Bamako, 22 août (APS) - Le Sénégal et le Nigeria vont s’affronter, mercredi, à 20h45 (heure locale et GMT), au Palais des sports Salamatou-Maïga de Bamako, un duel qui s’annonce déjà tendu entre les Lionnes, championnes d’Afrique en titre, et la meilleure équipe des quatre premiers matchs de poule.
Le Nigeria, première équipe à se qualifier pour les quarts de finale du Championnat d’Afrique de basketball (Afrobasket) dames 2017, après trois des cinq matchs de la phase des poules, va jouer contre les championnes d’Afrique, qui ont gagné leurs quatre premiers matchs de la compétition.
Le Sénégal a gagné six de ses neuf matchs contre le Nigeria depuis 2003.
Le Nigeria a gagné trois de ces rencontres, dont la dernière, disputée lors de l’Afrobasket féminin 2015, à Yaoundé (74-64).
Mercredi, les Lionnes voudront prendre leur revanche sur les D’Tigers.
Le match s’annonce tendu, en raison d’une bagarre qui a eu lieu entre les deux équipes, lors d’une séance d’entraînement des Lionnes, lundi.
L’incident risque de raviver l’adversité entre les deux équipes, même si l’entraîneur du Nigeria, Sam Vincent, a tenté de minimiser cette altercation.
Selon les statistiques de l’Afrobasket 2017, le Sénégal a plus de réussites que le Nigeria, concernant les tirs à deux points et trois points, et les lancers francs.
Les Lionnes ont cependant perdu plus de balles que les D’Tigers et ont fait moins que les Nigérianes en ce qui concerne les rebonds offensifs et défensifs.
L’équipe du Nigeria a marqué plus de points en contre-attaque, sur les rebonds offensifs et les balles perdues, dans la raquette aussi.
Elle intercepte plus de balles et fait plus de fautes que l’équipe du Sénégal.
Avec son style de jeu agressif, puissant et très bien organisé, le Nigeria a bien amorcé la compétition.
Lors de leur premier match joué vendredi, les D’Tigers ont battu le Mozambique (80-69) et ont dominé, le lendemain, la République démocratique du Congo (84-47).
Elles ont battu l’Egypte et la Guinée, sur les scores respectifs de 106 à 72, et 106 à 33.
Mercredi, face aux Lionnes, le Nigeria pourra compter sur le pivot Evelyn Akhator, qui évolue en WNBA, la ligue américaine de basketball félminin.
Elle a réalisé la plus belle performance de cet Afrobasket 2017.
La jeune Nigériane draftée cette année par les Dallas Wings en troisième position vient de marquer de ses empreintes le championnat d’Afrique de basketball féminin.
Jennifer Atonye Nyingifa, Ezinne Kalu et Sarah Ogoke seront également d’un apport décisif à l’équipe nigériane, qui jouera contre la championne d’Afrique en titre et équipe la plus titrée du basketball féminin africain, avec 12 victoires finales.
Les Lionnes vont s’appuyer sur la meilleure marqueuse du tournoi, Astou Traoré, pour tenter de gagner tous leurs matchs et bien se positionner pour les quarts de finale.
Astou Traoré, une pensionnaire du club français Saint-Amand Hainaut Basket, entourée d’Aya Traoré, de Mame Marie Sy, de Ramata Daou et de Ndèye Sène, est la joueuse la plus décisive de cette équipe sénégalaise.
Comme les D’Tigers, les Lionnes ont eu autant de victoires – quatre - que leur adversaire de mercredi.
Elles ont battu en match d’ouverture la Guinée (105-39), avant de venir à bout des Mozambicaines (76-67), le lendemain.
La République démocratique du Congo et l’Egypte ont perdu leur match contre le Sénégal, sur les scores de 63 à 70 et 61 à 93.
Après le match largement gagné contre la Guinée, 105 points contre 39, le Sénégal a eu du mal à vaincre le Mozambique et la République démocratique du Congo.
Mardi matin, les Lionnes ont retrouvé leur adresse devant le panier, face à l’Egypte.
Présentes et agressives sur les rebonds offensifs et défensifs, elles ont réussi à mettre en place un système de jeu basé sur la recherche de solutions collectives, ce qui a empêché les Pharaonnes de dérouler leur jeu.
L’affaire du mannequin Maty Mbodj retrouvé mort d’overdose en juillet 2015 revient aujourd’hui à la barre du tribunal correctionnel de Dakar. A moins d’un nouveau renvoi, Abdoulaye Chaya Cavin Diagne et ses coprévenus seront aujourd’hui jugés pour les délits d’association de malfaiteurs, homicide involontaire, modification de l’état des lieux d’un délit ou crime, non-assistance à personne en danger et facilitation à autrui de l’usage illégale de drogue à haut risque.
Diakhou Fall Diagne, mère de Maty Mbodji, s’est constituée partie civile. Ce procès intervient quelques mois après celui des deux Nigérians accusés d’être les fournisseurs de drogue du mannequin. Il s’agit de Godewine Okéchukou Okoko et d’Uduko Ebubu condamné à deux ans ferme pour offre et cession de drogue. En effet, le duo a été arrêté dans le cadre de l’enquête ouverte à la suite de la mort du mannequin. Au cours de leurs investigations, les éléments de la Sûreté urbaine ont reçu l’information selon laquelle la défunte s’approvisionnait auprès de ressortissants nigérians établi à Nord-Foire. Exploitant avec minutie ce renseignement, les policiers ont procédé à une opération d’infiltration qui a permis d’interpeller les deux suspects dans la nuit du 20 au 21 septembre 2015.
D’après l’enquête de police, ils étaient en train de livrer de la cocaïne à des clients qui, malheureusement, ont réussi à s’enfuir. Au cours de la fouille, Okoko a été retrouvé détenteur de 2,5 g de cocaïne ainsi que de l’argent d’un montant de 99 000 F CFA. Quant à Ebube, il possédait 2 grammes de cocaïne qu’il tentait de fournir ainsi que la somme de 12 000 F CFA. Cependant, lors de leur procès tenu en avril dernier, ils avaient nié tout lien avec la défunte Maty Mbodj.
PAR GORGUI DIAW DE SENEPLUS
LE SÉNÉGAL BAT L'ÉGYPTE (93-61)
Les "Lionnes" se rassurent avant leur dernier match face au Nigéria, demain mercredi 23 août à 20H45
Les "Lionnes" du basket se sont ressaisies après les deux dernières sorties plutôt poussives.
Les coéquipières d'Astou Traoré (photo) se sont imposées face à l'Égypte, avec un écart de 32 points (93-61), lors de leur quatrième match comptant pour les phases finales de l'Afrobasket féminin 2017.
À la mi-temps, le Sénégal menait déjà par 21 points d'écart (43-22).
Ramata Daou, étincelante sous la raquette (12 rebonds), et Astou Traoré, égale à elle-même (26 points), ont été les fers de lance de l'équipe nationale.
Le Sénégal joue demain, mercredi 23 août à 20h45, son dernier match de poule contre le Nigéria. Ce sera une rencontre de clarification entre les deux équipes, qui dominent le groupe B.
LES "LIONNES" EN QUARTS DE FINALE
Afrobasket féminin 2017 - Le Sénégal s'impose face au Congo (70-63)
Dakar, 19 août (APS) - Aïssata Tall Sall, Aïda Mbodj et Sokhna Dieng Mbacké à l’Assemblée nationale, la Place Soweto s’assure un nouveau souffle féministe, au-delà des acquis jusque-là plutôt formels de la loi sur la parité homme-femme dans les fonctions électives, votée en 2010.
La première, avocate en vue, semble désormais en quête d’une audience nationale, lasse de n’être qu’un impossible lien entre deux tendances rivales dans une guerre larvée et fratricide de plusieurs mois, avec comme protagonistes Khalifa Sall, l’actuel maire de Dakar, fortement opposé aux orientations imprimées au Parti socialiste (PS, mouvance présidentielle) par son secrétaire général du moment, Ousmane Tanor Dieng.
Ces deux camps ne vont bientôt plus pouvoir trouver de compromis, s’ils doivent continuer à s’affronter si farouchement autour d’une question à ce point essentielle qu’elle concerne l’orientation future du PS, autrement traduit : faut-il ou non soutenir le pouvoir actuel, pour le cas échéant se réserver une candidature socialiste à la présidentielle de 2019 ?.
Une lutte de pouvoir qui étouffe, laisse peu de place à toute autre perspective, ni à personne, pas même à Me Aïssata Tall Sall, ce que cette dernière a d’ailleurs compris, n’étant pas du genre à se laisser conter. Elle a d’autant plus "osé" l’avenir en lançant son propre mouvement qui l’a portée à l’Assemblée nationale.
Décision bien utile, qui lui a permis de rappeler comme jamais ses ambitions politiques à ceux qui pensent pouvoir l’oublier, de ne pas insulter l’avenir en rompant avec le Parti socialiste et surtout de ménager chèvre et choux en attendant la fin de la tempête.
Deuxième figure majeure de ces femmes du renouveau, Aïda Mbodj est créditée d’un engagement politique déterminé, une trajectoire qui se sublime dans la certitude de se battre pour les femmes en général et son terroir en particulier, à savoir Bambey dont elle fut maire, dans le centre du Sénégal.
"Personne au PDS ne peut me diriger", a déclaré la tête de liste de la coalition "And Saxal Liggey" aux dernières législatives du 30 juillet dernier, en annonçant vendredi au cours d’une conférence de presse des pourparlers avec d’autres entités politiques pour la mise sur pied d’une groupe parlementaire.
Dans des propos rapportés par plusieurs médias sénégalais, elle dit écarter toute éventualité d’intégrer le groupe parlementaire de la "coalition gagnante/Wattu Senegaal" dont le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) est la principale force, formation à laquelle elle appartient jusque-là.
La volonté de se faire valoir politiquement, ajoutée aux petites mésententes et frustrations internes au PDS, l’ont amenée à concourir sous la bannière d’une autre coalition, bien qu’elle se dit toujours disposée à l’endroit de l’ancien président Abdoulaye Wade, toujours secrétaire général national du PDS.
Une petite rébellion significative de la personnalité de Mme Mbodj, dont le militantisme acharné n’est pas sans faire penser aux querelles de bornes fontaines de femmes, une mémoire de la confrontation recyclée par l’ancienne ministre, pour l’élever à la dignité d’une méthode politique efficace.
Toujours la même adversité impitoyable, les mêmes propos cinglants. "Je n’ai pas été laminée à Bambey" rétorque-t-elle par exemple à ses contempteurs qui se réjouissent trop vite de l’avoir battue dans son fief. "J’ai tenue tête aux courtiers", assène Aïda Mbodj, en écho aux voix accusant le pouvoir d’avoir débauché des militants de certains états majors de l’opposition.
"Certes, ils se consolent, selon leurs propres propos, d’avoir laminé Aïda Mbodj à Bambey. Mais, qu’ils se trompent, puisque mon combat n’était plus et n’aura plus une dimension locale. Je suis au niveau national". Une réponse à des détracteurs, mais une manière de prendre date aussi.
De Sokhna Dieng Mbacké, il faut peut-être attendre un style autre, bien plus feutré, plus dans l’influence, mais qui ne se doute pas que cette femme est la tête pensante du Parti de la vérité et du développement (PVD), façon "spin doctor", moins toute la charge négative des représentations qu’on peut se faire de ces spécialistes du marketing politique plus connus dans le monde anglo-saxon.
Tellement le passé de journaliste vedette de Mme Mbacké autorise à penser qu’elle n’est pas étrangère à la renaissance du PVD, derrière son époux, le marabout et homme politique Serigne Modou Kara Mbacké.
Comme Aïssata Tall Sall, démarquée de la majorité et du contre-pouvoir, pour un troisième pôle en rupture avec les schémas politiques traditionnels, Aïda Mbodj, dans un entre-deux politiques, entre le PDS et sa coalition ("And Saxal Liggey"), fait partie des figures politiques dont on peut attendre beaucoup au sein de la treizième législature.
Au même titre Sokhna Dieng Mbacké, cette dernière davantage dans la recherche de consensus et l’adhésion à la force de la persuasion style "soft power".
Ces trois personnalités emblématiques se présentent potentiellement comme le véhicule naturel de la renaissance féministe à la place Soweto, un féminisme tropicalisé qui se renouvelle dans l’authenticité sociale, en un corps-à-corps intime avec des valeurs sénégalaises partagées, plutôt éloignées de la "guerre des sexes" naguère promue par l’intégrisme féministe.
Un journal de la place ne s’y est pas trompé, qui a titré dernièrement : "Les amazones tiennent le siège à Soweto". Une manchette visant sans doute la quête déterminée et réussie d’un siège à l’Assemblée nationale, autant qu’elle peut suggérer la "résistance" que ces trois femmes députées devrait engager à l’Assemblée nationale, pas seulement sur les sujets intéressant les femmes, mais sur bien d’autres relevant de l’intérêt collectif de la société.
Des mains de fer-gants-de-velours pour un féminisme qui n’en est que plus redoutable, des femmes qui ne se laissent battre que parce qu’elles ont l’assurance de gagner la guerre.
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LES "LIONNES" SE BALADENT
Afrobasket féminin 2017 - Victoire du Sénégal face à la Guinée (105-39)
En match d'ouverture de l'Afrobasket Féminin Mali 2017, les Lionnes du Sénégal championnes en titre n'ont pas fait dans dentelle et ont largement dominé la Guinée.
Astou Traoré 26 pts, Aya Traoré 17 pts et Mame Mary Sy 16 pts ont permis au Sénégal de remporter cette première sortie.
Le Sénégal est logé dans la poule B avec le Nigeria, l’Egypte, la Guinée, la République démocratique du Congo (Rdc) et le Mozambique.
Le Mali, pays hôte, effectue sa première apparition ce soir (19 h) contre la Tunisie, avec qui il partage la poule B. C’est dans ce groupe que se trouve le finaliste malheureux en 2015, le Cameroun. Il y a également la Centrafrique, la Côte d’Ivoire et l’Angola.
Les mutilations génitales féminines persistent encore au Sénégal, malgré leur interdiction. Les dernières statistiques révèlent que 13 % des jeunes filles sénégalaises de moins de 15 ans sont victimes d’excision, surtout dans la région de Matam.
L’excision est toujours une réalité au Sénégal. Et ce, malgré son interdiction par la justice et les campagnes de sensibilisation pour son éradication. C’est ce que révèlent les derniers chiffres d’une enquête dont les résultats ont été livrés avant-hier, à Guédiawaye. C’était lors d’une journée de dépistage du cancer du col de l’utérus et de sensibilisation sur la santé de la reproduction, l’excision et les mariages précoces organisée par Youth Women for Action (Ywa).
A en croire la présidente de ce réseau constitué de jeunes filles leaders au niveau national, 13 % des filles de moins de 15 ans sont victimes de mutilations génitales féminines ou excision. Dans les détails, selon Néné Fatoumata Maricou, la région de Matam vient en tête avec 53 %. Elle est suivie de Sédhiou avec 51 %, Kolda 46 %, Tambacounda 42 %, Kédougou 36 %, Ziguinchor 32 % et Saint-Louis 31 %. Les autres régions du pays enregistrent de faibles taux. Il s’agit de Dakar 8 %, Kaffrine 6 %, Fatick 2 % et Louga 2 %. Kaolack, Diourbel et Thiès ferment le peloton avec un pourcentage de 1 %.
Par ailleurs, la présidente d’Ywa a relevé que la pratique de l’excision présente un particularisme ethnique, puisque les Soninkés viennent en tête à hauteur de 38,7 %. Ils sont suivis de près par les Diolas avec 37,5 % et des Mandingues avec 36,25 %. Le taux est à 31,1 % chez les Pulaar et 0,5 % chez les Sérères. Les étrangers vivant au Sénégal sont concernés avec un taux estimé à 22,8 %.
Concernant les mariages précoces, le taux national est de 26 %. Les zones les plus touchées sont Matam, Diourbel, Kolda et Tambacounda.
Face à cette situation, Mme Maricou estime qu’il urge de faire certains redressements. A ce propos, elle a préconisé l’installation d’espaces jeunes pour mieux prendre en charge les questions de cette frange de la population ainsi que des campagnes de sensibilisation. Aussi, de l’avis de la présidente d’Ywa, ces solutions doivent être étendues à l’ensemble du territoire national. ’’Les gens pensent que ces pratiques ne se passent que dans les régions, alors que tel n’est pas le cas. Car ce sont les campagnards qui viennent dans les banlieues et/ou dans les capitales régionales, s’y installent et continuent toujours la tradition. C’est une continuité’’, a conclu Mme Maricou.
CE QUE TOUTE FEMME DOIT SAVOIR SUR LES KYSTES DE L'OVAIRE
Des douleurs chroniques dans le bas-ventre ou des saignements entre les règles, signalent souvent la présence de kystes ovariens. Ce qu'il faut savoir sur ce trouble gynécologique fréquent qui peut apparaître à tout moment, entre la puberté et la ménopause.
9 fois sur 10, les kystes ovariens sont bénins
Dans 90% des cas, les kystes ovariens sont dits "fonctionnels", c'est-à-dire liés au fonctionnement de l'ovaire. Ces kystes sont fréquents, surtout si vous prenez un traitement pour stimuler l'ovulation ou si vous n'êtes pas sous pilule contraceptive.
Même s'ils sont douloureux, ils sont considérés comme bénins et ne nécessitent pas d'opération. Généralement, ils disparaissent en quelques mois. Mais s'ils surviennent fréquemment et vous gâchent la vie, le gynécologue peut vous proposer de prendre une pilule qui bloquera l'ovulation : la mise au repos des ovaires suffit souvent à résorber les kystes existants.
De multiples kystes peuvent provoquer une infertilité
Un ovaire avec de multiples petits kystes (micropolykystique) s'accompagne le plus souvent, de surpoids et d'une absence d'ovulation. C'est un trouble fréquent qui provoque une infertilité chez les femmes en âge de procréer. Le diagnostic est simple à faire car à l'échographie, le médecin voit que les ovaires sont plus gros que la normale et qu'ils contiennent des kystes.
En cas de désir de grossesse, le médecin peut prescrire un médicament stimulateur de l'ovulation (le citrate de clomifène) ou parfois, faire une petite opération chirurgicale sur les ovaires pour libérer les ovocytes.
Les kystes peuvent apparaître après la ménopause
Même s'il n'y a plus d'activité ovarienne, il arrive que des kystes apparaissent après la ménopause : la plupart du temps, ce sont des kystes dits organiques. Malheureusement, ces kystes-là ne vont pas disparaître spontanément mais au contraire, ils risquent de grossir, de se rompre ou de se tordre (c'est ce qu'on appelle une torsion de l'ovaire).
C'est pourquoi ils doivent être opérés, soit en urgence quand il y a un risque de torsion ou une suspicion de cancer des ovaires, soit en programmant l'opération (une kystectomie) avec le chirurgien.
L’opération se fait souvent sous cœlioscopie
Désormais, l'opération chirurgicale à ventre ouvert (appelée laparotomie) n'est plus l'intervention la plus fréquente. Les chirurgiens préfèrent la cœlioscopie, une technique opératoire qui permet de ne pas ouvrir le ventre en grand, sous anesthésie générale.
Seul le kyste est enlevé, l'ovaire restant quasiment intact. Une laparotomie est pratiquée lorsque le volume du kyste est très important, lorsqu'il existe un doute quant à la bénignité du kyste ou en cas de difficulté opératoire.
Un kyste organique peut dégénérer en cancer de l'ovaire
Les kystes ovariens organiques sont la plupart du temps bénins. Mais dans de rares cas, ces kystes peuvent être composés de cellules cancéreuses qui, en se développant, forment des excroissances qui se propagent à la surface de l'ovaire puis, s'ils ne sont pas diagnostiqués, à l'utérus et aux autres organes de la cavité pelvienne.
C'est pourquoi les kystes enlevés chirurgicalement sont systématiquement envoyés en analyse anatomopathologique, afin de vérifier que la tumeur est bien bénigne.
L’équipe nationale féminine de basket-ball en partance pour l’Afrobasket (18 au 27 août) à Bamako (Mali) reçoit, cet après-midi à 16 heures, le drapeau national des mains du ministre des Sports, Matar Bâ, a-t-on appris de source officielle.
La cérémonie se déroulera dans les locaux du ministère des Sports, informe un communiqué transmis à l’APS.
Les Lionnes du Sénégal, championnes d’Afrique en titre, sont logées dans la poule B avec les équipes du Nigéria, de l’Egypte, de la Guinée, de la République démocratique du Congo (RDC) et du Mozambique.
Elles vont descendre sur le parquet du Palais des Sports Salimatou-Maïga de Bamako, le 18 août, à 8h 30 (GMT), contre la Guinée, en match d’ouverture de l’Afrobasket.
Leur deuxième match les opposera au Mozambique, le lendemain, à 20h 45 (GMT). Les protégées de Moustapha Gaye vont ensuite croiser le fer avec la RDC, le 20 août.
Après une première journée de repos, les Lionnes reprendront du service, le 22 août, à 9h 30 (GMT), face à l’Egypte, avant de clôturer les phases de poule, le 23 août, face au Nigéria.
Les quarts de finale de l’Afrobasket féminin se joueront à partir du 25 août.
La finale de la compétition africaine se jouera le 27 août, au Palais des Sports Salimatou-Maïga.
«J'AI VU DES CHOSES QUI M'ONT DÉÇUE À DEFAR SÉNÉGAL»
Fabienne Féliho revient sur son engagement politique, son expérience aux dernières législatives ...
Engagement politique, législatives du 30 juillet dernier, affaires Amy Collé Dieng et Penda Ba… La fille adoptive de l’ancien président Abdou Diouf, ex-miss Sénégal, s’exprime sur les grands sujets de la météo sénégalaise. Non sans oublier de lancer des pierres dans le jardin du guide moral des Moustarchidines Serigne Moustapha Sy.
Qu’est-ce qui explique votre soudain engagement en politique ?
Je suis une citoyenne qui aime son pays. Depuis 2003, je sillonne toutes les régions pour être plus proche de la population. Donc, mon engagement ne doit pas étonner certaines femmes. Je suis une femme et je m’inquiète des problèmes que ces dernières rencontrent dans le monde rural. Toutes mes tournées, je les faisais avec mes propres moyens, mais je voyais que les choses ne changeaient pas. Les gens s’engagent dans la politique par intérêt, mais quand on investit ses propres moyens, la donne change. J’ai été dans un mouvement (Ndlr : Defaar Sénégal du chroniqueur de la 2Stv Mamadou Tounkara). Mais maintenant j’ai décidé de rallier la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar, parce que je ne fais pas partie des gens qui, en 2019, vont se présenter à l’élection présidentielle.
C’est vrai qu’on est tous de la même génération que le président Macky Sall ou même moins, mais on ne peut pas se lever et avoir les mêmes objectifs et la même ambition que lui. On ne peut que participer à l’évolution de notre pays, et moi je participe à celle des femmes. J’étais dans un mouvement où il y avait plein de choses qui ne me convenaient pas. Me sentant plus proche du ministre des Finances Amadou Ba qui est un ami de longue date, pour qui je partage des valeurs et des principes, j’ai préféré le rejoindre. Il a fait appel à moi au moment où je travaillais déjà pendant des mois pour ce mouvement-là. Ce que nous voulons, c’est d’être dans un espace assez structuré pour pouvoir prendre en compte les préoccupations des populations.
Le problème est que vous étiez investie sur une liste départementale et en cours de route, vous avez changé de formation politique…
Je savais que ce n’était pas possible. Mais je ne suis pas à la place de la personne qui choisit. Comme vous savez, que ça soit en politique ou autre chose, dans la vie, tout est calculé et sur la liste départementale, je n’avais aucune chance de passer. Mais le problème c’était de battre campagne et d’avoir au moins un député. Nous avions eu quarante mille personnes qui avaient déjà leur carte d’électeur. Et toutes ces personnes-là, nous les avons suivies pas à pas et elles devaient me suivre dans le mouvement où j’étais.
Battre campagne nécessite des moyens. Où est-ce que vous avez trouvé ce financement ?
Je ne fais pas partie des personnes qui s’activent et qui achètent la conscience des Sénégalais. La population est tellement mûre que c’est l’approche que vous avez qui est importante. Ce qui est important, c’est de pouvoir donner de notre temps, écouter les gens et on a senti que les Sénégalais avaient beaucoup plus besoin de ça que d’autre chose. On ne peut plus acheter la conscience d’un Sénégalais en lui disant donne-moi ta carte et je te promets ceci ou cela.
Selon vous donc, les accusations de l’opposition relatives à l’achat de consciences ne sont pas fondées ?
Je suis désolée, ce n’est pas vrai. S’ils le disent c’est parce qu’ils (les gens de l’opposition) l’on fait. C’est simplement le discours de perdants. A notre niveau, on n’a pas vu d’achat de consciences. Et je n’y crois pas non plus. Les Sénégalais que j’ai eu à voir ont beaucoup de mérite, ils sont dignes et on un seul problème, réussir dans la vie et pouvoir assurer la dépense quotidienne. Et c’est là où le chef de l’Etat doit rebondir en se disant qu’il y a des Sénégalais qui ne travaillent pas. Mais vu les actes qu’il a posés, on tend vers cela.
Le président de la République est là depuis plus de 5 ans et il avait promis cinq cent mille emplois par an. Et jusqu’à présent le chômage est beaucoup plus accru chez les jeunes. Qu’est-ce qu’il faut faire, selon vous, pour résoudre cette question du chômage ?
Par rapport à l’objectif d’atteindre les cinq cent mille emplois, je pense que le chef de l’Etat est sur la bonne voie. Le président est constant dans sa démarche et il ne cesse de poser des actes allant dans le sens de résoudre la lancinante question du chômage des jeunes. Il y a eu le Pudc, les Dac et beaucoup d’autres projets. Donc, il faut lui donner un deuxième mandat pour qu’il puisse mener à bien ce qu’il avait commencé à faire.
Vous étiez dans Defaar Sénégal. Qu’est-ce qui a vous fait changer d’avis ?
Au début, je me disais qu’il fallait être quelque part. Beaucoup de personnes me reprochaient de ne pas faire de la politique. Du temps du président Abdou Diouf, je ne pouvais pas faire de la politique parce qu’il est mon père et je risquais de ne pas être objective. J’ai été témoin des trahisons et des déceptions dont le président Diouf a été victime. Je restais à l’écart en me disant qu’on pouvait servir son pays sans pour autant verser dans la politique. Au fil du temps, on se rend compte qu’on doit faire partie des gens qui décident pour le devenir de la cité. Je ne peux pas comprendre qu’on puisse changer du jour au lendemain de principes, de valeurs, etc. Je me suis dit que je vais aller à Defaar Sénégal pour avoir une petite expérience et voir comment les choses se passent.
Je pensais, en intégrant ce mouvement indépendant, y trouver certaines choses qui reflètent ma façon de voir et ma conception de la chose politique. Mais j’y ai vu des choses qui m’ont déçue. Je suis une personne réfléchie, même si tout le monde sait que j’ai un caractère trempé. Je ne vais pas faire l’éloge de ma personne, mais quand même j’ai toujours été constante dans ma démarche. J’ai vu des choses qui ne m’ont pas plu. On m’a appelé à un moment opportun. La destinée est fatalement réglée d’avance, il y avait un passage à faire là-bas, je l’ai fait. Je ne vais pas jeter des pierres dans leur jardin ou revenir sur de petites choses. C’est une question de choix qui a fait que j’ai quitté, pour ne pas rentrer dans des détails.
Vous dites être constante sauf que le slogan de Defaar Sénégal était ‘’Jelefé politicien yi’’. Vous quittez cette formation pour rejoindre une autre avec des politiciens. Reconnaissez que ce n’est pas de la constance dans les principes ?
‘’Jëlëfé politicien yi’’, ce n’est pas possible. Ce mouvement ne m’appartient pas. En l’intégrant, je ne pouvais pas savoir que le programme c’était ‘’Jëlëfi politicien yi’’, parce qu’il n’était pas consistant. Vous pouvez épouser une femme ou vous marier à un homme et vous rendre compte après que vous n’êtes pas sur la même longueur d’onde. Pour moi, ‘’Jëléfi politicien yi’’, ce n’est pas un programme. On ne peut pas être un mouvement indépendant qui vient de naître et vouloir se débarrasser des politiciens. Avec quoi et comment ?
Vous ne saviez pas tout cela avant ?
Non, non je ne le savais pas.
C’est vous qui êtes allée vers eux ou le contraire ?
Ce n’est pas important. Sinon, je vais entrer dans des détails.
La tension est assez palpable entre l’opposition et le parti au pouvoir. A votre avis, que faudrait-il faire pour établir le dialogue ?
Il est vrai qu’il y a eu de couacs dans l’organisation des législatives du 30 juillet dernier. Il faut être honnête et le reconnaître. Mais il faut dire aussi qu’il n’y a jamais eu autant de listes dans une élection législative au Sénégal. La faute n’incombe à personne. C’est vrai qu’il faut règlementer tout cela. Il y a cinq ans, la caution était à 20 millions. On l’a ramenée à 15 millions. Dans les réformes apportées, le chef de l’Etat a voulu donner une chance aux indépendants afin qu’ils puissent accéder à l’Assemblée nationale. Cela a été fait. Il est vrai qu’avec 47 listes, c’était un peu difficile.
Mais gouverner c’est prévoir, ne fallait-il pas instaurer le bulletin unique ?
J’avais, à un moment, rejeter cette loi. Mais je me suis dit, en y réfléchissant, que le président de la République est quelqu’un de très fort en politique. Il faut lui reconnaitre cette qualité. Il a été ministre de l’Intérieur. S’il choisit quelqu’un pour le mettre à ce poste, c’est parce qu’il a confiance en cette personne et sait que cette dernière peut faire le boulot. Pour gouverner, il faut trouver des solutions à chaque problème. Il a trouvé une solution en permettant à ceux qui avaient des récépissés d’aller voter. Maintenant, malgré toutes les prolongations qu’il y a eu, des Sénégalais ne sont pas allés s’inscrire sur les listes. Parce que le Sénégalais, justement, a l’habitude de tout faire à la dernière minute. Je suis désolée, je n’ai pas pitié du président, mais je me soucie de lui. C’est un père de famille qui a des problèmes personnels à gérer. Gérer en plus un pays comme le Sénégal, c’est extrêmement difficile.
Les législatives sont maintenant derrière nous et nous devons nous atteler à parfaire ce qui va suivre. Il faut qu’on se concentre sur le futur.
Comment faire pour rétablir la confiance entre l’opposition et le pouvoir ?
S’ils n’ont pas confiance en Macky Sall, c’est parce que leur rêve est d’être au palais. Toutes ces personnes-là ont des ambitions présidentielles. Regardez l’ancien président Abdoulaye Wade qui vient battre campagne à 92 ans… C’est parce qu’il a des ambitions pour son fils. Sans cela, jamais il ne serait venu. On est tous des Sénégalais, il faut qu’on essaie de dialoguer et trouver des solutions. Mais, encore une fois, il faut qu’ils comprennent que c’est Macky Sall qui est à la tête du pays et il n’est pas réfractaire au dialogue. Il a tout le temps fait des appels dans ce sens, mais il y a trop de critiques et d’écarts verbaux à son encontre. Il y a beaucoup de choses qui ne sont pas normales.
Qu’est-ce que votre parrain, l’ancien président Abdou Diouf, pense de votre engagement politique ?
On n’en a pas encore parlé. Je suis un électron libre. Toute ma vie, j’ai aidé des amis à atteindre leurs ambitions, à réaliser leurs rêves et je me suis rendue compte que dans la vie, certains étaient très égoïstes. J’ai coaché des gens qui ont obtenu des postes de responsabilité et qui, après, m’ont tourné le dos alors qu’ils n’avaient pas plus de compétences que moi. Je me suis engagée sans pour autant demander à qui que ce soit son avis. Tout en mesurant les risques, car je sais que toute faute en politique se paie cash. Je n’ai jamais fait quelque chose sans lui (l’ancien président Abdou Diouf) en avoir parlé. Mais cette fois je ne lui ai pas demandé son avis, parce que je veux le mettre à l’aise. On doit éviter de lui demander certaines choses, à son âge. Et mon engagement coïncidait presque avec le décès de tonton Habib Thiam. Mon père est quelqu’un que j’aime, que j’adore, que j’idolâtre, même si c’est un pêché. Entre un père et sa fille, on ne se perd jamais. Les papas, en général, ont beaucoup de faiblesses pour leurs filles. Donc, on aura l’occasion d’en parler.
Il n’y a pas encore de feed-back ?
Vous savez, mon père est quelqu’un de très ouvert. On a aura certainement l’occasion d’en discuter. Je pense que s’il était contre, il me l’aurait fait savoir.
Beaucoup d’investis sur des listes pour les législatives ont transhumé, comme vous, en pleine campagne électorale. Certains Sénégalais sont d’avis qu’ils devraient être sanctionnés. Vous en pensez quoi ?
Non, moi je n’ai jamais fait de la politique pour être sanctionnée. Je n’ai pas fait de la transhumance, non plus.
Il y a deux femmes en prison dont les histoires défraient actuellement la chronique. L’une pour offense au chef de l’Etat et l’autre pour avoir tenu des propos sectaires. Quel commentaire cela vous inspire ?
Cela me fait très mal. Je suis très peinée. Une amie m’a envoyé les deux enregistrements. Quand je les ai écoutés, j’ai condamné ces deux femmes. Cela m’a fait très mal, parce que je me suis dit qu’on se bat pour qu’on ne donne plus aux femmes que des tee-shirts et voilà deux personnes, dans deux mondes différents, ternissent l’image de la femme sénégalaise. Qu’une chanteuse, qui doit éveiller des consciences, se mette du jour au lendemain à insulter, est incompréhensible. Ce qui m’a le plus choquée, c’est que j’aimais Amy Collé parce qu’elle avait chanté le Prophète (Psl). On ne l’avait jamais entendu dans certaines dérives si ce ne sont des problèmes de couples. On l’avait même perdu de vue. Maintenant qu’elle vienne lucidement insulter une institution, un père de famille et qu’elle puisse soutenir dans l’enregistrement ‘’Lu ma ci gobbé gaar ko’’ et qu’on vienne nous dire qu’elle est dépressive, qu’elle ne l’a pas fait exprès est trop facile. Je suis encore plus choquée parce que, quel que soit alpha, elle doit faire face et demander pardon. Cela m’a peinée et je condamne.
Pour l’autre personne (Penda Ba) qui a tenu des propos éthnicistes, ce problème n’a jamais existé au Sénégal. Je trouve que ces deux-là sont des ‘’seytanés’’. En tant que femme, j’ai mal et j’ai honte. Je condamne également la personne qui a pris une conversation privée dans whatsApp pour la diffuser. On n’a même plus confiance en personne. C’est pour cela que maintenant, dans certains lieux, on prend les téléphones des visiteurs avant qu’ils n’entrent. Dans quel monde sommes-nous ?
Qu’est-ce qui explique ce phénomène, selon vous ?
C’est un manque de confiance en soi. Vous ne pouvez pas participer à une conversation sur whatsApp alors que vous êtes dépressive. Quand on est dépressif, on doit aller voir un médecin. Si vous vous sentez seule, allez voir un ami qui puisse vous faire rire. On dit que le président ne sourit pas ; je me dis que s’il le faisait on allait le trouver au palais pour l’insulter. Parce que malgré tout, des dérives sont notées. Amy Collé pensait que parce qu’elle est enceinte, elle n’irait pas en prison. Il faut qu’elle sache qu’il y a des femmes innocentes en prison qui y accouchent. Elle ne doit pas avoir 40 ans cette dame. Si demain son enfant l’insulte, cela ne doit pas la surprendre.
Ce sont les familles qui ont failli ou la société de manière générale ?
Les familles ont failli, la société également. Il y a des hommes politiques qui ont l’insulte à la bouche. C’est un problème d’éducation de base.
Lors du dernier gamou de Tivaouane, un chef religieux a dit que le président Sall et le président Diouf ont ourdi un plan contre lui en vous utilisant. Est-ce vrai ?
Mon combat est de se battre pour que les valeurs reviennent, que les familles sénégalaises puissent manger à leur faim, que le président de la République puisse gagner en 2019. C’est ça ma réponse par rapport à cette question.
Etes-vous mariée ?
Mon dernier mari était un Guissé. C’est tout ce que je peux dire. Mon problème, ce sont les femmes, la santé, l’éducation, etc. Je ne veux pas répondre à cette question parce que c’est people. Je ne parlerai pas de ce monsieur (Ndlr : Serigne Moustapha Sy, guide moral des Moustarchidines). Pourquoi vais-je lui faire de la publicité ? Je respecte le Prophète Mouhamad, j’ai été plus de 30 fois à La Mecque. Que quelqu’un puisse parler dans une assemblée pareille de mon père ou du président Sall ne mérite pas mon respect. Encore une fois, certaines personnes ne font pas partie de mon quotidien, ni de mes priorités. Ma priorité, encore une fois, c’est la population, la souffrance des Sénégalais que le président est en train de résorber, sa réélection, etc. Je suis déjà en campagne et c’est le plus important pour les Sénégalais.