Suspendue après les violences qui ont éclaté à l’étape de Tambacounda, causant la mort de deux (2) personnes, le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) va poursuivre finalement sa campagne. La précision est faite par le candidat du PUR, El Hadji Issa Sall. Ce dernier, qui était à Ourossogui, ce mardi 12 février, est revenu sur les évènements de Tambacounda. « Ça n’a pas commencé à Tamba mais à Kolda. On a arrêté notre cortège et quand nous sommes arrivés à Tamba, il y a eu des altercations, détaille-t-il.
Quand nous voulions sortir de l’hôtel, malheureusement la police, prétextant vouloir me protéger, nous a pris au piège. Et nous sommes restés là-bas pendant une heure de temps. Mais de peur d’être séquestrés, de recevoir de pierres d’une meute de jeunes, nous étions obligés de faire demi-tour pour aller à Kidira. Sur la route, une centaine de Jakartamen, nous a surpris en caillassant l’essentiel de nos voitures, en brûlant quatre (4), blessant beaucoup de journalistes.
Quand nous sommes arrivés à Kidira, nous avons été accueillis par plus de trois cent (300) gendarmes. Ils ont demandé notre sécurité, qu’ils ont entendue, menottée et mise dans des voitures pour les acheminer sur ordre du Procureur à Tambacounda. Nous avons confiance en la justice et nous pensons qu’elle fera son travail. »
Ensuite, l’opposant qui compatit à « la douleur des personnes blessées mais aussi des personnes qui ont perdu leur vie », annonce qu’il « n’(a) pas arrêté (sa) campagne électorale. » Ce, parce que soutient-il, « cela ne se passe pas partout au Sénégal. Il n’y a que le cortège c’est-à-dire les membres de la caravane doivent rappliquer sur Dakar pour faire une conférence de presse afin d’élucider davantage le peuple sénégalais de l’intérieur et de la diaspora. »
LE PROCUREUR FAIT LE POINT : 24 MEMBRES DU PUR ARRÊTÉS, 26 JOURNALISTES AUDITIONNÉS
Demba Traoré, procureur de Tribunal de Grande Instance (TGI) Tambacounda fait le point sur les affrontements survenus hier, lundi 11 février, à Tambacounda. Vingt quatre membres de la sécurité du Parti de l’Unité et du Rassemblement (Pur) ont été interpellés par la compagnie de gendarmerie de Bakel. Et ont été déférées au parquet de Tambacounda.
Selon les informations du Procureur qui tenait un point de presse, des armes blanches, des gourdins et des machettes ont été retrouvées dans leurs véhicules après des fouilles. L’enquête de la mort de Ibou Diop est confiée à la police. Quant à la mort du second, Cheikh Touré, 25 ans, marié et père d’un enfant, elle est entre les mains de la gendarmerie. Pour les besoins de l’enquête, 27 journalistes ont également été auditionnés.
Demba Traore a promis que toute la lumière sera faite sur ces crimes et que leurs auteurs seront punis conformément aux dispositions de la loi.
Les échauffourées entre militants de Benno Bokk Yaakaar et ceux du Parti de l’Unité et du rassemblement (Pur) ont occasionné deux morts officiellement. Obligeant le candidat Issa Sall a suspendre sa campagne. De retour à Dakar, il a promis de faire une déclaration publique, demain mercredi, 13 février.
SECURITE DES CANDIDATS
L’Etat « arme » les 5 candidats à la présidentielle
Des éléments de la police nationale et de la gendarmerie nationale seront mis au service de la sécurité respective des candidats jusqu’à la fin des élections, a annoncé mardi le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, au lendemain des scènes de violences survenus à Tambacounda entre des militants du PUR et ceux de Benno Bokk Yaakaar, occasionnant deux morts.
« D’ores et déjà, les dispositions sont prises pour renforcer la sécurité des candidats. A cet effet, des éléments de la police nationale et de la gendarmerie nationale seront mis au service de leur sécurité respective jusqu’à la fin des élections », a écrit le ministre sur ses comptes Facebook et twitter.
Selon lui, « les évènements survenus le lundi 11 février 2019 à Tambacounda entre des militants du PUR et ceux de Benno Bokk Yaakaar ont coûté la vie à deux de nos concitoyens et causé plusieurs blessés actuellement pris en charge dans les structures sanitaires ».
Il a ajouté que « des journalistes ont également été violentés et des voitures incendiées ».
« Cette situation est regrettable à ce stade de la campagne électorale et au moment où son encadrement sécuritaire dans tous les aspects a mobilisé un nombre important d’éléments des Forces de Défense et de Sécurité, engagés pour la sécurité des populations au prix parfois de leur vie », selon Aly Ngouille Ndiaye.
Le gouvernement, assure-t-il, « ne saurait tolérer la violence d’où qu’elle vienne ». Il ajoute : « c’est pourquoi, aussi bien la gendarmerie que la police sont à pied d’œuvre pour rechercher et appréhender les responsables afin de les présenter à la justice ».
Le ministre de l’Intérieur s’incline « au nom de l’Etat » devant « la mémoire des disparus et souhaite un prompt rétablissement à tous les blessés ».
Il invite aussi les populations à « rester calmes et à faire confiance à nos forces de défense et de sécurité qui ne ménageront aucun effort pour garantir la poursuite normale de la campagne électorale et assurer un scrutin apaisé ».
Les violences survenues ce lundi à Tamba et ayant conduit à la mort de deux jeunes de la localité, prennent une tournure judiciaire. Vingt-quatre membres de la sécurité du Pur ont été arrêtés, désarmés et mis à la disposition du parquet pour les besoins de l'enquête. L’information est donnée par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, dans un entretien avec Zik Fm.
Au même moment le procureur de la République de Tamba, Demba Traoré, était face à la presse. Il faisait le point de cette affaire née des affrontements entre militants d’Issa Sall du Pur et ceux de Macky Sall de Benno.
Le chef du parquet a révélé que le convoi du Pur a été intercepté par l'escadron de surveillance de la gendarmerie de Bakel. En plus des interpellations, renseigne-t-il, des armes blanches et des pistolets ont été saisis dans le convoi d’Issa Sall.
Le procureur a tenu à préciser qu’au moment où il s’adressait aux médias, seuls deux morts ont été enregistrés dans cette affaire au lieu des trois annoncés par la presse. Il s’agit du tailleur Ibou Diop, le militant de Benno bokk yakaar poignardé lors de la bataille rangée, et d’un jeune qui a été renversé par une voiture du cortège du Pur.
Le candidat Issa Sall a décidé de suspendre sa campagne. Et dans un communiqué son directoire de campagne a signalé que les événements de Tamba sont un épisode d’une série qui a débuté dans le Sud du pays.
"Depuis l'étape de Kolda, rapportent Issa Sall et Cie, dans le cadre de la campagne pour l'élection présidentielle, le candidat du Pur subit des sabotages qui entravent le déroulement normal de ses activités. Après avoir été empêché de continuer sa caravane à Kolda, avec l'arrivée de Macky Sall, cette tentative de provocation a continué depuis lors."
Le Pur ajoute : "C'est ainsi que ce matin du 11 février, nous avons subi des attaques de la part des militants de Bby à Tambacounda, occasionnant la mort d'une personne et plusieurs blessés, et la destruction de nos voitures. Nous déplorons cette perte en vie humaine et appelons la justice à faire son travail."
Sur les ondes de Zik Fm, Aly Ngouille Ndiaye a informé que pour la journée d’hier, la sécurité du candidat du Pur a été confiée par la gendarmerie. Il lui appartiendra, d’après le ministre, de reprendre en main celle-ci pour le reste de sa campagne.
VIOLENCES À TAMBA : LA GARDE RAPPROCHÉE D’ISSA SALL ARRÊTÉE
Rebondissement dans les violences notées à Tambacounda, ayant occasionné trois (3) morts. Déshabillée, désarmée et menottée, la garde rapprochée du candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) a été interpellée puis ramenée à Tambacounda pour les besoins de l’enquête en cours. Le cortège a été intercepté hier soir à six (6) kilomètres de Kidira. Les véhicules ont été fouillés. Les forces de l’ordre ont reçu des instructions selon Alé Gueye, le coordonnateur départemental du PUR.
Interrogé par Sud fm, il explique que « les forces de l’ordre ont garé deux minicars entre 25 et 30 places. » Dans lesquels, indique-t-il, « tout le matériel que la sécurité avait en sa possession, ils sont en train d’y charger tout le matériel saisi. Le président leur demande d’obéir et de suivre les ordres du commandant. Ils disent avoir reçu un ordre venant du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
Aly Ngouille Ndiaye, joint par Iradio, avait déclaré que toute la lumière sera faite sur ces événements malheureux. « Déjà, confiait-t-il, sur nos ondes, nous avons des images. Et, la police et la gendarmerie sont en train de prendre toutes les dispositions pour identifier d’abord les différents responsables concernant l’accident des véhicules qui étaient dans le convoi. Egalement les responsables de la sécurité si les gens se sont battus, il y a certainement des témoins qui peuvent aujourd’hui aider la police à identifier le ou les coupables de cette agression. »
Pour l’heure, Issa Sall a suspendu toutes ses activités de campagne.
Il est de règle, dans l’ordre cosmique, que le soleil, après sa rotation, laisse enfin les étoiles briller. Quand le soleil du crépuscule, ‘’Atoum’’, selon l’expression des Egyptiens anciens, se signale, c’est pour un dernier baroud d’honneur avant de s’engager dans les ténèbres. Il espère réapparaitre à l’aube avec les lumières de l’espoir. Il aura ainsi vaincu les vicissitudes de la nuit et transcendé les dangers d’un périlleux voyage nocturne.
Wade, ce soleil de la politique sénégalaise, au crépuscule de sa carrière politique riche en péripéties, proclame entamer une révolution qui ferait de son personnage haut en couleur un ‘’Ré’’, éternel soleil au zénith. Lui est l’astre qui refuse l’extinction ; l’épicentre inamovible d’un système autour duquel gravite les satellites qu’il contrôle dans son giron.
Le monument Wade qui renait au cœur du système a couvert d’ombre la campagne et fait pâlir les cinq branches de ce scrutin en étoile. Il a fait feu de tout bois et soufflé sur le brasier avant de se rendre compte que les pyromanes sont honnis au pays des saints. La magie de Touba aura opéré sur la virulence d’un discours incendiaire devenu inoffensif. Mais attention, l’homme en bleu est réputé avoir plusieurs flèches dans son carquois et ses capacités de nuisance demeurent intactes. Hors-jeu, il abat ses ultimes cartes.
A ses dépens, Sonko, le missile patriote lancé contre le système, aura perdu sa vitesse de croisière et une journée de campagne. Esseulé et égaré dans un univers qui lui est étranger, la fulgurante météorite peine à se mettre sur une orbite qui le mettrait hors de portée des tempêtes du champ gravitationnel de la sphère politicienne. Le patriarche, comme un aimant, l’a happé et repositionné au cœur du tumulte dont il est le point de lévitation. Le jeune, qui suscite tant d’espoirs, est devenu la simple caisse de résonnance d’un vieux combattant en mal de troupe. Le vieux, lâché par ses épigones, ne veut point céder le flambeau qui mène au palais à autre que son fils Karim qui a raté les starters de la course.
Pendant ce temps, Madické, en bon diplomate, multiplie les courbettes auprès de son ami, alors qu’Idy cligne des yeux pour entrer dans les bonnes grâces de son ancien mentor qu’il avait aidé à conquérir le pouvoir. Alors que le peuple, amusé, s’interroge sur son destin, Macky veille au grain pour ne point trébucher sur les haies dangereuses qui jalonnent la piste qui mène à la victoire.
Toutefois, Wade, qui cherche des alliés pour ses propres desseins, ne sera l’allié de personne pour une cause qui n’est pas la sienne.
Sur son visage, Ousmane Sonko ne laisse nullement paraître la déception. Mais, au vu des circonstances, l’on peut aisément deviner que sa rencontre tant attendue avec le président Abdoulaye Wade n’a pas produit tous les fruits escomptés.
C'était à l'intérieur du pays, entre Louga et Kébemer, quand le candidat de la coalition Sonko-Président venait rencontrer les journalistes suivant sa caravane, les informant de l'audience avec l’ancien chef d’Etat. Beaucoup, y compris dans son entourage, s’attendaient à des discussions essentiellement tournées sur une possible alliance. Mais, dans le discours du jeune leader, aucune lisibilité. Il disait : ‘’Avec le président Wade, on a toujours eu d’excellentes relations. Il me donnait surtout des conseils et orientations, mais il n’a jamais été question d’alliance. Mais nous sommes ouverts à une discussion plus approfondie dans le cadre actuel, c’est-à-dire une discussion pour voir ce qu’on peut faire ensemble pour ce pays, en perspective de la Présidentielle. J’espère qu’il (le président Wade) jouera un rôle déterminant.’’
Pour certains, c’était la confirmation que les discussions d’alliance entre les deux parties étaient imminentes.
Mais, à l'arrivée, c’est Wade qui impose ses règles. Ousmane les subit. A sa sortie d’audience, il livre l'objet : ‘’Nous avons parlé du processus électoral, des écueils qui ne manqueront pas de se présenter aux partis de l’opposition. Nous avons entendu les arguments du président Abdoulaye Wade qui a pris le temps de les détailler et nous l’avons bien compris… Il nous a aussi exposé sa position de principe (par rapport à la tenue de l’élection). Une position sur laquelle nous nous solidarisons parce qu’elle est juridiquement fondée et nous l’avons toujours dit. Nous sommes solidaires au Pds comme pour tous les partis qui ont été injustement écartés de la course.’’
Quid de l'alliance politique entre le Pds et la coalition Sonko-Président ? Dans la discussion, il n'en a nullement été question, si l'on en croit le patriote en chef. Ce débat sur le processus électoral n'est-il pas dépassé ? Sonko s’explique : ‘’Quand on accepte de discuter avec quelqu’un, on ne peut pas lui imposer sur quoi on va discuter. Vous ne pouvez pas dire à l’autre partie que vos préoccupations sont dépassées. Chaque partie vient avec ses préoccupations. Vous savez, nous, nous ne nous focalisons pas sur des soutiens ou alliances. Nous sommes cependant ouverts à toute alliance qui peut permettre au Sénégal de se débarrasser du président Macky Sall. Mais nous ne sommes pas dans une course aux alliances. Ce qui nous préoccupe, c’est l’intérêt supérieur de la nation.’’
Devancé dans le jeu des alliances par les coalitions Idy-2019 et Benno Bokk Yaakaar, Sonko-Président ne cracherait certainement pas sur une alliance avec le plus grand parti de l'opposition. Le pourfendeur du système assume : ‘’Si on a leur apport, ce serait quelque chose d’extraordinaire et formidable pour nous." Et le discours antisystème ? Ousmane Sonko réplique : ‘’Il n’y a pas d’alliance contre-nature. Le plus important, c’est sur quoi nous nous entretenons pour aller ensemble. Ce qui poserait problème, ce serait de se mettre d’accord sur des préoccupations qui vont à l’encontre des intérêts du Sénégal. Mais si on met sur la table les intérêts du Sénégal, qu’on se retrouve autour d’un programme non de partage du pouvoir, je ne vois pas en quoi ça pose problème", argue le candidat. Ousmane Sonko de clarifier le sens de son opposition au système.
Selon lui, le système dont il s'agit, ça transcende les hommes. Un homme, dit-il, peut avoir été, à un moment de sa vie, responsable de quelque chose et après se repentir. "Nous-mêmes, en tant que croyants, chaque jour, faisons des choses qui vont à l’encontre des prescriptions, mais Dieu nous donne la chance de nous racheter. Quand on parle du système, on parle du fonctionnement de l’appareil d’Etat. Ce ne sont pas les hommes qui nous intéressent". D'autant plus, a estimé le leader de Pastef, que même en religion, des gens qui ont combattu des prophètes se sont finalement retrouvés à leurs côtés et ont joué un grand rôle pour le triomphe des religions’’, se défend-il.
‘’Nous aurions bien aimé avoir le soutien du président Wade et du Pds’’
De la realpolitik, diront certains. En effet, sans alliance, la tâche risque d'être ardue pour la coalition Sonko-Président. Malgré le grand engouement des jeunes, étudiants et enseignants particulièrement, autour de sa candidature. Partout, cette couche de la population ne manque pas de sortir pour acclamer le moins âgé des candidats à la Présidentielle. Courant, chantant et certains mettant la main à la pâte pour accompagner leur leader. Ce qui est loin d'être suffisant pour remporter les prochaines joutes électorales. D'où, peut-être, son rendez-vous avec Me Abdoulaye Wade qui avait suscité beaucoup d'espoir chez les patriotes. Un espoir pour le moins déçu.
Mais Sonko garde toujours espoir. Fût-il assez mince. "Bien sûr que nous aurions bien aimé avoir le soutien du président Abdoulaye Wade et du Parti démocratique sénégalais. Mais le président Wade n'est pas pour le moment dans cette dynamique. Nous continuerons à discuter à toutes les étapes du processus pour évaluer dans quel sens orienter le combat que nous voulons mener ensemble pour le Sénégal".
MOR AMAR
COMMENT ALY NGOUILLE NDIAYE (MINISTRE DE L'INTERIEUR) ET LES HAUTES AUTORITES DE LA GENDARMERIE ONT SAUVE LA VIE DES JOURNALISTES
Les langues commencent à se délier après la course-poursuite mortelle ayant opposé, quelques heures plus tôt ce lundi, des militants de Benno bokk yakaar aux éléments de sécurité du PUR de Issa Sall. Il nous est revenu que le bus des journalistes a été incendié et leur matériel détruit. Ces derniers, qui s’étaient retranchés dans un autre bus, ont été poursuivis par des individus armés à bord de motos Jakarta. Nos confrères ont parcouru 10 km pour se retrouver au poste de santé de Botou, dans la commune de Sinthiou Malem où les blessés ont été évacués. Entre temps, le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye, informé de la situation, a volé au secours des journalistes en donnant les instructions utiles à ses hommes, notamment au sous-préfet de la localité précitée. Parallèlement, les hautes autorités de la gendarmerie nationale ont pris, avec toute la diligence requise, les mesures souhaitables. Ainsi, un détachement conduit par le colonel, responsable de la zone, s’est déployé sur les lieux à la rescousse des journalistes. N’eût été l’intervention des gendarmes, on allait assister au pire. Pour l’heure, un agent du Groupe Futurs médias, grièvement blessé, est sur la route vers Dakar. Deux autres journalistes sont toujours en observation à Tambacounda. Nous devons à la vérité de signaler que les éléments de sécurité du PUR n’ont pas jugé nécessaire de protéger nos confrères que les assaillants prenaient pour des militants ou sympathisants de Issa Sall. Si ce n'est pas de la lâcheté, cela lui ressemble.
DECES DU MILITANT DE BBY / LE PUR DONNE SA VERSION ET SUSPEND SA CAMPAGNE
À travers un communiqué signé du directoire de campagne de son candidat, le Parti de l'unité et du rassemblement (Pur) a réagi sur le violent accrochage entre leur caravane et des militants de Benno Bokk Yaakaar. Accrochage qui a coûté la vie à un militant de la coalition présidentielle. Dans un communiqué de presse, la formation politique du Pr. Issa Sall a tenu à donner sa version des faits. Seneweb a aussi appris que le Pur a décidé de suspendre sa campagne, pour l'instant.
"Depuis l'étape de Kolda, dans le cadre de la campagne pour l'élection présidentielle, le candidat du Pur subit des sabotages qui entravent le déroulement normal de ses activités. Après avoir été empêché de continuer sa caravane à Kolda, avec l'arrivée de Macky Sall, cette tentative de provocation a continué depuis lors".
"Nous déplorons cette perte en vie humaine"
"C'est ainsi que ce matin du 11 février, nous avons subi des attaques de la part des militants de Bby à Tambacounda, occasionnant la mort d'une personne et plusieurs blessés, et la destruction de nos voitures. Nous déplorons cette perte en vie humaine et appelons la justice à faire son travail.
"La responsabilité d’Ali Ngouille est engagée"
Nous prenons comme témoin l'opinion nationale et internationale que le ministre de l'Intérieur Ali Ngouille Ndiaye sabote le processus électoral en minimisant la sécurité des candidats de l'opposition. Sa responsabilité est engagée dans ces événements malheureux, mais aussi à tout ce qui arrivera plus tard".