FERMETURE DES FRONTIERES AVEC L’AFRIQUE DU SUD A CAUSE DE LA COVID-19, MACKY SALL DIT NIET
Suite à la détection du nouveau variant Omicron, beaucoup de pays ont fermé leurs frontières avec l’Afrique Sud. Mais hier, le Président Macky Sall a annoncé au dirigeant Sud-Africain, Cyril Ramaphosa, que ses homologues africains et lui ne vont pas suivre cette mouvance.
Le dimanche 28 novembre dernier, le Président d’Afrique du Sud Cyril Ramaphosa avait demandé aux pays ayant imposé des restrictions de voyage aux Sud-Africains, après la détection d’un nouveau variant du coronavirus dans son pays, de les lever de façon «immédiate et urgente». Mais son appel est jusque-là tombé dans l’oreille d’un sourd. Cependant, le dirigeant de la nation arc-en-ciel peut compter sur le chef d’Etat sénégalais Macky Sall et ses autres homologues africains.
Lors de son intervention à la suite du discours prononcé par Cyril Ramaphosa à l’ouverture du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) hier, le locataire du Palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor a annoncé que «l’Afrique ne fermera pas ses portes à Afrique du Sud et à l’Afrique australe». Invitant ainsi les Etats africains à être vigilants relativement au respect des mesures barrières, il a estimé que les frontières du continent ne doivent pas être fermées à des pays comme l’Afrique du Sud. Depuis quelques jours, l’Afrique du Sud se retrouve au cœur de la tempête de l’épidémie du Covid-19, à cause du variant Omicron. Ce nouveau variant a été classé «préoccupant» par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui a pourtant dé- conseillé les restrictions sur les voyages, estimant qu’il faudra «plusieurs semaines» pour comprendre la virulence d’Omicron.
L’organisation a appelé dimanche à ce que «les frontières restent ouvertes», se tenant «aux côtés des pays africains». L’Oms a également appelé les dirigeants du monde entier à « adopter une approche scientifique », basée sur «l’évaluation des risques» avant de décider de nouvelles restrictions.
Pour la deuxième fois depuis le début de la pandémie, l’Afrique du Sud est le berceau d’un variant extrêmement contagieux. Pour la plupart des scientifiques, l’une des explications résiderait dans le faible taux de vaccination. Seulement 24,1% des Sud-africains sont vaccinés. Parmi les catégories de population appelées à se faire vacciner, il y a notamment les jeunes. Ils seraient parmi les plus touchés par le nouveau variant.