Il paraît que le retour de Me Wade ne soit pas du tout favorable ni à son épouse, ni pour lui même en personne. Depuis que le pape du Sopi a foulé le sol du Sénégal, les incidents se multiplient. Et hier, c’est l’ancienne première dame qui a été évacuée d’urgence à l’hôpital principal de Dakar.
Venue soutenir son mari pour les besoins de la campagne électorale des législatives du 30 juillet, d’après Actu sen, Mme Viviane Wade a été aperçue aux urgences de l’hôpital principal de Dakar.
Suivant la même source, la douce moitié de Wade avait vraiment l’air de souffrir vue que quand elle empruntait les escaliers, elle le faisait difficilement et l’un de ses membres supérieurs était maintenu à une certaine hauteur. Viviane Wade a été transportée à bord d’un véhicule 4X4, hier , vers 17 heures en direction de l’hôpital.
Ainsi, une fois à l’hôpital, elle s’est dirigée vers les Services orthopédiques de ladite structure sanitaire. Heureusement, qu’après 45 minutes l’ex-Première Dame du Sénégal est retournée chez elle aux côtés de la tête de la liste de la Coalition Gagnante “Wattù Senegaal”.
LE SENEGAL S’ENGAGE A PORTER LE TAUX A 45% EN 2020
Les autorités nationales comptent porter de 21,2 à 45% le taux de prévalence contraceptive en 2020 a indiqué le directeur de la Planification et des Politiques économiques, Pierre Ndiaye. Il a présidé hier, mardi 11 juillet, les festivités marquant la Journée mondiale de la population qui a pour thème: «Planification familiale, autonomisation des populations, développement du Sénégal».
Avec un taux de prévalence contraceptive de 21,2%, le Sénégal compte bien passer à la vitesse supérieure. Et selon le directeur de la Planification et des Politiques économiques, Pierre Ndiaye, qui était hier, mardi 11 juillet, à la célébration de la Journée de la population qui avait pour thème: «Planification familiale, autonomisation des populations et développement du Sénégal», « l’Etat s’est engagé dans un processus d’élaboration d’un nouveau Cadre stratégique national de la planification familiale (Csnpf) pour la période 2016-2020. L’objectif national est de porter la prévalence contraceptive à 45% en 2020».
Selon Pierre Ndiaye, ce cadre à pour ambition de relever davantage le niveau de prévalence contraceptive et de réduire la mortalité infantile conformément aux recommandations du partenariat de Ouagadougou. «La mise en œuvre du Cadre stratégique national de la planification familiale 2016-2020 va s’appuyer sur une combinaison de stratégies majeures visant à améliorer l’offre et la demande de services de planification familiale», a-t-il ajouté. «L’accès à la planification familiale volontaire et sans danger constitue un droit fondamentale et une stratégie à la fois accessible et incontournable dans la lutte contre la mortalité et la morbidité maternelle et néonatale», a-t-il ajouté.
Le Représentant résident du Fonds des Nations Unies pour la Population (Unfpa) par intérim, Moussa Faye, a souligné que «25 % des femmes actuellement en union ont des besoins non satisfaits en matière de planification familiale. La prévalence pourrait atteindre 49% si tous ces besoins étaient satisfaits». Moussa Faye relève, en outre, que «la réalisation des Objectifs de développement durable (Odd) à l’horizon 2030 dépend, en grande partie, du niveau de respect des droits des femmes et des jeunes gens, notamment en termes de santé sexuelle et reproductive».
LOUGA : LA PLATEFORME DE VEILLE DES FEMMES POUR DES ÉLECTIONS APAISÉES
Louga, 7 juil (APS) - La Plateforme de veille des femmes pour la paix et la sécurité mène une campagne nationale pour des élections législatives apaisées afin que le Sénégal garde sa réputation de pays démocratique, a déclaré sa présidente nationale, Penda Seck Dop.
‘’Notre pays doit garder cette réputation d’exemple de pays où la démocratie règne’’, a notamment dit Mme Diop au cours d’un forum à Louga dans le cadre de cette campagne qui va toucher plusieurs régions.
Pour cela, la plateforme composée d’une cinquantaine d’associations de femmes, appelle selon sa présidente, ‘’à un dialogue permanent entre acteurs politiques qui doivent avoir à l’esprit l’intérêt national’’.
Le Sénégal a été toujours un exemple de démocratie et l’un des rares pays d’Afrique qui n’a pas connu de soubresauts à la suite d’élections, a ajouté Mme Diop, invitant tous les acteurs à ’’jouer le jeu’’.
A cet effet, elle estime que le gouvernement, les partis politiques et la société civile doivent œuvrer à ce que toutes les conditions d’une élection ‘’sereine’’ soient réunies.
A Louga, la plateforme a rendu visite aux familles religieuses, pour les inviter à jouer également leur partition dans cet objectif d’arriver à des joutes électorales apaisées et sans trouble, au lendemain du 30 juillet.
La plateforme bénéficie du soutien d’Onu Femmes et du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.
UNE PLATEFORME DE FEMMES PREND LES DEVANTS POUR DES LÉGISLATIVES "APAISÉES ET TRANSPARENTES"
Thiès, 7 juil (APS) - La Plateforme de veille des femmes pour la paix et la sécurité appelle à des élections "apaisées, transparentes, démocratiques" à l’occasion du scrutin législatif du 30 juillet prochain, disant espérer que la citoyenneté pourra s’exprimer "en toute responsabilité" dans le cadre de cette consultation électorale.
A deux jours de l’ouverture de la campagne électorale, dimanche, "la Plateforme s’est levée de par sa mobilisation pour faire entendre sa voix, afin que le Sénégal puisse" vivre une élection "apaisée, transparente et démocratique", a dit Penda Seck Diouf, sa présidente nationale.
Elle participait jeudi à un forum de sensibilisation qui a démarré par Thiès et qui devrait se poursuivre jusqu’au 17 juillet dans les autres régions du Sénégal.
Selon la Plateforme de veille des femmes pour la paix et la sécurité, au cours de ce forum de Thiès, "les femmes ont listé leurs priorités allant dans le sens d’avoir la paix, un climat apaisé, serein, calme, stable", en particulier lors des prochaines législatives.
Sans la paix, assure Penda Seck Diouf, "il n’y a point de développement encore moins de démocratie".
"Toute obstruction à la paix ballonne la démocratie. Quand il y a tension, les femmes et les jeunes sont les premiers touchés par les soubresauts de toute forme de violence", a-t-elle relevé.
Aussi la Plateforme dit avoir lancé un appel à l’endroit de tous les acteurs de la scène politique mais aussi des autorités religieuses, pour les amener à s’investir pour prévenir d’éventuels heurts et tout autre problème de même nature lors de ces législatives prochaines.
"C’est pourquoi, par anticipation, on appelle à la paix, à la sérénité pour avoir des élections apaisées, transparentes, démocratiques où la citoyenneté pourra s’exprimer lors des votes en toute responsabilité", a-t-elle conclu.
VIDEO
CALIXTHE BEYALA SE RACONTE
Son histoire d'amour avec Michel Drucker, les accusations de plagiat qu'elle a subies, son enfance tumultueuse, ses frères et soeurs anglophones et centrafricains, les combats...
Qualifiée de femme autoritaire, c’est sa tessiture vocale qui en donne la preuve. Tellement elle en a dans les "graves". Dans un chœur polyphonique, elle ferait une bonne alto. Tellement, elle en a dans les gravesCalixthe Beyala écrivain polémiste franco-camerounaise est une grande militante anti impérialiste. C’est pour cette cause qu’elle dit avoir créé le Mouvement des Africains-Français dont elle est la présidente.
Calixthe ne récule devant rien et a le courage de ses opinions.Au plus fort de la crise ivoirienne et libyenne, elle a courageusement pris position pour Laurent Gbagbo et Mouammar Kadhafi quand des plus grands dirigeants du continent étaient dans l’autre camp.
Dans cet entretien avec Vox Africa, la journaliste raconte son enfance et son adolescence mouvement, ses amours, ses rapports avec le Cameroun et la diversité que le caractérise , son histoire avec Michel Drucker, son amitié avec François Hollande qui l’a déçue ou Valérie Pércresse qu’elle estime.
La présidente du Mouvement des Africains Français est aussi revenu sur la plupart de ses romans et rebondi sur les accusations de plagiat dont elle a été victime et qui porte notamment sur son livre "Le petit prince de Belville". "Tous les garnds auteurs ont été accusés de plagiat", s'est-elle défendu.
Calixthe Beyala face à Vox Africa. Découverte d'une dame de fer.
En Afrique, 47% des salariés du secteur touristique sont des femmes. C’est ce qui ressort du rapport 2017 de la conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) sur le développement économique en Afrique intitulé : «Le tourisme au service d’une croissance transformatrice et inclusive», rendu public hier, mercredi 5 juillet.
En Afrique, 47% des employés du secteur de l’hôtellerie et de la restauration sont des femmes. C’est ce qu’a montré le rapport 2017 de la Cnuced sur le développement économique en Afrique intitulé, «Le tourisme au service d’une croissance transformatrice et incluse» rendu public hier, mercredi 5 juillet.
«47 % au niveau continental des employés du secteur de l’hôtellerie et de la restauration sont des femmes. Or, on sait que tout revenu gagné par une femme mère de famille a un impact beaucoup plus important sur l’éducation, la santé des enfants, le bien-être. Dans ce sens le tourisme peut-être un motif d’accélération de l’atteinte des objectifs de développement durable de base comme la pauvreté», a indiqué Milasao Chérel-Robsen économiste section Afrique de la Cnuced.
Selon ce rapport, la contribution totale du secteur du tourisme au Pib du continent a doublé passant de 69 milliards de dollars entre 1995 et 1998 à 153 milliards de dollars entre 2005 et 2008 et atteignant 166 milliards de dollars entre 2011-2014.
Si l’on tient compte des emplois indirects, le tourisme représente plus de 21 millions d’emplois sur la période 2011-2014, soit prés de 1 sur 14 à l’échelle du continent.
Le Rapport révèle qu’en Afrique, 4 touristes internationaux sur 10 sont africains. En Afrique subsaharienne, ce sont 2 touristes sur 3 qui sont originaires du continent. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce sont les africains qui tirent de plus en plus la demande touristique en Afrique.
En termes de recommandation le rapport souligne la nécessité pour les gouvernements de mettre en œuvre des cadres de politiques existants puisque la mise en œuvre de ces politiques va avoir des répercutions positives sur le secteur touristique.
Suivant le rapport, il faut aussi intensifier les liens intersectoriels. Enfin, le rapport insiste sur la nécessité d’une option de la paix et de la sécurité pour avoir un secteur touristique florissant.
La journaliste culturelle de France24, Valérie Fayolle qui présente l'émission «Le Paris des arts» a consacré un numéro de son émission à la ville de Dakar. Dans la capitale sénégalaise, la journaliste s’est offerte une visite guidée en compagnie d’artistes, créateurs et autres pour raconter la capitale sénégalaise qui bouillonne de culture. Ce n’est pas « Le Paris des Arts », c’est « Le Dakar des Arts».
Regardez !
Par Coumba SYLLA
VIDEO
Africaine et cuisinière 2.0, Karelle Vignon partage ses "Gourmandises"
Par Coumba SYLLA. Photos par Seyllou. Vidéo par Emilie Iob |
Publication 23/06/2017
Béninoise née en France et gourmande assumée, Karelle Vignon-Vullierme a "appris à faire à manger sur Internet" pour son mari. Etablie à Dakar depuis 2012, elle partage désormais sa cuisine sur un blog très consulté et via les réseaux sociaux, avec des milliers d'abonnés.
De l'"amiwô" (plat béninois à la pâte rouge) à la soupe marocaine harira en passant par les lasagnes, les avocats farcis ou le cheesecake, le choix des recettes proposées sur son blog "Les Gourmandises de Karelle" (http://lesgourmandisesdekarelle.com) est large et varié.
Pendant le ramadan, cette journaliste de formation multiplie les conseils de plats ou d'adresses pour le repas de rupture du jeûne.
L'objectif "n'est pas d'apprendre aux gens comment faire à manger. J'ai juste envie de leur montrer comment manger autrement, préparer autrement avec des ingrédients pas chers, disponibles au marché, des produits locaux", explique à l'AFP cette trentenaire enjouée, de bonne corpulence.
Il s'agit pour elle de donner des idées à une jeunesse urbanisée, ne sachant pas forcément préparer des mets et n'ayant "plus le temps de rester trois, quatre heures dans la cuisine".
Créé "en décembre 2013-janvier 2014", son site atteint aujourd'hui 120.000 vues par mois en moyenne, avec des comptes sur différents réseaux sociaux, dont Instagram (15.000 abonnés), explique-t-elle.
Dans sa jeunesse, en France, elle a longtemps fui les fourneaux. "Mais en fait, je suis une grande gourmande" qui a de la chance, avoue-t-elle, "ma mère sait très bien préparer. Quand elle me disait: +Karelle, viens à la cuisine, on apprend ça!+, je lui disais: +Non, appelle-moi quand c'est prêt!+".
- Sucré-salé -
Partie étudier au Canada, elle y rencontre Olivier Vullierme, un Franco-Sénégalais qu'elle suit "par amour" au Sénégal en août 2012, confie la blogueuse dans leur appartement au calme feutré.
M. Vullierme, qui travaille dans l'ingénierie des télécommunications, raconte que son épouse savait à peine cuisiner quand il l'a connue. Ce qu'elle-même confirme en riant: "J'ai appris à faire à manger sur Internet! Les sites Marmiton, Cuisine AZ et 750g, c'était mon trio. Ensuite, j'ai découvert +Hervé cuisine+ qui fait des vidéos sur YouTube".
Elle s'est donc lancée. Cuisinant salé "parce que mon mari aime ça", mais aussi sucré car "moi, je suis très pâtisserie" -- pour l'équipe de l'AFP, elle concoctera un délicieux moelleux au chocolat et à la banane...
Au début, elle postait des photos de ses plats sur Facebook et envoyait les recettes par e-mail aux amis qui les réclamaient.
Quand la demande a pris de l'ampleur, elle a pensé à "une plateforme sur le net, gratuite, accessible partout et par tous". Ainsi est né le blog: "D'abord pour qu'on arrête de m'envoyer des messages me demandant: +Comment t'as fait ça?+".
Depuis, elle y publie une recette chaque lundi. Pédagogique et esthétique, le site propose aussi des avis sur des restaurants, des "bons plans" et des "conseils concernant le rééquilibrage alimentaire".
Début 2014, indique-t-elle, "j'étais à environ 9.000-10.000 visites par mois et je trouvais ça déjà énorme!"
- A plein temps -
Les 120.000 visites mensuelles du site comprennent "deux publics différents selon les plateformes", précise Olivier Vullierme, qui appuie son épouse dans son travail: "Sur tout ce qui est réseaux sociaux, ce sont majoritairement des Africains, basés en Afrique, mais sur le blog, c'est un public beaucoup plus français".
Mme Vullierme a arrêté de travailler en 2016 pour se consacrer "à temps plein au blogging" et ne le regrette pas: son expérience lui vaut d'être invitée à différents évènements et le blog lui a rapporté plusieurs distinctions.
"Ca marche côté passion. Côté finances, je ne peux pas dire encore que j'en vis", affirme-t-elle, même si la publicité sur le site génère de petits revenus et que des marques commencent à la solliciter pour créer des recettes.
Elle a aussi lancé son application et souhaite voyager dans plusieurs villes africaines pour y "découvrir ce qu'on mange, les bons plans".
Sur les réseaux sociaux, les échos sont positifs. "Enfin je m'exerce, je n'ai pas eu la chance d'apprendre avec maman", témoigne ainsi, sur Twitter, @FOLACHADE05, étudiante.
Olivier Vullierme se dit "très fier" de Karelle, soulignant combien elle s'astreint à respecter ses engagements et son public, qui ne voit que le côté glamour: "Elle bosse tous les jours" à réaliser les recettes, écrire les articles, faire les photos, monter les vidéos et répondre aux messages. "Il n'y a pas de vacances. C'est la face cachée de l'iceberg".
Alors que la place des femmes dans la vie politique, économique et sociale est encore sujette à débat un peu partout dans le monde, la Côte d’Ivoire semble multiplier les efforts, grâce notamment à l’implication de la Première Dame du pays, Dominique Nouvian Ouattara. Celle-ci souhaite en effet que les femmes soient reconnues à leur juste valeur dans le pays et sur le continent. Trop souvent oublié, leur impact économique, politique et social en Afrique n’est pourtant plus à prouver.
Dans l’opinion publique ivoirienne, il est de notoriété que les femmes occupent une place moins reconnue que celle des hommes dans la société. Jugez plutôt : si elles jouent un rôle prépondérant dans le secteur agricole (elles occupent 55 % des activités agricoles, de pêche et d’élevage et 70 % de la valeur ajoutée dans ce domaine est assurée par les femmes), leurs revenus ne représentent que 22 % de ceux des hommes dans ce même secteur. Un cinquième seulement…
Par ailleurs, le revenu moyen des Ivoiriennes est inférieur de 59 % à celui des hommes et celles-ci ne bénéficient ni du fruit de leur travail (production, transport, distribution), ni même du pouvoir de contrôle et de gestion qui devrait leur revenir. Des disparités plus qu’importantes qui ont fini par alerter le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, notamment par l’intermédiaire de son épouse, Dominique Nouvian Ouattara.
Dominique Nouvian Ouattara salue les Ivoiriennes
« Le soutien des femmes de Côte d’Ivoire n’a jamais fait défaut au président Alassane Ouattara. Et sachez que notre affection lui donne la force de gérer notre pays avec beaucoup de sagesse ». C’est par ces mots que la Première Dame a commencé son discours prononcé devant 2 000 femmes, mères de famille principalement, le 26 mai dernier, à l’occasion de la fête des Mères à Treichville, dans le sud du district d’Abidjan.
Et l’épouse du chef de l’Etat n’était pas venue les mains vides : du matériel de cuisine, de coiffure, de couture et divers ustensiles, ont ainsi été distribués dans une liesse générale. « Vous êtes des modèles à suivre pour les futures générations de femmes dans notre pays. Je voudrais rendre hommage à chacune de vous, pour votre courage et votre force, et pour les innombrables sacrifices que vous consentez au quotidien » a-t-elle poursuivi avant de remercier les femmes ivoiriennes qui sont « des exemples à suivre » et le terreau du « maintien et de la consolidation de la paix » en Côte d’Ivoire.
Il faut dire que Dominique Nouvian Ouattara, surnommée « Blanche Colombe » dans le pays, est particulièrement impliquée, en son nom propre, mais aussi en celui de son président et mari. En 1998, elle crée la Fondation Children of Africa, une association qui a, entre autres, contribué à la construction d’un hôpital mère-enfant à Bingerville. Et en décembre 2012, elle lance le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), dont la vocation est d’améliorer les revenus des femmes et de faciliter leur indépendance financière.
Les Africaines représentent l’avenir du continent
Et la Côte d’Ivoire n’est pas le seul pays d’Afrique à avoir compris que ses femmes étaient destinées à jouer un rôle clé dans le développement du pays. En témoigne la tenue d’un forum en février 2016 à Paris, au musée du Quai Branly, intitulé « Les femmes, avenir du continent africain ».
Selon RFI Afrique, partenaire du forum, « plus vulnérables aux déséquilibres et aux violences, les femmes, sont toutefois de plus en plus engagées dans l’économie et la politique. Elles sont également la plus grande chance du continent, pour sa croissance, sa santé et sa stabilité ».
Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : en Afrique subsaharienne, les femmes produisent 80 % des denrées alimentaires quand elles représentent 70 % de la force agricole du continent. Par ailleurs, comme le souligne Le Monde, « c’est grâce aux femmes africaines que les foyers sont approvisionnés en eau ». Au Malawi, petit pays situé en Afrique australe, « les femmes consacrent plus de 9 heures par semaine à la collecte de l’eau ».
Sur le plan politique, les femmes africaines sont également très impliquées : « au Rwanda, elles occupent 51 des 80 sièges de l’Assemblée nationale » quand elles ne représentent que 26 % dans l’Hexagone… Par ailleurs, le continent africain peut se targuer d’avoir deux femmes présidentes, une à l’île Maurice et l’autre au Liberia.
En ce qui concerne la sphère économique, là aussi, les femmes d’Afrique ont une importance certaine : celles-ci sont « propriétaires d’un tiers des entreprises en Afrique, et au Nigéria et au Ghana il y a plus de femmes entrepreneuses que d’hommes ». Preuve que les Africaines sont aptes à jouer dans la cour des grands : « deux femmes africaines figurent dans le classement des milliardaires de Forbes 2015, l’investisseuse angolaise Isabel Dos Santos et la femme d’Affaire nigériane Folorunhso Alakija ».
En Afrique, les femmes sont une véritable mine d’or. Destinées à jouer un rôle de plus en plus important, les femmes africaines sont de plus en plus reconnues à leur juste valeur sur le continent. Et ce tant dans la sphère politique et économique que sociale. C’est notamment le cas en Côte d’Ivoire où la Première Dame multiplie les initiatives pour favoriser leur insertion.
VIDÉO REPORTAGE DE FODÉ MANGA DE SENEPLUS
VIDEO
L'ÉTAT NE PEUT PAS TOUT FAIRE
Retrait des enfants de la rue, où en est-on un an après ?
Un an après l'ordonnance du président de la République du retrait des enfants de la rue, force est de constater que la situation n'a pas vraiment évoluée.
Face à la caméra de www.SenePlus.Com des Sénégalais se prononcent.