Le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, Mariama Sarr a invité, mardi à Gossas (Fatick), les femmes à travailler avec "rigueur et célérité" pour l’exécution quantitative du Plan Sénégal émergent (PSE) en vue de réduire les inégalités sociales.
"Femmes du Sénégal, unissons-nous à travailler avec rigueur et célérité pour l’exécution quantitative du PSE dans le but de réduire les inégalités sociales et de parvenir à une société juste et équitable où les femmes joueront un rôle de premier plan", a-t-elle dit.
Mariama Sarr procédait à la clôture de la 29 ème édition de la quinzaine nationale de la femme qui s’est déroulée du 5 mai au 23 mai dans les 14 régions.
La quinzaine nationale de la femme qui a connu une pause de plusieurs années a été reprise cette année avec pour thème : "PSE : un levier essentiel pour l’autonomisation des femmes".
Selon Mariama Sarr, cette thématique revêt une importance capitale car elle nous offre l’opportunité de faire, entre autres, le bilan des réalisations et progrès enregistrés dans le cadre de l’autonomisation socioéconomique des femmes et des jeunes filles.
Elle permet également d’identifier les contraintes et de proposer de fortes recommandations pour les trois années d’exécution du PSE, a ajouté le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance.
"L’accès aux facteurs de production, à l’éducation, à la santé, à la protection sociale, à la formation et la participation des femmes aux décisions politiques et économiques sont élevés au rang de priorités absolues dans la vision du chef de l’Etat, matérialisée par le Plan Sénégal émergent", a-t-elle assuré.
Certes des efforts ont été faits par les pouvoirs publics en vue d’une autonomisation des femmes qui constitue un défi permanent, a-t-elle dit, soulignant toutefois qu’elle ne doute pas "qu’il reste encore beaucoup de choses à faire".
C’est pourquoi, elle a invité "toutes les femmes du Sénégal à poursuivre la réflexion sur le thème central et à formuler des propositions en matière d’autonomisation des femmes".
Outre les tournées effectuées dans les différentes régions, le ministère envisage de faire une restitution mais également des rapports pour voir comment appuyer les différents secteurs d’activités des femmes a souligné Mariama Sarr.
Qui a assuré que son département ministériel va "sérier les difficultés, les recommandations et cela juste après la quinzaine afin d’apporter des solutions aux préoccupations des femmes".
Les habitantes des quartiers de la Chapelle-Pajol et de la Goutte d’Or à Paris disent avoir peur de quitter leur domicile car des groupes d’hommes migrants les menacent et les accusent de porter des vêtements « immodestes ».
Les femmes de Paris seraient trop effrayées pour se promener dans les « zones de non-droit » où les migrants et les trafiquants de drogue les harcèlent rapporte le quotidien français Le Parisien.
Les quartiers de la Chapelle-Pajol et de la Goutte d’Or, à l’est de la capitale française, seraient de plus en plus dangereux pour les femmes en raison de l’arrivée récente de nombreux jeunes hommes africains et arabes. Une femme de 80 ans du district a affirmé qu’elle avait été agressée sexuellement à la maison une nuit alors qu’une autre, 38 ans, a déclaré que le café en dessous de son appartement est devenu un lieu exclusivement masculin.
Certaines femmes vivant dans la région affirment ne pas pouvoir quitter leurs maisons sans être aggressées verbalement par des hommes migrants, a déclaré Le Parisien.
Les femmes harcelées place de la Chapelle
Des dizaines de femmes ont protesté contre ces soi-disant “zone interdites” la semaine dernière. "Les problèmes dans la région sont réels", a déclaré l’une des manifestants, "C’est agressif et vous voyez des hommes se battre dans les rues. Les femmes ne se sentent pas en sécurité".
Une femme interrogée par Le Parisienraconte "L’atmosphère est angoissante, au point que certaines d’entre nous ont même modifié leur itinéraire, leurs vêtements. Certaines ont même renoncé à sortir". Pendant ce temps, Aurélie, âgée de 38 ans, dont le café en dessous de chez elle est devenu un lieu réservé aux hommes a déclaré : "Je dois entendre beaucoup de remarques quand je passe devant moi, d’autant plus qu’ils boivent beaucoup".
Babette de Rozières, candidate pour le parti Les Républicains de droite, a organisé un sit-in et une marche dans le quartier. Une initiative pas toujours bien reçue sur place "C’est extrêmement désagréable et choquant de voir en quelques heures, une fois qu’il y a un buzz sur les réseaux sociaux, que c’est récupéré par les candidats aux législatives", s’indigne sur France bleu une membre de l’association Demain La Chapelle.
La maire de la ville, Anne Hidalgo, a néanmoins reconnu le problème et déclaré « nous ne tolèrerons pas qu’un quartier soit en proie à des actes de discrimination à l’égard des femmes. (...) cela ne correspond pas aux valeurs de Paris ni de la République. Je souhaite informer les résidents locaux que nous sommes entièrement à leur côté et que notre action ne va plus avant que la situation ne revienne à la normale..
PAR GUY EVERARD MBARGA
L'HISTOIRE DES CHEVEUX DE NOIRES DEPUIS PLUS DE 400 ANS
1444 : des Européens commercent sur la côte ouest de l’Afrique avec des gens portant des coiffures élaborées, dont des locks, des tresses et des twists.
1619 : Premiers esclaves amené à Jamestown, la langue africaine, la tradition et la culture des soins de toilette commencent à disparaître.
1700 : En qualifiant les cheveux noirs de "laine", de nombreux Blancs déshumanisent les esclaves. Les coiffures africaines les plus élaborées ne peuvent pas être conservées.
1800 : Sans les peignes et les traitements à base de plantes utilisés en Afrique, les esclaves misent la graisse de bacon, le beurre et le kérosène, pour le traitement et le lavage. Les esclaves à peau claire, aux cheveux lisses se vendent plus chers aux enchères que ceux aux peaux plis foncées et au cheveux plus crépus. Internalisant la conscience de la couleur, les noirs encouragent l’idée selon laquelle les Noirs à la peau foncée et aux cheveux crépus sont moins attrayants et ont moins de valeur.
1865 : Fin à l’esclavage, mais les Blancs considèrent les femmes noires qui coiffent leur chevelure comme les femmes blanches, comme étant bien adaptées. Les "Bons" cheveux deviennent un prérequis pour entrer dans certaines écoles, certaines églises, groupes sociaux et dans les réseaux d’affaires.
1880 : Les peignes métalliques pour défrisage à chaud, inventé en 1845 par les Français, sont facilement disponibles aux États-Unis. Le peigne est chauffé et utilisé pour presser et temporairement redresser les cheveux crépus.
1900 : Madame CJ Walker développe une gamme de produits de soins capillaires pour cheveux noirs. Elle popularise le style press-and-curl . Certains la critiquent d’encourager les femmes noires à ressembler aux blanches.
1910 : Walker est présentée dans le Livre Guinness des Records comme la première femme Américaine à être une self-made millionaire.
1920 : Marcus Garvey, un nationaliste noir, exhorte ses disciples à adopter leurs cheveux naturels et à récupérer une esthétique africaine.
1954 : George E. Johnson lance le Johnson Products Empire avec la culture Ultra Hair Wave, un défrisant de cheveux "permanent" pour les hommes qui peut être appliqué à la maison. Le défrisant chimique pour femme apparaitra par la suite.
Il y avait beaucoup d’émotion samedi à Abuja, capitale du Nigeria, alors que les 82 lycéennes libérées il y a deux semaines par Boko Haram ont finalement été réunies avec leurs familles.
Les 82 filles Chibok récemment libérées sont restées 15 jours en observation médicale afin de vérifier les conséquences de leurs années de séquestration en 2014 par Boko Haram. "Nous sommes très prudents sur les personnes à qui nous accordons l’accès aux filles. Nous accordons uniquement l’accès à leurs parents, et non aux membres de la communauté avait déclaré le Gouvernement nigérian.
Les familles habillées de couleurs se sont précipitées dans la capitale, Abuja, et ont embrassé leurs enfants. Certains ont dansé. D’autres étaient en larmes.
"Je suis vraiment heureux aujourd’hui, je suis Noël et Nouvel An, je suis très heureux et je remercie Dieu", a déclaré la mère Godiya Joshua, dont la fille Esther était parmi les personnes libérées.
La libération du début mai a été la plus grande libération d’otages faite par par Boko Haram. 276 écolières Chibok avaient été enlevées de leur pensionnat en 2014. Cinq commandants du groupe extrémiste ont été échangés contre la liberté des filles et le gouvernement nigérian a déclaré qu’il ferait d’autres échanges pour ramener les 113 Les écolières restantes à la maison.
"Notre joie n’est pas complète car il en manque encore 113 filles, une fille d’un chibok compte pour tous les Chibok", a déclaré un parent d’une des écolières libérées.
POURQUOI LES SENEGALAISES ET LES SENEGALAIS SONT FOUS DE LEUR PREMIERE DAME ?
Qui sont les femmes publiques les plus appréciées par les Dakarois? Enquête.
Dans une enquête effectuée par le cabinet Emedias pour le compte du quotidien numérique Le Soir, sur un échantillon de 1007 personnes à Dakar, la première dame, Marème Sall est chez les femmes, la personnalité publique la plus appréciée. 73 % des dakarois sondés ont désigné l’épouse du président de la République, comme la personnalité féminine la plus connue et la plus appréciée.
Une bonne partie des sondés ont indiqué apprécier sa simplicité, sa modestie et ses engagements dans le domaine de la solidarité, en plus de ses actions sociales. 50% des sondés ont indiqué aimer sa pratique religieuse. Il faut dire que cette première place n’est pas une surprise car son exposition médiatique contribue au succès de sa personnalité. Parmi les sondés où 54% étaient des femmes, 80% d’entre elles ont porté leurs choix sur la première dame sénégalaise.
Egalement, il faudrait souligner le fait qu’elle soit la première femme à 100% sénégalaise à assumer le rôle de première dame contribue beaucoup à cette popularité. Pour cette enquête, il était demandé à chaque personne interrogée de cocher différentes cases à savoir : apprécie la personne ou n’apprécie la personne.
Ainsi, chaque personne interrogée pouvait choisir l'ensemble des personnalités sur la liste qui était proposée. Car une personne peut aimer plusieurs personnalités à la fois. Nous avons donc calculé le score total pour chacune des femmes d'influence à la fin de l'enquête.Le questionnaire portait également sur quels critères se basait-on pour l’apprécier.
Second de ce classement, une femme politique, Me Aissata Tall Sall. Celle qui vient de lancer un mouvement politique, arrive en seconde position avec 51% des sondés qui ont déclaré l’apprécier. Ses interventions dans les différents médias autour d’affaires politiques et ses prises de position dans le parti socialiste ont fini de rendre populaire cette ancienne ministre de la communication.
L’ancienne patronne de l’Office nationale de lutte contre la corruption (Ofnac) passe à la troisième place de ce classement avec 50% des personnes sondées. Son départ mouvementé de l’Ofnac l’a rendue populaire au sein des dakarois. De même que son rôle dans l’affaire des chantiers de Thiès ont fini de donner une certaine popularité à cette inspectrice générale d’Etat.
En quatrième position de ce classement, Mimi Touré. L’ancienne première ministre qui a marqué son passage au ministère de la justice avec une réputation de dame de fer a 47% d’opinions favorables.
Première personnalité people de ce classement, Eva Tra. L’animatrice de la TFM fait partie des femmes les plus appréciées par les dakarois avec 42% dans le classement. La régularité de ses prestations à la 2STV , puis à la TFM, lui permettent d’occuper une bonne place dans ce classement.
Sixième de ce classement, Hélène Tine. L’ancienne porte-parole de l’AFP, devenue députée pour Bes du Niakk, passée aujourd’hui dans l’opposition, obtient 37% d’opinion favorable. Cette position la conforte parmi les femmes politiques les plus appréciées des dakarois.
Septième de ce classement, Coumba GAWLO Seck. Retenue pour son rôle en tant que femme leader et non comme chanteuse, elle obtient 30% d’opinions favorables pour ses prises de position dans des questions touchant souvent les femmes.
La seconde animatrice de ce classement est Aïssata Diop Fall. L’animatrice qui a beaucoup changé depuis son départ de Walfadjri pour TFM récolte 21% d’opinions favorables.
La ministre de la santé, Eva Marie Coll Seck, est à la neuvième position, suivie de la ministre de la femme, avec respectivement 13 et 7%. Cette enquête a été réalisée entre les 15, 16 et 17 juillet à Dakar et sa banlieue. Elle ne concernait que les femmes publiques ou ayant un impact sur la vie publique.
D’autres personnalités y figuraient, mais les scores obtenus ont été jugés faibles, c’est pourquoi nous n’avons pas jugé nécessaire de les publier. L’enquête a également révélé d’autres aspects de ces personnalités que nous allons traiter dès que possible.
MARIAMA SARR SALUE L'ENGAGEMENT DES FEMMES EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT
La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, Mariama Sarr, réaffirmé lundi la nécessité d’aider davantage des femmes de la région Kaolack (centre) au regard de leur engagement en faveur du développement.
‘’La composante féminine de la région de Kaolack est très engagée dans le développement. Il est donc important de les accompagner. Je remercie toutes ces femmes pour ce dynamisme et cet engagement’’, a dit Mme Sarr.
La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance s’exprimait lors d’une manifestation marquant l’escale dans la capitale du Saloum de la caravane de la quinzaine nationale de la femme.
Des centaines de femmes vêtues de blanc et venus de différentes localités du département ont notamment pris part à cette mobilisation organisée au stade Lamine Guèye de Kaolack.
‘’On connaît la bravoure des femmes de Kaolack. On les retrouve dans tous les secteurs d’activités économiques. On a pu s’en rendre compte avec les produits de transformation qu’elles exposent. Il est donc aisé de les accompagner’’, a dit Mariama Sarr.
La quinzaine nationale de la femme, ouverte le 7 mai, est organisée cette année sur le thème : "Le PSE (Plan Sénégal émergent), un levier essentiel pour l’autonomisation des femmes".
Ce thème traduit l’engagement du président Macky Sall à accompagner les femmes à travers le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance et l’ensemble du gouvernement, a-t-elle fait valoir.
‘’Les femmes et les filles du Sénégal ont besoin d’être accompagnées. A ce titre, l’Agence des Nations Unis pour la promotion du genre et l’autonomisation des femmes demeure aux côtés du ministre Mariama Sarr’’, a pour sa part dit Corrinne Ndaw, représentante d’ONU Femmes à cette manifestation.
Elle a, à son tour, salué le rôle fondamental que les femmes ont joué et continuent de jouer pour que les populations vivent pleinement de tous les avantages du PSE
‘’Nous avons suivi le dynamisme, la mobilisation et l’engouement des femmes sénégalaises autour de cette quinzaine qui met en exergue l’importance du PSE pour l’autonomisation des femmes et pour l’atteinte des objectifs du Sénégal’’, a-t-elle fait savoir.
LES SAGES-FEMMES POURRAIENT RÉDUIRE DE ¾ LA MORTALITÉ MATERNELLE D’ICI 2030 (OMS)
Le médecin chef de la région médicale de Kaffrine, Dr Amadou Doucouré a fait sienne, dimanche, la conclusion d’une enquête de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estimant que les sages-femmes constituent une ressource humaine indispensable pour réduire de ¾ la mortalité maternelle d’ici 2030, dans le monde.
"On attend beaucoup des sages-femmes par rapport aux prestations. La sage femme constitue un maillon incontournable dans la mise en œuvre des services de santé de la reproduction pour l’atteinte des objectifs pour le développement durable", a-t-il dit.
Il s’exprimait à l’occasion de la journée régionale de l’association des sages-femmes de Kaffrine.
Cette rencontre qui avait pour thème : "Le rôle de la sage femme dans la réduction de la mortalité maternelle" a enregistré la présence de la directrice de l’hôpital régionale de Kaffrine, Bineta Diop Badiane.
Des infirmiers, des médecins, le maire de Kaffrine, Abdoulaye Willane, et la présidente régionale de l’association des sages femmes de Kaffrine, Aïta Paye Touré, ont pris part à cette manifestation.
Selon Dr Doucouré, "la sage-femme qui joue un rôle extrêmement important durant la grossesse c’est elle qui fait le diagnostic, prépare l’accouchement de la patiente. Elle a un paquet d’activités à délivrer à ses clientes".
"Nous demandons plus d’engagement et de sacrifice aux sages-femmes pour éliminer les décès maternels au Sénégal particulièrement à Kaffrine", a demandé le médecin-chef de région.
Pour lui, les différentes étapes pour lutter contre la mortalité maternelle (la planification, les soins anté et post natals, l’assistance à l’accouchement) requièrent la présence de la sage-femme.
Dr Doucouré a par ailleurs salué les efforts faits par L’Etat qui a procédé il y a deux ans à un "recrutement exceptionnel de plus 500 sages-femmes".
"Cette année aussi il y a la contractualisation de 57 sages femmes au niveau de la région de Kaffrine, sans compter les autres régions", a-t-il poursuivi, disant que "c’est la première fois que les postes de santé accueillent un infirmier et une sage-femme ensemble".
"Le Sénégal s’est inscrit dans la couverture sanitaire universel avec une volonté d’avoir des soins de qualité, des infrastructures sanitaires (...)", a rappelé Dr Amadou Doucouré.
Double championne olympique à l'épée, Laura Flessel a touché à tout depuis sa retraite sportive en 2012 avant un virage surprise avec sa nomination à la tête du ministère des Sports où elle aura une feuille de route claire: porter haut la candidature de Paris pour les JO-2024.
Celle qui était surnommée "la Guêpe" du temps de sa splendeur, donne, à 45 ans, une nouvelle orientation à sa reconversion après avoir navigué entre activités médiatiques, implication dans la vie associative et le mouvement sportif.
Signataire, avec une soixantaine de sportifs, d'un appel en faveur d'Emmanuel Macron entre les deux tours de l'élection présidentielle, voilà la Guadeloupéenne désormais pleinement immergée dans le grand bain de la politique comme l'une des représentantes de la société civile dans le gouvernement d'Edouard Philippe.
Son chantier prioritaire sera évidemment de mener à bout le dossier de la capitale française à l'organisation des jeux Olympiques dont le verdict sera rendu le 13 septembre à Lima. Alors que le chef de l'Etat a décidé de s'impliquer personnellement dans cette candidature en se rendant au Pérou, Laura Flessel a elle joué les ambassadrices en posant pour la campagne d'affichage de promotion de Paris-2024 en parallèle à la visite de la commission d'évaluation du Comité international olympique (CIO) de dimanche à mardi.
Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) s'est d'ailleurs "réjoui" mercredi "de voir une championne olympique, porte-drapeau de l’équipe de France olympique aux jeux Olympiques de Londres, accéder ainsi à un ministère de plein exercice".
Proche du mouvement sportif
Au-delà des JO, la nouvelle ministre des Sports aura pour mission de mener à bien les dossiers présentés comme essentiels par Emmanuel Macron au cours de sa campagne électorale: retour à l'exercice physique et sportif, avec l'objectif d'augmenter de 3 millions le nombre de pratiquants, le sport en entreprise, le développement des infrastructures, l'adaptation accrue des lieux favorables à l'accueil d'athlètes handisport, la revalorisation des bénévoles, la valorisation des sportifs de haut-niveau et l'aide à la reconversion.
Sa renommée et sa place comme figure du sport français, Flessel, arrivée en métropole à l'âge de 18 ans, les doit à sa performance aux JO-1996 à Atlanta. Championne olympique individuel et par équipes à l'épée, qui faisait tout juste son entrée dans le programme olympique, elle crève l'écran par sa fougue et sa combativité, y gagnant le surnom de "Guêpe" pour sa capacité à toucher les pieds de ses adversaires.
Sextuple championne du monde, elle ne parviendra cependant jamais à rééditer son exploit d'Atlanta sur la scène olympique malgré trois autres médailles, même si sa popularité et son aura lui offrent le rôle de porte-drapeau de la délégation tricolore aux JO-2012 à Londres pour ses 5e Jeux.
Seul point noir d'une carrière à la longévité exceptionnelle: un contrôle positif à la nicéthamide (stimulant) en 2002, qui lui vaudra trois mois de suspension.
Elle met un terme à sa vie de sportive de haut niveau, en 2012 à l'âge de 41 ans, occupant alors son temps entre des interventions en tant que consultante dans les médias et un rôle de manager pour l’épéiste brésilienne Nathalie Moellhausen.
Elle reste néanmoins très proche du mouvement sportif, siégeant au Conseil national du sport ou au Conseil économique social et environnemental dès 2010 tout en présidant le comité de lutte contre les discriminations dans le sport (homophobie, sexisme, racisme).
Elle est également marraine des Gay Games qui auront lieu en 2018 à Paris.
L'ANEMIE, CAUSE PRINCIPALE DES DECES MATERNELS A KAFFRINE EN 20016
Kaffrine, 18 mai (APS) – Sur les 50 cas de décès maternels enregistrés en 2016, dans la région de Kaffrine, 30 sont dus à l’anémie a révélé, mercredi, le médecin-chef de région, Dr Amadou Doucouré.
"En 2016, dans les différents districts sanitaires de la région de Kaffrine, nous avons enregistré 50 cas de décès maternel. Et, sur ces 50 décès maternels, 30 sont dus à l’anémie", a-t-il révélé.
Il s’exprimait ainsi en marge de la cérémonie de remise de poches de sang et de vêtements par des enseignants au préfet de Kaffrine.
"Le problème de sang est réel dans la région de Kaffrine. Nous avons toujours évacué des femmes qui accouchent à Touba ou à Diourbel parce qu’on n’a pas de sang", a-t-il déploré.
"Kaffrine est traversé par le corridor. Il ne s’y trouve pas une semaine sans accident et les victimes perdent beaucoup de sang. Et, dans deux semaines nous allons au mois de ramadan et les gens sont souvent réticents à donner leur sang pendant ce mois", a-t-il fait remarquer.
Donc, a-t-il apprécié, les 232 poches de sang que les enseignants vont offrir au secteur de la santé, ce sera un ouf de soulagement pour toute la région de Kaffrine.
LE RELÈVEMENT DE LA PLANIFICATION FAMILIALE PRÉCONISÉ POUR LA RÉDUCTION DE LA MORTALITÉ MATERNELLE
La promotion de la Planification familiale (PF) dans la région de Diourbel (centre) doit servir de levier pour aider à la réduction de la mortalité maternelle et infantile aujourd’hui "problématique avec un taux de contraception faible de 78%" a plaidé le médecin-chef de région, Dr Mame Balla Mboup.
En 2016, la Région médicale a recensé 115 décès maternels dans les structures de santé alors que le taux national fait par le Recensement général de la population fait état de 350 décès pour 100 000 naissances vivantes, a relevé Dr Balla Mbacké Mboup lors d’une présentation faite pour des journalistes dans le cadre d’une visite d’étude sur la PF au niveau de la Région médicale de Diourbel.
"Ces décès sont dus à des grossesses à risques non planifiées dont les grossesses précoces, les grossesses trop rapprochées, trop tardives, trop nombreuses. Si la PF était performante dans la région elle aurait impacté sur la planification des grossesses pour éviter les décès maternels", a dit le médecin-chef de région.
Le plan national de planification familiale vise l’amélioration de l’état de santé de la population en général et à la réduction de la mortalité et morbidité maternelle, néonatale et infantile par la prévention des grossesses à risque (précoces, nombreuses, rapprochées et tardives) et non désirées et la prise en charge de l’infertilité et l’infécondité.
Ainsi le concept d’espacement des naissances matérialisé au niveau de ce plan de promotion par la campagne médiatique "Moytu Nef" est juste un "espace inter-génésique d’au moins 3 ans après une grossesse et 06 mois après un accouchement".
L’utilisation de produits contraceptifs est ainsi recommandée par les prestataires de santé pendant cette période pour une bonne santé du couple mère-enfant. "La PF est un important facteur et une grosse intervention pour la réduction de la mortalité maternelle", poursuit le médecin.
"Les zones péri-urbaines, dans une situation de précarité et de paupérisation, sont également pourvoyeuses de décès maternels. Ce sont des zones qu’il faut attaquer pour faire la promotion de la planification et lutter contre la mortalité maternelle", a dit Dr Mboup.
Pourtant dans la région, "dans tous les trois districts sanitaires la situation de la PF est très faible, le district de Touba qui polarise 25 postes de santé est à 6%, là où Mbacké s’érige en tête de pont avec 12,5%".
Aujourd’hui, "un des grands défis de la région médicale est d’amener le Taux de prévalence contraceptive des femmes en union de la région de 7% à 31% en 5 ans en le multipliant par 5 ou progressant de 7 points en moyenne par année", renseigne-t-il.
Cela correspondant à un recrutement progressif et un maintien dans le Programme de 156 198 femmes en fin 2020 en réduisant en même temps les besoins non satisfaits de 26,8% à moins de 15%.
En perspective de l’atteinte de ces objectifs d’ici 5 ans la région médicale compte sur une "mobilisation sociale continue et un plaidoyer pour créer la demande et trouver des fonds nécessaires pour le plan régional de planification familiale".
Il s’agit également pour les autorités médicales d’aller vers un vaste programme de renforcement des compétences de tous les acteurs impliqués, de l’équipement des services de PF et de la disponibilité des produits, mais également une forte implication du secteur privé et du niveau communautaire dans l’offre de service de PF.
La région de Diourbel reste une "zone stratégique" dans la mise en œuvre du Cadre stratégique national de Planification familiale et présente un dispositif d’offre qu’il faut rentabiliser pour capter la demande potentielle existante avec la satisfaction des besoins.
Ainsi la Direction de la Santé de la Reproduction et de la Survie de l’Enfant a fait de Diourbel une région stratégique en matière de promotion de la Planification familiale avec un objectif de 31% d’ici 2020.
En effet, renseigne le médecin chef, "si le niveau national doit être performant c’est à partir de la région de Diourbel".
Mais pour atteindre l’objectif très ambitieux de 31% de TPC en 2020, il faut, a estimé Dr. Mboup, "de gros investissements sur les services de santé et leur organisation et sur la communication et le plaidoyer, la supervision formative et le suivi évaluation".
Outre l’accès à des produits contraceptifs pour gérer la survenue des grossesses dans un temps génésique d’au moins deux ans pour la santé de la mère et de la fille, la question de l’accès à un personnel qualifié au moment de l’accouchement et de l’accès en temps opportun à des soins obstétricaux d’urgence en cas de complications.
L’autre gros défi de la région reste également les consultations prénatales avec un taux très faible d’achèvement situé à 34%.