UN SERVICE D’ONCOLOGIE EN GESTATION À L’HÔPITAL DE THIÈS
Une organisation internationale basée en Suisse travaille à l’installation d’un service d’oncologie à l’hôpital Elhadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès, dans le cadre d’un partenariat public-privé.
Une organisation internationale basée en Suisse travaille à l’installation d’un service d’oncologie à l’hôpital Elhadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès, dans le cadre d’un partenariat public-privé, a annoncé jeudi, son point focal au Sénégal, Pape Amadou Sall.
L’Hôpital Le Dantec est à ce jour la seule structure à disposer d’un service d’oncologie pour la prise en charge des malades du cancer au Sénégal, a noté le directeur de l’Hôpital de Thiès Babacar Mané.
Il ajoute que l’Etat projette d’en installer un second à Diamniadio, non sans plaider pour la réalisation du projet de Thiès.
Pape Amadou Sall et Babacar Mané ont évoqué les perspectives de développement de l’Hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène, lors de la 10-ème journée du parrain, organisée par l’Association Les amis de l’Hôpital (AHASN) en partenariat avec ladite structure sanitaire.
Selon M. Sall, par ailleurs conseiller municipal à la ville de Thiès et à la commune de Thiès Nord, l’organisation mondiale "Sakeenah" basée en Suisse veut commencer son implantation en Afrique de l’Ouest par le Sénégal et plus particulièrement à Thiès et Kaolack.
Un représentant de l’organisation a récemment visité les hôpitaux Elhadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès et Elhadji Ibrahima Niasse de Kaolack, a-t-il relevé, ajoutant que les pourparlers sont en cours, en attendant l’arrivée d’une équipe.
Dans le cadre de ce partenariat-public privé, l’Etat devrait fournir le site devant accueillir l’ouvrage et "Sakeeneh" s’occupe de la construction et de l’équipement de l’infrastructure tout comme de la formation du personnel, a-t-il expliqué.
L’hôpital régional de Thiès a déjà démarré depuis 2015 une unité de chimiothérapie à la maternité qui prend en charge des cas de cancer du sein et du col de l’utérus. Elle reçoit des patients qui viennent de plusieurs régions du pays, a indiqué son directeur.
Plusieurs arguments, dont la position de carrefour des deux régions et l’intensité de l’activité médicale, ont plaidé en leur faveur pour démarrer ce projet qui pourrait s’étendre à d’autres régions du pays, a dit M. Sall.