(SenePlus) - À l'approche de la fête de la Tabaski, les autorités ont constaté une flambée injustifiée des prix des billets de transport interurbains. Dans un communiqué de presse publié le 14 juin 2024, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a dénoncé cette augmentation unilatérale des tarifs par certains opérateurs.
"Le ministère chargé des Transports terrestres rappelle que les tarifs des transports publics routiers de personnes sont encadrés par une réglementation", affirme le communiqué. Il précise qu'"aucune augmentation des tarifs n'a été discutée, encore moins arrêtée avec les opérateurs."
Cette hausse sauvage des prix constituerait une violation flagrante de la loi n°2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix, la concurrence et le contentieux économique. Comme le souligne M. Ndiaye, "toute augmentation des tarifs serait de la seule responsabilité des opérateurs ou gestionnaires des gares routières."
Face à ce constat alarmant, le gouvernement a décidé de sévir. "Le ministère se réserve le droit de prononcer, à l'encontre de tout contrevenant, les sanctions prévues par les lois et règlements en vigueur", peut-on lire dans le texte.
Les autorités compétentes ont été mobilisées pour surveiller de près la situation. Le ministre "instruit les autorités contractantes et le CETUD (Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar) à surveiller de près les réelles pratiques tarifaires durant cette période de fête." De plus, les forces de l'ordre ont reçu l'ordre de "veiller strictement au respect des tarifs actuels" lors des contrôles routiers.
FOOTBALL, LE CASA SPORTS RESTE EN LIGUE 1
Le casa sports a annoncé, vendredi, dans un communiqué rendu publique son maintien en Ligue 1 au détriment du Stade de Mbour qui a vu son appel contre le Jaraaf de Dakar, rejeté par la commission de recours de la FSF.
Le casa sports a annoncé, vendredi, dans un communiqué rendu publique son maintien en Ligue 1 au détriment du Stade de Mbour qui a vu son appel contre le Jaraaf de Dakar, rejeté par la commission de recours de la FSF.
« Le PV N°07/2023/2024 de la commission de Recours de la FSF confirme le résultat acquis sur le terrain entre Stade de Mbour vs Jaraaf. Par conséquent, le Casa reste en Ligue1, 12eme avec 27 points, Stade de Mbour 13eme avec 26 points », note le document.
Pour le Casa Sports, cette restitution de point est une véritable bouée de sauvetage.
L’équipe, reléguée à l’issue du championnat, assure ainsi son maintien en première division. Le point récupéré par le Jaraaf entraîne la relégation du Stade de Mbour en deuxième division.
PAR Birane Gaye
LES SÉNÉGALAIS ONT CHOISI LA DÉMOCRATIE
EXCLUSIF SENEPLUS - La vocation du Sénégal n'est pas de suivre les aventuriers de l’AES. Le 24 mars, le peuple a lancé un message clair au nouveau pouvoir. Il faut savoir l’entendre et se méfier des sirènes nationalistes
Le général Mamadi Doumbouya, le colonel Assimi Goïta et le capitaine Ibrahim Traoré devaient être dans leurs petits souliers quand Bassirou Diomaye Faye, président légitimement élu du Sénégal, est venu leur rendre visite. Malgré les tensions qui ont eu cours au Sénégal à la suite des nombreuses « affaires Sonko » et du report de la présidentielle décidé par Macky Sall, le pays a tenu. Le Conseil constitutionnel a censuré l’Exécutif, qui s’est plié aux exigences des Sept Sages. Le peuple sénégalais a fait le reste, en se rendant massivement aux urnes pour élire son président parmi dix-neuf candidats. Le scrutin, marqué par un calme exceptionnel, a été libre, démocratique et transparent en dépit des Cassandre qui, de l’intérieur et de l’étranger, agitaient la menace du chaos généralisé voire de l’effondrement du pays.
Le Sénégal a confirmé son ancrage dans la démocratie libérale et du modèle électoral ouvert qui permettent une compétition entre des projets concurrents avec comme arbitre suprême le peuple souverain.
La présidentielle du 24 mars dernier a été une respiration pour tous ceux qui désespéraient de la démocratie dans une région ouest-africaine engluée dans les putschs, les dérives autoritaires et l’assujettissement à des puissances étrangères, dont certaines envisagent de devenir maîtresses et alliées des nouveaux autoritarismes tropicaux.
En faisant le choix d’élire son président au suffrage universel, ce qui signifie tourner le dos à la tentation du pire, le peuple sénégalais a lancé un message clair au nouveau pouvoir : nous ne voulons pas du modèle illibéral vendu notamment par des puissances conquérantes à leurs nouveaux alliés, mais de la poursuite dans la voie de la démocratie libérale qui seule permet l’alternance au pouvoir et la garantie de l’effectivité des libertés publiques. Il ne faudrait pas que les nouvelles autorités sénégalaises se trompent dans le décryptage du message des électeurs. Celui-ci est éloquent, car il consacre, avec la victoire d’un candidat de l’opposition sans expérience de l’élection ni du gouvernement, la compétition électorale pour choisir librement à qui confier le pouvoir.
Que le président sénégalais fasse la tournée des voisins après son élection est tout à fait normal. Mais il lui faut toujours garder à l’esprit que le Sénégal n’est ni le Mali, ni le Burkina Faso encore moins la Guinée. Aussi, il lui faut se souvenir de la manière dont il est arrivé au pouvoir ; ni par les armes ni par une insurrection. Il a été élu démocratiquement et installé à la suite d'une prestation de serment devant le président du Conseil constitutionnel et d'une passation de service en bonne et due forme avec son prédécesseur. L’heure n’est pas au rapprochement avec des régimes autoritaires dont les dirigeants ont arraché le pouvoir par le fusil sous prétexte que la situation de leur pays était déplorable et que l’armée subissait des défaites face aux bandes armées. Désormais, ils jouissent du confort du pouvoir dans des palais cossus, loin des théâtres d'opérations, se partagent les postes de responsabilité, répriment toute voix discordante et décident de se maintenir au pouvoir sans mandat populaire.
Au Burkina Faso, des opposants et des membres de la société civile sont régulièrement arrêtés s’ils ne sont tout bonnement envoyés au front. En janvier Me Guy Hervé Kam, avocat d’Ousmane Sonko, est enlevé et détenu au secret. Libéré le 30 mai, il a, le même soir, encore été arrêté par la gendarmerie. Récemment, le capitaine Ibrahim Traoré s’est octroyé sans coup férir un mandat « cadeau » de cinq ans.
Au Mali, la junte non seulement refuse de rendre le pouvoir après quatre années de transition, mais Assimi Goïta a suspendu par un décret du 10 avril 2024, les activités des partis et des associations politiques. Les médias ont également reçu l’ordre de ne plus traiter l'actualité politique.
Au Niger, non content de détenir l’ancien président élu démocratiquement Mohamed Bazoum, le régime putschiste empêche toute forme d’expression démocratique. Le général Abdourahamane Tiani, chef de la junte, déroule le tapis rouge à Niamey à Kémi Séba et Nathalie Yamb, activistes pseudo-panafricanistes, mais en vérité relais propagandistes de Moscou en Afrique francophone. En Guinée, quatre radios et une télévision ont été interdites par le régime au mois de mai.
Les délires anti-impérialistes, qui sont en réalité une manière de masquer ses carences en matière économique et de transformation sociale, masquent mal une incapacité à gouverner dans la transparence et la vertu. Il est attendu des dirigeants de la sous-région une volonté et une ambition pour plonger leurs pays dans la modernité mais pas dans la reconstitution d’un agenda qui fait office de vieilles reliques tiers-mondistes. Les discours enflammés sur la souveraineté, le nationalisme économique et le patriotisme ne sont que leurre face aux vraies urgences qui relèvent de la transformation de l’économie, de l’industrialisation, de la réalisation d’infrastructures modernes et de l’attrait des investissements en vue de générer de la croissance et des emplois massifs. La compétition entre les pays du champ devrait se situer au niveau de savoir qui attire les plus grandes multinationales pour lutter contre le chômage des jeunes et non qui montrerait le plus d’attachement à la milice Wagner pour sécuriser son territoire.
Heureusement que le président Faye a catégoriquement fermé la porte d’une adhésion du Sénégal à l’Association des États du Sahel. Le Sénégal est un leader de la Cedeao et de la zone Franc et devrait l’assumer en pesant de tout son poids diplomatique pour renforcer l’intégration régionale, la monnaie commune et la dynamique d’échanges commerciaux au sein de la communauté régionale.
La vocation du Sénégal n'est pas de suivre les aventuriers de l’AES, mais de rester dans le giron des grandes démocraties de la région, avec le Ghana et le Cap Vert. Il s’agit aussi pour le Sénégal de rattraper le voisin et rival ivoirien dont le miracle économique se réalise sous nos yeux. Dakar doit s’éloigner de la tentation autoritaire et renforcer sa coopération avec des puissances démocratiques comme le Nigéria, l’Afrique du Sud, sur le continent, la France, l’Allemagne et le Brésil, hors de nos frontières. Trêve de fanfaronnades nationalistes ! Le Sénégal a vocation à s’ouvrir à toutes les partenaires économiques qui respectent le principe de non-ingérence et qui apportent de la valeur ajoutée à son ambition économique.
Les Sénégalais votent depuis un siècle et demi. Ils ont expérimenté la presse privée depuis les années 70. Le droit de marche est inscrit dans la Constitution depuis janvier 2001. Nos compatriotes, qui en 2022, ont donné plus de députés à l’opposition au Parlement, ont plusieurs fois réalisé une alternance au sommet de l’État par le biais du suffrage universel. Ce peuple est jaloux de sa liberté et de son pouvoir conférés par la Constitution. Il a, le 24 mars dernier, fait une nouvelle fois le choix de la pérennité d’un modèle démocratique qui connaît ses limites certes mais garantit l’exercice des libertés fondamentales. Les Sénégalais ont choisi la démocratie, il faut savoir l’entendre, se méfier des sirènes nationalistes et faire nôtre le rendez-vous senghorien du donner et du recevoir.
Birane Gaye est enseignant.
FRAUDE AUX EXAMENS, L’IEF DE ZIGUINCHOR DEMANDE LA REPRISE DES ÉPREUVES
Les épreuves de fin d'année concernées par les cas de fraude sont notamment les mathématiques, l’histoire et la géographie, l’éducation civique, les sciences physiques, les langues vivantes 2 (LV2).
L’inspection de l’éducation et de la formation de Ziguinchor (IEF) a adressé, vendredi, aux principaux des collèges de la commune de Ziguinchor, une note aux principaux des collèges demandant la reprise des épreuves de composition du 2e semestre, a-t-on appris de sources locales.
« En raison des situations de fuite durant le déroulement des épreuves de composition du second semestre, l’administration des épreuves sera reprise dans les collèges (publics et privés) de la commune de Ziguinchor », note le communiqué l’IEF Ibrahima Kalil Sakho,
Les épreuves concernées par les cas de fraude sont notamment les mathématiques, l’histoire et la géographie, l’éducation civique, les sciences physiques, les langues vivantes 2 (LV2) pour la section moderne, le dessin ou la musique, indique la note.
Ibrahima Kalil Sakho demande aux principaux de prendre toutes les dispositions pour informer à temps les élèves.
REDRESSEMENT FISCAL, LE GROUPE WALFADJRI PASSE À LA CAISSE ET RÉGULARISE
Quarante-huit heures après le blocage de ses comptes bancaires, le groupe Wal Fadjri peut pousser un ouf de soulagement. Il a, en effet, obtenu, ce vendredi, la mainlevée de l’avis à tiers détenteur que l’administration fiscale avait émis à son encontre.
Quarante-huit heures après le blocage de ses comptes bancaires, le groupe Wal Fadjri peut pousser un ouf de soulagement. Il a, en effet, obtenu, ce vendredi, la mainlevée de l’avis à tiers détenteur que l’administration fiscale avait émis à son encontre mercredi dernier. Ainsi, après avoir décidé de régler sa dette fiscale et engagé les démarches nécessaires pour payer la somme due, la direction du groupe Wal Fadjri a reçu la notification de ladite mainlevée
« Je vous prie de bien vouloir procéder à la main levée de l’avis à tiers détenteur (ATD) susvisé, émis à l’encontre de du GROUPE WALFADJRI, NINEA 95275, pour un montant de soixante-quatre millions deux cent trente-huit mille six cent dix (64 238 610) CFA », peut-on lire dans une note transmise par le chef du bureau de recouvrement.
Le groupe de presse avait été notifié, mercredi, par l’administration fiscale sénégalaise pour n’avoir pas payé l’intégralité de ses impôts de 2016 à 2018.
Une situation qui avait conduit à un redressement fiscal de 64 238 610 millions de francs CFA.
Quarante-huit heures après le blocage de ses comptes, le groupe Wal Fadjri a donc ainsi mis un terme à ce contentieux.
Mercredi dernier, la Direction des Ressources Humaines du Groupe fondé par Sidy Lamine Niass avait adressé une note à ses employés leur notifiant l’incapacité du groupe à procéder au traditionnel payement de l’avance pour la fête de Tabaski. Une situation qui a plongé beaucoup de travailleurs dans le désarroi.
TIVAOUANE, MORT DE DEUX PERSONNES DANS UN ACCIDENT DE LA ROUTE
Le choc a eu lieu aux alentours de 18h25 sur la route nationale, non loin du centre secondaire d’incendie et de secours de Tivaouane, encore appelé caserne des sapeurs-pompiers.
iGFM (Dakar) Un conducteur de moto Jakarta âgé d’une trentaine d’années et son passager du même âge ont été tués dans une collision avec un camion de vidange, jeudi à Tivaouane.
Le choc a eu lieu aux alentours de 18h25 sur la route nationale, non loin du centre secondaire d’incendie et de secours de Tivaouane, encore appelé caserne des sapeurs-pompiers, a appris l’APS de source sécuritaire.
Le véhicule de vidange, roulant en direction de Thiès, a heurté la moto qui se déplaçait en sens inverse, avec deux personnes à bord.
Le conducteur et son passager sont morts sur le coup.
Après le constat de la police, les pompiers ont transporté les deux corps sans vie à l’hôpital Mame Abdou Aziz Dabakh de Tivaouane.
par Dija Sow
ET MAINTENANT, QUE FAIT-ON ?
La France est le rêve de ceux qui la visitent, la projection de ceux qui la font, le souhait de ceux qui y résident. De gauche ? de Droite ? Aucune importance. Il est temps d’être à la fois humaniste et démocrate
Encore un matin. Encore un matin où le si mal nommé "Rassemblement National" (RN) est aux portes du pouvoir. Un parti dont les racines puisent allègrement dans le pire vice d’une société : la peur de l’autre, le rejet. L’arbre RN a des racines vivaces dans le négationnisme et le pétainisme, mais son tronc, c’est la petite entreprise familiale des Le Pen. Et puis il y a ses bourgeons, les p’tits gars sympas qui prennent des mairies en sympathisants avec la population et Bardella-belle-gueule qui passe si bien sur TikTok.
Pourquoi je ne veux pas que le RN gouverne le pays ?
D’abord parce qu’il le gouvernera mal. La première victime de la guerre, c’est le plan qu’on établit pour la gagner. Voilà pourquoi aucun parti ne tient ses promesses de campagne. Une fois qu’on a des idées, il faut faire avec les imprévus internationaux : crise économique pour Sarkozy, attentats sur le territoire pour Hollande, crise Covid pour Macron…et donc ils prennent des décisions moins basées sur leur programme que sur leurs convictions.
Et moi ça ne me dérange pas qu’un élu républicain, quel que soit son bord politique, prenne des décisions fortes avec ses convictions lorsque le pays traverse une crise. Mais je ne souhaite pas être gouverné à vue par une personne dont la réponse sera à tout bout de champ : “C’est de la faute de l’Autre ! “, par un xénophobe.
Ce que je propose pour le pays
L’identité est une chose qui évolue en fonction de comment on la projette. La France n’est pas le fruit de son passé - aucun pays ne l’est. Elle est le rêve de ceux qui la visitent, la projection de ceux qui la font, le souhait de ceux qui y résident.
Elle n’est que l’arbre des possibles et il nous appartient de lui donner la direction que nous souhaitons. Celle que je souhaite, c'est une décision cohérente avec l’Histoire du monde, et quelque part aussi dans la droite file d’une certaine Histoire de la nation.
Parce que je pense que la France n’a jamais été aussi belle et aussi grande que lorsqu’elle était le pays des lumières, je veux qu’elle voit naître et croître les Lumières de notre siècle : l’éthique technologique et l’intelligence créative, la redéfinition de la place de l’humain dans les espaces naturels et l’univers technologique.
Pour cela, il faut accueillir tous les humains qui souhaitent participer à la belle aventure française : travailler, étudier, penser, douter, écouter et accueillir puis transmettre à son tour.
Pour cela, il faut la paix dans le monde : elle s’obtient par la lutte active et légitime contre les belligérants : diplomatique ou armée, mais ferme et publique.
Pour cela, il faut la paix en bas de chez soi :
Les préfets doivent prendre en charge la délinquance et le crime. Pas les exilés, pas les victimes de produits et de conduites addictives, pas les activistes sociaux et politiques. Ils doivent en avoir les moyens et ne doivent pas avoir la crainte de les déployer. Il n’existe pas de paix sans sentiment de sécurité.
Une politique ambitieuse de grands travaux transformant l’héritage urbain des années soixante en écoquartiers favorisant la mixité sociale et une vraie pénalisation des mairies qui ne construisent pas assez de logements sociaux.
Proposons un nouveau modèle ambitieux centré autour de la commune et de son centre : réhabilitation urbaines, réflexion et mesure nationale contraignante sur la politique de parking sur la voie publique.
Pour cela, il faut la justice sociale :
Remettre à plat notre système fiscal et notre système d’allocation en le basant sur l’individu plutôt que sur le ménage. C’est le premier pas vers la possibilité d’un capital universel inconditionnel, versé à chaque citoyen à l’âge de 25 ans.
Valoriser le Travail, tous les travaux : éduquer ses enfants, être bénévole au club de foot du quartier…autant d’activités qui comptent pour la société et qui doivent donner lieu à une rétribution sociale, pour la retraite par exemple. L'entrepreneuriat vertueux doit être encouragé, en simplifiant la mise en place des coopératives dans tous les secteurs d’activité.
Pour cela il faut l’education pour tous et par tous :
Renouer avec l’éducation populaire en généralisant l’e-learning certifiant. Pour cela former à l’emploi efficace des outils digitaux - pour tous les âges et tous les milieux.
Pour cela il faut la santé :
Attirer et favoriser l’installation de médecins étrangers sur notre territoire - comme le fait déjà très à profit le Canada - mais aussi l’installation d’aides humaines à la personne et d'auxiliaire de vie.
En finir avec la tarification à l’acte à l’hôpital.
Favoriser l’essor de la silver economy afin de préparer par l’innovation le vieillissement de la population.
Pour cela, il faut la croissance, mais pas celle du PIB, celle de l’indice de développement humain : Pour avancer sur la bonne route, il faut les bons indicateurs. Les euros ne valent que s’ils sont transformés en bonheur pour le plus grand nombre. Notre tissu économique est principalement composé de TPE et de PME : simplifions leur implantation et leur développement. Développer encore la lutte contre l’évasion fiscale.
De gauche ? de Droite ? Aucune importance. Il est temps d’être à la fois humaniste et démocrate. Terriens. Ensemble. Pour le progrès de tous et de chacun sur la voie qu'il choisit librement dans le respect de son voisin.
Alors, pourquoi voterez-vous ?
L'UCAD FACE AU RISQUE D'UN VIDE ADMINISTRATIF
Selon le Sudes, le retard pris dans le processus de nomination du nouveau recteur enfreint la réglementation en vigueur. Si rien n'est fait dans les prochains jours, l'Université pourrait se retrouver sans direction légitime à compter du 20 juillet
(SenePlus) - L'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar est confrontée à une situation préoccupante concernant le renouvellement de son rectorat. Selon le Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal / Enseignement Supérieur et Recherche (SUDES-ESR) section UCAD, un retard significatif dans le lancement de l'appel à candidatures pour le poste de recteur met l'institution au risque d'un vide administratif à partir du 20 juillet 2024, date d'expiration du mandat de l'actuel recteur Ahmadou Aly Mbaye.
Cette inaction des instances de l'UCAD, notamment le Conseil d'Administration, contrevient au décret n° 2021-846 du 24 juin 2021 relatif aux modalités de nomination du recteur. Dans deux lettres adressées respectivement au ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Abdourahmane Diouf, et au président du Conseil d'Administration, Mamadou Bocar Sy, le 13 juin 2024, le SUDES-ESR a dénoncé ce retard et appelé à des actions urgentes.
Dans sa lettre au ministre, le syndicat rappelle qu'un "comité de validation et de sélection des candidatures doit être mis en place quatre-vingt-dix (90) jours avant le terme du mandat du recteur en fonction". "Or, le mandat actuel du recteur expire le 20 juillet 2024, ce qui signifie que le comité aurait dû être mis en place et l'appel à candidatures lancé il y a déjà cinquante-cinq (55) jours", peut-on lire dans la lettre.
Le SUDES-ESR exprime son "indignation et profonde inquiétude quant aux conséquences potentielles sur la continuité et la stabilité de la gouvernance de l'UCAD". Il exhorte le ministre à "procéder le plus rapidement possible à la mise en place du comité de sélection et de validation" et à "instruire le conseil d'administration de l'UCAD afin de procéder sans délai au lancement de l'appel à candidatures".
Dans sa lettre au président du Conseil d'Administration, le syndicat dénonce "une violation manifeste des dispositions du décret" et pointe un "retard inadmissible". "À moins de quarante-cinq (45) jours de la fin de son mandat, le comité n'est toujours pas mis en place et l'appel à candidatures encore moins lancé", fustige la lettre.
Le SUDES-ESR met en garde contre les risques d'un vide administratif qui "impacterait gravement la gestion quotidienne et les prises de décisions cruciales" à l'UCAD. Il demande au Conseil d'Administration de "procéder sans délai à la rédaction et à la diffusion de l'appel à candidatures".
DAKAR, HÔTE D’UNE EXPOSITION COLLECTIVE DE TRAVAUX RÉSONNANT AVEC LES MÉTIERS D’ART
Ce sont des boubous, des choses qui sont un peu démodées, qu’on remet à jour, des bijoux, la broderie à la corneille, le filigrane, etc.
Les galeries ”19 M hors murs”, une initiative de la Maison de couture française ”Chanel”, ont lancé, jeudi, à Dakar, une exposition collective des travaux des personnalités et structures créatives dont les pratiques résonnent avec les métiers d’art.
Cette exposition qui se tient du 14 juin au 14 juillet enregistre la participation de plusieurs artistes et artisans du Sénégal, de la France, entre autres.
Elle propose plusieurs objets ainsi que des ateliers individuels notamment celui de la broderie de l’ancien joueur de rugby professionnel Français, Aristide Barraud, ou encore les mannequins surdimensionnés en bronze, en filigrane et en cuire, de la créatrice Khadija Bâ Diallo, entre autres.
Parmi ces œuvres d’art, on dénombre également des sacs en produits recyclés, baskets, chaussures, le recyclage des déchets digitaux, des tableaux et autres articles.
Au mois de janvier, Chanel a ouvert une galerie du ”19 M à Dakar” pour mettre en parallèle les métiers d’art sénégalais et français, a expliqué à des journalistes, la directrice du développement de la structure, Hélène de Buhrene.
Selon elle, l’intérêt est de pouvoir offrir aux jeunes des moments d’initiations aux métiers de la botterie cordonnerie, du tissage, de la couture et la broderie.
‘’A travers la formation que nous avons offerte aux jeunes, on voulait démontrer qu’on n’est pas obligé de faire des études supérieures pour trouver un biais intelligent et gagner sa vie’’, a-t-elle indiqué.
Elle a rappelé que dix-huit programmes de formation ont été mis en place et validés par le ministère de la Formation Professionnel, pour former des jeunes à partir du mois de septembre.
Dans la mode depuis dix ans, Khalil Cissé, qui tient son shop au niveau de la galerie, souligne l’importance de la collaboration entre artiste, dans une ‘’dynamique de recyclage’’.
‘’C’est à partir des produits recyclés, d’articles ou des matières destinées à la poubelle, que les artistes ont travaillé. On a, à peu près, une douzaine de designers sénégalais, qui font naturellement du recyclage’’, a-t-il soutenu.
Il a noté que ces produits exposés vont de l’artistique au portable, car pouvant se mettre en scène, dans les films, etc.
Pour l’artiste Khadija Bâ Diallo, ces œuvres en bronze s’inspirent de la culture sénégalaise.
‘’On détourne souvent tout ce qui concerne la culture sénégalaise. Le boubou qu’on remet au goût du jour, les accessoires, etc., les œuvres sont inspirées un peu de la silhouette du Grand Serigne de Dakar qui met beaucoup de superposition’’, a-t-elle expliqué.
”Ce sont des boubous, des choses qui sont un peu démodées, qu’on remet à jour, des bijoux, la broderie à la corneille, le filigrane, etc.’’, a-t-elle ajouté.
‘’L’espace digital de l’exposition, pousse quant à lui, à une réflexion sur comment on devait recycler les déchets digitaux que nous avons l’habitude de laisser dans les serveurs, les bases de données, le téléphone, etc.’’, a soutenu Djibril Thiam, médiateur culturel de l’artiste multidisciplinaire, designer, Linda Dounia.
Il a estimé que cette exposition demeure une réflexion poussant tout le monde à penser à recycler les matériels digitaux, pour contribuer à la réduction de la pollution.
‘’On est venu accompagner et montrer à quel point l’art peut jouer un rôle capital dans international du Sénégal’’, a, pour sa part, fait valoir le directeur général du Fonds de financement de la formation professionnel (3FPT), Dr Baba Amadou Bâ.
LINGUÈRE : 119.298 MOUTONS ACHEMINÉS VERS DAKAR ET D’AUTRES RÉGIONS, À LA DATE DU 13 JUIN
‘’Nous sommes dans une situation vraiment très satisfaisante […] Nous avons constaté que les foirails et les marchés hebdomadaires appelés ‘louma’ sont bien fournis en moutons’’, a dit le chef du service départemental de l’élevage et des productions anima
Le nombre de moutons convoyés du département de Linguère (nord-ouest) vers Dakar et d’autres régions du Sénégal s’élevait jeudi 13 juin à 119.298, dans le cadre de l’approvisionnement des ménages pour la Tabaski, a-t-on appris du chef du service départemental de l’élevage et des productions animales, Sonar Ngom.
L’Aïd el-Adha ou Tabaski, également appelée ‘’Fête du mouton’’, sera célébrée lundi 17 juin, selon la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire.
‘’À la date du 13 juin 2024, veille du dernier marché de bétail de la commune de Linguère avant la Tabaski, le département avait enregistré 119.298 sorties de moutons’’, a déclaré M. Ngom.
Il s’entretenait avec des journalistes, jeudi, à la fin d’une visite des points de vente de moutons du département de Linguère, l’une des zones d’élevage les plus importantes du pays.
Sonar Ngom rappelle que le département de Linguère ‘’se distingue comme l’une des principales sources d’approvisionnement en moutons pour Dakar et d’autres régions du Sénégal’’.
Il est revenu en détail sur la répartition des moutons convoyés de ce département.
Quelque 63.000 moutons ont été acheminés vers Dakar, 9.666 vers Thiès (ouest), 28.000 vers Diourbel, 3.321 vers Kaolack (centre), 4.317 vers Louga (nord), 1.114 vers Kolda (sud) et 2.787 vers la Gambie, selon M. Ngom.
Il dit être satisfait du niveau d’approvisionnement du département de Linguère en moutons.
‘’Nous sommes dans une situation vraiment très satisfaisante […] Nous avons constaté que les foirails et les marchés hebdomadaires appelés ‘louma’ sont bien fournis en moutons’’, a dit le chef du service départemental de l’élevage et des productions animales.
Il assure qu’‘’il n’y aura pas de pénurie de moutons à Linguère’’. ‘’Cette année, les points de vente sont abondamment approvisionnés en moutons. Il y en a pour toutes les bourses.’’
Le département de Linguère a reçu 100 tonnes d’aliments destinés à l’alimentation du bétail, selon Sonar Ngom : 60 tonnes pour les éleveurs de Dahra, et 60 tonnes pour ceux de la commune de Linguère.