MÉDICAMENTS, L’ARP VISE UNE PRODUCTION NATIONALE DE 20% D’ICI À 2050
L’Agence de règlementation pharmaceutique (ARP) envisage d’assurer un total de 20% de la production nationale en médicaments d’ici à l’horizon 2050 contre 5% en 2023.
Saint-Louis, 22 nov (APS) – L’Agence de règlementation pharmaceutique (ARP) envisage d’assurer un total de 20% de la production nationale en médicaments d’ici à l’horizon 2050 contre 5% en 2023, a déclaré à Saint-Louis (nord) son directeur de l’inspection, de la surveillance du marché et des vigilances Dr Madické Diagne.
‘’Le Sénégal s’est engagé dans le cas du Plan Sénégal émergent (Référentiel des politiques publiques) de réaliser au moins 20% de la production nationale afin d’assurer sa souveraineté thérapeutique à terme’’, a dit Dr Diagne en marge d’un atelier de trois jours de l’ARP dans la principale ville du nord du pays.
Outre les prestataires et les pharmaciens d’officine des régions de Louga, Matam et Saint-Louis, cet atelier a aussi pour cible les ‘’Badienou Gox’’ (relais communautaires) dans l’objectif de mieux sensibiliser les acteurs sur les missions de l’ARP qui est un ‘’condensé de l’ancienne direction de la pharmacie et de l’ancien laboratoire du contrôle des médicaments’’ avec la nouvelle loi sénégalaise dans ce domaine.
Selon Dr Diagne, l’ARP a été renforcée en personnel et au plan budgétaire pour ‘’relever sa nouvelle mission’’.
A Saint-Louis les responsables de l’ARP ont sensibilisé les acteurs sur les informations relatives à la nouvelle loi thérapeutique.
‘’L’ARP est soucieuse d’informer ses partenaires notamment les médecins qui délibèrent les ordonnances sur sur la base de cette nouvelle loi qui instaure des sanctions‘’, a informé M. Diagne.
Si un médicament est déclaré indésirable ailleurs et qu’il est vendu sur le territoire national, l’ARP procède à son retrait en attendant d’avoir les informations, a expliqué Dr Madické Digne devant un parterre d’acteurs du secteur pharmaceutique.
‘’Nous avons une base de données que nous renseignons sur la base des informations qu’on partage avec l’ensemble des pays de l’Organisation mondiale de la santé‘’, ajoute-t-il.