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29 novembre 2024
Développement
LE COUD S'ENGAGE POUR LE DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE
Le Dr. Ndob Seck s’est exprimé avec satisfaction concernant l’implication citoyenne des étudiants et du personnel, affirmant que ces activités d’investissement humain seront désormais une composante permanente du campus social de l’université.
Les autorités du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) ont salué la participation et l’engagement remarquables des étudiants lors de la première édition de la Journée Nationale d’Investissement Humain, également connue sous le nom de « set-sétal ». Cette initiative, visant à mobiliser les ressources humaines pour des actions bénéfiques à la communauté, a reçu un accueil chaleureux de la part des étudiants et du personnel du COUD.
Le Dr. Ndob Seck, CSA du COUD, s’est exprimé avec satisfaction concernant l’implication citoyenne des étudiants et du personnel, affirmant que ces activités d’investissement humain seront désormais une composante permanente du campus social de l’université. Cette perspective souligne l’importance accordée à l’engagement communautaire et à la responsabilité sociale au sein de l’institution.
Emmanuel Sène, chef du département de l’environnement du COUD, a également salué la mobilisation des acteurs du campus social, encourageant leur contribution à l’entretien et à la préservation de l’environnement. Cette reconnaissance met en lumière l’importance de la sensibilisation environnementale et de la responsabilité collective dans la protection de notre écosystème.
Tidiane Cissé, responsable sécurité du COUD, a exprimé sa satisfaction quant à la mobilisation, à l’organisation et à l’engagement des étudiants sur le terrain. Il a souligné que cette implication témoigne de la réceptivité des populations à l’appel du président de la République, faisant de cette initiative une affaire citoyenne.
Il a également exprimé l’espoir que ce travail, débuté lors de cette journée et qui se poursuivra chaque mois, contribuera à atténuer la menace des inondations. Il a appelé les citoyens, de tous bords, à accompagner davantage le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que le Premier ministre pour résoudre les défis sociaux et environnementaux auxquels le pays est confronté.
LES CONSTRUCTIONS SUR LES ZONES D’ÉVACUATION DES EAUX PLUVIALES NE SERONT PLUS TOLÉRÉES
‘’L’administration a en sa possession le code de l’urbanisme, celui des domaines, les plans directeurs d’urbanisme. Donc, il est inadmissible que des autorisations de construire soient délivrées dans des zones pareilles’’, a souligné le Premier ministre.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a déclaré, samedi, à Sangalkam (Rufisque), que les constructions sur des zones d’évacuation des eaux pluviales ne seront plus tolérées, prévenant que toutes les responsabilités sur les habitats déjà érigés sur des zones non aedificandi vont être situées.
‘’Notre présence ici est motivée par deux choses : il y a d’abord ce qu’on appelle un problème d’assainissement ordinaire d’un quartier dont les maisons sont construites sur un site légal, mais où il y a un défaut de canalisation, créant des problèmes aux habitants’’, a-t-il fait savoir.
Ousmane Sonko a tenu ces propos lors du lancement de la journée nationale de nettoiement à Sangalkam, une commune située dans le département de Rufisque.
Si ce cas de figure ‘’peut être résolu facilement’’ à travers l’assainissement, force est de reconnaître qu’il y a d’autres types de construction sur des zones se trouvant dans des zones non aedificandi, ‘’des zones qui ont été répertoriées comme non habitables ou qui sont des lieux d’évacuation des eaux pluviales’’.
‘’Dans ce cas de figure, la responsabilité de l’Etat est d’abord engagée, car si vous regardez cet immeuble et certaines habitations qui se trouvent derrière nous, il y a lieu de se demander qui a délivré les autorisations de construire”.
”Il y a lieu de se demander, si est-ce qu’à l’époque, on a bien pris en compte la réalité qu’ on est sur une zone non aedificandi ?’’, s’est interrogé le Premier ministre. Selon lui, les ”bâtiments en question ont été construits sur des sites d’évacuation des eaux pluviales’’.
‘’Et cette façon de faire va cesser ! Nous disons : plus jamais ça !’’, a martelé Ousmane Sonko. Il indique que des autorisations de construire ne doivent plus être délivrées dans ce genre de cas.
D’après lui, tous ces problèmes ‘’relèvent directement de la responsabilité de l’Etat’’. Il assure que ‘’les mesures nécessaires seront prises pour y remédier’’.
‘’L’administration a en sa possession le code de l’urbanisme, celui des domaines, les plans directeurs d’urbanisme. Donc, il est inadmissible que des autorisations de construire soient délivrées dans des zones pareilles’’, a souligné le Premier ministre.
‘’C’est l’objet de notre venue ici à Sangalkam. Nous allons trouver des solutions à court et à long terme’’, a-t-il assuré.
Il précise que l’Etat a recensé plus de 3 500 sites de ce genre dans le pays, dont la majorité se trouve dans la zone de Rufisque.
‘’C’est pourquoi nous avons décidé cette année, avec l’aide l’Armée nationale, de creuser un bassin de rétention pour recueillir les eaux pluviales qui ont causé beaucoup de dégâts ces dernières années dans cette zone’’, a signalé M. Sonko.
Il a ajouté que l’eau récupérée dans ce bassin pourra servir à l’agriculture et au maraichage, dans la zone de Sangalkam et ses environs.
‘’Ceci est un premier acte et nous allons assainir non seulement notre environnement mais aussi mettre fin à certaines pratiques en situant les responsabilités à tous les niveaux’’, a promis le Premier ministre.
Il a symboliquement participé au nettoyage de la zone et a planté un arbre, un geste symbolique en guise de participation à la préservation de l’environnement.
Plusieurs membres du Gouvernement ont pris part à cette journée, notamment les ministres de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, et de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.
Le gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall, ainsi que le préfet de Rufisque étaient également présents à la cérémonie.
La journée nationale de nettoiement, dont le lancement à l’échelle nationale a été effectué ce samedi, à Thiaroye Gare, dans la banlieue de Dakar, est initiée par le président de la République Bassirou Diomaye Faye.
DIOMAYE FACE AU MUR DE L'AES
Ramener les dissidents au sein de la CEDEAO, une équation insoluble pour le Sénégal ? Après leur retrait, le Mali, le Burkina et le Niger semblent bien décidés à persister dans cette voie loin des "règles démocratiques" de l'organisation ouest-africaine
(SenePlus) - En visite officielle à Bamako et Ouagadougou jeudi 3 mai, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye s'est donné pour mission de convaincre le Mali, le Burkina Faso et le Niger de revenir au sein de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), dont ils ont annoncé leur retrait en janvier. Une tâche ardue, selon une analyse de RFI.
"Leur décision est irréversible", ont martelé à plusieurs reprises les dirigeants de ces trois pays formant l'Alliance des États du Sahel (AES). Pourtant, à l'issue de sa visite, Diomaye Faye a jugé la position malienne "rigide, mais pas totalement inflexible", espérant poursuivre ses efforts de médiation.
Mahamadou Konaté, enseignant en relations internationales à l'Université de Bamako et directeur du Bureau d'études Donko, doute du réalisme d'une telle démarche. "C'est osé ! Lui-même sait que cela va être laborieux et que rien n'est gagné d'avance", déclare-t-il à RFI.
Selon Konaté, le retrait de la Cédéao est une "stratégie qui a fort bien réussi" pour l'AES, n'ayant essuyé aucune sanction depuis son annonce. "De leur côté, on peut sentir une unité très affirmée, une détermination. De l'autre côté, malheureusement, on sent de la division et de l'hésitation", poursuit l'analyste.
"Les États du Sahel qui ont choisi de se retirer de la Cédéao l'ont fait après un calcul", rappelle Konaté. Le Mali a déjà mis en place un comité dédié, réuni une première fois en avril, tandis que la consolidation de l'AES, présentée comme alternative à la Cédéao, avance à grands pas.
"Ils ont ficelé les projets de texte qui doivent organiser la confédération de l'AES, et qui seront bientôt validés par le sommet des chefs d'État", explique Konaté. "Pour le moment, la priorité c'est l'AES. Il ne faut pas se faire d'illusions : tant que ces pays ne jugeront pas nécessaire d'organiser des élections crédibles, rien ne bougera."
En effet, revenir dans la Cédéao impliquerait d'en accepter les règles démocratiques, une perspective qui n'intéresse guère les dirigeants de l'AES pour l'heure, même en cas de réforme de l'organisation sous-régionale.
Face à la détermination apparemment inébranlable des pays du Sahel, le président Diomaye Faye semble avoir un défi de taille pour les convaincre de renoncer à leur trajectoire de consolidation de l'AES
JOURNÉE DE NETTOIEMENT : DIOMAYE FAYE SALUE LA MOBILISATION EXCEPTIONNELLE DES SÉNÉGALAIS
‘’J’ai vu partout au Sénégal une mobilisation exceptionnelle qui rend compte de l’adhésion du peuple sénégalais à notre démarche de gouvernance basée sur la co-construction’’.
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye, a salué, samedi, à Thiaroye Gare, dans la banlieue de Dakar, ”la mobilisation exceptionnelle” du peuple sénégalais à cette première édition de la journée nationale de nettoiement.
‘’Je voudrais remercie l’ensemble du peuple sénégalais qui s’est massivement mobilisé pour nous rejoindre dans cette journée de +set-setal+, une journée d’investissement humain allant dans le sens d’anticiper les inondations. C’est dans le cadre des opérations pré-hivernage que cette journée se tient’’ a-t-il déclaré après avoir effectué un acte symbolique de coups de balai à Thiaroye Gare.
‘’J’ai vu partout au Sénégal une mobilisation exceptionnelle qui rend compte de l’adhésion du peuple sénégalais à notre démarche de gouvernance basée sur la co-construction’’, s’est-t-il félicité.
Le président de la République a remercié le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom et son collègue de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.
Il a également remercié les écoles et leurs responsables qui ont mobilisé les élèves pour cette journée d’assainissement.
La première édition de cette journée d’investissement humain, centrée autour de la question des inondations veut faire en sorte que la communauté s’approprie cette initiative et puisse participer activement avec les structures concernées de l’Etat à la gestion et la prévention des inondations.
La journée nationale de nettoiement est une initiative du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui appelle l’ensemble des Sénégalais, à se consacrer au cours de cette journée, à des activités de nettoiement des rues et places publiques, dans les quartiers et communes.
JOURNÉE DE NETTOIEMENT : DIOMAYE FAYE SALUE LA MOBILISATION EXCEPTIONNELLE DES SÉNÉGALAIS
‘’J’ai vu partout au Sénégal une mobilisation exceptionnelle qui rend compte de l’adhésion du peuple sénégalais à notre démarche de gouvernance basée sur la co-construction’’.
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye, a salué, samedi, à Thiaroye Gare, dans la banlieue de Dakar, ”la mobilisation exceptionnelle” du peuple sénégalais à cette première édition de la journée nationale de nettoiement.
‘’Je voudrais remercie l’ensemble du peuple sénégalais qui s’est massivement mobilisé pour nous rejoindre dans cette journée de +set-setal+, une journée d’investissement humain allant dans le sens d’anticiper les inondations. C’est dans le cadre des opérations pré-hivernage que cette journée se tient’’ a-t-il déclaré après avoir effectué un acte symbolique de coups de balai à Thiaroye Gare.
‘’J’ai vu partout au Sénégal une mobilisation exceptionnelle qui rend compte de l’adhésion du peuple sénégalais à notre démarche de gouvernance basée sur la co-construction’’, s’est-t-il félicité.
Le président de la République a remercié le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom et son collègue de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.
Il a également remercié les écoles et leurs responsables qui ont mobilisé les élèves pour cette journée d’assainissement.
La première édition de cette journée d’investissement humain, centrée autour de la question des inondations veut faire en sorte que la communauté s’approprie cette initiative et puisse participer activement avec les structures concernées de l’Etat à la gestion et la prévention des inondations.
La journée nationale de nettoiement est une initiative du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui appelle l’ensemble des Sénégalais, à se consacrer au cours de cette journée, à des activités de nettoiement des rues et places publiques, dans les quartiers et communes.
TRANSPORT EN COMMUN A DAKAR : 14 LIGNES A RESTRUCTURER AVEC 400 BUS
Il s'agit plutôt de restructuration et d'optimisation du réseau du transport en commun pour mieux l'articuler avec le réseau de transport de masse que sont le BRT et le Ter.
L'As |
Mama Katherine Diouf |
Publication 01/06/2024
Dans le cadre du renforcement de l'offre du transport urbain, la première phase 2023-2026 du projet de restructuration du réseau de transport en commun de Dakar a été lancée hier. Selon le directeur du conseil Exécutif des transports urbains Durables (CETUD), thierno Birahim Aw, dans cette première phase, 14 lignes seront restructurées d'ici à octobre 2026 avec 400 bus qui vont fonctionner à gaz.
Le conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD) a procédé hier au lancement de la première phase du Projet de restructuration du réseau de transport en commun. Ce projet d’un coût global de 267 milliards de francs Cfa est cofinancé par l'Etat du Sénégal (57 milliards), la Banque européenne d'investissement (109,5), l'agence française de développement(67,9 milliards), la Coopération Allemande à travers la Banque de développement et de l'Union européenne. Il permettra «l'acquisition de 380 autobus neufs à motorisation gaz qui vont renforcer le parc de matériel roulant sur 14 lignes, la construction de deux ateliers-dépôts pour la maintenance et le remisage des bus, des travaux d'aménagement urbain portant sur 30 km de voiries, huit carrefours, des arrêts de bus et terminus». Selon le Secrétaire général du ministère des Infrastructures et des Transports terrestres, Cheikh Ahmadou Bamba Sy qui présidait la rencontre, ce projet est d'une importance capitale. «Le BRT a été lancé dans sa phase et mise en circulation commerciale depuis deux semaines et le Train express régional est fonctionnel depuis deux ans. Il s'agit d'un projet structurant qui va permettre de restructurer de façon globale le réseau de transport urbain dakarois de façon globale. Cela va englober toute la région de Dakar et toutes les communes », a-t-il indiqué. À l’en croire, dans cette première phase, 14 lignes seront restructurées d'ici à octobre 2026 «avec 400 bus qui vont fonctionner à gaz, respectant les exigences de l'environnement. Et la construction de deux dépôts modernes à Ouakam et Keur Massar».
Pour mener le projet à bien, il y aura des milliers d'emplois et des kilomètres de routes seront aménagés. Pour M. Sy, «dans le cadre du BRT, les opérateurs sont actionnaires. Et ce partenariat est porté par le Fonsis mais à terme, ce sont les opérateurs privés nationaux qui seront actionnaires dans le projet BRT. Et ce projet est fait pour les opérateurs privés et la société nationale Dakar Dem Dikk», a-t-il précisé. Pour ce qui est de la suppression de certains réseaux de transport en commun, il a tenu à rassurer qu'il n'y aura pas de suppression de lignes. «Il s'agit plutôt de restructuration et d'optimisation du réseau du transport en commun pour mieux l'articuler avec le réseau de transport de masse que sont le BRT et le Ter», a-t-il dit.
VIDEO
LA RTS DÉNONCE DES TENTATIVES D'ENTRAVER LES RÉFORMES
La RTS monte au créneau pour défendre le cap du gouvernement. Dans un plaidoyer offensif, la chaîne publique dénonce les manœuvres déstabilisatrices et réaffirme son soutien à l'agenda de changement radical promis par le nouveau pouvoir
Dans un élément diffusé ce vendredi 31 mai 2024 sur ses antennes, la RTS a dénoncé les tentatives répétées de déstabilisation visant à saper la dynamique de rupture promise par la nouvelle équipe dirigeante. Selon la chaîne dite de service public, "pour les pourfendeurs de la nouvelle équipe gouvernementale, désormais aucune occasion n'est de trop pour saper la dynamique de rupture en cours."
La RTS a pointé du doigt les efforts constants déployés "pour empêcher au chef de l'État et son premier ministre de dérouler l'agenda" de changement radical tant attendu par la population. Malgré les axes clairement définis, il a reconnu que "des lignes vont forcément bouger une fois le travail achevé", ce qui semble déranger certaines sphères.
Évoquant "le milieu politico-affairiste organisé en lobby", la RTS estime que ce dernier était "décidé à faire face" au nouveau pouvoir, arrivé aux affaires avec "un score qui frôle presque le plébiscite". Cependant, prévient la chaîne de télévision, "vouloir se poser de cette façon, c'est s'engager dans une voie sans issue, un long tunnel où l'on risque de ne jamais voir le bout."
L'exemple le plus récent de ces tentatives de déstabilisation, selon la RTS, concerne "l'affaire Mélenchon et le faux débat sur les LGDTQ+", éclipsant le discours marquant du président sur les relations Afrique-Occident lors de la visite du leader français. Un discours qui "a fait écho dans le monde car fixant les nouveaux contours qui devront désormais gouverner un partenariat qui jusque-là était en défaveur de l'Afrique et du Sénégal."
De même, la polémique autour de la nomination de l'officier général Kandé comme attaché de défense a été balayée comme "une énième tentative de détourner l'opinion publique des pas positifs posés par le gouvernement". Citant le décret du 24 mars 2024, la chaîne a rappelé que cette nomination relevait "parfaitement" des prérogatives du chef de l'État.
DPM, LA COMMISSION AD HOC ADOPTE LES MODALITÉS D’ORGANISATION DE SES TRAVAUX
La commission est chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime dans la région de Dakar.
Dakar, 31 mai (APS) – La commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime (DPM) dans la région de Dakar a adopté lors d’une réunion les principes directeurs d’analyse des dossiers constitués par le Secrétariat et les modalités d’organisation de ses travaux, a-t-on appris vendredi.
‘’Les membres de la Commission se sont engagés à respecter les délais impartis pour la finalisation des travaux, en accordant la priorité aux dossiers présentant des spécificités’’, indique un communiqué transmis à l’APS.
Au cours de cette réunion, les membres de la Commission ont passé en revue l’évolution du cadre normatif régissant le DPM depuis l’indépendance du Sénégal ainsi que les mesures annoncées régulièrement par l’Etat pour juguler les occupations de ce domaine, sans être suivies d’actions concrètes, rapporte le communiqué.
Il renseigne que la commission a pris connaissance des diligences effectuées à date par le Secrétariat, notamment les visites de terrain de la DSCOS ainsi que le recueil et l’étude préliminaire, par les services étatiques, de la documentation produite par les personnes concernées par le champ de l’arrêté susvisé.
La réunion a été présidée par le Secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lo, en présence du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, et Balla Moussa Fofana, ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du Territoire.
Le communiqué précise que l’ensemble des membres de la Commission étaient présents ou représentés à la rencontre, à l’exception de l’Assemblée nationale.
Le Premier ministre a créé une commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les dépendances du domaine public maritime (DPM) de la région de Dakar.
Par l’arrêté instituant ladite commission, Ousmane Sonko a ordonné en même temps ‘’la suspension de toutes les constructions et autres travaux sur les anciennes dépendances du domaine public maritime [de] la région de Dakar, pour un délai de deux mois à compter de ce jour’’, lundi 13 mai.
Il est demandé au directeur général de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol de procéder à cette suspension ‘’à titre conservatoire’’.
La nouvelle commission est ‘’chargée de procéder à la vérification de la légalité et de la conformité des titres délivrés et [des] occupations faites dans les zones ciblées’’.
Elle est placée ‘’sous la présidence du ministre, secrétaire général du gouvernement’’, et ‘’est coordonnée par le ministre des Finances et du Budget’’.
Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires assure le secrétariat de la commission.
L’Assemblée nationale, le Conseil économique, social et environnemental, le Haut Conseil des collectivités territoriales, ainsi que le ministère des Finances et du Budget ont des représentants au sein de cette instance.
Les ministères de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement, de la Justice sont aussi représentés.
Le gouverneur de Dakar en est membre, de même que des représentants des collectivités territoriales concernées, et le directeur général de l’Agence nationale des affaires maritimes.
L’Ordre des avocats, la Chambre des notaires, l’Ordre des architectes, ainsi que l’Ordre national des géomètres experts du Sénégal sont représentés.
‘’Les travaux de la commission devront être sanctionnés par un rapport, qui sera soumis [au] président de la République’’, selon l’arrêté du Premier ministre.
PAR Yoro Dia
MONSIEUR LE PRÉSIDENT, LE TEMPS NE CHÔME PAS
Les assisses de la justice confirme la perte de temps parce que le président est tombé dans le piège des rentiers de la tension. Sonko confine Diomaye au Palais et dans les airs pour mener des combats idéologiques anachroniques
Le président de la République est parti des « assises pour redorer le blason de la justice » dans son discours du 3 avril à la nécessité d’éviter le « gouvernement des juges » dans le discours du 28 mai. Il a mis beaucoup d’eau dans son bissap. Immense paradoxe car quand on veut éviter un gouvernement des juges on reconnait au moins que la justice est un tant soit peu indépendante car on parle de gouvernement des juges dans un système où les juges sont trop puissants et ne sont donc pas à la botte de l’exécutif ou du moins n’écrivent pas sous sa dictée. Donc le président confirme que ces assises sont une perte de temps. Au Sénégal, l’Etat est soumis au Droit. Il n’y a que dans un pays où l’Etat est soumis au Droit que le Conseil constitutionnel censure l’exécutif plusieurs fois en quelques semaines et qu’un juge de province puisse en toute indépendance annuler une décision de l’Etat ou un avocat général va l’encontre de la volonté de l’Etat.
La seule urgence en matière de justice touche à l’économie qui est la seule et grande du pays. L’urgence en matière de justice est comment améliorer la sécurité juridique et judiciaire pour l’investissement et la croissance et en la matière la décision du président de la République et du Premier ministre d’arrêter arbitrairement les travaux sur la corniche est un mauvais signal pour l’investissement. Le président de la République n’est pas François 1er dont le « bon plaisir devient la loi » et la punition collective au-delà de violer le Droit est une injustice contre ceux qui ont fait l’effort d’être en règle. Un jour j’avais demandé au patron d’une grande entreprise de BTP pourquoi le choix du Sénégal en dehors de l’Allemagne pour un investissement de plusieurs milliards et sur plus de 20 ans. Il me répondit que pour des investissements aussi lourds le Sénégal avaient des avantages comparatifs : stabilité politique et sécurité juridique et judiciaire. La sécurité juridique judiciaire ne doit pas dépendre des humeurs du président et de son Premier ministre ou d’un courtisan affairiste.
Les assisses de la justice confirme la perte de temps parce que le président est tombé dans le piège des rentiers de la tension. Après les assises de la justice, ils vont lui proposer les assises du code électoral et réforme du système électoral dans un pays où notre grande administration peut organiser une présidentielle en 3 semaines et une transition entre deux présidents en 10 jours. Ils ne vont pas manquer de proposer naturellement une CENI sans oublier les assises de la décentralisation. Le candidat Amadou Ba proposait de faire gagner 5 ans au Sénégal dans sa marche vers l’émergence avec le gaz et le pétrole dont nous attendons incessamment les premiers barils. Malgré le pétrole et le gaz on est parti non pas pour gagner 5 ans mais pour en perdre avec un président sous la coupe des rentiers de la tension et un Premier ministre qui confine le président dans un rôle de Roi d’Angleterre ou de président d’Allemagne ou d’Israël. Sonko confine Diomaye au Palais et dans les airs pour mener des combats idéologiques anachroniques comme le souverainisme désuet. Le confinement politique du président permet au Premier ministre de s’approprier ses pouvoirs propres comme la politique extérieure et la défense où il étale son ignorance et surtout l’anachronisme de ses combats.
Lors de la deuxième guerre mondiale, le Japon qui a été dévasté par deux bombes atomiques américaines abrite encore des bases américaines. Il en est de même pour l’Allemagne qui abrite des bases américaines malgré leur défaite face aux américains parce que ces deux pays après avoir défini la géographie de leur intérêt national en ont conclu que l’alliance avec leur vainqueur étaient encore dans leur intérêt. Un célèbre ambassadeur de France à Dakar me racontait la torture d’être ambassadeur de France dans un pays francophone d’Afrique en disant quand tu ne dis rien, on dénonce l’indifférence et dès que tu ouvres la bouche on dénonce l’ingérence. Comment Sonko qui se dont le souverainisme n’est le refoulement du désir de résonance de la France peut reprocher à Macron de ne pas s’être ingéré dans nos affaires intérieures après avoir reçu fièrement chez lui des émissaires de l’Elysée. Dommage que Sonko ait reconnu que le Projet n’existe pas parce que au fond notre Premier ministre qui est un excellent dramaturge car la scénographie, le suspens de l’attente du projet a été digne du « mandat » de Sembene ou le « en attendant Godot » de Beckett. Donc en attendant Godot pardon le Projet en décembre comme le promet Sonko, espérons que Pastef sorte de l’indigence intellectuelle pour lui trouver au moins un nom. Maintenant que tout le monde sait que le Projet n’existe pas après les aveux de Sonko dans le communiqué du Conseil de Ministres du 24 avril, on est aussi parti pour 5 ans de tâtonnements en matière de politique défense et de politique extérieure où le feeling et les humeurs de notre Premier vont se substituer à la vision et stratégie.
Quand on voit que les amis de notre Premier ministre (Goita du Mali, Coulibaly du Burkina, et Tiani) ont tous renvoyé la tenue des élections aux calendes grecques, on a une idée de la déviation que va prendre notre politique extérieure qui va se fonder sur la négation des valeurs du Sénégal. La négation du Sénégal est une constante chez notre Premier ministre qui préfère parler de Sénégambie méridionale, de Tirailleurs africains alors que le terme consacré est tirailleurs sénégalais. Négation du Sénégal quand, au pays de Diouma Dieng Diakhate, de Colle Ardo Sow, notre Premier ministre choisit un accoutrement fort bizarre pour recevoir Mélenchon. Au-delà de la faute de gout, une autre forme de négation du Sénégal. Négation du Sénégal quand il pose fièrement avec un casseur dans un Tweet pour faire l’apologie de la violence contre les Forces de l’ordre et avance masquer pour faire exiler le Général Kande qui s’est couvert de gloire en Casamance en faisant face aux casseurs de la République que sont les maquisards du MFDC. Le cannibalisme du populisme doit s’arrêter à la porte des camps et des casernes. C’est pourquoi il faut regretter les propos du nouveau Haut Commandant de la Gendarmerie qui parle de « réconcilier la gendarmerie avec le peuple » lors de son installation. La gendarmerie n’a aucun problème avec le peuple. Entre le déshonneur de voir la République s’effondrer face à l’insurrection et l’honneur d’aller au front pour la sauver afin qu’elle reste debout, elle a choisi de faire son devoir dans l’honneur. Le populisme ne doit franchir la porte des camps et des casernes car le maintien de l’ordre n’a pas de couleur politique et est consubstantiel à l’Etat et à la République.
Monsieur le président, le temps ne chôme pas, Gardez-vous d’en perdre et d’en faire perdre au pays en vous consacrant à l’essentiel : l’économie et la croissance.
par Oumou Wane
DIOMAYE-SONKO EN ACTION
EXCLUSIF SENEPLUS - Les épisodes en cours partagent un fil conducteur évident : l'héritage encombrant de Macky. Forts de la légitimité que leur a conférée le peuple, le pouvoir en place n'hésitera pas à bousculer les derniers bastions de l'ancien régime
Le discours du Premier ministre Ousmane Sonko sur la RTS hier soir et du Colonel Abdoul Aziz Ndao sur la TFM le matin même laissent entrevoir une atmosphère politique particulièrement électrique. L'opinion publique est en ébullition, et les sous-sols du pouvoir semblent agités par des courants tumultueux.
Décryptons les propos du Colonel Ndao. Sans détour, il a évoqué des manœuvres de déstabilisation en cours, exhortant les services de renseignements à démasquer les conspirateurs. Il aurait cité le journal Africa Confidentielle comme source d'informations sur l'affaire du Général Kandé, mais ce média a vigoureusement démenti. Face à la polémique, un autre média a dû présenter des excuses pour avoir faussement cité ce site.
Le Premier ministre Sonko, lui, a martelé que personne ne peut ébranler le Sénégal. Selon lui, ceux qui s'agitent le font car ils redoutent la marche de reddition des comptes initiée par le nouveau régime. Peu importe les manœuvres en coulisses, les sanctions tomberont sur les personnes épinglées par les divers rapports de contrôle.
Le Colonel Ndao n’a pas mâché ses mots. En pointant du doigt des manœuvres de déstabilisation, il a renforcé le climat de suspicion. Mais Sonko n'a pas tardé à répliquer, affichant une détermination implacable à poursuivre la reddition des comptes. Ces échanges tendus révèlent une bataille féroce pour le contrôle narratif de la situation politique.
Il y a quelques jours, le ministre de la Justice, Maitre Ousmane Diagne, avait également été très clair : des sanctions allaient tomber, et les DAGE de plusieurs ministères de l'ancien régime étaient sur la sellette dans le dossier Covid-19. Le message est sans équivoque : la justice est en marche, et nul ne sera épargné.
Ces événements convergent vers une figure centrale : l'ancien président Macky Sall. Son ombre plane sur des affaires sensibles, telles que l'amnistie fiscale pour la presse, un décret signé mais resté lettre morte, et la polémique autour de l'affectation d'un chef d'état-major en Inde, amplifiée par des médias supposés de l'opposition. Ces faits, qu'ils soient avérés ou manipulés, politisent un contexte déjà inflammable.
La pétition pour le rapatriement de Macky Sall ajoute une pression supplémentaire sur le nouveau régime. Si elle recueille un large soutien populaire, il sera difficile de ne pas répondre aux attentes d'une population assoiffée de justice. Macky Sall pourrait bien se retrouver piégé par cette dynamique, accélérant une éventuelle confrontation judiciaire.
Pour couronner le tout, le projet de loi sur l'homosexualité, proposé par la députée Awa Ndiaye Gniby, jette de l'huile sur le feu déjà ardent de la scène politique. Cet élément controversé ajoute une couche supplémentaire de complexité à une situation déjà explosive. L'affaire Doro Gaye, dont on ne perçoit que les premiers éléments de l'enquête, ressemble déjà à une grosse poudrière prête à s’embraser.
Les épisodes en cours partagent un fil conducteur évident : l'héritage encombrant de Macky Sall. L'amnistie fiscale pour la presse, l'affectation controversée en Inde, tout cela n'a fait que politiser des faits qui auraient dû rester techniques. La presse et la politique se mêlent dangereusement, créant un cocktail potentiellement détonant.
Tous ces événements sont les prémices de jours orageux à venir. Il sera prudent de se mettre à l'abri, car le tandem Diomaye-Sonko semble bien décidé à aller au bout de sa croisade contre les dérives passées, quels qu'en soient les coûts. Forts de la légitimité que leur a conférée le peuple, ils n'hésiteront pas à bousculer les derniers bastions de l'ancien régime. Les pousser dans leurs retranchements à peine huit semaines après leur arrivée au pouvoir est un pari risqué.
Nul ne peut prétendre connaître les secrets des dieux, mais cette confrontation frontale ne fera qu'attiser les braises et accélérer la course folle des événements. Les forces en présence détiennent assurément plus d'informations que le commun des mortels. Dans cette tempête annoncée, la prudence reste de mise pour les citoyens lambda.
Le ministre de l'Intérieur, le Général Tine, aura fort à faire pour gérer cette situation explosive qui s'annonce. Restons donc observateurs avisés de ces bouleversements à venir.
Oumou Wane est présidente de Citizen Media Group – africa7.