LA PAIX, LE DIALOGUE, LA RECONCILIATION ET LA STABILITE SOCIALE RESTENT UN IMPERATIF POUR LE SENEGAL
La paix est le chemin de l’espérance face aux obstacles et aux épreuves, elle est aussi un bien précieux, un objet pour l’espérance auquel aspire toute l’humanité.
La paix est le chemin de l’espérance face aux obstacles et aux épreuves, elle est aussi un bien précieux, un objet pour l’espérance auquel aspire toute l’humanité. Espérer la paix est un comportement humain qui renferme une tension existentielle ; c’est pourquoi même un présent parfois pénible « peut être vécu et accepté s’il conduit vers un terme et si nous pouvons être sûrs de ce terme, si ce terme est si grand qu’il peut justifier les efforts du chemin ». De cette façon, l’espérance pour la paix est la vertu qui nous met en chemin, qui nous donne des ailes pour aller de l’avant, même quand les obstacles semblent insurmontables.
Notre communauté humaine porte dans sa mémoire et dans sa chair les signes des conflits qui se sont succédé avec une capacité destructrice croissante, et qui ne cessent de frapper spécialement les plus pauvres et les plus faibles. Aussi, des nations entières peinent à se libérer des chaînes de l’exploitation et de la corruption, lesquelles alimentent haines et violences. Aujourd’hui encore, autant d’hommes et de femmes, d’enfants et de personnes âgées, sont niées face à la dignité, à l’intégrité physique, à la liberté, y compris religieuse, à la solidarité communautaire et à l’espérance en l’avenir. De nombreuses victimes innocentes portent sur elles le supplice de l’humiliation et de l’exclusion, du deuil et de l’injustice, voire même les traumatismes de l’acharnement systématique contre leur peuple et leurs proches.
Les terribles épreuves des conflits civils et internationaux, aggravées souvent par des violences sans aucune pitié, marquent pour longtemps le corps et l’âme de l’humanité. Tout conflit ou difficultés sociales, en réalité, est un fratricide qui détruit le projet même de la fraternité inscrit dans la vocation de la famille humaine.
Les problèmes d’ordres politiques économiques ou sociales, nous le savons bien, commencent souvent par l’intolérance à l’égard de la différence de l’autre, qui renforce le désir de possession et la volonté de domination. Elle naît, dans le cœur de l’homme, de l’égoïsme et de l’orgueil, de la haine qui pousse à détruire, à enfermer l’autre dans une vision négative, à l’exclure et à le faire disparaître. Les conflits internes sur le plan politique, économique ou social se nourrissent de la perversion des relations, d’ambitions hégémoniques, d’abus de pouvoir, de la peur de l’autre et de la différence perçue comme un obstacle ou comme une privation de liberté indispensable pour certaines couches.
Il est paradoxal, que « notre monde vit la perverse dichotomie de vouloir défendre et garantir la stabilité et la paix sur la base d’une fausse sécurité soutenue par une mentalité de crainte et de méfiance qui finit par envenimer les relations entre les peuples et les populations et empêcher tout dialogue possible. La paix et la stabilité internationales sont incompatibles avec toute tentative de construction sur la peur de la destruction réciproque ou sur une menace d’anéantissement total ; elles ne sont possibles qu’à partir d’une éthique globale de solidarité et de coopération au service d’un avenir façonné par l’interdépendance et la coresponsabilité au sein de toute la famille humaine d’aujourd’hui et de demain ».
Toute situation de menace alimente le manque de confiance et le repli sur soi. Le manque de confiance et la peur renforcent la fragilité des rapports et le risque de violence, dans un cercle vicieux qui ne conduira jamais à une relation de paix. En ce sens, la dissuasion reste une sécurité illusoire.
Dans un contexte de manifestation débordante pour notre pays le Sénégal, de troubles dans plusieurs sens sur le plan sécuritaire, avec des gaspillages et des pillages de biens appartenant à autrui, d’affrontement entre les forces de défenses et de sécurités et les manifestants, nous montre que notre responsabilité citoyenne nous interpelle à suggérer un trait d’union qui va incarner les possibilités de dialogues et de réconciliations entre le pouvoir et l’opposition mais aussi entre le pouvoir et une frange de la population surtout sa jeunesse pour un avenir meilleur car le Sénégal est et doit toujours rester un modèle de démocratie pour l’Afrique de l’ouest et pour le monde entier.
Il est tant que des personnes dignes de ce nom très crédibles et porteur de voix se lèvent portant et constituant un seul groupe, fort et unis, très objectif composées de toutes les couches sociales, civils, citoyennes, religieuses, culturelles, et professionnelles pour mener cette médiation entre les concernés et trouver une solution avec les acteurs en conflit pour sauver notre pays car il est temps de passer à la vitesse supérieure pour l’émergence de notre pays.
La responsabilité de tous étant interpellée, il est tant de s’unir pour la même cause car ayant un dénominateur commun qui est la victoire de notre chère pays le Sénégal.
La paix et la dignité naissent à l’instant où l’ambition et l’arrogance sont fossoyeurs, il y a des menaces de paix faisons le nécessaire pour l’éradiquer.