée sur l'avenir sportif et économique du Sénégal. Au-delà de ses exploits sur le terrain, Sadio Mané a partagé avec le Premier ministre ses projets ambitieux, tant dans le domaine du sport que dans celui de l'agro-industrie.
« J’ai reçu M. Sadio Mané venu me parler de ses projets sportifs au Sénégal, mais surtout de ses ambitions d’investir dans l’agro-industrie », a déclaré Ousmane Sonko sur sa page Facebook. Il a vivement encouragé le joueur dans cette voie, tout en lançant un appel à tous les Sénégalais désireux de contribuer à l'effort collectif pour un Sénégal meilleur. « J’invite tous les Sénégalais à venir investir dans la transformation structurelle de notre économie. Ils trouveront l’écoute, l’attention et l’accompagnement nécessaires de la part de l’État, conformément au programme et aux instructions de son excellence, le président de la République. »
Ousmane Sonko a salué l'initiative de Sadio Mané, soulignant l'importance de l'investissement dans des secteurs clés comme l'agro-industrie, qui joue un rôle crucial dans la transformation économique et l'auto-suffisance alimentaire du Sénégal.
Le Premier ministre n’a pas manqué de magnifier la décision patriotique de Sadio Mané d’offrir gratuitement de la publicité à la compagnie nationale Air Sénégal. Cette initiative se concrétise par l'affichage du logo de la compagnie sur les maillots du club Bourges Foot 18, dont Sadio Mané est le propriétaire. « Cette décision est une preuve supplémentaire de son attachement et de son engagement envers notre nation », a ajouté Ousmane Sonko.
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LA BAISSE DU COÛT DE LA VIE EST INSIGNIFIANTE SELON CHEIKH OUMAR ANNE
Cheikh Oumar Anne constate un surplace plutôt qu’une baisse des prix par le régime de Diomaye Faye. L’ex-ministre de l’Education nationale, qui estime que tout ce qui peut alléger le panier de la ménagère est le bienvenu, semble déçu.
Cheikh Oumar Anne constate un surplace plutôt qu’une baisse des prix par le régime de Diomaye Faye. L’ex-ministre de l’Education nationale, qui estime que tout ce qui peut alléger le panier de la ménagère est le bienvenu, semble déçu.
Il rappelle que les nouvelles autorités ont «tellement promis aux Sénégalais» que ces mesures ne peuvent avoir d’effets sur la vie des citoyens. «Pendant la campagne électorale, ils s’étaient engagés à donner de l’emploi aux jeunes, à dégager le système pour mettre le Projet», a-t-il rappelé. Or, sur cette réduction du coût de la vie, il estime que c’est «insignifiant». «Et ils ont même fait fi d’une étape importante et décisive, la tenue du Conseil national de la consommation, excluant ainsi les acteurs du secteur. Bref, ce Projet qu’on nous a vendu, c’est de la tromperie».
LE NOUVEAU DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE INSTALLÉ DANS SES FONCTIONS
L’inspecteur Aliou Ciss a promis ”de ne ménager aucun effort pour œuvrer à la sécurisation des établissements pénitentiaires et à la préparation à la réinsertion sociale des détenus”.
Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a installé, vendredi, l’inspecteur Aliou Ciss dans ses nouvelles fonctions de directeur général de l’Administration pénitentiaire, en remplacement du colonel Abdoulaye Diagne.
La cérémonie s’est déroulée au camp pénal de Liberté 6, en présence de plusieurs autorités militaires, civiles et administratives.
Le nouveau directeur général de l’Administration pénitentiaire a promis ”de ne ménager aucun effort pour œuvrer à la sécurisation des établissements pénitentiaires et à la préparation à la réinsertion sociale des détenus”.
Premier directeur issu du personnel pénitentiaire, Aliou Ciss a indiqué qu’il s’agira pour lui d’inscrire en priorité l’humain au cœur de son action en s’attelant à ”améliorer des conditions de détention et de préparation à la réinsertion sociale, au renforcement des capacités opérationnels du personnel et à la revalorisation de la fonction de pénitentiaire”.
Il a relevé que ”nonobstant les progrès réalisés, le système pénitentiaire sénégalais souffre aussi de problèmes spécifiques liés aux longues détentions provisoires, la surpopulation carcérale, la vétusté et l’inadaptation de l’architecture carcérale et l’inadéquation entre la capacité d’accueil des établissements pénitentiaires et l’effectif carcéral”.
S’y ajoute, a t-il listé, ”la faible application des peines alternatives à l’incarcération et des modes d’aménagement des peines, l’insuffisance du personnel pénitentiaire, ainsi que le manque de personnels spécialisés, conformément à l’ensemble des règles minima pour le traitement des détenus, dénommées Règles de Nelson Mandela”.
Fort de ce constat, le nouveau directeur général de l’Administration pénitentiaire a annoncé la mise en place prochaine d’un plan stratégique qui prendra en compte les réformes juridiques et tous ces aspects, ainsi que l’amélioration des conditions de travail du personnel.
LITIGE FONCIER, LE PREMIER MINISTRE A REÇU UNE DÉLÉGATION VENUE DE NDINGLER
Depuis des années les paysans du village de Ndingler dénoncent « l’accaparement » de leurs terres par le groupe agro-alimentaire Sedima. En 2020 le Président Bassirou Diomaye, à l’époque inspecteur des impôts avait dénoncé cette expropriation des terres.
Le chef du gouvernement Ousmane Sonko a reçu, vendredi, une délégation du village de Ndingler dirigée par le chef de village Abdoulaye Galgor DIONNE en présence du directeur exécutif d’Amnesty International à Dakar.
« Le PM Ousmane Sonko a reçu ce matin une délégation de Ndenglér accompagnée par monsieur Seydi Gassama d'Amnesty et le héros Abdoulaye Galgor Dionne», a-t-on appris.
Depuis des années les paysans du village de Ndingler dénoncent « l’accaparement » de leurs terres par le groupe agro-alimentaire Sedima.
En 2020 le Président Bassirou Diomaye, à l’époque inspecteur des impôts avait dénoncé cette expropriation des terres appartenant à des paysans.
L’entreprise sénégalaise, spécialisée dans l’élevage de volailles, avait acquis en 2019 un titre foncier sur 225 hectares dans la zone pour développer un projet d’agro-business. Mais les paysans de Ndingler protestent toujours, au nom du droit coutumier.