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26 novembre 2024
La Une
LE NUMÉRIQUE AU SÉNÉGAL
Le pays est dans une phase d’opportunité sans précédent dans le domaine du numérique qu’il doit valoriser, pour devenir une "nation numérique majeure".
Le Sénégal est dans une phase d’opportunité sans précédent dans le domaine du numérique qu’il doit valoriser, pour devenir une "nation numérique majeure", a indiqué, mardi, Ibrahima Nour Eddine Diagne, président d’African Performance Institute (API).
"Le Sénégal est un pays jeune avec des compétences avérées en matière de numérique. Nous pensons que nous sommes dans une phase d’opportunité sans précédent, mais (qui) est appelée à disparaître si elle n’est pas valorisée", a dit M. Diagne, selon qui c’est "le moment de provoquer ce débat".
Il s’exprimait en marge d’une conférence, dans le cadre des "Mardis du numérique", un cycle de conférences organisé par l’API.
A cette occasion, plusieurs panélistes sont intervenus sur les défis de l’enseignement supérieur dans les domaines de l’innovation et de l’entreprenariat dans une économie numérique, en présence d’universitaires, d’étudiants et d’acteurs de la société civile.
"Il y a dans les cinq prochaines années, un enjeu capital, si notre pays joue la partition qu’il faut – aussi bien l’Etat, le milieu de l’enseignement, le secteur privé, les étudiants -, nous pouvons vraiment prétendre être une nation numérique majeure", estime Ibrahima Nour Eddine Diagne.
"A contrario, nous risquons, si nous ne faisons rien, d’être une économie marginale", poursuit-il, estimant qu’avec la révolution numérique, le monde ne se rattrape plus.
"Quand on prend cinq ans de retard, on a perdu cinq ans", au moment où "les autres ont pris l’avance et ont fini de valider les opportunités qui auraient dû être les nôtres", a-t-il fait valoir.
Les jeunes principaux destinataires de ces réflexions, doivent comprendre que "dans le monde d’aujourd’hui, c’est les compétences qui font la différence".
Ils doivent aussi avoir à l’esprit qu’ils "ne sortiront pas avec des diplômes qui les rendront compétents, mais avec des diplômes qui leur donneront des connaissances", a-t-il souligné.
Il a salué la création de l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) que le Sénégal "n’a pas copiée", et qui malgré des problèmes, portera ses fruits avec le temps avec "un gain de compétitivité".
Ibrahima Nour Eddine Diagne a évoqué "les profondes mutations" d’un monde passé d’une "domination par la force", à travers l’esclavage et la colonisation, à une "domination par les compétences".
Un monde dans lequel la souveraineté ne s’applique plus à un territoire, et où "Facebook connaît plus les Sénégalais que l’Etat du Sénégal", en maîtrisant leurs préférences et autres caractéristiques.
Pour cheikh Thiam, directeur exécutif du Club des investisseurs du Sénégal et ancien directeur général du quotidien Le Soleil, un des panélistes, le Sénégal a déjà réalisé des avancées numériques en matière de procédure dans plusieurs secteurs.
Il devrait désormais mettre l’accent sur le paiement numérique pour gagner du temps et régler certaines "petites corruptions", a-t-il dit, avant d’inviter à établir "des ponts entre les écoles de formations, les universités et le monde de l’entreprise".
Cette perspective peut être accompagné par la création d’un fonds d’appui à l’innovation et à la recherche, qui serait à frais partagés entre l’Etat et les entreprises.
Il propose aussi un système d’incitation par la défiscalisation en faveur des entreprises qui créent des laboratoires de recherche.
"Le Sénégal est en train de progresser en matière d’innovation", a dit pour sa part le professeur Amadou Thierno Gaye, directeur de la recherche et de l’innovation au ministère de l’Enseignement supérieur.
Il note que le Sénégal a gagné six places, selon le rapport 2018 du Global Innovation Index, publié par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).
Le concept des "Mardis du numérique", qui en en est à sa 11-ème édition, vise à "provoquer ce dialogue" qui manque sur une question aussi transversale que le numérique, a dit Ibrahima Nour Eddine Diagne président de African Performance Institute (API), à l’origine de cette initiative.
Chacun fait de son côté ce qu’il pense être plus pertinent, alors que le rôle des uns et des autres "n’est pas de trouver des solutions, mais de poser les bonnes questions", selon M. Diagne.
10E CONGRÈS DU SYNPICS
Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS) tient son 10éme Congrès ordinaire, samedi à partir de 9 h, à l’Ecole nationale de développement sanitaire et social (ENDSS).
Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS) tient son 10éme Congrès ordinaire, samedi à partir de 9 h, à l’Ecole nationale de développement sanitaire et social (ENDSS), annonce un communiqué transmis à l’APS.
Le thème du Congrès est : "Quelles perspectives pour les professionnels des médias après adoption du Code de la Presse et de la Convention Collective ?".
L’enjeu majeur du Congrès est l’élection d’un nouveau Secrétaire général en remplacement d’Ibrahima Khaliloulah Ndiaye en poste depuis 2012.
Son mandat a été marqué par le vote d’un nouveau Code de la presse et la signature d’une nouvelle Convention collective, deux revendications majeures des journalistes et techniciens des médias ces dernières années.
ROUTE DE CONTOURNEMENT DE MBOUR
La route Thiadiaye-Nguéniène, passant par Joal vers Ngazobil, sera ainsi bitumée au courant de cette année 2018, a promis Macky Sall, mardi soir, à l’occasion du lancement officiel des travaux de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack.
Les travaux de construction de la route de contournement de Mbour "vont démarrer incessamment" pour mieux connecter Nianing, Joal et Fadiouth, dans le cadre du programme de développement touristique dédié à cette zone, a annoncé le chef de l’Etat Macky Sall.
Les travaux de construction de la route de contournement de Mbour "vont démarrer incessamment pour mieux connecter Nianing, Joal et Fadiouth par l’autoroute accompagnant ainsi le programme de développement touristique mis en œuvre par la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO)", a-t-il indiqué.
La route Thiadiaye-Nguéniène, passant par Joal vers Ngazobil, sera ainsi bitumée au courant de cette année 2018, a promis Macky Sall, mardi soir, à l’occasion du lancement officiel des travaux de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack.
Selon le président de la République, la route Sandiara-Ndiaganiao sera également réhabilitée au cours de la même période.
"Le programme de développement d’infrastructures autoroutières engagé par le gouvernement, est articulé à ma politique du renouveau urbain qui est adossée à une logique d’aménagement harmonieux du territoire", a fait valoir Macky Sall.
Dans ce cadre, a-t-il ajouté, le Programme de modernisation des villes (PROMOVILLES), est en train de réaliser 16 km de voirie à Mbour et 12 km à Thiès, compte non tenu des travaux de l’axe Sindia-Popenguine et du bitumage "en cours de la route Guéréo pour un montant de 20 milliards de francs CFA".
"Mon ambition, c’est d’étendre les autoroutes plus tard jusqu’aux frontières avec les pays voisins, avec une valeur cible d’au moins 50 km d’autoroutes par an", a dit le président Sall, selon qui le patrimoine autoroutier du Sénégal "est passé de 32 km en 2012 à 221 km en 2019".
SPONSORING DE STARTIMES
Le Président de la République appeler à intervenir pour sauver ces compétitions dont l’organisation est rendue quasi impossible par les difficultés d’accès aux infrastructures sportives et le déploiement de son diffuseur, Startimes.
La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), par la voix de son président Saër Seck, a appelé le chef de l’Etat, Macky Sall, à intervenir pour sauver ses compétitions dont l’organisation est rendue quasi impossible par les difficultés d’accès aux infrastructures sportives et le déploiement de son diffuseur, Startimes.
"Il y a un risque que la Ligue professionnelle se meurt en raison des problèmes rencontrés par notre diffuseur qui n’arrive pas à déployer ses activités commerciales", a indiqué Saër Seck au cours d’une conférence de presse.
Pourtant, "[...] cette société ne diffuse qu’en mode satellitaire’’. Il n’y a dès lors "aucune possibilité d’entrer en concurrence avec la TNT", a-t-il fait valoir en référence à la plainte déposée par une société de la place contre le groupe de médias d’origine chinoise.
"Avec cette plainte, Startimes n’arrive plus à mener à bien ses activités au Sénégal", a insisté le président de la LSFP, selon qui les clubs ont besoin de la manne financière attendue dans le cadre de ce partenariat pour faire face à leurs engagements.
"Il y a un gros risque que cette société qui a signé un partenariat avec la Ligue professionnelle sur 10 ans et qui va investir 11 millions de dollars résilie et plie bagages", a alerté le président de la LSFP.
"Nous en appelons au chef de l’Etat qui fait énormément d’efforts en termes de réhabilitation des stades et de mise en place de nouvelles infrastructures sportives", a-t-il dit, évoquant le projet de stade olympique de 50.000 places.
Avec Startimes, en plus de cette enveloppe financière, la Ligue professionnelle a entamé des discussions avec de nouveaux partenaires ayant appris que les matchs seront diffusés, a annoncé le président Saër Seck. Il a prévenu que tous ces efforts seront vains, si le diffuseur chinois plie bagages.
La ligue sénégalaise de football professionnel a révélé en octobre dernier avoir signé un contrat de 10 ans avec la société chinoise StarTimes pour la visibilité et le développement du championnat local.
Dans ce cadre à l’occasion de chaque journée, deux matchs seront diffusés par StarTimes, pour un total de 52 matchs par saison avec des rediffusions sur une chaîne créée en partenariat avec la RTS (télévision publique).
Et en plus de la diffusion des matchs, il est aussi établi dans le contrat la construction de 10 pelouses synthétiques pendant les dix ans, soit une pelouse par an.
En plus des difficultés de déploiements du diffuseur dont les décodeurs sont encore dans les cartons, le président de la Ligue professionnelle a dénoncé les difficultés d’accès dans les stades.
"Les stades, s’ils ne sont pas exclusivement réservés au football, ont été construits pour cela", a souligné M. Seck. Il estime qu’il est donc anormal que la priorité soit donnée à d’autres activités aux dépens du football.
"C’est incompréhensible d’autant plus que toutes les autorités disposent des calendriers de nos championnats", s’est-il offusqué, précisant que la Ligue professionnelle accuse un retard de six matchs.
"C’est principalement dû au fait que les stades étaient occupés par des concerts, des chants religieux ou des meetings politiques", a-t-il déploré, évoquant aussi le manque de forces de sécurité.
La perspective de la campagne électorale constitue un autre risque, avertit Saër Seck, estimant que la vie sociale au Sénégal ne doit pas s’arrêter à cause des manifestations y afférentes.
"Les gens doivent continuer à mener leurs activités et le football professionnel qui génère des milliers d’emplois ne doit pas en pâtir parce que les forces de l’ordre sont utilisées ailleurs", a-t-il commenté.
INAUGURATION DE LA STATION D’ÉPURATION ÉCOLOGIQUE DE L’UGB
Cet ouvrage a été entièrement financé par la coopération espagnole, dans le cadre d’un partenariat entre l’UGB et l’université de Barcelone, pour un montant de 93 millions de francs CFA, a précisé le vice-recteur.
La station pilote d’épuration écologique de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis a été inaugurée mercredi par le vice-recteur de l’UGB, professeur Mbissane Ngom, et l’ambassadeur d’Espagne au Sénégal, Alberto AntónioVillera.
Cet ouvrage a été entièrement financé par la coopération espagnole, dans le cadre d’un partenariat entre l’UGB et l’université de Barcelone, pour un montant de 93 millions de francs CFA, a précisé le vice-recteur. Il est "le premier type de système d’épuration écologique au Sénégal", a-t-il souligné.
La station a une capacité journalière moyenne de traitement de 48 m3 d’eaux usées par jour.
Le vice-recteur indique que les eaux traitées seront "réutilisées pour l’arrosage de jardins ornementaux, et plu tard, pour l’agriculture".
Selon lui, la station contribuera fortement à "la résolution des problèmes d’assainissement de l’UGB et plus largement de la ville de Saint-Louis et dans les zones environnantes".
Il a loué la "coopération exemplaire" entre le Sénégal et l’Espagne, mais plus particulièrement entre les universités de Barcelone et l’UGB, un partenariat qui selon lui a permis "un investissement de plus d’un milliard de francs Cfa au profit’’ de l’université de Saint-Louis.
L’ambassadeur d’Espagne, Alberto António Villera, souligne lui que son pays accorde "une priorité à la zone nord, notamment à Podor, Matam et Saint-Louis, avec un investissement de 12 milliards de francs Cfa, consenti dans des projets de développement [...] entre 2013 à 2018".
Selon lui, la coopération entre les deux Etats s’est aussi traduite, dans cette zone nord, par des investissements à Podor pour "l’assainissement et la bonne gouvernance pour les collectivités locales".
Il annoncé qu’entre 2019 à 2022, un investissement de 4 milliards de francs Cfa est prévu pour l’état civil de Podor, mais aussi pour favoriser la participation citoyenne dans le cadre de l’Acte 3 de la décentralisation et la mise en œuvre du plan Sénégal émergent (PSE).
Alberto António Villera a loué l’exemplarité de la "coopération fructueuse" entre le Sénégal et l’Espagne qui, selon lui, sont "deux voisins liés par les îles Canaries, avec un impact positif pour les travailleurs des deux pays".
LA TENSION PRÉ-ÉLECTORALE À LA UNE DES QUOTIDIENS
Les sujets politiques font le menu des quotidiens reçus jeudi à l’APS, avec un focus particulier sur la tension pré-électorale à un mois de la tenue de l’élection présidentielle.
Les sujets politiques font le menu des quotidiens reçus jeudi à l’APS, avec un focus particulier sur la tension pré-électorale à un mois de la tenue de l’élection présidentielle.
Sud quotidien s’exclame ainsi à sa Une ‘’La montée des périls !’’ , pour mettre en exergue ‘’les tensions pré-électorales, l’escalade verbale’’, notées à la veille de la présidentielle du 24 février prochain.
Le journal renseigne que ‘’les jeunes de l’opposition sont déterminés à en découdre avec le régime du président Macky Sall dont ils envisagent de perturber la quiétude, lors de la campagne électorale’’.
Lors d’une conférence de presse tenue hier (mercredi), ajoute Sud quotidien, ‘’Le député du PDS, Toussaint Manga, et compagnie mettent en garde leurs camarades jeunes recrutés par le régime en place’’, soulignant qu’’’ils promettent de suivre l’itinéraire qu’ils ont arrêté, en dépit de la décision préfectorale’’, lors de leur marche prévue ce vendredi.
’’Sabotage de la campagne de Macky Sall. L’opposition souffle le chaud’’, écrit à sa Une Le Quotidien, annonçant que ‘’les jeunes de l’opposition vont manifester du 25 janvier au 24 février’’.
Le journal informe qu’’’ils ont décidé d’organiser des marches de contestation à partir de ce vendredi 25 janvier, simultanément à Dakar, Guédiawaye, Rufisque et Saint-Louis’’.
Selon Vox Populi ’’Pouvoir et opposition parrainent la violence’’, à moins de dix jours de l’ouverture de la campagne électorale, soulignant que ‘’Face à la presse hier, les jeunesses de l’opposition ont exprimé leur détermination à faire face aux +Marrons du feu+’’, lors de leur marche prévue ce vendredi, à partir de 15 heures.
Mame Mbaye Niang, membre du parti au pouvoir l’Alliance pour la République (APR) a réfuté dans les colonnes du même journal les accusations selon lesquelles le camp présidentiel aurait mis en place une milice.
’’Nous n’avons créé aucune milice, nous ne faisons que nous défendre. (…) Ce que nous avons créé, ce sont des Unités de vigilance opérationnelle [uvo]’’, a-t-il encore dit dans Vox Populi, ajoutant ‘’que ce sont des gens qui assurent notre sécurité.
’’Dakar sous [très]] haute surveillance’’, titre La Tribune, ajoutant que ‘’Depuis la publication de la liste définitive des candidats qui a poussé l’opposition à se radicaliser, le dispositif sécuritaire a été renforcée au niveau des grandes artères de la capitale’’.
D’après ce journal, ’’si le renforcement du dispositif de sécurité a été décidé, c’est en rapport avec les +menaces+ proférées par l’opposition regroupée dans le C.25 et celles provenant du camp présidentiel dont certains responsables ont promis de répondre coup pour coup’’.
‘’Macky Sall se +blinde+’’, titre Source A qui ajoute que des ‘’élèves-policiers en formation à l’école de police et des flics retraités, sont en renfort sur le terrain, pour les besoins du renseignement politique’’’.
Enquête s’intéresse de son côté au ’’refus’’ du PDS de ’’soutenir un autre candidat’’ et titre ‘’La tentation de boycott’’. ‘’Engagé dans une voie sans issue et inopérante depuis l’emprisonnement puis l’exil de Karim Meïssa Wade, le Parti démocratique sénégalais file tout droit vers un boycott du scrutin présidentiel du 24 février. Ce qui ouvrirait un grand boulevard au président Macky Sall’’, analyse Enquête.
’’Sur ce bras de bras de fer avec le pouvoir’’, Walfquotidien écrit : ’’Le PDS perd sur toute la ligne’’. ’’Le parti a perdu le pari d’imposer la candidature de Karim Wade, de perturber le scrutin le cas échéant. Et enfin le parti s’effrite et se disloque avec le ralliement de certains libéraux au camp de Madické Niang’’, selon Walf.
Le Soleil, en solo, revient sur la 7ème revue du programme de l’Instrument de soutien à la politique économique (ISPE) et titre ’’Le FMI salue les performances macroéconomiques du Sénégal’’.
"IL N’Y A QU’UN SEUL FICHIER, MAIS QUI DISPOSE DE DEUX COMPARTIMENTS"
Le directeur de la formation et de la communication à la Direction générale des élections, Bernard Casimir Cissé, assure qu’il n’existe qu’un seul fichier, lequel, concède-t-il, dispose de deux compartiment dont celui régissant les électeurs de la diapora
Le directeur de la formation et de la communication à la Direction générale des élections (DGE), Bernard Casimir Cissé, assure qu’il n’existe qu’un seul fichier pour la prochaine présidentielle, lequel, concède-t-il, dispose toutefois de deux compartiments, dont celui régissant les électeurs de la diaspora.
"Ceux qui soulèvent la question comme quoi il y aurait 2 à trois fichiers ignorent, peut-être de bonne foi, qu’il n’y a qu’un seul fichier mais qui dispose de 2 compartiments", a-t-il dit à l’ouverture de la première session des "mardis de Brottier 2019".
Un des compartiments de ce fichier "régit les électeurs établis au Sénégal et un autre ceux répartis dans 50 pays au niveau de la diaspora. Mais il n’y a qu’un seul fichier pour l’organisation de l’élection présidentielle" prévue le 24 février prochain, a ajouté Bernard Casimir Cissé au cours de cette rencontre qui se veut un espace de dialogue et d’échange, à l’initiative de l’association Présence chrétienne et de la radio "Espérance FM".
La première session des "mardis de Brottier 2019", portant sur le thème "Dialogue, Transparence et Paix", a enregistré la participation de représentants du ministère de l’intérieur, du Conseil national de régulation des médias (CNRA) et des experts électoraux.
L’exposé du directeur de la formation et de la communication à la Direction générale des élections (DGE) portait sur le fichier électoral, les acteurs du processus électoral, le compte à rebours, qui est d’au moins 35 jours avant le scrutin, la carte électorale et les cartes d’électeur.
Selon Bernard Casimir Cissé, la carte électorale sera publiée "au plus tard le 25 janvier", soit vendredi, après quoi le ministère de l’Intérieur "va mettre le fichier, dans ses versions papier et électronique, à la disposition de tous les acteurs au plus tard le 8 février" prochain.
"C’est très légitime pour les acteurs de réclamer le fichier. Mais aux yeux de la loi L11 du code électoral, le ministère de l’intérieur ne peut publier le fichier que 15 jours avant le scrutin", a renseigné Bernard Casimir Cissé.
Le président de l’association Présence chrétienne, Auguste Charles Turpin, revenant sur l’initiative de cette édition des "mardis de Brottier 2019", souligne que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’appel à la paix et à la concorde de l’Eglise "pour une préservation de la paix sociale avant, pendant et après le scrutin du 24 février 2019".
MACKY SALL INAUGURE L’AUTOROUTE AIBD-MBOUR-THIÈS
Cette section, d’une longueur de 55 km, a été construite grâce à un de prêt de 200 milliards de F CFA (305 millions d’euros) accordé par la Chine en 2015.
Le chef de l’Etat, Macky Sall a inauguré mardi le tronçon de l’autoroute Aéroport international Blaise Diagne (AIBD)-Mbour-Thiès, et lancé les travaux de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack.
Cette section, d’une longueur de 55 km, a été construite grâce à un de prêt de 200 milliards de F CFA (305 millions d’euros) accordé par la Chine en 2015.
Le tronçon AIBD-Mbour-Thiès a été scindé en deux tranches. La branche Sud, Thiambokh-Mbour, relie l’AIBD à Mbour.
Elle coupe la route Sindia-Poponguine, à hauteur du village de Kignabour et la RN1, à près d’un kilomètre de Gandigal.
Ce tronçon de 39 km en 2×2 voies est extensible en 2×3 voies, et comprend 3 échangeurs, 17 passages supérieurs et 4 giratoires.
La branche AIBD-Thiambokh-Thiès, d’une longueur de 16 km, traverse en grand partie la forêt classée de Thiès.
Elle rejoint le contournement Sud de Thiès à hauteur de son intersection avec la route Thiès-Sindia.
Les voies de connexion à l’aéroport et la DISEZ (Zone économique spéciale intégrée) sont également rattachées à ce tronçon.
S’exprimant sur la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique), le président Sall a annoncé la mise en service de ces deux tronçons dès mercredi.
UN GROUPE DE MALFAITEURS CONDAMNÉ À 20 ANS DE TRAVAUX FORCÉS
La chambre criminelle du tribunal de Grande instance de Louga a condamné, lundi dans la soirée, un groupe de 4 individus à 20 ans de travaux forcés
La chambre criminelle du tribunal de Grande instance de Louga a condamné, lundi dans la soirée, un groupe de 4 individus à 20 ans de travaux forcés, a constaté l’APS.
Ils ont été condamnés pour vol en réunion commis la nuit avec violence, pour usage d’arme et de véhicule et pour association de malfaiteurs.
Le procès avait démarré depuis 11h.
Les faits remontent au 1er février 2017 à Thiayènne à 60 Km de Dahra (Louga).
La bande de malfaiteurs constituée de Mbaye Kâ (45 ans), Thioppato Kâ, (30 ans), Boydo Birame Kelly Kâ (61ans) et Dramani Bamba Kâ, (32 ans), armée de coupe-coupe et de gourdins, avait attaqué le domicile de Serigne Guèye à Thiayènne.
Selon son épouse, Maty Ndiaye, entendue à la barre, c’est vers 2h du matin que ces individus ont pénétré de force dans sa chambre, en l’absence de son mari.
Ils ont emporté la somme d’argent de 850 000 francs CFA et deux fusils de calibre 12.
Informée des faits, la gendarmerie et une bonne partie du voisinage sont allées à la poursuite des malfaiteurs. C’est aux environs de 6h du matin qu’ils ont retrouvé le véhicule des agresseurs devant le domicile de Thioppato Kâ.
Les recherches mèneront la gendarmerie vers Dramani Bamba Kâ qui conduisait la voiture. Il avait informé les autres membres du groupe dont Mbaye Kâ, chez qui, une des armes volées a été retrouvée. En plus, Maty Ndiaye l’a reconnu comme faisant partie des voleurs.
Mbaye Kâ a reconnu avoir été enrôlé par Boydo Birame Kelly Kâ. Le vieux de 61 ans a été interpellé le lendemain des faits au domicile d’Aliou Sophie Kâ, une connaissance.
Après l’interrogatoire des accusés et des témoins, le procureur de la République a requis une peine de travaux forcés à perpétuité contre les quatre individus. Il estime que Thioppato Kâ, Boydo Birame Kelly Kâ, Mbaye Kâ sont coupables de vol en réunion.
Pour le procureur, Dramani Bamba Kâ, le quatrième membre de la bande, est coupable de complicité pour avoir conduit le véhicule et attendu le reste de la bande sur les lieux du crime.
Mes Bassirou Ngom, Sidi Seck et Djibi Diagne, trois des avocats des accusés, ont estimé que le dossier présenté à la barre ne comporte pas d’éléments objectifs et les déclarations sont divergentes.
La chambre criminelle du tribunal de Grande instance de Louga a finalement condamné, le groupe de 4 individus à 20 ans de prison chacun.
VICTOIRE DES JUNIORS SÉNÉGALAIS SUR LES SAOUDIENS
L’équipe du Sénégal des moins de 20 ans a battu (2-0) l’Arabie Saoudite, lundi, au terme de sa deuxième sortie en amical contre un adversaire qu’elle avait déjà battu sur le même score samedi.
L’équipe du Sénégal des moins de 20 ans a battu (2-0) l’Arabie Saoudite, lundi, au terme de sa deuxième sortie en amical contre un adversaire qu’elle avait déjà battu sur le même score samedi.
"Nous avons joué un match quasiment identique au premier avec une équipe saoudienne procédant par attaques placées", a commenté le sélectionneur sénégalais Youssouph Dabo, dans un entretien avec l’APS.
Selon le technicien, l’objectif de ces deux matchs amicaux était de "tirer les bons enseignements" de ces rencontres pour se projeter sur la CAN de la catégorie et s’en servir à l’occasion.
Le Sénégal a-t-il dit "a réduit les espaces entre les lignes et les joueurs pour (...) embêter" son adversaire.
"Avec ce dispositif, ils étaient obligés de jouer en attaques placées et de conserver la balle pour éviter les duels", a-t-il analysé, soulignant que "le plus important" pour le Sénégal est de se préparer à ce qu’il doit faire à la CAN (2 au 17 février).
Si le groupe "évolue bien", Dabo a toutefois noté "des défaillances sur le plan défensif qui peut mettre en difficulté" l’équipe lors de la compétition qui aura lieu au Niger.
"Il y a beaucoup de choses à régler, des erreurs à corriger mais on sait aussi que ce sont de jeunes footballeurs qui, après chaque sortie, doivent apprendre pour s’améliorer", a-t-il expliqué.
"Le plus important, c’est qu’ils progressent à chaque sortie, parce que ce sont de jeunes footballeurs en formation", a insisté Youssouph Dabo, selon qui le plus important c’est de disposer de joueurs compétitifs à la CAN.
Le Sénégal évoluera dans le groupe B, en compagnie du Burkina Faso, du Ghana et du Mali.
Dans la poule A, outre le Niger, pays organisateur, il y a l’Afrique du Sud, le Burundi et le Nigeria.
Les demi-finalistes de la CAN des moins de 20 ans représenteront l’Afrique pour la Coupe du monde de la catégorie, du 23 mai au 15 juin en Pologne.