CRIMEE CONGO, UNE EPEE DE DAMOCLES
Le chef de la division Surveillance épidémiologique au ministère de la Santé et de l’action sociale (Msas) s’est prononcé hier sur la particularité de la Crimée Congo qui partage les mêmes symptômes que le paludisme.
Le chef de la division Surveillance épidémiologique au ministère de la Santé et de l’action sociale (Msas) s’est prononcé hier sur la particularité de la Crimée Congo qui partage les mêmes symptômes que le paludisme. Dans un entretien accordé à Rsi, le docteur Boly Diop explique que « le plus souvent, on ne peut pas le différencier du paludisme sur le plan des symptômes à moins de faire un prélèvement et d’envoyer au laboratoire ».
D’après l’épidémiologiste, la pathologie est une zoonose, elle se transmet de l’animal à l’homme. « Tous ceux qui travaillent autour du bétail sont exposés, notamment les vétérinaires mais aussi ceux qui travaillent dans les abattoirs. C’est une maladie potentiellement grave si on ne prend pas tôt les patients », a prévenu le médecin. Selon le docteur Boly Diop, les manifestations essentielles de cette maladie c’est la fièvre associée aux maux de tête, des douleurs articulaires et musculaires, une sensation de fatigue intense. Ce qu’il faut retenir selon le praticien, c’est le recours aux soins précoces parce que ces fièvres hémorragiques virales partagent leur tableau clinique avec beaucoup de maladies.