WALAYE, DIEU NE PARLE QUE LE WOLOF
Serait-ce la conjonction du Kazu Rajab, de l'Appel des Layènes, et du début du Carême qui a empêché l'explosion que des apprentis sauciers...ont fait craindre pour notre Sénégal ?
Depuis le temps qu’on nous dit que ça va péter, et que ça ne pète pas plus fort qu’un pet sur une toile cirée, nous sommes enclins à nous faire à l’idée que le Sénégal est un coin béni des Dieux, surtout DE DIEU, ce qui nous pousse à développer cette certitude qu’en fait nous sommes… à côté de la planète Terre… Ce n’est pas toujours faux…d’ailleurs.
Il n’y a qu’à Ndoumbélane qu’un gus peut quitter le Cap manuel en mobylette la nuit, sans phare et arriver à Keur Massar sans encombre…. Dans n’importe quel autre pays, il est écrabouillé au bout de 800 mètres… C’est ce pays singulier où des cars rapides de 80 ans d’âge, qui utilisent du savon de Marseille pilé en guise de liquide-freins, ne font…que 100 morts par an…Miracle ? Non !!! Nous sommes juste accompagnés des prières de tous ces Saints Hommes, de Bamba, d’El Hadj Malick, de Baye Niasse, mais surtout de la mansuétude effarée du Créateur devant les frasques de ce peuple joyeusement inconscient et turbulent.
Depuis l’incompréhensible annonce du report de l’élection présidentielle, l’image du Sénégal sur les médias du monde entier était celle d’un pays en feu…attisé par juste quelques pneus complaisamment filmés par des caméras pressées d’ébrécher l’exception Sénégalaise d’un pays en concorde ethnique et religieuse. C’est certes gazeux, mais bon, quelle sortie délicate d’une crise, qui aurait pu avoir de fâcheux contours…
Serait-ce la conjonction du Kazu Rajab, de l'Appel des Layènes, et du début du Carême qui a empêché l'explosion que des apprentis sauciers...ont fait craindre pour notre Sénégal ? Prions encore… pour ne pas défier le pire… Les chapelets de tous nos saints, pourraient ne pas toujours suffire à dissoudre les errements de nos politiciens dans ce « Ndoumbélane-way-of life », qui nous crétinise et nous rend insouciants et parfois…inconscients et indifférents à la colère déguisée en « je-m’en-foutisme » destructeur.
Tout ira bien…Si Le Chat est là…