LE SENEGAL CONSERVE LE BON NIVEAU
« Le niveau est bon concernant la qualité des résultats rendus dans les laboratoires biomédicaux » ; c’est l’avis du Professeur Babacar Faye, chef de service de la parasitologie médicale à la Faculté de médecine de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
« Le niveau est bon concernant la qualité des résultats rendus dans les laboratoires biomédicaux » ; c’est l’avis du Professeur Babacar Faye, chef de service de la parasitologie médicale à la Faculté de médecine de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Ce dernier s’exprimait hier, lundi 15 juillet, lors de l’atelier de partage des résultats d’évaluation externe de la qualité pour les analyses en bactériologie et parasitologie, organisé par la Direction nationale des laboratoires.
La Direction nationale des laboratoires dirigée par le Professeur Amadou Moctar Dièye a tenu hier, mardi, un atelier de partage des résultats d’évaluation externe de la qualité pour les analyses biomédicales. Même si le Pr Dièye n’a pas voulu entrer dans les détails de cette restitution devant la presse, il a fait savoir : « pour les laboratoires qui sont performants, nous les félicitons, nous les encourageons. Ceux qui sont moins performants, nous identifions les causes de cette non-performance et nous essayons de mettre en place un dispositif pour corriger ces lacunes et combler les différents gaps, afin que les résultats qui sortent de nos laboratoires soient les plus fiables possibles ».
Pour sa part, le professeur, Babacar Faye, chef de service de la parasitologie médicale à la Faculté de médecine de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, soutiendra : « Globalement, nous pouvons dire que le niveau est bon mais il faut toujours améliorer et se maintenir à niveau et c'est dans ce cadre qu'avec la Direction des laboratoires, il y a un accompagnement régulièrement au niveau de ces structures pour la qualité des résultats mais aussi la qualité globale du laboratoire ».
Pour mesurer la qualité des résultats, environ 58 laboratoires ont été enrôlés et ils sont dans les établissements publics de santé, dans certains centres de santé et dans les laboratoires de biologie médicale privée. « Ce sont des analyses importantes par rapport à la prise en charge des patients. Il s'agit d'envoyer des échantillons à différents laboratoires du Sénégal. Nous connaissons d’avance les résultats par rapport à ces échantillons et nous allons voir, après analyse, quels sont les laboratoires qui sont très performants, quels sont les laboratoires qui sont moins performants », a souligné le Professeur Dièye sur la démarche pour mesurer la performance de ces laboratoires.
L'objectif de cet atelier est sans nul doute de partager des résultats qui sont issus du contrôle de qualité effectué par la Direction des laboratoires, mais aussi de rendre performants ces laboratoires de sorte à ce que les résultats qu'ils rendent soient ceux qui reflètent la réalité. Ceci dans le cadre du processus de qualité qui est mis en œuvre dans chaque structure sanitaire particulièrement dans les laboratoires. « Il peut arriver que certains laboratoires se trompent dans le diagnostic d'une pathologie particulière et cela peut entraîner des conséquences. Donc il faut faire en sorte que cela ne se passe pas et que les résultats rendus soient de qualité », a fait savoir le chef de service de la parasitologie médicale à la Faculté de médecine de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Pr Faye.
Et d’ajouter : « les analyses biologiques constituent une part importante dans la prise en charge médicale, nous pouvons dire que dans 90% des cas, un patient qui sort d'un cabinet de consultation a un bilan biologique à faire pour diagnostiquer ou confirmer ou voir si le patient est guéri. Donc, l'importance des laboratoires n'est plus à souligner et cela nécessite beaucoup de moyens, du matériel et des réactifs, du personnel qualifié et nous pensons que l'accompagnement se fera pour permettre à nos structures sanitaires d'être performantes dans leurs activités au quotidien ».
Les défis rencontrés au niveau des laboratoires demeurent entre autres des gaps de moyens en termes d'équipements. « Vous savez que la biologie évolue très rapidement. Le matériel et les appareils aussi d'une année à une autre. Nous devons essayer de suivre au maximum cette évolution. Des efforts sont en train d'être faits mais il faut encore les augmenter pour permettre à nos laboratoires d'être au niveau optimum que nous souhaitons pour le bien-être de nos populations » a souligné Pr Faye.