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1 décembre 2024
Développement
par Nioxor Tine
DES AUTOROUTES DE LA DÉMOCRATIE ET UN TRAIN EXPRESS DU RENOUVEAU
L’Etat hyper-présidentialiste et directif, en vigueur jusque-là, reposant sur le triptyque : « police politique – justice instrumentalisée – assemblée aux ordres » ne peut servir à construire le nouvel ordre décolonial
Ce serait faire preuve de mauvaise foi, que de tenter de sous-estimer le rôle capital que le Pastef et ses dirigeants ont joué dans l’avènement de ce que beaucoup d’observateurs qualifient volontiers de la révolution du 24 mars 2024, différente, à tous points de vue, de l’alternance survenue, douze ans auparavant, presque jour pour, un certain 25 mars 2012.
Pour ce qui est du président Macky Sall, il s’agissait de la rébellion d’un cadre politique "docile" et loyal, ayant occupé de prestigieuses fonctions étatiques, contre son tout-puissant mentor, Me Wade, désireux de procéder à une dévolution monarchique du pouvoir au profit de son fils biologique. Cela allait, lui ouvrir, accidentellement, la voie à la magistrature suprême, surtout après la dislocation de Benno Siggil Sénégal, regroupant des hommes politiques expérimentés issus de la gauche socio-démocrate et marxiste.
Quant à Ousmane Sonko, son activité politique s’est toujours déroulée sous le sceau de la collégialité, reposant sur un solide socle programmatique, centrée sur la rupture avec l’ordre néocolonial obsolète, ainsi que sur la promotion des valeurs de bonne gouvernance, de justice sociale, de souverainisme et de panafricanisme.
Autant dire, que la démarche politique du Pastef présentait beaucoup de similitudes avec celle des partis de gauche ou nationalistes de la période post-indépendance, je veux parler du PAI historique, du RND, du MSU et d’AND-JEF, ainsi que des nombreuses formations politiques, qui en sont issues. C’est pourquoi, on retrouve dans sa direction des hommes politiques bien connus, qui ont osé tenter l’aventure avec les jeunesses patriotiques.
A contrario, d’autres partis, dont la contribution aux avancées démocratiques de notre pays est remarquable, ont fait montre d’une hostilité incompréhensible à l’endroit du Pastef, qui ne faisait que parachever, à sa manière, le combat, qu’ils avaient entamé, sans pouvoir le terminer, n’ayant peut-être plus la force ou les convictions d’antan. C’est ce qui les a conduits à devenir des défenseurs inconditionnels, voire des flagorneurs zélés du régime de régression démocratique et sociale de Benno Bokk Yakaar, frôlant le despotisme, qu’ils voulaient même pérenniser, en s’alliant avec une personnalité emblématique de cette tristement célèbre bourgeoisie bureaucratique, qui pille notre pays depuis plus de 60 ans.
C’était sous-estimer le niveau de conscience politique du vaillant peuple sénégalais, qui a résolu, de manière magistrale, cette équation politique simple (rupture ou continuité), que plusieurs opérateurs politiques bien ou malintentionnés n’ont eu de cesse de vouloir, complexifier.
Il s’en est donc suivi la victoire éclatante de la « Coalition Diomaye Président » au premier tour, qu’on doit se garder d'assimiler, trop rapidement, à un blanc-seing en faveur du Pastef et ses alliés, mais qui semble plutôt relever d’un ras-le-bol populaire contre le régime de Macky Sall et ceux qui l’ont précédé depuis plus de 60 ans, tous auxiliaires du système néocolonial.
Les masses populaires sénégalaises, à l’instar de celles des pays voisins frères, ont choisi de rompre d’avec la domination impérialiste, mère de la confiscation de nos souverainetés, de la prédation de nos ressources, de l’atteinte à nos droits et libertés et de l’injustice sociale.
Il s’agit, maintenant, pour le camp patriotique, de matérialiser cette profonde aspiration populaire pour un véritable changement, dont le premier chantier doit être celui de la reddition des comptes, qui devra, dorénavant, devenir systématique.
A observer le nouveau régime, qui s’apprête à boucler ses soixante jours et avant la fin de la période de grâce des cent jours, on ne peut manquer de se dire, qu’il est impossible d’accomplir l‘exaltante œuvre de « transformation systémique » sans refondation institutionnelle, c’est-à-dire un démantèlement radical de l’ancienne armature institutionnelle. Il faudra également garantir la préservation pleine et entière des espaces politiques et civiques, c’est-à-dire le respect des droits et libertés des opposants politiques, des travailleurs ou des professionnels de la presse…etc.
Il s’agit, avant tout, de construire des autoroutes de la démocratie et un Train Express du Renouveau, en s’inspirant de l’héritage des Assises nationales.
L’Etat hyper-présidentialiste et directif, en vigueur jusque-là, reposant sur le triptyque : « police politique – justice instrumentalisée – assemblée aux ordres » ne peut servir à construire le nouvel ordre "décolonial", qui ne peut émerger, que sous l’action volontaire et combinée des diverses classes et couches sociales intéressées à son avènement.
LA JOURNÉE NATIONALE DE NETTOIEMENT SERA DÉSORMAIS ORGANISÉE CHAQUE MOIS
‘’C’est un acte que le président de la République veut perpétuer. Un acte qu’il veut donc continuer. Et il veut également qu’on y associe une opération de sensibilisation. C’est très bien de nettoyer mais c’est encore mieux de ne pas salir’’.
Le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré, s’est dit satisfait du déroulement de la journée nationale de nettoiement [Set-Setal] à Saint-Louis, soulignant que cette initiative sera perpétuée mensuellement.
´´Nous sommes particulièrement satisfait de ce que nous avons vu. Le curage des caniveaux s’est déroulé normalement de même que les opérations de nettoyage. Donc, c’est le +set-setal+ général partout dans Saint-Louis’´, a-t-il déclaré remerciant les populations de Saint-Louis, les forces de défense et de sécurité mais également la jeunesse. M. Sarré qui s’est entretenu avec la presse locale, a participé ce samedi, à la cérémonie de lancement de la journée nationale de nettoiement à Saint-Louis, présidée par le gouverneur Alioune Badara Sambe.
Le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, s’est rendu à Diamaguene-Léona, puis au quartier Pikine Angle Tall. De l’avis du porte-parole du gouvernement, ‘’cet acte de citoyenneté va être perpétué’’.
‘’C’est un acte que le président de la République veut perpétuer. Un acte qu’il veut donc continuer. Et il veut également qu’on y associe une opération de sensibilisation. C’est très bien de nettoyer mais c’est encore mieux de ne pas salir’’, a-t-il fait savoir remerciant le gouverneur de la région de Saint-Louis pour son implication à cette journée citoyenne.
Il a également invité les populations de Saint-Louis et du Sénégal à faire de sorte que le cadre de vie soit adéquat. ‘’S’il est inévitable de salir, il faut tout de suite après nettoyer. Donc c’est le lieu de demander aux populations de Saint-Louis et au-delà du Sénégal de faire en sorte que nous vivions dans un cadre adéquat. Parce que sans salubrité, nous ne pouvons pas être en bonne santé‘’, a-t-il lancé.
Voilà pourquoi, dit-t-il, le président de la République a jugé nécessaire de lancer une telle journée qui sera une journée qu’on perpétuera mensuellement.
Là où d’autres personnes ont réussi, juge-t-il, en Afrique et dans le monde, nous pouvons bien le réussir. Nous pouvons bien faire du Sénégal et particulièrement de Saint-Louis, une ville propre, une ville où il fait bon vivre.
Il a promis que toutes les mesures d’accompagnement seront prises en y impliquant tous les services concernés notamment les services régionaux, dans le cadre de cette initiative.
Le directeur général de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal et des vallées du fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED), Aboubacry Sow, des responsables de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), ont également participé à cette journée nationale de nettoiement à Saint-Louis.
La journée nationale de nettoiement [Set-Setal] est initiée par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
LICENCES DE MÉTAL : MEXSEN TIRE LA SONNETTE D'ALARME, LE SECTEUR AU BORD DU GOUFFRE
Les prix d’exploitation ont baissé, les industries bloquées par la mévente des métaux.
L’Union des exportateurs de métal du Sénégal exhorte le nouveau ministre du Commerce Serigne Gueye Diop à procéder à la signature et à la délivrance des 12 autres licences d’exploitation de métal votées cette semaine par le comité de suivi. Réuni ce samedi à Dakar pour le lancement de leur tout premier mouvement national dénommé « Mexsen » (Union nationale des Exportateurs de Métal du Sénégal), les ferrailleurs, sous la présidence de Serigne Momar Sokhna, président dudit mouvement, par ailleurs président de la coopérative des ferrailleurs de Kaolack, ont soutenu que les licences sont arrivées à expiration depuis le 21 août dernier.
Poursuivant son propos, le président Serigne Momar Sokhna a dit qu’au cours du renouvellement coïncidant avec la présidentielle, « seulement deux des 35 licences ont pu être délivrées par le ministre d’alors, bloquant ainsi toutes les activités des exportateurs ». Ainsi, les prix d’exploitation ont baissé, les industries bloquées par la mévente des métaux, a dit M. Sokhna.
Alertée par la situation, le comité de suivi, sous la Direction du Commerce Intérieur a fait voter 12 nouvelles licences par les membres du comité. C’est ainsi qu’il interpelle le nouveau ministre du Commerce Serigne Gueye Diop « à signer ces 12 licences votées dans les plus brefs délais puisqu’on est à l’approche de la tabaski ».
Selon le président de la Fédération nationale des ferrailleurs brocanteurs recycleurs du Sénégal, Assane Bichichi, « des centaines de tonnes de fonte sont dans les usines tels que la fabrimétal, someta et méta sen et c’est grâce aux exportateurs que ces fontes pourront être exploitées mais sans licences c’est impossible ».
Étant les premiers à avoir cultivé la politique de préfinancement auprès des ferrailleurs, les exportateurs jouent un rôle essentiel dans l’exercice du métier des ferrailleurs à laquelle, renchérit Assane Bichichi, le président Bassirou Diomaye devrait accorder une importance particulière.
LE COUD S'ENGAGE POUR LE DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE
Le Dr. Ndob Seck s’est exprimé avec satisfaction concernant l’implication citoyenne des étudiants et du personnel, affirmant que ces activités d’investissement humain seront désormais une composante permanente du campus social de l’université.
Les autorités du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) ont salué la participation et l’engagement remarquables des étudiants lors de la première édition de la Journée Nationale d’Investissement Humain, également connue sous le nom de « set-sétal ». Cette initiative, visant à mobiliser les ressources humaines pour des actions bénéfiques à la communauté, a reçu un accueil chaleureux de la part des étudiants et du personnel du COUD.
Le Dr. Ndob Seck, CSA du COUD, s’est exprimé avec satisfaction concernant l’implication citoyenne des étudiants et du personnel, affirmant que ces activités d’investissement humain seront désormais une composante permanente du campus social de l’université. Cette perspective souligne l’importance accordée à l’engagement communautaire et à la responsabilité sociale au sein de l’institution.
Emmanuel Sène, chef du département de l’environnement du COUD, a également salué la mobilisation des acteurs du campus social, encourageant leur contribution à l’entretien et à la préservation de l’environnement. Cette reconnaissance met en lumière l’importance de la sensibilisation environnementale et de la responsabilité collective dans la protection de notre écosystème.
Tidiane Cissé, responsable sécurité du COUD, a exprimé sa satisfaction quant à la mobilisation, à l’organisation et à l’engagement des étudiants sur le terrain. Il a souligné que cette implication témoigne de la réceptivité des populations à l’appel du président de la République, faisant de cette initiative une affaire citoyenne.
Il a également exprimé l’espoir que ce travail, débuté lors de cette journée et qui se poursuivra chaque mois, contribuera à atténuer la menace des inondations. Il a appelé les citoyens, de tous bords, à accompagner davantage le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que le Premier ministre pour résoudre les défis sociaux et environnementaux auxquels le pays est confronté.
LES CONSTRUCTIONS SUR LES ZONES D’ÉVACUATION DES EAUX PLUVIALES NE SERONT PLUS TOLÉRÉES
‘’L’administration a en sa possession le code de l’urbanisme, celui des domaines, les plans directeurs d’urbanisme. Donc, il est inadmissible que des autorisations de construire soient délivrées dans des zones pareilles’’, a souligné le Premier ministre.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a déclaré, samedi, à Sangalkam (Rufisque), que les constructions sur des zones d’évacuation des eaux pluviales ne seront plus tolérées, prévenant que toutes les responsabilités sur les habitats déjà érigés sur des zones non aedificandi vont être situées.
‘’Notre présence ici est motivée par deux choses : il y a d’abord ce qu’on appelle un problème d’assainissement ordinaire d’un quartier dont les maisons sont construites sur un site légal, mais où il y a un défaut de canalisation, créant des problèmes aux habitants’’, a-t-il fait savoir.
Ousmane Sonko a tenu ces propos lors du lancement de la journée nationale de nettoiement à Sangalkam, une commune située dans le département de Rufisque.
Si ce cas de figure ‘’peut être résolu facilement’’ à travers l’assainissement, force est de reconnaître qu’il y a d’autres types de construction sur des zones se trouvant dans des zones non aedificandi, ‘’des zones qui ont été répertoriées comme non habitables ou qui sont des lieux d’évacuation des eaux pluviales’’.
‘’Dans ce cas de figure, la responsabilité de l’Etat est d’abord engagée, car si vous regardez cet immeuble et certaines habitations qui se trouvent derrière nous, il y a lieu de se demander qui a délivré les autorisations de construire”.
”Il y a lieu de se demander, si est-ce qu’à l’époque, on a bien pris en compte la réalité qu’ on est sur une zone non aedificandi ?’’, s’est interrogé le Premier ministre. Selon lui, les ”bâtiments en question ont été construits sur des sites d’évacuation des eaux pluviales’’.
‘’Et cette façon de faire va cesser ! Nous disons : plus jamais ça !’’, a martelé Ousmane Sonko. Il indique que des autorisations de construire ne doivent plus être délivrées dans ce genre de cas.
D’après lui, tous ces problèmes ‘’relèvent directement de la responsabilité de l’Etat’’. Il assure que ‘’les mesures nécessaires seront prises pour y remédier’’.
‘’L’administration a en sa possession le code de l’urbanisme, celui des domaines, les plans directeurs d’urbanisme. Donc, il est inadmissible que des autorisations de construire soient délivrées dans des zones pareilles’’, a souligné le Premier ministre.
‘’C’est l’objet de notre venue ici à Sangalkam. Nous allons trouver des solutions à court et à long terme’’, a-t-il assuré.
Il précise que l’Etat a recensé plus de 3 500 sites de ce genre dans le pays, dont la majorité se trouve dans la zone de Rufisque.
‘’C’est pourquoi nous avons décidé cette année, avec l’aide l’Armée nationale, de creuser un bassin de rétention pour recueillir les eaux pluviales qui ont causé beaucoup de dégâts ces dernières années dans cette zone’’, a signalé M. Sonko.
Il a ajouté que l’eau récupérée dans ce bassin pourra servir à l’agriculture et au maraichage, dans la zone de Sangalkam et ses environs.
‘’Ceci est un premier acte et nous allons assainir non seulement notre environnement mais aussi mettre fin à certaines pratiques en situant les responsabilités à tous les niveaux’’, a promis le Premier ministre.
Il a symboliquement participé au nettoyage de la zone et a planté un arbre, un geste symbolique en guise de participation à la préservation de l’environnement.
Plusieurs membres du Gouvernement ont pris part à cette journée, notamment les ministres de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, et de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.
Le gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall, ainsi que le préfet de Rufisque étaient également présents à la cérémonie.
La journée nationale de nettoiement, dont le lancement à l’échelle nationale a été effectué ce samedi, à Thiaroye Gare, dans la banlieue de Dakar, est initiée par le président de la République Bassirou Diomaye Faye.
DIOMAYE FACE AU MUR DE L'AES
Ramener les dissidents au sein de la CEDEAO, une équation insoluble pour le Sénégal ? Après leur retrait, le Mali, le Burkina et le Niger semblent bien décidés à persister dans cette voie loin des "règles démocratiques" de l'organisation ouest-africaine
(SenePlus) - En visite officielle à Bamako et Ouagadougou jeudi 3 mai, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye s'est donné pour mission de convaincre le Mali, le Burkina Faso et le Niger de revenir au sein de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), dont ils ont annoncé leur retrait en janvier. Une tâche ardue, selon une analyse de RFI.
"Leur décision est irréversible", ont martelé à plusieurs reprises les dirigeants de ces trois pays formant l'Alliance des États du Sahel (AES). Pourtant, à l'issue de sa visite, Diomaye Faye a jugé la position malienne "rigide, mais pas totalement inflexible", espérant poursuivre ses efforts de médiation.
Mahamadou Konaté, enseignant en relations internationales à l'Université de Bamako et directeur du Bureau d'études Donko, doute du réalisme d'une telle démarche. "C'est osé ! Lui-même sait que cela va être laborieux et que rien n'est gagné d'avance", déclare-t-il à RFI.
Selon Konaté, le retrait de la Cédéao est une "stratégie qui a fort bien réussi" pour l'AES, n'ayant essuyé aucune sanction depuis son annonce. "De leur côté, on peut sentir une unité très affirmée, une détermination. De l'autre côté, malheureusement, on sent de la division et de l'hésitation", poursuit l'analyste.
"Les États du Sahel qui ont choisi de se retirer de la Cédéao l'ont fait après un calcul", rappelle Konaté. Le Mali a déjà mis en place un comité dédié, réuni une première fois en avril, tandis que la consolidation de l'AES, présentée comme alternative à la Cédéao, avance à grands pas.
"Ils ont ficelé les projets de texte qui doivent organiser la confédération de l'AES, et qui seront bientôt validés par le sommet des chefs d'État", explique Konaté. "Pour le moment, la priorité c'est l'AES. Il ne faut pas se faire d'illusions : tant que ces pays ne jugeront pas nécessaire d'organiser des élections crédibles, rien ne bougera."
En effet, revenir dans la Cédéao impliquerait d'en accepter les règles démocratiques, une perspective qui n'intéresse guère les dirigeants de l'AES pour l'heure, même en cas de réforme de l'organisation sous-régionale.
Face à la détermination apparemment inébranlable des pays du Sahel, le président Diomaye Faye semble avoir un défi de taille pour les convaincre de renoncer à leur trajectoire de consolidation de l'AES
JOURNÉE DE NETTOIEMENT : DIOMAYE FAYE SALUE LA MOBILISATION EXCEPTIONNELLE DES SÉNÉGALAIS
‘’J’ai vu partout au Sénégal une mobilisation exceptionnelle qui rend compte de l’adhésion du peuple sénégalais à notre démarche de gouvernance basée sur la co-construction’’.
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye, a salué, samedi, à Thiaroye Gare, dans la banlieue de Dakar, ”la mobilisation exceptionnelle” du peuple sénégalais à cette première édition de la journée nationale de nettoiement.
‘’Je voudrais remercie l’ensemble du peuple sénégalais qui s’est massivement mobilisé pour nous rejoindre dans cette journée de +set-setal+, une journée d’investissement humain allant dans le sens d’anticiper les inondations. C’est dans le cadre des opérations pré-hivernage que cette journée se tient’’ a-t-il déclaré après avoir effectué un acte symbolique de coups de balai à Thiaroye Gare.
‘’J’ai vu partout au Sénégal une mobilisation exceptionnelle qui rend compte de l’adhésion du peuple sénégalais à notre démarche de gouvernance basée sur la co-construction’’, s’est-t-il félicité.
Le président de la République a remercié le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom et son collègue de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.
Il a également remercié les écoles et leurs responsables qui ont mobilisé les élèves pour cette journée d’assainissement.
La première édition de cette journée d’investissement humain, centrée autour de la question des inondations veut faire en sorte que la communauté s’approprie cette initiative et puisse participer activement avec les structures concernées de l’Etat à la gestion et la prévention des inondations.
La journée nationale de nettoiement est une initiative du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui appelle l’ensemble des Sénégalais, à se consacrer au cours de cette journée, à des activités de nettoiement des rues et places publiques, dans les quartiers et communes.
JOURNÉE DE NETTOIEMENT : DIOMAYE FAYE SALUE LA MOBILISATION EXCEPTIONNELLE DES SÉNÉGALAIS
‘’J’ai vu partout au Sénégal une mobilisation exceptionnelle qui rend compte de l’adhésion du peuple sénégalais à notre démarche de gouvernance basée sur la co-construction’’.
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye, a salué, samedi, à Thiaroye Gare, dans la banlieue de Dakar, ”la mobilisation exceptionnelle” du peuple sénégalais à cette première édition de la journée nationale de nettoiement.
‘’Je voudrais remercie l’ensemble du peuple sénégalais qui s’est massivement mobilisé pour nous rejoindre dans cette journée de +set-setal+, une journée d’investissement humain allant dans le sens d’anticiper les inondations. C’est dans le cadre des opérations pré-hivernage que cette journée se tient’’ a-t-il déclaré après avoir effectué un acte symbolique de coups de balai à Thiaroye Gare.
‘’J’ai vu partout au Sénégal une mobilisation exceptionnelle qui rend compte de l’adhésion du peuple sénégalais à notre démarche de gouvernance basée sur la co-construction’’, s’est-t-il félicité.
Le président de la République a remercié le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom et son collègue de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.
Il a également remercié les écoles et leurs responsables qui ont mobilisé les élèves pour cette journée d’assainissement.
La première édition de cette journée d’investissement humain, centrée autour de la question des inondations veut faire en sorte que la communauté s’approprie cette initiative et puisse participer activement avec les structures concernées de l’Etat à la gestion et la prévention des inondations.
La journée nationale de nettoiement est une initiative du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui appelle l’ensemble des Sénégalais, à se consacrer au cours de cette journée, à des activités de nettoiement des rues et places publiques, dans les quartiers et communes.
TRANSPORT EN COMMUN A DAKAR : 14 LIGNES A RESTRUCTURER AVEC 400 BUS
Il s'agit plutôt de restructuration et d'optimisation du réseau du transport en commun pour mieux l'articuler avec le réseau de transport de masse que sont le BRT et le Ter.
L'As |
Mama Katherine Diouf |
Publication 01/06/2024
Dans le cadre du renforcement de l'offre du transport urbain, la première phase 2023-2026 du projet de restructuration du réseau de transport en commun de Dakar a été lancée hier. Selon le directeur du conseil Exécutif des transports urbains Durables (CETUD), thierno Birahim Aw, dans cette première phase, 14 lignes seront restructurées d'ici à octobre 2026 avec 400 bus qui vont fonctionner à gaz.
Le conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD) a procédé hier au lancement de la première phase du Projet de restructuration du réseau de transport en commun. Ce projet d’un coût global de 267 milliards de francs Cfa est cofinancé par l'Etat du Sénégal (57 milliards), la Banque européenne d'investissement (109,5), l'agence française de développement(67,9 milliards), la Coopération Allemande à travers la Banque de développement et de l'Union européenne. Il permettra «l'acquisition de 380 autobus neufs à motorisation gaz qui vont renforcer le parc de matériel roulant sur 14 lignes, la construction de deux ateliers-dépôts pour la maintenance et le remisage des bus, des travaux d'aménagement urbain portant sur 30 km de voiries, huit carrefours, des arrêts de bus et terminus». Selon le Secrétaire général du ministère des Infrastructures et des Transports terrestres, Cheikh Ahmadou Bamba Sy qui présidait la rencontre, ce projet est d'une importance capitale. «Le BRT a été lancé dans sa phase et mise en circulation commerciale depuis deux semaines et le Train express régional est fonctionnel depuis deux ans. Il s'agit d'un projet structurant qui va permettre de restructurer de façon globale le réseau de transport urbain dakarois de façon globale. Cela va englober toute la région de Dakar et toutes les communes », a-t-il indiqué. À l’en croire, dans cette première phase, 14 lignes seront restructurées d'ici à octobre 2026 «avec 400 bus qui vont fonctionner à gaz, respectant les exigences de l'environnement. Et la construction de deux dépôts modernes à Ouakam et Keur Massar».
Pour mener le projet à bien, il y aura des milliers d'emplois et des kilomètres de routes seront aménagés. Pour M. Sy, «dans le cadre du BRT, les opérateurs sont actionnaires. Et ce partenariat est porté par le Fonsis mais à terme, ce sont les opérateurs privés nationaux qui seront actionnaires dans le projet BRT. Et ce projet est fait pour les opérateurs privés et la société nationale Dakar Dem Dikk», a-t-il précisé. Pour ce qui est de la suppression de certains réseaux de transport en commun, il a tenu à rassurer qu'il n'y aura pas de suppression de lignes. «Il s'agit plutôt de restructuration et d'optimisation du réseau du transport en commun pour mieux l'articuler avec le réseau de transport de masse que sont le BRT et le Ter», a-t-il dit.
VIDEO
LA RTS DÉNONCE DES TENTATIVES D'ENTRAVER LES RÉFORMES
La RTS monte au créneau pour défendre le cap du gouvernement. Dans un plaidoyer offensif, la chaîne publique dénonce les manœuvres déstabilisatrices et réaffirme son soutien à l'agenda de changement radical promis par le nouveau pouvoir
Dans un élément diffusé ce vendredi 31 mai 2024 sur ses antennes, la RTS a dénoncé les tentatives répétées de déstabilisation visant à saper la dynamique de rupture promise par la nouvelle équipe dirigeante. Selon la chaîne dite de service public, "pour les pourfendeurs de la nouvelle équipe gouvernementale, désormais aucune occasion n'est de trop pour saper la dynamique de rupture en cours."
La RTS a pointé du doigt les efforts constants déployés "pour empêcher au chef de l'État et son premier ministre de dérouler l'agenda" de changement radical tant attendu par la population. Malgré les axes clairement définis, il a reconnu que "des lignes vont forcément bouger une fois le travail achevé", ce qui semble déranger certaines sphères.
Évoquant "le milieu politico-affairiste organisé en lobby", la RTS estime que ce dernier était "décidé à faire face" au nouveau pouvoir, arrivé aux affaires avec "un score qui frôle presque le plébiscite". Cependant, prévient la chaîne de télévision, "vouloir se poser de cette façon, c'est s'engager dans une voie sans issue, un long tunnel où l'on risque de ne jamais voir le bout."
L'exemple le plus récent de ces tentatives de déstabilisation, selon la RTS, concerne "l'affaire Mélenchon et le faux débat sur les LGDTQ+", éclipsant le discours marquant du président sur les relations Afrique-Occident lors de la visite du leader français. Un discours qui "a fait écho dans le monde car fixant les nouveaux contours qui devront désormais gouverner un partenariat qui jusque-là était en défaveur de l'Afrique et du Sénégal."
De même, la polémique autour de la nomination de l'officier général Kandé comme attaché de défense a été balayée comme "une énième tentative de détourner l'opinion publique des pas positifs posés par le gouvernement". Citant le décret du 24 mars 2024, la chaîne a rappelé que cette nomination relevait "parfaitement" des prérogatives du chef de l'État.