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22 novembre 2024
La Une
SPHÈRES MINISTÉRIELLES : MACKY SALUE L’AUDACE DU GROUPE TEYLIUM
Le président de la République, Macky Sall, a salué, mercredi, le groupe Teylium SA pour son "audace" dans le choix architectural et des matériaux de construction de la deuxième phase des sphères ministérielles de Diamniadio.
Le président de la République, Macky Sall, a salué, mercredi, le groupe Teylium SA pour son "audace" dans le choix architectural et des matériaux de construction de la deuxième phase des sphères ministérielles de Diamniadio.
Le chef de l’Etat a inauguré mercredi en début d’après-midi la deuxième sphère ministérielle de Diamniadio, soulignant qu’il y a des entreprises sénégalaises capables de rivaliser avec les plus grandes entreprises étrangères.
"Teylium et ENVOL ont montré que les entreprises nationales, le secteur privé national sont capables de répondre aux exigences du fast tract et surtout dans la qualité et la rapidité", s’est-il réjoui.
Macky Sall a en outre salué la création par Teylium dans le cadre de ce projet d’une usine d’aluminium d’une capacité de production de 27.000 mètres carré par an.
Cette démarche partenariale traduit l’option de bâtir un écosystème de la construction, a-t-il dit.
Le président Sall a réaffirmé son engagement à aider davantage le secteur privé national à se "développer et à se fortifier" afin d’être plus compétitif au niveau du marché local et international.
"Avec ce sphère ministérielle, a-t-il dit, nous poursuivons notre élan réformateur pour une action publique plus efficiente et pour une nouvelle ère de rationalisation et de mutualisation des ressources publiques".
La réunion hebdomadaire du gouvernement s’est tenue dans ces nouveaux bâtiments gouvernementaux.
Après le Conseil des ministres, le président Sall en a coupé le ruban, avant de visiter les trois bâtiments avec les responsables du groupe Teylium SA.
Construite par le groupe Teylium SA sous la supervision de l’Agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat, la deuxième sphère doit accueillir une douzaine de ministères.
Elle est composée de 3 bâtiments de 6 étages chacun, pour une superficie de 54 000 m2 de bureaux pouvant accueillir 3 000 fonctionnaires.
La première sphère, construite par la société Envol, a été inaugurée en mai dernier. Opérationnelle, elle abrite actuellement les ministères de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
Selon un document remis à la presse, en plus de décongestionner la ville de Dakar et de diminuer la charge locative de l’Etat, le projet des sphères ministérielles a pour but d’améliorer le service rendu aux usagers des services publics.
L’Agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat a initié plusieurs projets d’envergure de même nature.
Outre les sphères ministérielles d’Envol, de Spherex et Getran, Dimaniadio va aussi accueillir la Maison des Nations unies qui viendra compléter la gamme de ces infrastructures.
PLAN DE TRANSFORMATION DE L’ENA
Le président de la République, Macky Sall, a souligné, mercredi, la nécessité d’accélérer l’exécution du plan de transformation de l’Ecole nationale d’administration (ENA) afin de développer sa vocation régionale.
Le président de la République, Macky Sall, a souligné, mercredi, la nécessité d’accélérer l’exécution du plan de transformation de l’Ecole nationale d’administration (ENA) afin de développer sa vocation régionale tout en restant un pilier de la formation initiale et permanente des agents de l’administration.
’’Le Président de la République indique (…) l’impératif pour l’Ecole nationale d’Administration (ENA) d’accélérer l’exécution de son Plan de transformation, de développer sa vocation régionale ainsi que son rôle de pivot dans la formation initiale et permanente des agents publics, à travers la signature d’un contrat d’établissement innovant sur la période 2019’’, rapporte le communiqué de la réunion du Conseil des ministres tenue dans la nouvelle Sphère ministérielle de Diamnadio, dans le département de Rufisque.
Le chef de l’Etat a également demandé au gouvernement ‘’d’intensifier la modernisation’’ des programmes de formation et de renforcer, significativement, les ressources financières allouées au Centre de Formation Judiciaire (CFJ) et à l’ENA, afin de ‘’consolider une culture de déontologie exemplaire dans le secteur public et assurer la mise à la disposition des structures publiques, d’agents stratèges, opérationnels et pragmatiques, piliers d’une Administration dynamique au cœur de l’Emergence du Sénégal’’.
Selon la même source, le président Sall a magnifié le professionnalisme et la qualité de l’administration sénégalaise, laquelle doit, ‘’plus que par le passé, accélérer les ruptures fondamentales et urgentes pour un service public rénové, une administration moderne et un Etat performant dans la prise en charge efficace des attentes des citoyens, comme rappelé lors du Conseil des ministres du 20 avril 2016, à l’issue du premier Forum national de l’administration des 9 et 10 avril 2016’’.
A cet égard, il a rappelé l’urgence d’actualiser la mise en œuvre du Plan d’actions prioritaires issus de ce Forum, notamment le renforcement des processus de déconcentration et de territorialisation des politiques publiques.
Macky Sall a évoqué l’intensification des réformes budgétaires et financières, la rénovation et la consolidation du droit de la fonction publique et la généralisation de la culture de la performance dans la délivrance du service public et le déploiement optimal de l’action publique.
Aussi, a-t-il demandé au Premier ministre, Mahammed Boun Abadallah Dionne, de préparer, courant 2019, l’organisation de la deuxième édition du Forum national de l’administration.
MODERNISATION DU RÉSEAU D'ASSAINISSEMENT À TAMBACOUNDA
''Il est financé par l’Etat du Sénégal et la Banque ouest africaine de développement (BOAD) pour "améliorer de façon significative les conditions de vie et de santé des populations".
L’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) va financer la modernisation du réseau d’assainissement des eaux usées de la commune de Tambacounda (Est) pour un montant de 7, 3 milliards de francs CFA, a annoncé mercredi, son directeur général, Lansana Gagny Sakho.
Ce projet d’assainissement des eaux usées de la Ville de Tambacounda concerne les quartiers de Liberté, Salikénié, Dépôt, Médina Coura, Camp navétane et Gouye.
Il est financé par l’Etat du Sénégal et la Banque ouest africaine de développement (BOAD) pour "améliorer de façon significative les conditions de vie et de santé des populations", a indiqué M. Sakho lors du lancement des travaux.
Quelque 1500 branchements domicilaires à l’égout et une station de pompage et dépuration seront réalisés dans le cadre de ces travaux, en plus d’une autre station de traiement des boues de vidange et la construction d’une cinquantaine d’édicules solaires, a détaillé le directeur de l’ONAS.
A terme, le projet d’assainissement des eaux usées de la commune de Tambacounda va améliorer l’environnement des quartiers avec une contribution nette à la création d’emplois, a-t-il fait valoir.
"La région de Tambacounda est en train de sortir de l’exclusion grâce à une forte volonté politique", a estimé M. Sakho, en saluant les avances significatives notées dans la région depuis moins d’une décennie.
Le gouverneur de la région, El Hadj Bouya Amar, a de son côté salué les travaux effectués par l’ONAS, lesquels vont être fortement appréciés par les populations des localités, en ce qu’ils leur apporteront un cadre de vie sain et assaini.
Le chef de l’exécutif régional a ainsi invité les populations urbaines, les femmes, en particulier, à adopter de bonnes pratiques d’hygiène permettant de maintenir en bon état les infrastructures qui seront érigées.
L’APS LAURÉATE 2018 DE LA FAAPA
Le président du conseil d’administration de l’Agence de presse sénégalaise (APS) Moustapha Samb a fait part de sa fierté concernant le prix remporté par le chef de bureau de ladite agence à Ziguinchor, Mohamed Tidiane Ndiaye.
Le président du conseil d’administration de l’Agence de presse sénégalaise (APS) Moustapha Samb a fait part de sa fierté concernant le prix remporté par le chef de bureau de ladite agence à Ziguinchor, Mohamed Tidiane Ndiaye, lauréat de l’édition 2018 du ’’meilleur article de presse’’ de la Fédération atlantique des agences de presses africaines (FAAPA).
Intitulé ’’Casamance : les femmes se rebellent contre la pauvreté’’, il porte sur l’engagement des femmes de Casamance en faveur du développement, lesquelles investissent de plus en plus les filières économiques rentables dans le sud du Sénégal, profitant de l’accalmie consécutive à une longue période d’insécurité dans la région.
La Casamance, zone méridionale du Sénégal constituée des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, est en proie à une rébellion armée déclenchée en 1982 par les indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).
"C’est une grande fierté pour l’Agence de presse sénégalaise parce que c’est un prix qui fait honneur à la presse sénégalaise", a-t-il déclaré mardi au cours d’une cérémonie de présentation des vœux pour la nouvelle année, qui se tenait suite à un conseil d’administration.
Le directeur général de l’APS, Thierno Birahim Fall, a souligné l’importance de ce prix qui mettait en concurrence plusieurs agences africaines, dont certaines dotées de budgets plus importants et de moyens techniques sans commune mesure.
"Je vous invite à continuer dans cette dynamique parce que c’est dans un contexte de rareté de ressources financières qu’on est parvenu à avoir cette consécration", a indiqué M. Fall à l’endroit des agents, félicitant le lauréat en particulier.
Le secrétaire général de la section Synpics-APS, Ahmadou Bamba Kassé, a lui aussi félicité Mohamed Tidiane Ndiaye, ajoutant que les travailleurs rêvent d’une APS qui remportera "plusieurs autres prix".
Selon lui, cette récompense est la preuve qu’il y a "de la qualité dans le travail que nous faisons au quotidien".
DÉVELOPPEMENT DE LA CASAMANCE : ''UN RACCOURCI VERS UN SÉNÉGAL ÉMERGENT''
La région méridionale du Sénégal, est ’’un excellent raccourci vers un Sénégal émergent’’, affirme la ministre de l’Economie solidaire et de la Microfinance, Aminata Angélique Manga.
Le développement de la Casamance, la région méridionale du Sénégal, est ’’un excellent raccourci vers un Sénégal émergent’’, affirme la ministre de l’Economie solidaire et de la Microfinance, Aminata Angélique Manga.
"Je reste persuadée qu’aujourd’hui, développer la Casamance est un excellent raccourci vers un Sénégal émergent", a-t-elle dit mardi lors d’une cérémonie de présentation de vœux à l’Agence de presse sénégalaise (APS), dont le conseil d’administration se tenait le même jour.
A cette occasion, le prix du "meilleur article" de l’édition 2018 du "Grand Prix" de la Fédération atlantique des agences de presse africaine (FAAPA), remporté par Mohamed Tidiane Ndiaye, chef du bureau régional de l’APS à Ziguinchor et dédié aux femmes de la Casamance, a été symboliquement remis à Aminata Angélique Manga.
"Les femmes qui se rebellent en Casamance contre la pauvreté ont le droit de le faire, et j’en sais quelque chose, pour avoir des années sillonné les coins et recoins de cette région", a-t-elle déclaré en allusion à l’article primé.
Intitulé ’’Casamance : les femmes se rebellent contre la pauvreté’’, il porte sur l’engagement des femmes de cette région naturelle en faveur du développement, lesquelles investissent de plus en plus les filières économiques rentables dans le sud du Sénégal, profitant de l’accalmie consécutive à une longue période d’insécurité dans la région.
La Casamance, zone méridionale du Sénégal constituée des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, est en proie à une rébellion armée déclenchée en 1982 par les indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).
La ministre de l’Economie solidaire et de la Microfinance a rendu hommage aux femmes de la Casamance, qui désormais font selon elle tonner "les pilons du développement".
"Je crois que cette région, plus qu’une accalmie, va résolument vers une paix définitive et ce faisant, nous allons rapidement connaître un essor économique en Casamance", a-t-il assuré.
FESPACO 2019 : AUCUN FILM SÉNÉGALAIS RETENU
Des réalisateurs sénégalais ont fait part de leur "déception’’ au sujet de l’absence du Sénégal de la compétition officielle pour l’Etalon d’or de Yennenga de la 26ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).
Des réalisateurs sénégalais ont fait part de leur "déception’’ au sujet de l’absence du Sénégal de la compétition officielle pour l’Etalon d’or de Yennenga de la 26ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui célèbre cette année son cinquantenaire, du 23 février au 2 mars prochains.
Les vingt films retenus mardi par le comité d’organisation à Paris pour le prochain FESPACO, prévu du 23 février au 2 mars à Ouagadougou, proviennent de 16 pays du continent.
Aucun film sénégalais n’est sur cette liste des longs métrages de fiction.
Aussi, le Sénégal, détenteur du dernier trophée de l’Etalon de Yennenga, la plus haute distinction du FESPACO, avec le film "Félicité" d’Alain Gomis en 2017, ne pourra pas défendre son titre.
Le cinéaste sénégalais Mansour Sora Wade, par exemple, exprime d’autant plus sa déception qu’il dit ignorer les raisons de l’absence du pays à cette compétition.
"Je ne comprends pas, on aurait pu participer à cette fête du cinéma avec un long métrage en compétition officielle, c’est dommage ! Le Sénégal ne sera pas de la fête", a déploré Mansour Sora Wade, dans un entretien avec l’APS.
Le réalisateur du film "Le prix du pardon", parle d’une "déception", rappelant que le Sénégal est à l’origine de ce festival avec des cinéastes sénégalais comme Ousmane Sembène, Ababacar Samb "Makharam" et d’autres cinéastes étrangers, dont Tahar Charria de la Tunisie.
"Cet absence vient au moment où j’ai beaucoup d’espoir pour le cinéma sénégalais. [....]. Avec les succès enregistrés au FESPACO, on croyait que la relance du cinéma sénégalais était réelle", a dit Wade.
Les réalisateurs Moussa Touré et Moussa Sène Absa partagent aussi cette déception quant à l’absence de films sénégalais de la compétition officielle des longs métrages fiction.
"On n’a rien fait pour y être. (...) Les cinéastes n’ont pas l’argent pour faire des films. Ce n’est pas 100 millions qui peuvent faire un film long métrage, il faut d’autres ressources et quelque chose derrière pour y accéder", explique Moussa Touré, réalisateur du film "La Pirogue", étalon de bronze au FESPACO 2013.
Moussa Sène Absa ne semble pas non plus surpris par cette absence du Sénégal à la compétition officielle du FESPACO. "Nous n’avons pas de films prêts", se désole-t-il.
Tous les deux pointent du doigt le mécanisme de gestion du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel (FOPICA).
"On peut aider sans faire du saupoudrage en misant sur un film long métrage tous les ans et y mettre tous les moyens nécessaires", indique le réalisateur du film "Madame Brouette" (2002).
Selon lui, "la subvention du FOPICA, de 50 voire 60 millions de francs CFA, ne peut même pas faire une bonne préparation de film long métrage".
Moussa Touré abonde dans le même sens et prône "une politique de films", à l’image de ce que font certains pays pour Cannes ou Berlin en finançant un film ou deux films.
Il pense cependant qu’il est possible de sauver la face avec les jeunes, notamment dans les catégories courts métrages, fictions et documentaires ainsi que dans les longs métrages documentaires dont la liste n’a pas encore été dévoilée par le comité d’organisation du FESPACO.
La 26 ème édition du FESPACO, qui célèbre cette année son jubilé d’or marquant le cinquantenaire (1969-2019) de la manifestation, a pour thème "Mémoire et avenir des cinémas africains".
Après l’Egypte en 2015 et la Côte d’Ivoire en 2017, le Rwanda est le pays invité d’honneur de l’édition 2019.
MÉTÉO : UN TEMPS ENSOLEILLÉ AU COURS DES PROCHAINES 24H
Le temps chaud se maintiendra sur l’ensemble du pays particulièrement sur les régions Sud, Est et Centre où les températures maximales tourneront autour de 38° à 41°C.
Un temps ensoleillé prédominera sur l’ensemble du territoire au cours des prochaines 24h, annonce l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) dans son bulletin de prévision à courte échéance.
Le temps chaud se maintiendra sur l’ensemble du pays particulièrement sur les régions Sud, Est et Centre où les températures maximales tourneront autour de 38° à 41°C, lit-on dans le document transmis à l’APS mardi.
L’ANACIM indique que la fraîcheur nocturne et matinale sera ressentie sur le pays avec des valeurs de températures minimales comprises entre 14 à 21°C.
Les visibilités seront généralement bonnes et les vents seront de secteur Nord à Nord-est et d’intensités faibles à modérées, ajoute l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie.
GABON : LE NOUVEAU GOUVERNEMENT A PRÊTÉ SERMENT
Prestation devant le chef de l’Etat, pour qui il s’agissait donc de la première sortie publique depuis son hospitalisation.
La cérémonie a duré moins d’une heure. C’était dans la salle d’apparat du palais présidentiel au deuxième étage. Seule la presse officielle avait accès à la salle. Les autres journalistes étaient au rez-de-chaussée, dans une pièce où aucune image de la cérémonie n’était diffusée.
Le Premier ministre est passé devant le pupitre lire le serment avant de jurer. Tous les autres ministres se sont succédé juste pour jurer sans avoir lu la formule.
Après le passage des 38 ministres, la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, a déclaré recevable le serment. Puis Ali Bongo, assis sur un fauteuil roulant, a dit le dernier mot : « L’audience solennelle de prestation de serment des membres du gouvernement est levée. »
« C’est un ouf de soulagement pour l’économie gabonaise qu’il soit parmi nous. Je demande aux opérateurs économiques d’être rassurés. Le président de la République et le Premier ministre sont aux commandes du pays », a pour sa part exulté le ministre de l’Economie Jean-Marie Ogandaga. « On a eu l’émotion de l’avoir parmi nous », a renchéri le ministre Francis Nkéa.
Ali Bongo doit vite retourner au Maroc car il suit un programme intensif de rééducation, ce qui lui permet de très vite récupérer, a affirmé un de ses proches.
-DOUTES-
Mais la discrétion dans laquelle s’est déroulée cette prestation de serment relance le débat sur l’état de santé du président Bongo, estime Marc Ona de la société civile.
MAINTENANCE HOSPITALIÈRE
"Nous avons vu une meilleure implication des décideurs dans la prise en charge de la maintenance hospitalière parce qu’elle est quelque chose d’essentiel pour relever le plateau technique de nos hôpitaux".
Le directeur des établissements de santé, Mor Dia a fait état mardi d’une "meilleure implication" des décideurs dans la prise en charge de la maintenance hospitalière, soulignant que celle-ci est essentielle pour le relèvement du plateau technique des hôpitaux.
"Nous avons vu une meilleure implication des décideurs dans la prise en charge de la maintenance hospitalière parce qu’elle est quelque chose d’essentiel pour relever le plateau technique de nos hôpitaux", a-t-il dit.
M. Diaw intervenait lors d’un atelier d’évaluation finale de la sensibilisation des directeurs d’hôpital sur l’importance de la maintenance des équipements biomédicaux.
"La dernière phase qui a été initiée en 2014 a permis de recentrer le projet sur le renforcement des capacités de ces techniciens, mais aussi sur la sensibilisation des décideurs qui sont les directeurs généraux des hôpitaux choisis dans les dix pays bénéficiaires du projet", a-t-il expliqué.
Selon lui, "il est important que la JICA ait accepté de faire l’évaluation qui va permettre de réorienter la demande qualité au niveau des hôpitaux".
Dans cette perspective, le directeur des établissements de santé a insisté sur la nécessité de renforcer le centre de ressources pour la maintenance hospitalière.
Il a par ailleurs rappelé qu’en 2019, avec l’appui des partenaires, un centre de recherche en maintenance hospitalière a été créé au niveau de l’hôpital général de Grand-Yoff.
"Nous espérons avec l’appui de la JICA déployer des moyens pour renforcer ce centre de ressources et si possible le délocaliser à l’hôpital de Fann, qui a plus d’espace, pour en faire un grand centre", a-t-il dit. Il a dit que le centre sera utilisé par le Sénégal et les pays francophones bénéficiaires du projet.
FESPACO 2019
Le comité d’organisation de la 26eme édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) annonce 20 films longs métrages de fiction en compétition officielle pour l’Etalon d’or de Yennenga.
Le comité d’organisation de la 26eme édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), en conférence de presse à Paris, a dévoilé mardi, la liste des 20 films longs métrages de fiction en compétition officielle pour l’Etalon d’or de Yennenga, a appris l’APS.
Les vingt films retenus pour le prochain FESPACO, prévue du 23 février au 2 mars à Ouagadougou, proviennent de 16 pays du continent.
L’Afrique du sud mettra en compétition deux films de même que la Tunisie, le Burkina Faso sera représenté par trois films et des pays comme le Maroc, l’Algérie, le Mali, le Rwanda, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mozambique, entre autres, prendront part à l’événement avec chacun un film.
Aucun film sénégalais n’est sur cette liste des longs métrages fictions.
Le Sénégal détenteur du dernier trophée, la plus haute distinction du FESPACO, l’Etalon d’or de Yennenga avec le film ‘’Félicité’’ de Alain Gomis en 2017, ne pourra pas défendre son titre.
Les autres catégories longs métrages documentaires, courts métrages fictions et documentaires et films d’école seront connues dans les prochains jours, selon le comité d’organisation.
Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision fêtera cette année son jubilé d’or marquant le cinquantenaire de l’évènement (1969-2019). Le thème retenu est ‘’mémoire et avenir des cinémas africains’’.
Après l’Egypte en 2015 et la Côte d’Ivoire en 2017, le Rwanda est le pays invité d’honneur. Le visuel révélé récemment met en perspective la manifestation avec cette photo de l’actrice burkinabé d’origine sénégalo-guinéenne et ivoirienne, Maïmouna Ndiaye, symbolisant le panafricanisme.
FESPACO 2019 : Liste des 20 films fictions long métrage retenus pour la compétition officielle
1-‘’Five fingers for Marseilles’’ de Michael Matthews (Afrique du Sud)
2-‘’Sew the winter to my skin’’ de Qubeka Jahmil X.T (Afrique du Sud)
3-‘’Ila Akhir ezzaman (Jusqu’à la fin des temps)’’ de Yasmine Chouikh (Algérie)
4-‘’Desrances’’, d’Apolline Traoré (Burkina Faso)
5-‘’Duga (Les charognards)’’ d’Abdoulaye Dao et Hervé Eric Lengani (Burkina Faso)
6-‘’Hakilitan (Mémoire en fuite)’’ d’Issiaka Konaté (Burkina Faso)
7-‘’Miraculous Weapons (Les armes miraculeuses)’’ de Jean-Pierre Bekolo (Cameroun)
8-‘’Résolution’’ de Boris Oué et Marcel Sagne (Côte d’Ivoire)
9-‘’Karma’’ de Khaled Youssef (Egypte)
10-‘’Keteke’’ de Peter Sedufia (Ghana)
11-‘’Rafiki’’ de Wanuri Kahui (Kenya)
12-‘’Barkomo (La grotte)’’ d’Aboubacar Bablé Draba et Boucary Ombotimbé (Mali)
13-‘’Indigo’’ de Selma Bargach (Maroc)
14-‘’Mabata Bata’’ de Joao Luis Sol de Carvalho (Mozambique)
15-‘’Hakkunde’’ d’Oluseyi Asurf Amuwa (Nigeria)
16-‘’The Mercy of the jungle’’ de Joel Karekezi (Rwanda)
17‘’Akasila’’ de Hajooj Kuka (Soudan)
18-‘’T-Junction’’ d’Amil Shivji (Tanzanie)
19-‘’Fatwa’’ de Mahmoud Ben Mahmoud (Tunisie)
20-‘’Regarde-moi (Look At Me)’’ de Nejib Belkadhi (Tunisie)