LE PRIVÉ VERS L’HARMONISATION ET L’ÉQUITÉ DES TARIFS
Le ministère de la Santé et de l’action ainsi que le Syndicat des médecins du Sénégal sont passés hier à la pré-validation de la nomenclature des actes médicaux dans le privé.
La pré-validation de la nomenclature des actes médicaux s’est tenue hier, jeudi 31 mars, à Dakar en présence du ministre de la Santé et de l’action sociale. L’objectif est d’arriver à une tarification harmonisée et équitable au niveau de structures de santé privées au service de la santé des populations.
Le ministère de la Santé et de l’action ainsi que le Syndicat des médecins du Sénégal sont passés hier à la pré-validation de la nomenclature des actes médicaux dans le privé. Selon Abdoulaye Diouf Sarr qui a présidé la rencontre : « elle constitue le point de départ d’un processus d’appropriation de ce référentiel par les services de mon département mais aussi par les autres acteurs concernés ». Et de poursuivre : « nous savons que ce n’est pas le premier exercice du genre. Le défi est donc pour nous de procéder différemment, c’est-à-dire avancer plus vite et plus efficacement vers l’adoption d’une nouvelle nomenclature, en adéquation avec les enjeux actuels du système de santé et les préoccupations des professionnels et des usagers ».
Pour cette rencontre, l’objectif est d’arriver à une tarification harmonisée et équitable au niveau de structures de santé privées au service de la santé des populations. « L’atelier fait suite à l’audience que j’ai accordée au Dr Ardo Ba, Président du Syndicat des Médecins privés du Sénégal et à sa délégation, venus me présenter le travail que leur organisation a bien voulu accomplir afin d’adapter la nomenclature des actes professionnels, en tenant compte des nombreuses évolutions intervenues dans le secteur de la santé et du contexte socio-économique actuel», a renseigné le ministre Diouf Sarr.
En termes de réformes, le ministre de la Santé a rappelé qu’en 2020, son département a adapté l’organisation du ministère de la Santé et de l’action sociale, pour mettre en phase la composition et les missions du département. « Nous avons également fait adopter la réforme sur les Comités de Développement sanitaire, après plusieurs années d’attente. D’autres réformes ont été menées et certaines sont en cours notamment sur la pharmacie, en vue de renforcer notre souveraineté sanitaire et de mieux faire face aux chocs sanitaires ».
Le ministre Abdoulaye Diouf Sarr a aussi fait savoir que cette dynamique de réformes va se poursuivre avec la révision de la nomenclature des actes des médecins, chirurgiens-dentistes, radiologues et biologistes qui date de 1955. « Au fil des années, cette nomenclature est devenue source de tensions entre l’offre des structures privées de soins et la demande formulée par les mutuelles et les autres assureurs », a-t-il poursuivi.
Et d’attester : « il apparait donc nécessaire d’adapter le texte y relatif, en vue d’améliorer l’accès à des services de santé et d’action sociale de qualité et à moindre coût. Adapter la nomenclature, c’est également trouver une solution à l’épineux problème de la tarification dans nos structures privées et publiques »