L'OMS ALERTE SUR LA PROPAGATION DES CAS DE VARIOLE DU SINGE
Les cas de variole du singe sont rares, surtout en dehors de l’Afrique de l’Ouest et Centrale où le virus est endémique chez les animaux et circule principalement dans les zones densément boisées. Aujourd’hui, sept pays africains sont touchés.
La recrudescence de la variole du singe inquiète l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les cas de variole du singe sont rares, surtout en dehors de l’Afrique de l’Ouest et Centrale où le virus est endémique chez les animaux et circule principalement dans les zones densément boisées. Mais, depuis 2018, huit cas seulement ont été confirmés dans des pays non endémiques, parmi lesquels Israël, Singapour, le Royaume-Uni et les États-Unis, tous associés au voyage, tout comme le patient du 7 mai de retour d’un voyage au Nigéria. Mais, entre les 13 et 24 mai, au moins 16 pays en Europe et en Amérique du Nord, ainsi que l’Australie et Israël, ont signalé plus de 250 cas confirmés ou suspectés de variole du singe.
Aujourd’hui, sept pays africains sont touchés. Il s’agit du Cameroun, de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo, du Libéria, du Nigéria, de la République du Congo et de la Sierra Léone.
Les cas ont doublé en France, passant de sept à seize, fin mai, selon les chiffres de Santé publique France.
La maladie, décelée pour la première fois chez l’homme sur un petit garçon qui vivait en RDC, en 1970, transmise de l’animal à l’homme mais aussi d’une personne à une autre, provoque des symptômes proches de la grippe suivis d’une éruption cutanée au visage pouvant se propager à d’autres parties du corps, d’abord sous la forme de plaques rouges puis de cloques purulentes qui se dessèchent et finissent par tomber. Dans la plupart des cas, ces symptômes disparaissent spontanément au bout de quelques semaines, entre deux et quatre, mais ils peuvent s’avérer mortels dans 3 % des cas environ.
Les symptômes comprennent également des maux de tête intenses, des douleurs musculaires, des maux de dos, une baisse d’énergie et des ganglions lymphatiques enflés.
« Nous devons travailler ensemble et mener des actions conjointes au niveau mondial, qui prennent en compte l’expérience et les besoins de l’Afrique », a lancé Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.