NEUF MILLIONS DE CAS DE COVID RENCENSÉS EN AFRIQUE
La pandémie de la Covid-19 a fait beaucoup de ravages dans le continent africain où elle a causé la mort de centaine de milliers de personnes
Le réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (rempasen) a organisé un webinaire avec l’organisation mondiale de la santé (oms) pour faire le bilan de la pandémie de Covid-19 trois années après. Selon le responsable des opérations de riposte à la Covid-19 au bureau régional de l’oms pour l’Afrique, dr Thierno Baldé, environ 9 millions de cas et 175.000 décès liés à la maladie ont été recensés.
La pandémie de la Covid-19 a fait beaucoup de ravages dans le continent africain où elle a causé la mort de centaine de milliers de personnes. Devant un tel fléau, - le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen) qui est un regroupement de 26 pays africains a initié un webinaire pour faire le bilan de la Covid-19. Selon Dr Thierno Baldé, il a été répertorié dans 47 pays africains environ 9 millions de cas au cours des trois dernières années. Et sur la même période, 175.000 cas de décès ont été recensés. «Ce qui fait un ratio de 1,9% de personnes qui sont tombées malades et qui sont décédées. C’est un bon ratio. Comparé à d’autres régions, nous sommes en deçà des chiffres», souligne Dr Thierno Baldé.
Et ce dernier de rappeler que beaucoup de variants du virus ont été détectés. «Nous avons commencé avec la Sars Cov-2. Par la suite, il y a eu le variant Alpha, Beta, Delta. Actuellement, on a le variant Omicron qui a aussi plusieurs lignées qui existent comme les BA 4, BA 5 et des sous-lignées», explique Dr Baldé qui estime que le virus continue à muter. «Il faut que l’on adapte continuellement tous nos mécanismes et nos moyens de réponse par rapport à ce virus. Mais il y a une satisfaction, car les variants qui arrivent sont moins virulents par rapport aux précédents. Mais est-ce que cela va continuer comme cela ? C’est cette inconnue-là qui nous anime par rapport aux nouveaux variants qui arrivent. On ne sait pas s’ils vont entraîner plus de cas sévères ou pas. Il nous faut garder une certaine vigilance. Ainsi, quand il y aura des cas, on pourra faire des séquençages», propose Dr Baldé.
Interpellé sur les actions de l’Oms, Dr Baldé indique que l’agence onusienne en charge de la santé mobilise énormément d’efforts pour faire des formations, «capaciter les gens comme il faut, mais aussi acheter des équipements pour les envoyer dans les pays». En plus de cela, Dr Balde préconise la vaccination pour éviter les cas graves. «Si on veut sauver plusieurs personnes, éviter l’échappement de ce virus par rapport aux différents vaccins qui existent, il faut accepter de se faire vacciner. Si on ne le fait pas pour soi, qu’on le fasse pour ses proches», recommande-t-il.
Pour sa part, le président de Rempasen, Youssouf Bamba, souligne que les journalistes membres du Réseau travaillent à éclairer davantage les populations africaines sur la nécessité d’adopter les bons comportements et aider à lutter contre certaines pratiques néfastes à la riposte.