ANGÉLIQUE KIDJO MILITE POUR UN ÉLAN COLLECTIF
PROMOTION DES DROITS HUMAINS
Dakar, 22 juil (APS) - La promotion des droits humains doit devenir une préoccupation collective, un élan qui permettrait de mettre fin aux abus dans ce domaine, a déclaré la musicienne béninoise Angélique Kidjo, qui a reçu le prix ambassadeur de la conscience d’Amnesty International.
Dans un entretien paru dans l’édition de vendredi du Témoin quotidien, l’artiste déclare qu’il faut "arriver, petit à petit, chacun d’entre nous, à faire de telle sorte que cela soit une préoccupation".
"J’aimerais tellement qu’il y ait une solution pour que l’on puisse vraiment mettre fin aux abus" dans le domaine des droits humains, a dit Angélique Kidjo, qui considère la distinction d’Amnesty International comme la reconnaissance d’un travail qu’elle a engagé à l’âge de 6 ans.
"Avec ce prix, ce travail est reconnu au bout de 50 ans. Mais cette lutte n’est pas finie", a indiqué la musicienne béninoise qui a remporté, en février dernier, sa troisième distinction aux Grammy Award.
L’artiste a été récompensée dans la catégorie du meilleur album de musique du monde pour "Sings", une compilation de ses chansons interprétées avec l’orchestre philharmonique du Luxembourg.
Il s’était agi là de sa deuxième distinction consécutive aux Grammy Award. Un an auparavant, Kidjo avait déjà gagné dans la même catégorie pour "Eve", un hommage aux femmes d’Afrique, après sa toute première distinction en 2007.
"Si on n’a pas de droits humains, reprend-t-elle dans son entretien avec Enquête, on ne peut pas faire grand-chose. On ne peut pas sortir librement chez soi pour aller dans un autre pays, on ne peut pas rêver d’un futur meilleur, on ne peut pas rêver mieux pour ses enfants".