TRISOMIE 21, LE HADICAP N'EMPECHE PAS DE VIVRE MAIS LES PREJUGES OUI
Le Centre Aminata Mbaye, une structure d’encadrement pour enfants déficients intellectuels, a organisé, ce jeudi, une journée sur le thème : ‘’Le handicap n’empêche pas de vivre, mais les préjugés oui’’ en prélude à la célébration de la Journée mondiale..

Le Centre Aminata Mbaye, une structure d’encadrement pour enfants déficients intellectuels, a organisé, ce jeudi, une journée sur le thème : ‘’Le handicap n’empêche pas de vivre, mais les préjugés oui’’ en prélude à la célébration de la Journée mondiale de la Trisomie 21 prévue, vendredi.
”Au-delà d’être handicapés, ils ont quand même le droit de vivre et ils ont droit à tout ce dont ont droit les autres personnes. C’est la raison pour laquelle nous avons dit que le handicap n’empêche pas de vivre, les préjugés, oui”, a déclaré Marie Madeleine Amy Dione, directrice générale du centre Aminata Mbaye.
”Aujourd’hui, si vous voyez le cadre dans lequel ils évoluent, cela prouve nettement qu’on ne les a pas mis de côté. On fait de notre maximum pour leur offrir un cadre adéquat, un cadre approprié pour qu’ils se sentent à l’aise et qu’ils soient épanouis’’, a t-elle ajouté.
Selon elle, ces enfants atteints de Trisomie 21 sont capables de faire beaucoup de choses dans les différentes activités ainsi que dans les ateliers.
”Ce jour est dédié à la Trisomie 21, une couche de la population qui est très souvent laissée pour compte. Et donc, le centre Aminata Mbaye accueillant des autistes, des trisomiques, des IMC, c’est-à-dire les infirmités motrices cérébrales, nous avons jugé opportun de célébrer cette journée pour leur rendre un vibrant hommage, pour leur dire que nous ne les oublions pas, qu’ils font partie de la société’’, a-t-elle expliqué.
Marie Madeleine Amy Dione a fait état de difficultés dans la prise en charge de ces enfants.
‘’Alors les difficultés sont multiples parce que comme vous le savez, prendre en charge cette couche de la population qui est très souvent laissée pour compte n’est pas une chose facile. C’est une répétition perpétuelle. Ce ne sont pas les enfants qui doivent s’adapter à nous, c’est à nous éducateurs de nous adapter à leur handicap pour leur donner ce dont ils ont besoin que ce soit dans la vie sociale comme dans la vie professionnelle’’, a dit la directrice du centre Aminata Mbaye.