ÉLOGE À GASTON MADEIRA, PARTI AVEC ÉLÉGANCE, SANS EMBÊTER PERSONNE
La vie à tes côtés, avait fini par avoir bon goût… Ton goût pour faire, ton goût pour aimer, ton goût pour l’autre… Qu’écrire d’autre sur ton tombeau comme épitaphe que : « C’était un mec sympa… Un bonheur de garçon »
Conversation avec mon frère qui m’appelait tendrement tonton, avec cette empathie qui lui servait d’ADN.
Qu’écrire d’autre sur ton tombeau comme épitaphe que : « C’était un mec sympa… Un bonheur de garçon ». Epitaphe…Epitaphe… C’est drôle, jamais la sonorité d’un mot n’avait aussi bien contenu son sens… Epitaphe…, Tu as beaucoup voyagé,
D’un coin à l’autre,
Tu allais où on t’envoyait. Ouvert à la vie, en appétit de joies.
Partout, tu t’es fait des amis,
Partout tu as laissé des souvenirs. Le souvenir d’une personne singulière… Absolument précieuse…
La vie à tes côtés, avait fini par avoir bon goût… Ton goût pour faire, ton goût pour aimer, ton goût pour l’autre…
Au moment où tu décides que seul le bonheur étonne… Et puis … Taff !!! Epitaphe !!! ».
Mais aujourd’hui, c’est un autre voyage,
Qui t’emmène loin de nous,
Dans un autre pays.
Ce pays d’où personne ne revient,
Parce que c’est l’aboutissement de tous nos voyages
De toutes nos courses et de nos recherches.
Tu es parti vers ce pays mystérieux.
Nous espérons t’y retrouver un jour,
Au terme de notre propre voyage.
Quand nous parviendrons
Nous aussi à cette maison où
Tu nous attends pour fêter
Ensemble le monde nouveau.
La mort n’est rien… Tu es seulement passé dans la pièce à côté.
Toi, tu auras des étoiles, comme personne n’en a, et quand, je regarderai le ciel, la nuit, puisque tu habiteras l’une d’elles, Alors ce sera toi, comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire. Comme tu aimais sourire.
A tout à l’heure Gass…
Tonton Jean Pierre.