VIDEOLE LAC ROSE, UNE OEUVRE D'ART AU DAK'ART
Pourquoi je m'appelle GABON? Qu'est-ce qui m'a poussé à faire focus sur le Lac Rose dans mon oeuvre?. L'artiste jamaïcain, dans la deuxième partie de l'entretien avec AfricaGlobe, répond à ses questions et d'autres.
Dans la deuxième partie de l'entretien accordé à AfricaGlobe, Yrneh Gabon, le Jamaïcain qui a retrouvé ses racines dans les communautés balantes du Sénégal, de la Gambie et de la Guinée-Bissau, alerte sur la menace qui pèse sur le Lac Rose dont il est tombé amoureux.
Jamaïcain de naissance, étatsunien d'adoption et sénégambien de lointaine origine, cet artiste multidisciplinaire n'exclut pas un retour définitif, mais planifié en terre africaine.
L'une des étapes qu'il compte effectuer le plutôt possible est d'aller à la rencontre du peuple balante pour renouer avec sa racine comme il a expliqué dans la première partie de l'interview
Pour mémoire Yreneh Gabon a consacré une exposition sur Le Lac Rose dans la cadre de la 14è édition de l'art africain contemporain de Dakar.
Une exposition complexe autour du sel dans tous ses états, autour du Lac Rose qu'il a reconstitué presque à l'ancien palais de justice, agrémenté de différentes problématiques, des fragments d'histoire de l'esclavage et de la la domination occidentale du monde noir par le Blanc.
Venu des Amériques, Yrneh semble plus sensible à la dégradation que subit le Lac Rose que ceux qui le voit, le côtoie et fréquente le plus souvent.
Selon lui le Lac Rose qu'il a vu 5 ou 6 ans plus tôt n'est plus le même que celui d'aujourd'hui. Il y a donc urgence à le sauver notamment du changement climatique.