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26 novembre 2024
Éducation
6834 CANDIDATS PLANCHERONT POUR LE BACCALAUREAT A LOUGA
L’Académie de Louga va présenter 6.834 candidats au baccalauréat, dont 4.049 filles, soit 58,61% de l’effectif total des élèves, a indiqué à l’APS son chargé de communication, Ousmane Kane.
Louga, 2 juil (APS) – L’Académie de Louga va présenter 6.834 candidats au baccalauréat, dont 4.049 filles, soit 58,61% de l’effectif total des élèves, a indiqué à l’APS son chargé de communication, Ousmane Kane.
Le baccalauréat général démarre ce mardi sur l’ensemble du territoire sénégalais.
‘’L’Académie de Louga présentera 6.834 candidats au bac, dont 4049 filles (58,61%)’’, a déclaré le chargé de communication.
Il a signalé que ‘’le nombre de centres d’examen n’a pas évolué par rapport à la session de 2023’’.
La région compte ainsi 27 centres, dont 5 à Kébémer, 9 à Linguère et 13 à Louga.
“Les candidats du public représentent 5.756 (84,23%), contre 1.073 candidats individuels (15,70%)”, a-t-il précisé.
Il a relevé “une prédominance des séries littéraires avec 5.928 candidats (86,74%) contre 906 candidats pour les séries scientifiques (13,26%)”.
Comparé à l’année dernière, ‘’les effectifs de la présente session ont connu une hausse de 237 candidats’’, a précisé le chargé de communication.
ÉDITION 2024 DU CONCOURS GENERAL SENEGALAIS, 100 LAUREATS OBTIENNENT 112 DISTINCTIONS
Cent candidats au Concours général sénégalais 2024 ont obtenu 64 prix et 48 accessits, soit 112 distinctions au total, dont 63 reviennent à des élèves des classes de première, a annoncé le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy
Diamniadio, 1er juil (APS) – Cent candidats au Concours général sénégalais 2024 ont obtenu 64 prix et 48 accessits, soit 112 distinctions au total, dont 63 reviennent à des élèves des classes de première, a annoncé le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, lundi, à Diamniadio (ouest).
‘’Nous avons enregistré 112 distinctions : 64 prix et 48 accessits. On note 63 distinctions pour les candidats des classes de première et 49 pour ceux des classes de terminale’’, a précisé M. Guirassy lors d’une conférence de presse.
Cinquante-quatre lauréats des prix revenant aux élèves de première se sont inscrits dans l’enseignement public, les élèves des écoles privées ayant obtenu neuf prix.
Quarante et un des lauréats des classes de terminale vont dans des écoles publiques, contre huit prix pour leurs camarades de l’enseignement privé.
Les écoles publiques ont remporté 84,82 % des distinctions (prix et accessits) au Concours général sénégalais de cette année, et celles du privé 15,17 %.
Les filles ont obtenu 57 distinctions, soit 50,98 %, avec 36 prix et 25 accessits.
Les garçons ont remporté 55 distinctions, dont 32 prix, soit 49,02 %.
Le nombre de lauréats est de 100, dont 53 filles.
‘’L’édition 2024 du Concours général sénégalais s’est déroulée dans de bonnes conditions’’
Cinquante-cinq des 100 lauréats sont des élèves des classes de première. Trente-six d’entre eux sont des filles.
Vingt-huit des 45 lauréats des classes de terminale sont des garçons.
Les résultats du Concours général sénégalais ont été proclamés mardi 11 juin, à la faculté des sciences et techniques de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, selon le ministre de l’Éducation nationale.
‘’L’édition 2024 du Concours général sénégalais s’est déroulée dans de bonnes conditions. L’organisation a été satisfaisante. Les sujets ont été […] d’un niveau d’exigence conforme aux épreuves habituelles du Concours général’’, a signalé Moustapha Guirassy.
Selon lui, il y avait en tout 3.203 candidats, dont 1.865 filles (58,22 %), contre 3.054 en 2023.
Les épreuves portaient sur 32 disciplines, dont les langues (l’allemand, le français, l’anglais, l’arabe…), la citoyenneté et les droits de l’homme, l’éducation physique et sportive, l’histoire et la géographie, les mathématiques, les sciences de la vie et de la terre.
La construction mécanique, la dissertation philosophique, l’électronique et l’électrotechnique, les études islamiques, les sciences économiques et les techniques comptables faisaient partie aussi des disciplines dans lesquelles les candidats ont été évalués.
‘’Pour être candidat au Concours général, l’élève doit avoir une moyenne générale semestrielle au moins égale à 12/20 et une moyenne de 14/20 au moins dans la discipline choisie’’, a rappelé le ministre de l’Éducation nationale.
Pour obtenir le premier prix dans chaque discipline, il fallait avoir une note supérieure ou égale à 16/20, une note supérieure ou égale à 15/20 pour le deuxième prix, puis 14/20 pour le troisième prix, 13/20 pour le premier accessit et 12/20 pour le deuxième, a ajouté Moustapha Guirassy.
159 487 CANDIDATS AU BAC
Les épreuves du premier tour du baccalauréat général démarrent ce jour, mardi 2 juillet, sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont au total 159 487 candidats répartis dans 486 centres d’examens en quête de leur premier diplôme universitaire.
Les épreuves du premier tour du baccalauréat général démarrent ce jour, mardi 2 juillet, sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont au total 159 487 candidats répartis dans 486 centres d’examens en quête de leur premier diplôme universitaire.
C’est parti pour le premier tour des épreuves du baccalauréat général au Sénégal ! Ce mardi 2 juillet 2024, 159 487 candidats tentent de décrocher leur premier diplôme universitaire, soit une hausse de 4 378 prétendants par rapport à l’année dernière. Selon l’Office du Bac, les candidats sont répartis en 499 jurys et 486 centres d’examens. Le nombre de présidents de jurys est de 696 et celui des examinateurs est de 10 008. Quant aux surveillants, ils sont au nombre de 16 000. Pour cette édition 2024, les candidats sont également avertis. Le téléphone portable est formellement interdit dans les centres d’examens.
En effet, l’année dernière, le nombre de candidats au baccalauréat était de 155 109 répartis dans 495 jurys. Au total, quelques 77284 candidats ont été reçus au Baccalauréat général 2023 à l'issue des deux tours. Le Sénégal avait ainsi enregistré un taux de réussite de 51,54%. Même s'il avait connu une légère baisse, comparé à celui de l'année 2022 qui était de 51,99%, les autorités avaient affiché leur satisfaction par rapport aux résultats du Bac. Selon elles, ces dernières années, il y a eu une progression concernant la réussite au baccalauréat. La légère baisse ne change pas la tendance générale de la hausse de l'accessibilité du Baccalauréat. Pour les performances du baccalauréat de l’année 2023, la région de Matam est arrivée en tête, avec un taux de réussite de 70,90%, selon l'Inspection d'Académie. A Fatick, le taux de réussite est de 48%. Quant à la région de Saint-Louis, elle a réalisé un taux de réussite de 48,93% au Baccalauréat, toutes séries confondues. L'Académie de Ziguinchor a enregistré un taux de réussite de 44,52%, soit moins bien qu'en 2022.
Contrairement à l’année 2022- 2023 marquée par de fortes tensions politiques avec comme conséquence des fermetures d’écoles et des arrestations d’enseignants, l’année scolaire 2023-2024 s’est poursuivie sans dommages collatéraux.
Alors qu’en début d’année, l’école sénégalaise risquait de se confronter à une année mouvementée à cause de plusieurs facteurs dont la situation politico sociale tendue, les lenteurs notées dans la satisfaction des points de revendications signés d’accord partie entre les syndicats d’enseignants et l’Etat du Sénégal mais également le contexte électoral tendu avec les protestations d’enseignants contre le report de l’élection présidentielle, il y a eu plus de peur que de mal.
L’INSPECTION D’ACADEMIE DE ZIGUINCHOR VA PRESENTER 10.641 CANDIDATS A L’EXAMEN DU BACCALAUREAT 2024
L’Inspection d’académie de Ziguinchor (sud) va présenter 10.641 candidats à l’examen du baccalauréat 2024, soit une hausse d’environ de 372 candidats par rapport à 2023.
Ziguinchor, 1er juil (APS) – L’Inspection d’académie de Ziguinchor (sud) va présenter 10.641 candidats à l’examen du baccalauréat 2024, soit une hausse d’environ de 372 candidats par rapport à 2023.
“Cette année, au baccalauréat général, l’Inspection d’académie présente 10.641 candidats, soit une augmentation d’environ de 372 candidats comparé à l’année 2023”, a déclaré l’Inspecteur d’académie (IA) de Ziguinchor, Cheikh Faye.
Dans un entretien avec l’APS, il a signalé que ces candidats sont répartis en 33 jury dont 32 principaux et un jury secondaire.
“L’essentiel des candidats sont en série L. Toutes les séries L confondues concentrent 90,1% des candidats”, a fait savoir Cheikh Faye.
Selon lui, “les séries scientifiques S1, S2, S4 et S5 concentrent 9,3% des candidats”.
“Les filles sont de loin plus nombreuses parmi les garçons. 56,3% des candidats sont des filles”, a t-il précisé, assurant que toutes les dispositions sont prises pour un bon déroulement de l’examen dans la région.
L’examen du bac démarre mardi sur l’ensemble du territoire national.
ASSISES DE L'ENTREPRISE, LE SECTEUR PRIVÉ MET EN AVANT SA CONTRIBUTION DANS L'ÉDUCATION ET LA FORMATION
Pour l’employabilité des apprenants, Dr Pape Madické Diop a cité 2 exemples : le Centre Sectoriel aux Métiers portuaires avec un taux d’insertion de 86% dès la sortie et BEM qui enregistre un taux d’insertion de 98% en Formation Initiale.
Les Assises de l’entreprise 2024 ne pouvait se tenir sans accorder la place qui sied à l’éducation, la qualification et l’emploi des jeunes. D’ailleurs, à en croire Dr Pape Madické Diop, Président du Pôle d’Excellence Education-Formation Professionnelle-Enseignement Supérieur du CNP, la présence du ministre pour présider le Symposium « témoigne de l’intérêt tout particulier que l’Etat du Sénégal accorde à l’éducation, à la qualification et à l’emploi des jeunes ».
Une présence qui, selon Dr Diop, prolonge et matérialise la volonté du Chef de l’Etat, SEM M. le Président de République Bassirou Diomaye Faye. Cet engagement présidentiel a été notamment exprimé lors de son adresse à la nation le 3 avril 2024. « Chers jeunes du Sénégal, je fais miens vos rêves, vos aspirations, et vos ambitions légitimes de réussir pour être utiles à vous-mêmes, à vos familles, vos communautés et votre pays », cite-t-il.
Le CNP, conscient de son rôle et de sa mission, répond, selon Madické Diop, favorablement à la priorité présidentielle. Mieux, précise-t-il, le CNP a engagé ses membres, notamment le Pôle d’Excellence « Education-Formation professionnelle- Enseignement supérieur », à assumer leur part de responsabilité dans le combat pour la qualification des jeunes, leur employabilité et leur insertion dans la vie active.
« C’est pourquoi, notre Symposium se propose de réunir tous les acteurs privés et publics autour d’un thème central : ‘Etat des lieux et perspectives de l’insertion des jeunes en milieu professionnel’ ». De cette problématique, poursuit le Président Diop, deux sous thèmes ont fait l’objet d’ateliers : Le premier pour mettre en perspective l’alternance comme solution à l’emploi des jeunes et le second, pour interroger la question du financement et du développement de l’enseignement privé.
Ainsi, à l’issue des travaux, un mémorandum proposera des solutions claires et pratiques pour la qualification et l’emploi des jeunes.
Le Dr Diop n’en a pas moins profité de cette tribune pour rappeler quelques éléments statistiques qui permettent d’appréhender le rôle et la contribution du secteur privé de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur.
· Effectifs élèves/apprenants/étudiants en 2023 : 4.234.841
· Public : 2.933.062 soit 70%
· Privé : 1.256.355 soit 30%
· Dans le supérieur, en 2023, notre pays a accueilli 18.800 étudiants internationaux dont 13.000 dans le privé, soit 69%.
· Pour l’employabilité des apprenants, il a cité 2 exemples illustratifs : le Centre Sectoriel aux Métiers portuaires avec un taux d’insertion de 86% dès la sortie et BEM qui enregistre un taux d’insertion de 98% en Formation Initiale.
Pour Dr Madické Diop, le mérite de ces résultats remarquables revient à tous les acteurs du secteur privé de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur : la tutelle au premier chef, les parents, les chefs d’entreprises, les enseignants, le personnel d’encadrement et de soutien…et bien sûr les élèves, les apprenants et les étudiants ».
L'ÉDITORIAL DE René Lake
POUR UNE THÉORIE DU CHANGEMENT
EXCLUSIF SENEPLUS - Engager la Rupture et la mise en œuvre du Projet sans délai pour rompre avec un cycle de gouvernance abusive. Il est urgent d’élaborer une stratégie de transformation systémique fondée sur des actions cohérentes, mesurables
La prise de fonction d'un nouveau président est un moment crucial pour un pays, surtout lorsqu'il s'agit de rompre avec un cycle de gouvernance oppressive et dictée par des intérêts extérieurs. Diomaye Faye, nouvellement élu président, et Ousmane Sonko, leader incontesté du mouvement Pastef, aujourd’hui aux affaires, se trouvent à cette croisée des chemins.
Pour réaliser un changement durable et profond, il est essentiel de mettre en place une théorie du changement et de la transformation systémique dès les premiers moments du mandat. Contrairement à une accumulation de petites réformes sectorielles, une approche systémique vise à restructurer fondamentalement les institutions, les pratiques et les mentalités qui maintiennent le statu quo. Cet article explore pourquoi cette approche est essentielle, en fournissant une analyse des approches et en présentant des exemples de succès et d'échecs mondiaux.
Pourquoi une Théorie du changement immédiate est essentielle
En début de mandat, il apparaît essentiel d’être dans l'éviction des réformes fragmentées. Une éviction des réformes fragmentées qui éloigne et abandonne les réformes qui sont réalisées de manière isolée, désordonnée et déconnectée les unes des autres, sans vision globale ou cohérence systémique. L’exigence serait plutôt de résolument s’engager dans une approche intégrée et holistique des réformes pour garantir une transformation profonde et durable des institutions, des pratiques et des mentalités.
Les réformes sectorielles, comme celles de la justice, bien qu'importantes, risquent de se heurter à des résistances corporatistes et des inerties institutionnelles. Les Assises de la Justice, convoquées par le président Diomaye Faye du 15 au 17 juin 2024, n'ont pas échappé à cette difficulté, pourtant tout à fait prévisible. Les résistances de certains des principaux acteurs du secteur ont empêché la prise de décision et la mise en œuvre effective des réformes les plus structurantes, les plus pertinemment radicales, maintenant ainsi le système existant intact, malgré quelques corrections importantes. On ne change pas un système dans une conversation sectorielle limitée aux principaux acteurs de ce système.
La revendication sociale et l'exigence populaire du moment historique que vit le Sénégal tournent autour de l'indépendance de la Justice afin de tourner les pages noires des années Macky Sall, marquées par une instrumentalisation systématique de la justice. Une théorie du changement systémique, au contraire, propose une vision globale et cohérente du futur, assurant que toutes les réformes s'alignent vers un objectif commun de transformation profonde.
Ce n’est pas pour rien qu’il existe une théorie fort pertinente pour les acteurs sociaux mais aussi les entreprises publiques et privées de l’extériorité pour le changement systémique. Il faut, en quelque sorte, être hors d'un système pour pouvoir le changer. Cela repose sur l'idée que les personnes et les institutions qui font partie d'un système sont souvent trop influencées par ce même système pour pouvoir le mettre en cause radicalement, “penser hors de la boite“ et imaginer des solutions nouvelles.
Les individus et les institutions au sein d'un système sont souvent influencés par les normes, les valeurs et les pratiques établies. Ces influences peuvent limiter leur capacité à voir au-delà du cadre actuel et à envisager des alternatives. Par exemple, dans un système éducatif traditionnel, les enseignants et les administrateurs peuvent avoir du mal à imaginer des méthodes d'enseignement radicalement différentes parce qu'ils ont été formés et travaillent au sein de ce système depuis longtemps.
Les acteurs internes peuvent également montrer une résistance au changement en raison de divers facteurs, notamment les intérêts personnels, les avantages perçus ou réels qu'ils tirent du système actuel, les compétences acquises et la peur de l'inconnu. Cette résistance active ou passive peut se manifester de plusieurs façons, comme l'inertie institutionnelle, les résistances corporatistes, ou le rejet actif des réformes.
Être immergé dans un système peut limiter la perspective des acteurs internes, les empêchant de voir les problèmes de manière holistique. Par exemple, un juge travaillant dans un système judiciaire corrompu peut reconnaître certains problèmes, mais il peut être incapable de concevoir une réforme globale nécessaire pour éradiquer la corruption systémique.
Les acteurs externes, en revanche, ne sont pas soumis aux mêmes contraintes et influences. Ils peuvent avoir une vision plus claire des problèmes systémiques et des solutions potentielles. Les acteurs externes peuvent inclure des experts indépendants, des organisations non gouvernementales, des universitaires et, bien entendu, des citoyens engagés, des citoyens concernés.
La théorie de l’extériorité propose que pour provoquer un changement systémique significatif, il faut souvent une rupture avec le système actuel. Cela signifie que les solutions ne peuvent pas simplement être des ajustements mineurs ou des réformes sectorielles, mais doivent impliquer une transformation radicale qui peut nécessiter des perspectives et des approches totalement nouvelles.
Donner le ton dès le début
Annoncer le cadre systémique des réformes dès le début du mandat envoie un message clair de détermination et de vision à long terme. Il permet de fixer le cap de la transformation et d’orienter la mobilisation de la société et de l’administration pour le changement. Cela mobilise non seulement les partisans du changement, de la Rupture et du Projet Pastef, mais signale aussi aux opposants que des changements significatifs sont inévitables. Cela crée une dynamique de soutien et de légitimité autour des réformes. Une théorie du changement élaborée dans les premiers jours permet ensuite de mettre en place une feuille de route claire et des mécanismes de suivi et d'évaluation rigoureux qui garantissent que les actions entreprises sont coordonnées, mesurables et orientées vers des résultats concrets.
Dans le Sénégal d’aujourd’hui, toutes les conditions objectives et subjectives sont réunies pour non seulement s'engager dans une transformation systémique mais également pour la réussir. Le Projet de Pastef lui-même porte une ambition endogène basée sur la pluralité, l'inclusion, la démocratie, la souveraineté et le panafricanisme. Il est donc temps de poser les premiers actes de transformation systémique du Sénégal. Renvoyer cette radicale exigence à plus tard ne serait pas une option pertinente si l’intention de transformation est réelle. Les expériences à travers le monde nous l'enseignent par rapport à celles qui ont réussi et celles qui ont échoué en fonction des objectifs affirmés par leurs initiateurs. Les exemples à l’échelle mondiale sont parlants.
La transformation économique de la Pologne (1989-1990). Au début de son mandat, le gouvernement polonais nouvellement élu a mis en place le Plan Balcerowicz, également appelé la "Thérapie de choc", pour transformer l'économie de planification dite socialiste en une économie de marché. Ce plan comprenait des réformes économiques radicales annoncées dès le début et mises en œuvre rapidement, ce qui a permis de stabiliser l'économie et de poser les bases de la croissance économique à long terme.
La transition démocratique en Afrique du Sud (1994). Lorsque Nelson Mandela est devenu président, il a immédiatement lancé des réformes systémiques pour démanteler l'apartheid et établir une démocratie inclusive. Le gouvernement a instauré la Commission Vérité et Réconciliation, et des réformes économiques et sociales ont été mises en place pour promouvoir l'égalité. Ces actions ont été décisives pour transformer la société sud-africaine ces trente dernières années. Les difficultés actuelles du pays, qui vient d'organiser des élections mettant l'ANC en difficulté, ne doivent pas faire oublier le miracle d'une paix sociale préservée par des réformes systémiques dans un pays où la brutalité et la violence de la gouvernance de l'Apartheid étaient sans comparaison à l'échelle planétaire.
L'Égypte post-révolution (2011). Après la révolution de 2011, le gouvernement égyptien n'a pas réussi à instaurer rapidement une transformation systémique. Les réformes sont restées fragmentées et insuffisantes face aux défis institutionnels et économiques. En conséquence, le pays a sombré dans une instabilité politique et un retour à l'autoritarisme.
Le Venezuela sous Hugo Chávez (1999). Bien que Hugo Chávez ait annoncé des réformes importantes, celles-ci ont été mises en œuvre de manière désordonnée et souvent populiste, selon certains critiques, sans une théorie du changement systémique cohérente. Les réformes économiques et sociales se sont heurtées à de nombreux obstacles, conduisant à une crise économique et politique prolongée malgré les nombreuses réalisations au bénéfice des plus démunis.
Un Chemin vers la transformation systémique
Pour sortir le Sénégal de l'ère néocoloniale et de l'autocratie récente, tout en renforçant les fondements démocratiques de l'État, il est essentiel de suivre une approche systématique et inclusive dès les premiers moments du mandat présidentiel. Une théorie du changement indépendant des jeux partisans politiques, peut offrir une feuille de route pour cette transformation.
La vision d'un Sénégal démocratique, souverain et prospère, où les droits de l'homme sont respectés et où chaque citoyen a accès à des opportunités économiques et sociales équitables, un pays de tous et pour tous où le bien public est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas, doit guider cette démarche. Pour atteindre cet objectif, plusieurs piliers doivent être renforcés : les institutions démocratiques, la souveraineté économique et politique, l'éducation et la sensibilisation citoyenne, ainsi que la justice sociale et l'inclusion.
En effet, il est crucial d'assurer l'indépendance du pouvoir judiciaire, de renforcer les mécanismes de contrôle parlementaire et de promouvoir une administration publique transparente et responsable. Cela garantira que les institutions fonctionnent de manière équitable et efficace, servant les intérêts de tous les citoyens sans favoritisme ni corruption.
La réduction de la dépendance aux financements étrangers et aux multinationales est essentielle pour renforcer la souveraineté économique du Sénégal. Cela peut être réalisé en promouvant la coopération Sud-Sud et l'intégration sous-régionale et panafricaine. Une politique économique nationale basée sur l'autosuffisance alimentaire et énergétique doit être développée pour assurer la résilience économique du pays.
Lancer une vaste campagne nationale d'alphabétisation des jeunes et des adultes, et promouvoir l'éducation dans nos langues nationales sur les droits et devoirs civiques, sont des actions indispensables. De plus, il est nécessaire de promouvoir une culture de paix, de tolérance et de participation active pour renforcer le tissu social et encourager l'engagement citoyen.
Pour réduire les inégalités sociales et économiques, il est impératif d’appliquer avec intelligence certes mais de manière effective les lois déjà existantes d’interdiction de la mendicité en particulier celle infantile, de garantir le respect de l'école obligatoire et de renforcer les infrastructures scolaires, culturelles, sociales, sportives et sanitaires. Assurer une représentation équitable des femmes et des minorités, y compris les personnes handicapées, dans toutes les sphères de la société, est également crucial.
Actions clés pour la transformation systémique
Pour mettre en œuvre ces objectifs, des actions clés doivent être entreprises immédiatement. C’est à l’administration Faye-Sonko de proposer et de mettre en œuvre la formule qui lui paraît la plus pertinente. Une des possibilités pourrait être une Commission indépendante pour les réformes institutionnelles, incluant les réformes constitutionnelles et électorales, qui pourrait être mise en place dans le très court terme. Ne cherchant pas à réinventer la roue, cette Commission devrait s’appuyer sur les conclusions des Assises nationales et les recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) pour mettre en œuvre le Pacte national de bonne gouvernance démocratique signé par le président Diomaye Faye quelques semaines avant le début de la campagne électorale. Une campagne référendaire pour réviser la constitution ou en adopter une nouvelle, selon les recommandations de la Commission, pourrait être de mise, selon les priorités telles que définies par l’administration Faye-Sonko.
Des politiques de soutien aux PME et aux entreprises locales doivent être développées, et les partenariats public-privé encouragés pour développer les infrastructures nationales. Une réforme monétaire au niveau national ou sous-régional est également nécessaire pour renforcer l'autonomie économique du pays et respecter l’un des engagements clés de Pastef qui répond à une exigence historique des jeunesses d’Afrique dite francophone.
L'éducation civique doit être intégrée dans les programmes scolaires dès le primaire et étendue à des campagnes nationales pour adultes. Des campagnes de sensibilisation via les médias et les réseaux sociaux doivent être lancées pour informer et engager les citoyens.
Mettre en place des programmes sociaux pour les groupes vulnérables, notamment en zone rurale, et assurer l'accès universel à l'éducation et aux soins de santé sont des mesures indispensables pour promouvoir l'inclusion sociale.
Pour mesurer le succès de ces réformes, il est important pour l’administration Faye-Sonko de présenter plusieurs indicateurs clés qui pourraient aller de l’augmentation de la transparence et de la responsabilité des institutions publiques, à la réduction des cas de corruption et d'abus de pouvoir, la diminution de la dépendance aux importations alimentaires et énergétiques, la croissance du secteur privé local, l’augmentation de la participation électorale et de l'engagement communautaire, la réduction des écarts de revenu et d'accès aux services essentiels, l’augmentation de la représentation des femmes et des minorités dans les instances décisionnelles, etc.
Étapes de mise en œuvre
La mise en œuvre de cette théorie du changement doit suivre plusieurs étapes clés. Un diagnostic participatif, impliquant toutes les parties prenantes (gouvernement, société civile, secteur privé, acteurs politiques…), doit, au besoin, actualiser l’analyse des problèmes actuels élaborée par les Assises nationales et la CNRI. Ensuite, un plan d'action à court, moyen et long terme doit être élaboré avec des objectifs clairs et des ressources allouées. La mise en œuvre des réformes et des programmes doit être suivie régulièrement, avec une évaluation continue des impacts. Pour cela, un observatoire des politiques publiques, géré par la société civile, peut être créé. Enfin, les stratégies doivent être adaptées en fonction des résultats et des retours des parties prenantes.
Pour transformer le Sénégal en une nation démocratique et souveraine, il est crucial d'élaborer et de mettre en œuvre dès les premiers moments du mandat présidentiel une théorie du changement systémique. Cela permettra de surmonter les résistances institutionnelles, de mobiliser un large soutien et de mettre en place les bases d'un développement durable et inclusif. Un tel projet mobilisateur et populaire sera également un rempart important face à toutes les tentatives intérieures mais surtout extérieures de déstabilisation du pays. Les exemples mondiaux montrent que le succès de telles entreprises dépend de la rapidité et de la cohérence des actions entreprises dès le début. En suivant cette approche, le Sénégal peut espérer un avenir prospère et équitable pour tous ses citoyens.
L'Administration Faye-Sonko, les Assises nationales et l’hyperprésidentialisme
L'administration Faye-Sonko a un avantage certain dans le contexte historique du moment. En effet, elle bénéficie des conclusions consensuelles des Assises nationales et des recommandations de la CNRI, qui fournissent un cadre général pour la transformation systémique du Sénégal. Le travail de concertation, de collecte et d’élaboration d’un cadre général de transformation systémique est disponible, et les principaux acteurs semblent aujourd'hui pour l'essentiel, disponibles, actifs et disposés à participer à la mise en œuvre de ce chantier tout à fait inédit en Afrique, tant par sa méthodologie que par ses conditions d'implémentation.
Il est important que la mobilisation autour des urgences n’empêche pas la transformation systémique. Il y a un équilibre à trouver pour rassurer les Sénégalaises et les Sénégalais que leurs voix ont été entendues le 24 mars 2024.
Les conclusions des Assises nationales et les recommandations de la CNRI et leurs porteurs sont les amis des oppositions. C’est le camp de tous ceux qui constatent horrifiés les dégâts majeurs de l’hyperprésidentialisme pour le vivre-ensemble sénégalais. Il affecte les fondements de l’État démocratique parce qu’il crée des conditions favorables à l’installation de réflexes autocratiques. Par contre, une fois au pouvoir, redistribuer et rééquilibrer les pouvoirs exorbitants et irraisonnables de l’Exécutif ne devient plus une priorité. Au contraire, il s’agit d’agir pour les protéger voire les sécuriser encore plus. L’administration Faye-Sonko aura cette tentation qui apparaît comme naturelle mais à laquelle il est impératif de résister.
De la même manière qu’Ousmane Sonko dans un acte historique a résisté à la tentation d’être la seule option à la candidature pour le mouvement Pastef, lui et Diomaye Faye doivent aider le Sénégal à rompre avec ce cycle infernal de l’hyperprésidentialisme auquel on ne s’oppose qu’à partir de l’opposition mais que l’on adoube une fois aux affaires. Ils ont là un acte politique de portée historique à poser dans ce temps de gouvernance que vit le Sénégal sous leur administration. Retarder l’expression véhémente de cette intention n’est pas une option viable parce que les tentacules du système vont se refermer sur eux.
Le Rôle des citoyens et de la société civile
Le traumatisme collectif des années Macky Sall, en particulier les trois dernières années, semble avoir épuisé les Sénégalaises et les Sénégalais à un point tel que le souhait exprimé ou non est celui de refuge dans le déni citoyen sous prétexte qu’il faut laisser aux nouvelles autorités le temps d’atterrir. Le déni citoyen est une forme de capitulation de son droit mais surtout de son devoir d’alerte, d’interpellation mais aussi de propositions. Ils ont été élus, laissez-les gouverner, entend-on. Non justement, l’une des grandes leçons des alternances passées est bien celle de ne pas laisser de procuration à une administration quelle qu’elle soit.
Le droit et le devoir de dire les choses, d’alerter, de critiquer, d’informer, d’éduquer et de proposer est un impératif citoyen à tous moments. Mieux, le changement véritable attendu est que les autorités politiques ne décident plus de la vie des citoyens de façon discrétionnaire et comme elles le veulent sans l’avis de ceux-ci. Ce qui exige un nouveau mode de gouvernance qui ouvre des espaces de participation citoyen dans l’élaboration des politiques et dans les processus de prise de décision afin que les choix et options répondent pertinemment aux besoins et aspirations les plus larges.
En revanche, en début de mandat, il y a lieu de ne pas stigmatiser ou chercher à catégoriser sur la base d’un échantillon de faits réduits et qui par ailleurs cristallisent les contradictions et de ce fait deviennent contre-productifs. Tout cela donne un goût particulier à l’air ambiant. On détecte la saveur acide et toxique de la pensée unique. Tous les acteurs sociaux et politiques ont le droit et surtout le devoir de ne pas laisser s’installer un tel climat dans le Sénégal d’aujourd’hui qui a engagé sa révolution souverainiste, a gagné une nouvelle bataille le 24 mars, mais qui ne pourra aller à la victoire que s’il s’insère dans une dynamique ouverte, constructive d’une révolution citoyenne où des règles consensuelles régissent notre vie commune dans les domaines essentiels partagés tout en laissant à chacun la liberté de ses appartenances idéologiques et de son identité politique.
Pour que la transformation systémique du Sénégal soit un succès, il est impératif que l'administration Faye-Sonko résiste à la tentation de protéger les pouvoirs exorbitants de l'Exécutif et engage immédiatement les réformes nécessaires. La mobilisation citoyenne doit rester vigilante et active, assurant que la voix du peuple continue d'être entendue et respectée. En suivant une théorie du changement bien structurée et en s'appuyant sur les conclusions des Assises nationales et les recommandations de la CNRI, le Sénégal peut espérer un avenir où démocratie, souveraineté et prospérité sont les piliers d'une société équitable et inclusive.
L'UNIVERSITE SENEGALAISE A BESOIN DE 120 MILLIARDS POUR REGLER DANS LE COURT TERME SES PROBLEMES
En visite d'imprégnation des infrastructures des campus de Mbadakhoune et de Khelcom Birane de l'Université Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack. Dr Abdourahmane Diouf a fait une évaluation globale des universités
Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a effectué, ce week-end, une visite d'imprégnation des nouvelles infrastructures des campus de Mbadakhoune et de Khelcom Birane de l'Université Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack. Dr Abdourahmane Diouf a fait une évaluation, dans le court terme, des problèmes des universités du Sénégal qui nécessitent 120 milliards.
L'université sénégalaise a besoin d'une enveloppe financière de 120 milliards de francs CFA pour régler les problèmes d'ici la rentrée universitaire d'octobre prochain. Il s’agit d’une déclaration du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Dr Abdourahmane Diouf qui soutient que cette évaluation a été faite au sortir du séminaire sur la stabilisation de l’année académique et son encadrement institutionnel organisé récemment à Saly par son département, avec la participation de toutes les parties prenantes du secteur.
«L’université sénégalaise a besoin à court terme de 120 milliards francs CFA pour prendre en charge ses problèmes d’ici la rentrée universitaire d’octobre prochain. Nous avons besoin du chiffre fétiche de 120 milliards de francs CFA. Le problème avec les infrastructures des campus de l'Ussein sera bientôt résolu, si nous parvenons à mobiliser les moyens pour achever les chantiers en cours. Ainsi, ces nouvelles infrastructures pourraient être fonctionnelles dès le mois d’octobre prochain. Je ne vais pas vous raconter des histoires sur les chantiers en cours ; si nous mobilisons les moyens et nous comptons les mobiliser, en principe nous devrions vous permettre de rentrer dans vos nouveaux locaux au plus tard à la rentrée universitaire du mois d’octobre», a annoncé le ministre Abdourahmane Diouf.
À l’en croire, avec les projections faites sur le futur, l'université Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass sera le point d’impulsion de la souveraineté alimentaire et de toutes les questions innovantes qui vont de plus en plus devenir la priorité du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Le gouvernement du Sénégal soutient sans doute le projet Ussein. D'ailleurs, l’Ussein est la première université thématique du Sénégal et pas n’importe quelle thématique, mais celle de la souveraineté alimentaire, a-t-il dit. «Je retiens que dans cette université, on est dans la projection, la prospection et dans l’Afrique de demain, alors qu’on nous a habitués à nous confiner dans des tâches quotidiennes pour régler des problèmes quotidiens, au moment où le reste du monde se projette sur les années futures, développe des innovations. J'invite les enseignants-chercheurs et les étudiants de l’USSEIN à être sûrs d’avoir l’accompagnement de l’Etat pour assouvir cette ambition que vous portez avec beaucoup de dignité et de compétence. L’USSEIN a les filières les plus innovantes et les plus originales du pays», a soutenu le ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation qui a par ailleurs rencontré, au cours de son déplacement dans le Sine-Saloum, les organisations syndicales et les partenaires.
CONCOURS MISS MATHS / MISS SCIENCES 2024, KHADY SÈNE ET RAMATOULAYE KANE LAUREATES
Khady Sène de l’école Keur Badiane Maï de Touba et Ramatoulaye Kane du Lycée d’Excellence scientifique de Diourbel ont remporté respectivement le trophée Miss Mathématiques nationale et le trophée Miss Sciences Nationale de l’édition 2024.
Khady Sène de l’école Keur Badiane Maï de Touba et Ramatoulaye Kane du Lycée d’Excellence scientifique de Diourbel ont remporté respectivement le trophée Miss Mathématiques nationale et le trophée Miss Sciences Nationale de l’édition 2024.
Le ministère de l’Education nationale a célébré ses brillantes élèves lors de la 13ème édition du concours Miss Maths / Miss Sciences, qui s’est tenue ce lundi matin à Dakar.
Il s’agit d’un Concours organisé Aub sénégal pour promouvoir l’accès, le maintien et la réussite des filles dans les filières scientifiques.
Cet événement met en avant les talents académiques des jeunes filles des 16 Académies du pays, en récompensant les meilleures d’entre elles en Mathématiques et en Sciences.
Khady Sène, élève en classe de 4ème au lycée Keur Badiane Maï de Touba, a été couronnée Miss Mathématiques. De son côté, Ramatoulaye Kane, en classe de seconde au lycée scientifique d’excellence de Diourbel, a remporté le titre de Miss Sciences.
Ces distinctions honorent leurs performances exceptionnelles et leur engagement dans des disciplines souvent perçues comme difficiles.
La cérémonie a été présidée par le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy , en présence de la marraine Fatou Fall, Médecin Général, Directeur de l’Hôpital Principal de Dakar.
Dans son discours, le ministre a souligné l’importance de la promotion des filles dans les filières scientifiques, soulignant que ces parcours sont essentiels pour le développement d’un Sénégal souverain et résilient face aux défis mondiaux, tels que les changements climatiques.
Le thème de cette année, « Promotion des filles dans les filières et séries scientifiques pour un Sénégal souverain et résilient face aux changements climatiques », met en lumière les enjeux cruciaux de l’éducation scientifique pour les filles.
Il s’inscrit dans une vision globale de renforcement des capacités locales et de préparation des jeunes générations à affronter les défis environnementaux et technologiques de demain.
DÉMARRAGE DU CFEE SANS COUAC
Le ministre de l’Education nationale donne une bonne note à l’organisation de l’examen du CFEE et du concours de l’entrée en 6ème qui ont démarré ce matin à 8h sur toute l’étendue du territoire national, en Gambie et en Guinée Bissau.
Le ministre de l’Education nationale donne une bonne note à l’organisation de l’examen du CFEE et du concours de l’entrée en 6ème qui ont démarré ce matin à 8h sur toute l’étendue du territoire national, en Gambie et en Guinée Bissau. Pas de couac noté, la sécurité est de mise.
Moustapha Mamba GUIRASSY était ce matin à l’école liberté 1 et au collège sacré cœur (à Dakar) pour constater le déroulement des épreuves.
« A l’intérieur du pays, les nouvelles sont rassurantes », souligne le ministre.
Le ministre Guirassy se dit satisfait et se félicite des innovations apportées cette année.
PLUS DE 7000 CANDIDATS SANS PIECES D'ETAT CIVIL
Ils sont au total 20856 candidats dont 12821 filles et 8035 garçons à subir les épreuves de l'examen du certificat de fin d'études élémentaires et du concours de l'entrée en sixième au niveau de l'académie de Diourbel .
Ils sont au total 20856 candidats dont 12821 filles et 8035 garçons à subir les épreuves de l'examen du certificat de fin d'études élémentaires et du concours de l'entrée en sixième au niveau de l'académie de Diourbel .
Ces différents candidats sont répartis dans 109 centres d'examens, 35 pour le département de Bambey, 33 pour le département de Diourbel et 41 pour Mbacké. Monsieur Modou Ndiaye, l'inspecteur d'académie de Diourbel explique : « Il y a des candidats qui n'ont pas d'état civil. Nous les avons identifiés. Dès l'enrôlement, avec la digitalisation de l'examen, nous sommes capables du confort de notre bureau de connaître le nombre total de candidats, le nombre de candidats qui n'ont pas de pièces d'état civil. Toutefois, des efforts ont été fait dans ce sens pour réduire ce nombre qui se chiffrait au départ à plus de 10 000 candidats sans pièces d'état civil ».
Ainsi, il a demandé aux IEF de se rapprocher des présidents de tribunaux pour la tenue d'audiences foraines au niveau de l'IEf de Mbacké pour permettre de régulariser ces candidats. Ainsi, selon l'inspecteur d'académie, 3000 candidats ont été régularisés au niveau de l'IEf de Mbacké. En ce qui concerne les IEF de Bambey et Diourbel, des audiences vont être tenues pour régulariser ces candidats.
L'inspecteur d'académie de Diourbel a également déclaré avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour une bonne organisation des épreuves de l'examen du Cfee et du concours de l'entrée en 6ème. « En amont, nous avons tenu un comité régional de développement présidé par Monsieur le Gouverneur. Au cours de cette rencontre, nous partagé les dispositions pratiques pour un bon déroulement des examens. Il y a également des CDD qui ont été tenus par les inspecteurs de l'éducation et de la formation. Nous avons également tenu des réunions de coordination. Des dispositions sécuritaires sont prises », a-t-il martelé
Et d'ajouter : « Nous avons adressé un courrier à Monsieur le Gouverneur pour solliciter la mise à disposition des forces de sécurité pour que les examens passent se passer dans des conditions excellentes. Nous avons également mobilisé le personnel de surveillance mais aussi les chefs de centre ».