LE SÉNÉGAL EN SITUATION DE MORT CÉRÉBRALE
Nous avons tous compris que le simulacre de "crise institutionnelle" relève de la ruse. Difficile pour notre pays de recevoir ce cadeau rempli de poison, toute honte bue, pour notre démocratie et notre vivre-ensemble
Huit ans de pouvoir avec l’ancien régime, 12 ans de pouvoir avec son propre régime, soit 20 ans de pouvoir absolu. Comme si cela ne suffisait pas, il est toujours assoiffé de pouvoir. Un vrai « pouvoiriste » qui est prêt à ravaler son engagement moral, à trahir sa parole et travestir son serment constitutionnel pour s’éterniser encore au pouvoir. Diantrement étrange !
Nous avons tous compris que le simulacre de "crise institutionnelle" relève de la ruse. C’est plutôt une démarche machiavélique, longtemps recherchée avec moult provocations du peuple qui a su rester stoïque puisque ne voulant pas tomber dans un piège « prétextogene » pour lui donner l’occasion de justifier un report et poursuivre la destruction de notre cher pays déjà en situation de mort cérébrale. Comment a-t-il osé, impitoyablement, user de son instinct inquisitoire et créer dans son vil esprit une situation qui peut déboucher sur un chaos politique, économique et social ? Un vrai coup de Jarnac ou de tabac qui ne sera pas sans conséquences pour lui-même puisque le peuple en mesurera sans délai la gravité et en apportera indubitablement la réplique.
Difficile pour notre cher pays de recevoir ce cadeau rempli de poison, toute honte bue, pour notre démocratie et notre vivre-ensemble et venant d’un homme qui a tout reçu de ce même peuple.
Tristes nous sommes pour ce beau pays jadis respecté et cité en exemple par la communauté internationale et donné en exemple par les autres pays africains. Qui pourra bomber le torse et se présenter comme Sénégalais lors des rencontres scientifiques internationales ? Nous universitaires, étant par ailleurs ambassadeurs itinérants de notre cher pays, aurons le masque désormais surtout au regard de la situation apocalyptique de notre université qui continue de subir.
L’une des conséquences, évidente et fâcheuse de ce report reste la fermeture prolongée de notre espace de travail qui certainement n’ouvrira pas de si tôt. Autrement, la descente aux enfers de l’université va aller crescendo. Les organisations de défense des intérêts matériels et moraux des PER et PATS sont interpellées. Elles ne resteront probablement pas muettes et sauront prendre leurs responsabilités puisqu’elles sont le peuple.
Qu’Allah sauve le Sénégal !