Les dix élèves du lycée Ousmane Sembène de Yoff ont obtenu une liberté provisoire à l’issue de leur comparution, selon la Rfm.
Le jugement de ces dix élèves n’avait pu se faire le 8 juillet. Le procès était renvoyé à ce 15 juillet pour la comparution du proviseur de l’établissement. L’agent judiciaire, devant défendre les intérêts de l’Etat, était aussi absent de l’audience.
Les potaches ont comparu, ce vendredi, au tribunal des mineurs. Le verdict est mis en délibéré pour le 22 juillet.
Ce groupe d’élèves du lycée Ousmane Sembène de Yoff est poursuivi pour « destruction de biens appartenant à l’Etat ». Ces élèves étaient accusés du saccage d’une salle de classe de l’établissement.
Le tribunal des flagrants délits avaient déjà jugés deux élèves de ce groupe. Il a condamné Ousmane Diène à un mois d’emprisonnement assorti du sursis. Ousmane Samb, lui, a bénéficié d’une relaxe.
LE TAUX DE RÉUSSITE S’ÉLÈVE À 62,3%
«Les résultats issus du baccalauréat technique 2022 sont salutaires.» C’est le directeur de l’Office du Baccalauréat qui jubile ainsi.
Le directeur de l’office du Baccalauréat a effectué, hier, une tournée dans les centres d’examen pour constater de visu le déroulement des épreuves du Baccalauréat. Le Pr Sossé Ndiaye a profité de cette visite pour saluer les résultats issus du baccalauréat technique de cette année dont le taux de réussite est estimé à plus de 62,3%.
«Les résultats issus du baccalauréat technique 2022 sont salutaires.» C’est le directeur de l’Office du Baccalauréat qui jubile ainsi. En effet, Selon Pr Sossé Ndiaye, le taux de réussite de cette année est estimé à plus de 60%. «Nous avons des résultats pour l’instant qui sont acceptables au bac technique, parce que nous sommes à 62,3% de réussite», renseigne le directeur de l’Office du Bac à l’issue de sa tournée dans certains centres d’examen de Dakar pour constater de visu le déroulement des épreuves du premier tour des épreuves du Baccalauréat général. Il estime cependant que ces résultats cachent quelques disparités. «Si vous prenez la série F6 par exemple, c’est vrai qu’ils ne sont pas nombreux ; on a un taux de 100%. Si vous prenez la Stid, une série qui a démarré cette année, le taux est de 26%», explique Sossé Ndiaye qui ajoute que ce taux de 62% est en étroite corrélation avec le taux de réussite au niveau de la Steg parce que plus de 90% des candidats sont issus de cette série. «Donc, si elle a un taux de 63%, c’est normal que nous ayons un taux de 62,3%», indique le directeur de l’Office du Bac. Revenant par ailleurs sur le déroulement du Baccalauréat général, Sossé Ndiaye a souligné que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour un bon déroulement des épreuves du bac à Dakar ainsi que sur l’étendue du territoire national. «Cette année, l’Office du Bac a introduit des innovations majeures pour avoir un examen inclusif, car les nonvoyants sont regroupés au Lycée Malick Sy de Thiès, parce qu’il y a une transcription en braille qui doit être faite», avait précisé le directeur de l’Office du Bac, Pr Sossé Ndiaye.
En outre, souligne-t-il, il est également prévu une prise en charge spécifique de chaque type de handicap, même les plus lourds. «Il y en a même qui vont venir ici à l’Office du Bac et qui seront pris en charge. D’autres qui ne peuvent pas écrire, nous les prenons en charge d’une certaine manière. Quant aux candidats malades, ils peuvent, après évaluation, postuler pour une session de remplacement», ajoute le directeur de l’Office du Baccalauréat qui informant que 9 000 enseignants ont été mobilisés pour assurer la correction.
14.000 CANDIDATS RÉPARTIS DANS 38 CENTRES D’EXAMEN DE DAKAR
Cette année, le Sénégal compte 147.673 candidats au baccalauréat dont les 123.988 sont issus des séries littéraires. Et l’académie de Dakar compte plus de 14.000 candidats répartis dans 38 centres d’examen. Par contre, le nombre de candidats dans les séries scientifiques est jugé très faible cette année. Mais à en croire le directeur de l’Enseignement Moyen Secondaire Général, Pape Kandji, des actions sont en train d’être menées pour relever le défi. «C’est vraiment un constat ; heureusement que le ministère de l’Education est en train d’y travailler. En effet, nous sommes en train d’élaborer un document sur la stratégie nationale pour la promotion des sciences. Ce document est très avancé et nous osons espérer, avec l’accompagnement des personnes ressources, que ce document, une fois mis sur la table, va régler beaucoup de choses», a déclaré le directeur de l’enseignement moyen secondaire général.
KÉDOUGOU ENREGISTRE 80,73% AU CFEE
La région de Kédougou (Sud-est) affiche un taux de réussite de 80, 73% à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), a annoncé, jeudi, l’Inspecteur d’académie, Mamadou Niang.
Kédougou, 14 Juil (APS) - La région de Kédougou (Sud-est) affiche un taux de réussite de 80, 73% à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), a annoncé, jeudi, l’Inspecteur d’académie, Mamadou Niang.
L’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Saraya a fait un bond de 22 points par rapport à l’année dernière avec un taux de réussite de 88, 79%.
L’IA a ajouté que l’IEF de Salémata arrive en seconde position avec 84, 67% et celle de Kédougou 76, 33%.
’’Nous avons un bond en avant comparativement aux résultats que nous avons obtenus l’année dernière avec un pourcentage de 57,39%’’, s’est-il félicité.
DES ABEILLES EMPÊCHENT DES CANDIDATES DE COMPOSER
Des candidates au BAC inscrites au centre d’examen Idrissa Diop de Thiès ont subi la furie des abeilles. Conséquence : elles n’ont finalement pas pu continuer leurs compositions.
Thiès, 14 juil (APS) - Trois candidates au baccalauréat ont été piquées, jeudi dans l’après-midi, par des abeilles au centre d’examen de l’école élémentaire Idrissa Diop de Thiès, a appris l’APS.
Les candidates attaquées par des abeilles dans l’après-midi, ont été évacuées au poste de Sainte-Anne, de l’autre côté de la route.
C’est vers les coups de 14 heures 32, que la première candidate est arrivée au poste de santé, elle a été rejointe par la suite par les deux autres, selon Hyacinthe Marcel Ndione, le responsable des soins.
Le personnel leur a prodiguées les premiers soins, en attendant l’arrivée de leurs parents, a-t-il dit.
L’une des filles a été libérée peu de temps après. L’état des deux autres est ‘’stable’’, a rassuré Hyacinthe Ndione, avant d’ajouter : ‘’en ce moment, elles ne peuvent pas retourner (en salle d’examen). Nous espérons que d’ici demain leur situation va s’améliorer’’.
L’Inspecteur d’académie, El Hadji Mamadou Diouf a accouru sur les lieux, après avoir saisi les autorités territoriales qui ont fait le déplacement, tout comme la brigade d’hygiène.
Selon lui, des filles se sont approchées d’une ruche, provoquant un mouvement d’abeilles, dont quelques-unes ont piqué trois filles. Le chef de centre a dû interrompre ses ablutions pour les évacuer au poste de santé Sainte-Anne, situé de l’autre côté du boulevard, à une centaine de mètres, a-t-il dit.
"Nous avons veillé à ce que l’examen continue, après avoir sécurisé le centre et nous sommes venus assister les enfants’’, a-t-il noté.
"Si elles sont dans les dispositions de poursuivre les épreuves, elles pourront le faire. A défaut, une session de remplacement est prévue’’, a-t-il fait savoir.
C’est finalement vers les coups de 18 heures que les deux filles en observation ont été libérées par le poste de santé
DEMARRAGE EFFECTIF DU BACCALAUREAT A DAKAR
Les épreuves du Baccalauréat général ont démarré peu après 8 heures au lycée mixte Maurice Delafosse. L’examen débute avec l’épreuve de philosophie sur laquelle les 147 673 candidats en lice sur le territoire national sont appelés à plancher ce matin.
Dakar, 14 juil (APS) - Les épreuves du Baccalauréat général ont démarré peu après 8 heures au lycée mixte Maurice Delafosse, à Dakar, a constaté l’APS.
L’examen débute avec l’épreuve de philosophie sur laquelle les 147 673 candidats en lice sur le territoire national sont appelés à plancher ce matin.
Selon l’Office du Bac, chargé de l’organisation de l’examen, le pourcentage de candidats issus du public est de 52,69%, celui des candidats individuels est de 16,95%, le reste des postulants étant issus du privé.
De même, détaille-t-il, 123.988 candidats sont issus des séries littéraires alors que 24.298 viennent des séries scientifiques et techniques.
L’académie de Thiès compte le plus de candidats avec 26.191 postulants au premier diplôme universitaire, suivie par celle de Pikine-Guédiawaye, où 20.576 candidats sont en lice.
L’académie de Dakar recense 15464 candidats, contre 11.342 à Kaolack, 3619 à Matam, 4597 à Sédhiou, 8701 à Diourbel, 1337 à Kédougou et 4338 à Tambacounda.
Fatick a enregistré 9539 candidats, Kolda 5485, Rufisque 7811, Kaffrine 3175, Louga 6610, Saint-Louis 11.507 et Ziguinchor 10533.
Selon le directeur de l’Office du Bac, Sossé Ndiaye, les premiers résultats sont attendus entre lundi et mardi prochain.
KAOLACK COMPTE 11.068 CANDIDATS AU BAC
La région de Kaolack (centre) a enregistré 11.068 candidats au Baccalauréat dont les épreuves démarrent ce jeudi sur toute l’étendue du territoire sénégalais, a-t-on appris de son inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby.
Kaolack, 14 juil (APS) - La région de Kaolack (centre) a enregistré 11.068 candidats au Baccalauréat dont les épreuves démarrent ce jeudi sur toute l’étendue du territoire sénégalais, a-t-on appris de son inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby.
"Il y a 1442 candidats inscrits en série S2, 18 en S1, deux en série SA arabe et 9.601 pour la série L", a détaillé l’inspecteur d’académie de Kaolack, faisant observer que les séries littéraires restent prédominant sur les scientifiques.
Selon Siaka Goudiaby, "toutes les dispositions ont été prises pour un bon déroulement" de l’examen du Baccalauréat à Kaolack.
"Nous avons pris les devants pour avoir des centres non inondables pour un bon déroulement de l’examen en ces temps d’hivernage", a relevé M. Goudiaby.
LOUGA PRESENTE 6610 CANDIDATS AU BAC
Au total, 6610 candidats dont 3 752 filles (56.76%) vont représenter l’Académie de Louga aux examens du baccalauréat dont le démarrage est prévu jeudi sur toute l’étendue du territoire
Louga, 13 juil (APS) - Au total, 6610 candidats dont 3 752 filles (56.76%) vont représenter l’Académie de Louga aux examens du baccalauréat dont le démarrage est prévu jeudi sur toute l’étendue du territoire, a-t-on appris de l’Inspection d’académie.
Un communiqué reçu à l’APS précise que les candidats sont répartis dans 27 centres d’examen principaux dont huit secondaires.
Parmi les candidats, 5743 candidats, soit 86.88%, sont inscrits dans les séries littéraires contre 867 élèves (S1 13 Candidats en S1, 816 candidats en S2 et 38 candidats en S2A), soit 13.12%, dans les séries scientifiques.
L’IA de Louga Penda Wane BA a assuré que "toutes les dispositions sont prises pour un bon déroulement des épreuves".
"Le paiement des avances au départ du baccalauréat 2022 a démarré depuis le 7 juillet et se poursuit au rythme des arrivants", a-t-elle fait savoir.
"La sécurité sera de mise car il est interdit aux candidats d’entrer dans les centres d’examen avec des téléphones portables ou tout autre objet de communication à distance. En effet, tout candidat qui outrepasse cette interdiction sera exclu", a-t-elle ajouté.
L’année dernière, l’académie de Louga avait enregistré un taux de réussite "satisfaisant" de 48,16 %.
LA COSYDEP SE DÉSOLE DU FAIBLE TAUX DE 10% SUR UN DÉFICIT DE 45 000
Structure de veille, d'alerte et de propositions pour un système éducatif décentralisé, la COSYDEP alerte sur le recrutement des enseignants (sur un déficit de 45 000, seuls 5 000 enseignants ont été recrutés, à titre exceptionnel, sur la décision du Chef
La dernière réunion ordinaire de fin d’année tenue par le conseil d’administration de la Cosydep a été une occasion pour Cheikh Mbow et ses camarades de passer au peigne fin les différents problèmes qui ont secoué l’année scolaire 2021-2022. Il s’agit entre autres de la résurgence de la violence en milieu scolaire et de la problématique du recrutement des enseignants qui, selonlui, est très faible, malgré le recrutement exceptionnel de 5 000 enseignants, avoisinant un taux de 10% sur un déficit de 45 000.
Structure de veille, d'alerte et de propositions pour un système éducatif décentralisé, la Coalition nationale sénégalaise pour la défense de l'éducation (COSYDEP) estime que le taux de recrutement des enseignants pour l’année scolaire 2021-2022 est très faible.
En effet, sur un déficit de 45 000, seuls 5 000 enseignants ont été recrutés, à titre exceptionnel, sur la décision du Chef de l’Etat, représentant ainsi 10%. Une situation qui, de l’avis de Cheikh Mbow, n’est pas rassurante, d’autant plus que l'Etat avait pris l’engagement de résorber le déficit d’enseignants. « Sur la problématique du recrutement des enseignants et rappelant qu’à la différence d’un examen, le concours met en compétition des candidats pour un nombre de places fixé d'avance, la COSYDEP constate une baisse drastique sur le nombre d’enseignants recrutés cette année.
En effet, seulement 10% du nombre des recrutements antérieurs ont été́ pris. Cela n’est guère rassurant quant à la volonté́ de résorber le déficit en enseignants qu’une de ses études situait à près̀ de 45 000, tenant compte des enfants hors école, des classes spéciales, geléé s ou ferméé s faute de maitres et des effectifs pléthoriques », alerte le CA de la COSYDEP.
Sur ce, il invite l’Etat à privilégier une planification rigoureuse dans la dotation du system̀ e en enseignants bien formeś et en nombre suffisant. Mais aussi exhorte les autoritéś scolaires à revoir la situation des enseignants décisionnaires ou mis en position de stage ainsi que le processus de recrutement des élèves-maîtres pour que la formation puisse se faire d’octobre à juillet pour le respect des 9 mois et la disponibilité́ des nouveaux enseignants des̀ la rentréé d’octobre.
Outre le recrutement des enseignants, la question des élections législatives du 31 juillet prochain a aussi été au cœur des discussions de la dernière réunion du CA de la Cosydep. Et pour protéger les élèves en classe d’examen, Cheikh Mbow et Cie invitent les politiques à placer les lieux d’apprentissage et les apprenants à l’abri des jeux d’acteurs. Dans cette optique, il estime que les débats, discours et autres actes politiques devraient renforcer la paix et la sécurité́ requises par l’éducation, tout en respectant la neutralité́ politique de l’institution scolaire. Car pour lui, la date des élections coïncide avec le moment des évaluations de fin d’année.
Par conséquent, les élèves ont besoin de paix et de quiétude pour se concentrer sur leurs tâches pour des résultats probants. S’adressant aux acteurs, il les invite à penser aux inteŕ et̂ s des enfants porteurs d’avenir. « Les six (6) millions d’apprenants en quet̂e de perspectives nourrissent des attentes fortes àvotre endroit sur votre vision et vos ambitions pour le secteur», exhorte Cheikh Mbow.
BAT̂IR DES REṔ ONSES POUR UNE EĆOLE APAISEÉ, PROPICE AU RENFORCEMENT DE L’ED́UCATION AUX VALEURS….
Face à la résurgence de la violence en milieu scolaire, la COSYDEP, après avoir condamné fermement les actes de violence perpétréś par des élèves dans des établissements scolaires, invite les décideurs à approfondir la réflexion sur la persistance de la violence en vue de mieux maîtriser le phénomènè e et de bâtir des réponses pour une école apaisée, propice au renforcement de l’éducation aux valeurs, à la promotion du civisme, de la citoyenneté́ et de la paix. Et à privilégier la sanction qui corrige en sauvant l’homme mais pas celle qui compromet l’avenir de l’enfant. Des espaces de rencontres entre enseignants, parents et eĺev̀ es sur les reg̀ les de la vie scolaire doivent être formaliseś.
Par ailleurs, la Cosydep plaide pour la sécurisation des établissements scolaires avec des aménagements adapteś et un personnel de soutien conséquent. Mais aussi en s’inspirant de la discipline militaire, de nos valeurs traditionnelles et religieuses qui promeuvent le respect de l’autorité,́ des bonnes pratiques à travers le monde, des opportunitéś d’éducation qu’offrent les activitéś de vacances (navetanes, camps et colonies de vacances, visites de casernes militaires, mobilisations des mouvements de jeunesse, des daara, du service civique national...).
Entre autres solutions, Cheikh Mbow propose une utilisation optimale des vacances scolaires comme la campagne « Nos vacances pour l’Ecole », lancée en 2018. Ainsi, il invite l'Etat à accélérer la mise aux normes des établissements scolaires. En mettant un accent particulier sur l’amélioration de l’environnement des apprentissages avec un minimum essentiel de services intégréś (1 école, 1 point d’eau, 1 bloc sanitaire, 1 personnel d’appui). Mais aussi, il les exhorte à poursuivre la restauration de la confiance nécessaire à l’apaisement durable du secteur en mettant à profit le fonctionnement du comité́ de suivi des accords mis en place après̀ des efforts.
LE COLLECTIF DES AMICALES OPPOSE UN NIET CATÉGORIQUE À LA FERMETURE DU CAMPUS DE L'UCAD
Le torchon brûle entre responsables universitaires et étudiants autour du campus universitaire à Dakar
Le Collectif des amicales de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), étant la structure qui regroupe en son sein l’ensemble des amicales de l’UCAD pour la défense des droits et libertés des étudiants, s’est indigné de la décision prise par les autorités universitaires de fermer l'établissement d'enseignement supérieur à compter du 23 juillet prochain. Par conséquent, le collectif avertit dans un communiqué rendu public le 11 juillet 2022, qu'il n’hésitera pas de passer à une vitesse supérieure si l’autorité ne revient pas à de « meilleurs sentiments ».
Le torchon brûle entre responsables universitaires et étudiants autour du campus universitaire à Dakar. La décision des autorités de l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de fermer l'établissement d'enseignement supérieur à compter du 23 juillet prochain a provoqué l'ire du Collectif des amicales de l’UCAD, pour ne pas dire la structure qui regroupe en son sein l’ensemble des amicales de ce temple du savoir en vue de la défense des droits et libertés des étudiants.
Ainsi, le Collectif avertit dans un communiqué rendu public le 11 juillet 2022, qu'il n’hésitera pas de passer à une vitesse supérieure si l’autorité ne revient pas à de «meilleurs sentiments ». « En effet, vendredi 08 juillet le conseil restreint de l’UCAD sous la présidence du Recteur s’est réuni. Au sortir de cette réunion, il a été décidé la fermeture de l’université à compter du 23 juillet 2022 », informe la note.
Ainsi, le Collectif dénonce de cette «forfaiture et condamne avec la dernière énergie cette décision unilatérale et irresponsable des autorités universitaires », lit-on dans le document. « Nous tenons à préciser que cette décision intervient à un moment où la presque totalité des facultés, écoles et instituts de l’université sont en période d’examens », précise la même source. Non sans juger que « cette décision non concertée et irréfléchie de ce soi-disant conseil restreint n’a d’autre motivation que politique ».
Dans la même veine, le collectif « met en garde ce corps de décision dans lequel certains ont démissionné de leurs missions d’universitaires que l’étudiant sénégalais ne paiera pas les frais de cette fermeture purement politique de l’Université ».
Par conséquent, l'organisation « prend à témoin toute l’opinion pour dire qu’il rejette purement et simplement cette décision et n’hésitera pas de passer à une vitesse supérieure si l’autorité ne revient pas à de meilleurs sentiments », réitérant ainsi son engagement à « défendre l’intérêt exclusif de l’étudiant ».
Faut-il rappeler que sauf changement de dernière minute, la période des vacances est fixée du « 23 juillet à 12h au 03 octobre 2022 à 08h » à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar pour l'année académique 2021-2022.
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LE LAC ROSE, UNE OEUVRE D'ART AU DAK'ART
Pourquoi je m'appelle GABON? Qu'est-ce qui m'a poussé à faire focus sur le Lac Rose dans mon oeuvre?. L'artiste jamaïcain, dans la deuxième partie de l'entretien avec AfricaGlobe, répond à ses questions et d'autres.
Dans la deuxième partie de l'entretien accordé à AfricaGlobe, Yrneh Gabon, le Jamaïcain qui a retrouvé ses racines dans les communautés balantes du Sénégal, de la Gambie et de la Guinée-Bissau, alerte sur la menace qui pèse sur le Lac Rose dont il est tombé amoureux.
Jamaïcain de naissance, étatsunien d'adoption et sénégambien de lointaine origine, cet artiste multidisciplinaire n'exclut pas un retour définitif, mais planifié en terre africaine.
Pour mémoire Yreneh Gabon a consacré une exposition sur Le Lac Rose dans la cadre de la 14è édition de l'art africain contemporain de Dakar.
Une exposition complexe autour du sel dans tous ses états, autour du Lac Rose qu'il a reconstitué presque à l'ancien palais de justice, agrémenté de différentes problématiques, des fragments d'histoire de l'esclavage et de la la domination occidentale du monde noir par le Blanc.
Venu des Amériques, Yrneh semble plus sensible à la dégradation que subit le Lac Rose que ceux qui le voit, le côtoie et fréquente le plus souvent.
Selon lui le Lac Rose qu'il a vu 5 ou 6 ans plus tôt n'est plus le même que celui d'aujourd'hui. Il y a donc urgence à le sauver notamment du changement climatique.