SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
26 novembre 2024
La Une
FINANCEMENT DES PME
''Un financement massif et sécurisé des PME sénégalaises reste un défi des structures financières spécialisées qui donneront les modalités et conditions de cet engagement financier'' Ministre du commerce.
Le ministre du Commerce, de la Consommation et de la Promotion des PME, a exhorté vendredi les structures financières spécialisées à relever le défi d’un "financement massif et sécurisé" des petites et moyennes entreprises (PME).
"Un financement massif et sécurisé des PME sénégalaises reste un défi des structures financières spécialisées qui donneront les modalités et conditions de cet engagement financier", a-t-il dit.
Il intervenait au cours d’une table-ronde organisée à Dakar, à l’occasion de la deuxième édition du Forum des PME sénégalaises, articulée autour du thème : "Accompagner les futurs champions".
"Ce financement doit s’appuyer sur toute notre intelligence collective pour booster les PME. Nous invitons le système bancaire à un financement massif et sécurisé des micro entreprises", a réitéré le ministre.
Il a à cet égard exhorté les institutions bancaires et d’assurances à définir les conditions et modalités pour y parvenir, réaffirmant que "le Sénégal a décidé d’accompagner ses futurs champions".
Il a souligné que la problématique est de définir, sans a priori, les modalités techniques, juridiques, économiques et financières indispensables pour "financer, promouvoir et développer des PME viables, créatrices de richesses et d’emploi, au bénéfice des générations futures".
"Nous vous invitons à une adhésion collective et communautaire pour un financement massif et sécurisé des PME pour faire face à des investissements parfois considérables devant concilier tous les intérêts des parties prenantes", a-t-il insisté.
Il a aussi émis l’idée d’une amélioration des synergies entre l’Etat, les acteurs d’appui au secteur privé et les assurances, pour permettre au secteur bancaire et financier d’agir avec efficacité.
CAN 2025 : LE SÉNÉGAL SOUHAITE UNE CO-ORGANISATION AVEC LES VOISINS
Le Sénégal ambitionne de coorganiser l’édition 2025 de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) avec la Guinée, la Gambie et la Mauritanie, a révélé le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor.
Le Sénégal ambitionne de coorganiser l’édition 2025 de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) avec la Guinée, la Gambie et la Mauritanie, a révélé le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor.
Le projet du Sénégal, "maintenant que la CAN se joue à 24, est de faire une coorganisation avec nos voisins de Guinée, de la Gambie et de la Mauritanie", a-t-il annoncé dans un entretien publié vendredi sur le site Internet de Radio France internationale (RFI).
"Du point de vue géographique, nous avons cette proximité. Les distances ne sont pas énormes", a fait valoir le président de la FSF, selon qui "le Sénégal pourrait être la plaque tournante d’un tournoi de grande envergure, organisé par trois ou quatre pays".
"C’est en tout cas notre ambition. […] Depuis 1992, nous n’avons pas organisé la CAN. Le Sénégal a montré ses capacités à accueillir de grands événements, notamment à travers les CAF Awards. On a des infrastructures qui se développent partout. On est bien loti sur le plan des hébergements, en ce qui concerne les hôtels notamment", a expliqué Me Augustin Senghor.
Il a ajouté toutefois que le Sénégal "sera capable, dans quatre ans, d’organiser une grande CAN, seul ou avec d’autres pays".
"Si on suit la logique qui est la nôtre à la CAF, le Cameroun organisera la CAN 2021 et ce sera certainement la Côte d’Ivoire qui abritera la CAN en 2023. Le Sénégal ne peut donc que se positionner sur 2025, si la Guinée accepte un principe de coorganisation ou si elle se désiste. […] 2025, ça peut être dans nos cordes", a insisté Me Senghor.
Il a signalé que la FSF avait déjà discuté de cette question avec les dirigeants de la Fédération guinéenne de football (FEGUIFOOT). "Mais ça dépend de la volonté politique des deux Etats", a relevé Augustin Senghor.
"C’est d’abord à la Guinée de se dire qu’elle ne va pas organiser seule ce tournoi. Car il y a souvent une question de fierté nationale qui prime’’, consistant à "montrer qu’on est capable d’organiser la CAN tout seul", a conclu le président de la FSF.
CÔTE D'IVOIRE : BÉDIÉ POURRAIT SE PRÉSENTER EN 2020
L’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié n‘écarte pas l’idée de se présenter à l‘élection présidentielle, éventuellement allié avec l’ancien chef rebelle Guillaume Soro ou avec le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo.
“Je ne me prononce pas pour le moment. C’est peut-être oui, peut-être non”, a répondu “HKB” quand il lui a été demandé s’il serait candidat, lors d’un entretien lundi avec l’AFP et RFI dans sa résidence de Daoukro, son village natal dans le centre de la Côte d’Ivoire.
“Je ne me prononce pas pour le moment. C’est peut-être oui, peut-être non”, a répondu “HKB” quand il lui a été demandé s’il serait candidat, lors d’un entretien lundi avec l’AFP et RFI dans sa résidence de Daoukro, son village natal dans le centre de la Côte d’Ivoire.
“Ce n’est pas exclu. (Un ticket) Bédié-Soro, Bédié-un autre, ce n’est pas exclu”, a-t-il assuré.
M. Bédié, qui sera âgé de 86 ans lors du scrutin de 2020, a présidé son pays de 1993 à 1999, avant d‘être renversé par un coup d’Etat, prélude à douze ans de crise politique.
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) dont il est le président incontesté, était jusqu’au mois d’août l’allié du parti au pouvoir, le Rassemblement des Républicains (RDR) du président Alassane Ouattara. Mais l’alliance a volé en éclats, notamment en raison de la prochaine présidentielle, qui est déjà dans tous les esprits.
M. Bédié, qui avait soutenu M. Ouattara en 2010 et lors de sa réélection en 2015, entendait que la coalition soutienne en 2020 un candidat issu du PDCI, ce que le RDR a refusé.
“Pourparlers” avec Gbagbo
M. Bédié se pose maintenant en rassembleur de l’opposition et est “en pourparlers” avec l’ancien président Gbagbo, dont il souhaite la libération de la Cour pénale internationale (CPI). Il veut créer une large plateforme de l’opposition contre le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), coalition qui regroupe le RDR et de petits partis.
“C’est ensemble que nous serons la grande armada invincible, la grande opposition au RHDP, qui pourrait ravir tous les suffrages en 2020. C’est nécessaire pour la démocratie et le développement durable en Côte d’Ivoire”, a estimé M. Bédié.
L’ancien président a aussi “lancé un appel solennel” au président Ouattara pour “faire cesser” des “pratiques immorales et illégales”, évoquant la “corruption des moeurs politiques, le recrutement forcé de fonctionnaires et agents de l’Etat pour faire partie du RHDP et les limogeages intempestifs”.
“Tout cela provoque un chaos qui pourra être un chaos généralisé. Je ne suis pas un oiseau de mauvais augure, je parle selon l’expérience que j’ai des affaires publiques”, a-t-il ajouté.
Les élections municipales d’octobre ont donné lieu à des violences, notamment dans les circonscriptions où il y avait des affrontement entre les deux anciens alliés PDCI et RDR-RHDP.
La crise post-électorale de 2010-2011, née du refus du président Gbagbo de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara, avait fait 3.000 morts.
Laurent Gbagbo, ancien président ivoirien (2000-2010), est emprisonné et jugé à la CPI à La Haye pour crimes contre l’humanité, mais il a repris récemment, à distance, les rênes de son parti. La CPI doit statuer sur son sort mardi prochain.
Guillaume Soro, l’ancien chef de la rébellion qui a tenu la moitié nord de la Côte d’Ivoire de 2002 à 2011, actuellement président de l’Assemblée nationale, fait partie du RHDP, mais selon de nombreux observateurs, ses ambitions se heurtent au camp présidentiel avec lequel il entretient des relations tendues.
“Ce n’est pas exclu. (Un ticket) Bédié-Soro, Bédié-un autre, ce n’est pas exclu”, a-t-il assuré.
M. Bédié, qui sera âgé de 86 ans lors du scrutin de 2020, a présidé son pays de 1993 à 1999, avant d‘être renversé par un coup d’Etat, prélude à douze ans de crise politique.
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) dont il est le président incontesté, était jusqu’au mois d’août l’allié du parti au pouvoir, le Rassemblement des Républicains (RDR) du président Alassane Ouattara. Mais l’alliance a volé en éclats, notamment en raison de la prochaine présidentielle, qui est déjà dans tous les esprits.
M. Bédié, qui avait soutenu M. Ouattara en 2010 et lors de sa réélection en 2015, entendait que la coalition soutienne en 2020 un candidat issu du PDCI, ce que le RDR a refusé.
-“POURPARLERS AVEC GBAGBO”-
M. Bédié se pose maintenant en rassembleur de l’opposition et est “en pourparlers” avec l’ancien président Gbagbo, dont il souhaite la libération de la Cour pénale internationale (CPI). Il veut créer une large plateforme de l’opposition contre le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), coalition qui regroupe le RDR et de petits partis.
“C’est ensemble que nous serons la grande armada invincible, la grande opposition au RHDP, qui pourrait ravir tous les suffrages en 2020. C’est nécessaire pour la démocratie et le développement durable en Côte d’Ivoire”, a estimé M. Bédié.
L’ancien président a aussi “lancé un appel solennel” au président Ouattara pour “faire cesser” des “pratiques immorales et illégales”, évoquant la “corruption des moeurs politiques, le recrutement forcé de fonctionnaires et “Je ne me prononce pas pour le moment. C’est peut-être oui, peut-être non”, a répondu “HKB” quand il lui a été demandé s’il serait candidat, lors d’un entretien lundi avec l’AFP et RFI dans sa résidence de Daoukro, son village natal dans le centre de la Côte d’Ivoire.
“Ce n’est pas exclu. (Un ticket) Bédié-Soro, Bédié-un autre, ce n’est pas exclu”, a-t-il assuré.
M. Bédié, qui sera âgé de 86 ans lors du scrutin de 2020, a présidé son pays de 1993 à 1999, avant d‘être renversé par un coup d’Etat, prélude à douze ans de crise politique.
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) dont il est le président incontesté, était jusqu’au mois d’août l’allié du parti au pouvoir, le Rassemblement des Républicains (RDR) du président Alassane Ouattara. Mais l’alliance a volé en éclats, notamment en raison de la prochaine présidentielle, qui est déjà dans tous les esprits.
M. Bédié, qui avait soutenu M. Ouattara en 2010 et lors de sa réélection en 2015, entendait que la coalition soutienne en 2020 un candidat issu du PDCI, ce que le RDR a refusé.
“Pourparlers” avec Gbagbo
M. Bédié se pose maintenant en rassembleur de l’opposition et est “en pourparlers” avec l’ancien président Gbagbo, dont il souhaite la libération de la Cour pénale internationale (CPI). Il veut créer une large plateforme de l’opposition contre le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), coalition qui regroupe le RDR et de petits partis.
“C’est ensemble que nous serons la grande armada invincible, la grande opposition au RHDP, qui pourrait ravir tous les suffrages en 2020. C’est nécessaire pour la démocratie et le développement durable en Côte d’Ivoire”, a estimé M. Bédié.
L’ancien président a aussi “lancé un appel solennel” au président Ouattara pour “faire cesser” des “pratiques immorales et illégales”, évoquant la “corruption des moeurs politiques, le recrutement forcé de fonctionnaires et agents de l’Etat pour faire partie du RHDP et les limogeages intempestifs”.
“Tout cela provoque un chaos qui pourra être un chaos généralisé. Je ne suis pas un oiseau de mauvais augure, je parle selon l’expérience que j’ai des affaires publiques”, a-t-il ajouté.
Les élections municipales d’octobre ont donné lieu à des violences, notamment dans les circonscriptions où il y avait des affrontement entre les deux anciens alliés PDCI et RDR-RHDP.
La crise post-électorale de 2010-2011, née du refus du président Gbagbo de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara, avait fait 3.000 morts.
Laurent Gbagbo, ancien président ivoirien (2000-2010), est emprisonné et jugé à la CPI à La Haye pour crimes contre l’humanité, mais il a repris récemment, à distance, les rênes de son parti. La CPI doit statuer sur son sort mardi prochain.
Guillaume Soro, l’ancien chef de la rébellion qui a tenu la moitié nord de la Côte d’Ivoire de 2002 à 2011, actuellement président de l’Assemblée nationale, fait partie du RHDP, mais selon de nombreux observateurs, ses ambitions se heurtent au camp présidentiel avec lequel il entretient des relations tendues.agents de l’Etat pour faire partie du RHDP et les limogeages intempestifs”.
“Tout cela provoque un chaos qui pourra être un chaos généralisé. Je ne suis pas un oiseau de mauvais augure, je parle selon l’expérience que j’ai des affaires publiques”, a-t-il ajouté.
Les élections municipales d’octobre ont donné lieu à des violences, notamment dans les circonscriptions où il y avait des affrontement entre les deux anciens alliés PDCI et RDR-RHDP.
La crise post-électorale de 2010-2011, née du refus du président Gbagbo de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara, avait fait 3.000 morts.
Laurent Gbagbo, ancien président ivoirien (2000-2010), est emprisonné et jugé à la CPI à La Haye pour crimes contre l’humanité, mais il a repris récemment, à distance, les rênes de son parti. La CPI doit statuer sur son sort mardi prochain.
Guillaume Soro, l’ancien chef de la rébellion qui a tenu la moitié nord de la Côte d’Ivoire de 2002 à 2011, actuellement président de l’Assemblée nationale, fait partie du RHDP, mais selon de nombreux observateurs, ses ambitions se heurtent au camp présidentiel avec lequel il entretient des relations tendues.
PRÉSIDENTIELLE 2019 : LE PLAN DE GUERRE DE MACKY SALL
Le candidat à sa propre succession Macky Sall prend très au sérieux la prochaine présidentielle. C'est ainsi qu'il a dirigé, hier, une réunion, pendant plus de 3 tours d'horloge, au Palais, avec l'ensemble de ses alliés.
Le candidat à sa propre succession Macky Sall prend très au sérieux la prochaine présidentielle. C'est ainsi qu'il a dirigé, hier, une réunion, pendant plus de 3 tours d'horloge, au Palais, avec l'ensemble de ses alliés.
De Moustapha Niasse à Ousmane Tanor Dieng, en passant par Nicolas Ndiaye, Samba Sy, Souleymane Ndéné Ndiaye, Modou Diagne Fada, Abdoulaye Baldé, Moussa Sy, Abdou Fall…, ils ont tous répondu présent à l'appel.
Quid de l'objectif ? Il était question, révèle Enquête, de concocter un plan de guerre devant leur permettre de se défaire facilement de l'opposition. Ainsi, outre le Directoire de campagne, il a été mis en place 3 pôles : programme, communication et porte-parolat.
SAPEURS-POMPIERS : LES PRIORITÉS DU GÉNÉRAL SECK
Le Général de Brigade Mor Seck prend ses quartiers. Il a été installé hier officiellement par le ministre de l'intérieur Aly Ngouille Ndiaye à la tête de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers.
Le Général de Brigade Mor Seck prend ses quartiers. Il a été installé hier officiellement par le ministre de l'intérieur Aly Ngouille Ndiaye à la tête de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers.
Le général Seck fixe ses quatre priorités. "On est dans une phase de montée en puissance qui sera axée réellement sur 4 domaines prioritaires. D'abord la maîtrise des effectifs, le renforcement des capacités opérationnelles, la densification du maillage et enfin travailler sur la médicalisation des secours avec une phase intermédiaire, la para-médicalisation", a-t-il déclaré dans Le Quotidien.
Ce n'est pas tout. Le nouveau commandant des pompiers annonce le lancement, avant la fin du premier semestre de 2019, d'un programme d'amélioration des conditions de vie et de travail des soldats du feu.
ZIGUINCHOR : LE SUDES DÉPLORE L'ETAT DE L’UNIVERSITÉ ASSANE SECK
Le sort de l'Université Assane Seck de Ziguinchor est, selon la section enseignement supérieur du Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes), loin d'être enviable. En tournée dans le sud du pays, elle pointe un doigt accusateur.
Le sort de l'Université Assane Seck de Ziguinchor est, selon la section enseignement supérieur du Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes), loin d'être enviable. En tournée dans le sud du pays, elle pointe un doigt accusateur sur les autorités qui sont à l'origine du mal-être constaté dans cette structure créée il y a une dizaine d'années.
Conséquence, les enseignants-chercheurs détalent à la première occasion, ce qui accentue le recours aux vacataires, et le personnel administratif broie du noir. Quant aux 5000 étudiants, renseigne Walf Quotidien, il ne faut pas être un devin pour savoir qu'ils souffrent le martyre avec le maigre budget (moins de 5 milliards Fcfa). Sans compter les nombreux chantiers en souffrance.
''JOURNÉE DE DIALOGUE SUR LA PAIX''
Journée organisée à l’initiative du guide religieux mouride Serigne Fallou Mbacké Aby, annonce un communiqué.
Une "journée de dialogue sur la paix au Sénégal", se tient samedi à Dakar, à l’initiative du guide religieux mouride Serigne Fallou Mbacké Aby, annonce un communiqué transmis à l’APS.
Des représentants du pouvoir, de l’opposition et de la société civile sont attendus à cette rencontre prévue à partir de 16h30, à l’hôtel Sokhamon, précise le communiqué.
Il indique que cette initiative a reçu la bénédiction du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.
COURSE DE RELAIS FARAFÉGNÉ-DAKAR
Au total 240 athlètes africains et européens répartis dans 20 équipes vont prendre part du 18 au 20 janvier à la première édition de la course de relais entre Farafégné en Gambie à Dakar au Sénégal, a appris l’APS jeudi du comité d’organisation.
Au total 240 athlètes africains et européens répartis dans 20 équipes vont prendre part du 18 au 20 janvier à la première édition de la course de relais entre Farafégné en Gambie à Dakar au Sénégal, a appris l’APS jeudi du comité d’organisation.
"Pour cette édition de lancement, nous attendons 20 équipes composées chacune de dix coureurs, de deux coureurs en réserve et d’un officiel, donc au total, c’est 13 personnes par équipe", a indiqué le coordonnateur de ce projet sportif dénommé "projet course relais-marathon Banjul-Dakar", Cheikh Sarr.
Il s’entretenait avec des journalistes au terme d’une réunion préparatoire présidée par le préfet du département de Fatick, Ndèye Guénard Mbodj.
"Cette course de relais verra la participation d’équipes de coureurs de la Gambie, du Sénégal, de l’Italie, de la France, et des participants d’autres pays", a-t-il ajouté, signalant, que "l’inscription par équipe est fixée à 1 million de francs CFA".
"En retour, le comité d’organisation s’engage à prendre en charge l’hébergement, la restauration et le transport de toutes les délégations pendant ces trois ou quatre jours", va-t-il précisé, soulignant que cette manifestation est organisée en partenariat avec les fédérations gambienne et sénégalaise d’athlétisme.
Selon lui, l’organisation de cet événement du 18 au 20 janvier entre les deux pays, "est aussi une façon pour le comité d’organisation de participer à l’inauguration du pont de Farafégné" prévue le 21 janvier prochain en présence du président sénégalais Macky Sall et de son homologue gambien Adama Barrow.
"L’objectif principal de cet événement sportif qui va réunir les populations sénégalaise et gambiennes est de raffermir davantage les liens de parenté entre les deux peuples", a ajouté le coordonnateur.
Il a souligné que les équipes participantes sont attendues à Dakar à la place de l’Obélisque, ultime étape de la course de relais où va se déterminer le tableau des vainqueurs de cette première édition.
"Après Dakar, nous allons retourner à bord de véhicules, vers le pont de Farafégné, où nous avions pris le départ, pour la remise des trophées aux vainqueurs par les président sénégalais et gambien, ", a-t-il encore indiqué.
Il estime que ce pont est "le symbole du désenclavement de la Casamance mais aussi de l’intégration", soulignant que le comité d’organisation a en outre prévu d’inclure un marathon à la course relais Farafégné-Dakar sur demande du ministre des Sports et maire de Fatick, Matar Bâ.
"Ce marathon prévu sur une distance d’un peu plus de 42 kilomètres, va partir de Kaolack à Fatick avec d’autres coureurs individuels, à la date du 19 janvier, coïncidant avec le deuxième jour de la course de relais", a-t-il indiqué, ajoutant que "l’inscription est à 20.000 francs par dossard".
POLITIQUE ET L’ÉCONOMIE À LA UNE
En politique, le quotidien Enquête note qu’en perspective du scrutin présidentiel du 24 février, Macky Sall a dévoilé sa stratégie à ses alliés.
Les sujets ayant trait à la politique et l’économie sont largement mis en exergue par les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
En politique, le quotidien Enquête note qu’en perspective du scrutin présidentiel du 24 février, Macky Sall a dévoilé sa stratégie à ses alliés. "A l’issue d’une réunion de plus de trois tours d’horloge tenue, jeudi au palais de la République avec l’ensemble de ses alliés, le président sortant, Macky Sall, a mis en place une task-force devant lui permettre de venir à bout de l’opposition", écrit Enquête.
Sur le même sujet, L’As titre : "Macky Sall fait son casting" lors d’une "réunion marathon" des alliés de la mouvance présidentielle.
Sud Quotidien parle de "la guerre des réseaux ! " dans cette élection présidentielle. "Quoique la campagne électorale (….) n’ait pas officiellement ouvert ses portes, la quête de l’électorat a démarré, elle, depuis bien longtemps. Ainsi qu’en témoignent l’ouverture et le suivi méthodique de comptes sur les réseaux sociaux (….) par les candidats au fauteuil présidentiel (….)", écrit la publication.
La Tribune s’intéresse aux "enjeux" d’une élection "pas comme les autres" et écrit : "Sur la route menant à la présidentielle de 2019, le pouvoir et l’opposition ne se font aucun cadeau. Chaque groupe cherche à affaiblir l’autre. Une manière pour eux de démontrer que les enjeux de ce rendez-vous électoral sont énormes".
"Et, ajoute la publication, il apparait clairement que le jeu en vaut la chandelle parce qu’il s’agira de séduire un électorat qui peut réélire le président sortant ou lui montrer la porte de sortie comme Me Abdoulaye Wade en a fait l’amère expérience en 2012."
Le Quotidien s’intéresse à la stratégie de communication du candidat Ousmane Sonko, dans l’affaire d’un présumé détournement de 94 milliards de francs CFA par un fonctionnaire du ministère des Finances. Dans cette stratégie de communication, constate le journal, Sonko est passé de "l’offensive à la défensive".
"Sonko a su vendre son image de +Monsieur propre+ autoproclamé et, à bien des égards, accepté comme tel par certains. Mais le voilà qui se retrouve dans une peau entachée de révélations qui sentent une mauvaise odeur. Vrai ou faux ? Il lui appartient de gérer ce qui est devenu une communication de crise", écrit Le Quotidien.
Au sujet de la polémique sur le titre foncier de 250 hectares soulevé par Ousmane Sonko, Vox Populi signale que "la société civile s’empare des 94 milliards". Selon le journal, "Le forum civil et le COS M 23 interpellent le procureur de la République".
Source A signale que la hausse du prix de l’électricité est "inéluctable" après 2019 "malgré les certitudes" de la SENELEC.
Citant une étude de la Commission de l’électricité dont il a eu connaissance, le journal écrit que "la SENELEC sera dans l’obligation d’effectuer une relecture des prix, car la fracture énergétique sera quasi-insupportable et l’Etat appliquera la vérité des prix par une hausse, (…)".
Le Témoin met en exergue les 104 milliards de francs CFA (180 millions de dollars) d’appui budgétaire de la Banque mondiale en faveur du Sénégal et titre : "Perfusion record de la Banque mondiale".
La signature de l’accord d’un deuxième appui budgétaire aux Réformes structurelles a eu lieu, jeudi, au ministère de de l’Economie, des Finances et du Plan. Le document a été signé par Amadou Ba, le ministre de l’Economie, et Louise Cord, Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal.
Le Soleil ouvre ses colonnes à Elhadji Ibrahima Sall, économiste, président de l’université polytechnique de l’ouest-africain, qui livre ses réflexions sur les réformes préconisées par le chef de l’Etat, sur le chômage des jeunes, les transformations que le Sénégal doit engager.
THIÈS : DES ORDURES COLLECTÉES PAR LES CHARRETTES
"Le taux de collecte à Thiès est évalué à 30%. Tout le reste est enlevé par les charrettes qui travaillent pour leur propre compte",
Le pôle de l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG) qui appuie les trois communes de Thiès, assure un taux de collecte de 30% des ordures ménagères, le reste étant enlevé par des charrettes, a indiqué jeudi le responsable du pôle de gestion des déchets de la région de Thiès, Ibrahima Mbaye.
L’UCG accompagne les communes, en mettant à leur disposition des camions bennes qui font la collecte domiciliaire dans les ménages, bien que le système ne couvre pas toute la ville, a dit M. Mbaye.
Il s’adressait à la presse en marge d’une opération de nettoiement d’une partie de la forêt classée de Thiès, réceptacle de dépôts sauvages d’ordures, initiée par le service départemental des Eaux et Forêts de Thiès.
"Le taux de collecte à Thiès est évalué à 30%. Tout le reste est enlevé par les charrettes qui travaillent pour leur propre compte", a dit Ibrahima Mbaye. Il déplore que les charretiers intervenant dans la collecte d’ordures moyennant paiement, ne soient pas encore organisés, au point de se voir aménager des dépôts relais.
"Le secteur des ordures est complexe. Tout le monde produit des ordures et personne ne veut cohabiter avec", a relevé M. Mbaye.
Il indique avoir depuis longtemps, appelé les collectivités territoriales à réfléchir ensemble sur des sites relais où elles pourront orienter les charretiers. Par cette méthode, elles pourraient contrôler leur collecte et empêcher qu’ils ne créent partout des dépôts sauvages, a-t-il expliqué.
"Les dépôts sauvages se sont multipliés dans la ville, parce que les charretiers s’empressent de se débarrasser de leurs ordures dans les endroits qui leur sont plus accessibles", a-t-il dit, notant que la seule décharge autorisée se situe en dehors de la ville.
Les charretiers qui utilisent des ânes, doivent parcourir en moyenne une distance moyenne de 2 km entre leur point de collecte et de décharge pour que leur activité soit rentable, a-t-il cependant relevé.
Pour le lieutenant-colonel Birame Dieng, inspecteur régional des Eaux et Forêts (IREF) de la région de Thiès, "la ville de Thiès qui était réputée pour sa propreté et sa beauté, est devenue sale". Les populations, les collectivités territoriales et les autorités administratives doivent se donner la main pour assurer la propreté de la ville, estime-t-il.
L’adjoint au préfet de Thiès, Aliou Bâ a abondé dans le même sens, appelant les collectivités territoriales à réfléchir à la gestion des ordures ménagères, une compétence qui leur est transférée. Elles doivent, a-t-il dit, penser par exemple à la création de centres d’enfouissement technique et à des stratégies de valorisation des déchets
Le responsable forestier a aussi relevé la nécessité pour les riverains de la forêt classée, de lutter contre certains comportements, favorables à la multiplication des dépôts sauvages. Cela, en dénonçant les personnes qui viennent y déposer des ordures.