LE CANDIDAT ALIOUNE SARR A DEVOILE SON PROGRAMME DE «TRES PROFONDES RUPTURES» ET DE «REFORMES MAJEURES»
Six mois après l’annonce de sa candidature à la présidentielle du 25 février prochain, le président de la coalition « Alioune président « Cap 2024», a présenté, hier, son programme politique à la presse.

Six mois après l’annonce de sa candidature à la présidentielle du 25 février prochain, le président de la coalition « Alioune président « Cap 2024», a présenté, hier, son programme politique à la presse. L’ancien ministre du Tourisme et des Transports aériens dit avoir rencontré les Sénégalais des profondeurs pour s’enquérir des problèmes qu’ils rencontrent. L’ancien « progressiste » promet ainsi de mettre fin à leurs souffrances une fois élu président au soir du 25 février prochain.
« Ainsi, répondant à ces appels, j’ai fait plusieurs fois le tour de notre pays et la diaspora à la rencontre de nos compatriotes. Au cours de ce périple d’échanges citoyens, j’ai rencontré nos compatriotes, jeunes, femmes, enfants, adultes, citadins comme ruraux, travailleurs comme chômeurs. Oui, nous avons entendu leur cri du cœur. (...) Dans le Dandemayo à Matam, accompagné de Ouleye, j’ai rencontré des femmes agricultrices qui ont des problèmes de panneaux scolaires et d’accès à l’eau productive et à l’eau potable. Elles veulent des puits. A Paris, j’ai rencontré, dans le 18ème arrondissement, la restauratrice Ndèye Coumba qui m’a manifesté sa colère d’avoir l’impression d’être abandonnée par son pays », a indiqué le candidat déclaré à la présidentielle 2024 au cours de la présentation de son programme politique à la presse. D’après l’ancien camarade de Moustapha Niasse—il était l’un des plus hauts responsables de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP —, le Sénégal est à un tournant décisif de son avenir dans un contexte national de tension politique réelle, de renchérissement du coût de la vie où les incertitudes bousculent les certitudes établies, un contexte aggravé par une crise multiforme induite par les effets de la géopolitique mondiale.
« L’heure de rupture a sonné « clame Alioune Sarr
Alioune Sarr reconnaît les mérites des différents chefs d’État qui se sont succédé à la tête de notre pays concernant la construction de la démocratie et les acquis obtenus par notre pays dans ce domaine. Toutefois, il estime qu’il ne s’agit plus de faire dans la continuité ni de faire de la continuité mais plutôt de procéder à de très profondes ruptures et des réformes majeures. Des réformes institutionnelles, économiques, sociales et politiques. A l’en croire, un nouveau cap devra être franchi dans une démarche irréversible sans laquelle nous courons le risque d’une crise majeure pour notre pays. « Pour notre génération née après les indépendances, ces ruptures sont indispensables et appellent à une inversion des paradigmes qui ont prévalu dans la conduite de nos politiques nationales depuis l’avènement de notre souveraineté nationale » a ajouté l’ancien ministre du Commerce puis des Transports aériens.
L’exploitation des ressources naturelles et assistance médicale !
S’il est élu Président de la République au soir du 25 février 2024, M. Alioune Sarr promet de soumettre au Parlement une loi d’orientation destinée à rendre obligatoire la transformation sur le sol du Sénégal de toutes les ressources naturelles, minières, énergétiques extraites de notre sous-sol. Cela concernera le raffinage de l’or à Kédougou qui sera un comptoir international pour l’or, l’exploitation du fer de la Falémé qui fera, selon lui, de la région de Tambacounda une région sidérurgique majeure et de montage de véhicules et de matériels électroménagers. L’accès médical aux couches vulnérables préoccupe aussi le président de « Cap 2024 ». A ce sujet, il promet que chaque Sénégalais pourra se soigner sans aucun paiement préalable grâce à une assurance et une assistance médicale obligatoire dont bénéficiera chaque Sénégalais. Cette assurance, à l’en croire, sera financée, d’une part, par une partie de nos ressources publiques qui sera inscrite dans la Loi des finances, la contribution des collectivités locales et des entreprises employeurs, mais aussi par une partie des intérêts financiers générés par le placement intelligent de nos ressources en hydrocarbures et par de nouvelles ressources qui seront générées par la taxe carbone qui sera instaurée selon le principe pollueur-payeur.
Les réformes du Cap 2024 sur le plan institutionnel et social
Last but not least, Alioune Sarr promet de faire en sorte que chaque jeune Sénégalais qui dispose de revenus puisse, à partir de 25 ans, accéder à un logement à travers les vastes programmes de logements sociaux qu’il mettra en place. « Sur le plan institutionnel, nous avons tous constaté le temps et les énormes ressources perdus par notre pays dans les débats stériles sur le 3e mandat. Si je suis élu Président de la République en février 2024, ces débats n’existeront plus. Je proposerai une incompatibilité entre les fonctions de Président de la République et le statut de Chef de parti ou de coalition de partis politiques. Notre conviction est que l’Etat doit être au-dessus des organisations partisanes pour des raisons que nous connaissons tous. Je proposerai aussi que le Président de la République ne préside plus le Conseil supérieur de la Magistrature pour renforcer l’indépendance de notre justice. Je proposerai la création d’une Cour Constitutionnelle qui sera la clef de voûte de nos institutions, dont le Président, qui sera élu par ses pairs, présidera le Conseil supérieur de la Magistrature » a encore promis le candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024, Alioune Sarr, acclamé par une forte assistance composée de ses supporters.