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26 novembre 2024
La Une
PRODUCTION DE RIZ À KOLDA
La Société de développement agricole et industriel (SODAGRI) table pour la campagne agricole 2018-2019 sur une production rizicole de 270 000 tonnes dans le bassin de l’Anambé (Kolda, sud).
La Société de développement agricole et industriel (SODAGRI) table pour la campagne agricole 2018-2019 sur une production rizicole de 270 000 tonnes dans le bassin de l’Anambé (Kolda, sud), a appris l’APS de son directeur général, Moussa Baldé.
"Nous attendons une production estimée à 270.000 tonnes de riz cette année. Elle était de 180.000 tonnes la saison précédente. Cette hausse s’explique par l’augmentation substantielle des semences certifiées, la distribution du matériel agricole et le bon comportement de l’hivernage cette année", a-t-il dit lors d’un entretien avec l’APS.
Les producteurs du Bassin de l’Anambé qui exploitent 4000 hectares sur un potentiel de 5000 ha, sont en pleine période de récoltes avec des rendements moyens de 5 tonnes à l’hectare.
Les récoltes vont se poursuivre jusqu’en fin janvier en attendant le démarrage de la culture du riz de contre saison, en raison du prolongement de l’hivernage jusqu’en novembre dans la région de Kolda.
Le Directeur général de la SODAGRI dit en outre s’attendre à 85 000 ha au niveau du riz pluvial dans les vallées, bas-fonds et plateaux avec un rendement moyen de 3 tonnes à l’hectare.
"Nous comptons saturer le bassin de l’Anambé avec l’exploitation des 4000 ha et pour le pluvial strict dans les vallées, bas-fonds et plateaux, on prévoit 100.000 ha hors aménagement dans toute notre zone d’intervention", a fait savoir Moussa Baldé.
Dans le cadre du projet Tiers Sud, a-t-il ajouté, la SOADAGRI va réhabiliter le secteur G du Bassin de l’Anambé avec 1200 ha et 600 dans les régions de Kolda, Tambacounda et Kédougou.
Un marché pour l’aménagement de 400 ha de vallées et bas-fonds dans la région de Kolda, a été lancé dans le cadre du Projet Pôle de de développement de la Casamance (PPDC) et du Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation dans le Sahel (PARIIS) avec l’aménagement de 300 ha, a-t-il fait savoir.
Moussa Baldé, par ailleurs président du Conseil départemental de Kolda, a souligné que le slogan "Kolda nourrit Kolda’’ est bien une réalité grâce à l’engagement des producteurs et à l’augmentation de la production de riz dans toute la zone d’intervention de la SODAGRI.
RDC : LA COUR CONSTITUTIONNELLE DEVANT DIEU ET LE PEUPLE
C’est ce mardi 15 janvier que la Cour constitutionnelle de RDC devrait débuter l’examen des requêtes introduites par des candidats à la présidentielle du 30 décembre dernier.
C’est peut-être la dernière ligne droite du processus électoral en RDC. Ce mardi, les membres de la Cour constitutionnelle se pencheront sur les recours introduits par des candidats « lésés » lors de la présidentielle du 30 décembre.
Parmi ces prétendants à la magistrature suprême, Martin Fayulu Madidi de la coalition Lamuka. Lui qui avait dénoncé un « putsch électoral » et revendiqué la victoire avec 61% des voix alors que les résultats de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) annonçait la victoire de Félix Tshisekedi avec 34 % des suffrages.
Le dernier mot revient à la cour constitutionnelle pour valider ou invalider ces résultats. Haute instance judiciaire du pays certes, elle devra tout de même tenir compte des observations faites par le clergé.
Notamment l‘Église catholique qui avait déclaré que les résultats de la CENI ne sont pas conformes aux attentes du peuple congolais et l‘Église protestante qui a demandé ce lundi à l’institution de « dire le droit ».
Des observations et recommandations émanant d’organisation internationales dont la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) qui a exigé la semaine dernière par la voix de son président le chef de l‘État zambien Edgard Lungu, un recomptage des voix avant de nuancer ses propos.
-GÉRER LES PRESSIONS-
« Toute demande d’un recomptage ou toutes propositions stipulant des irrégularités électorales devraient être réservées aux procédures purement légales et souveraines de la RDC », peut-on lire lire dans un communiqué rendu public ce lundi par Joseph Malanji, ministre zambien des Affaires étrangères.
Tandis que du côté de la la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), une autre organisation visiblement préoccupée ou impliquée dans le processus électoral en RDC, continue d’exiger de la classe politique congolaise « plus d‘éclairage sur tous les éléments de doute pouvant jeter le discrédit sur le processus électoral », selon l’expression de son président en exercice Denis Sassou-Nguesso.
Une sorte de pressions dont Benoit Lwamba Bindu (récemment nommé à la tête de la cour constitutionnelle par le président Kabila) et ses collègues devront gérer en statuant « publiquement, contradictoirement et en dernier ressort » sur ce contentieux électoral.
Un litige dont le dénouement pourrait rimer avec la fin d’une crise qui aura étranglé la RDC pendant de longues années.
CO-ORGANISATION DE LA CAN 2025
L’idée d’une co-organisation de la Coupe d’Afrique des nations par des pays membres de la zone ouest A, évoquée par Augustin Senghor, le président de la Fédération sénégalaise de football, est partagée par ses homologues de la Gambie et de la Mauritanie
L’idée d’une co-organisation de la Coupe d’Afrique des nations par des pays membres de la zone ouest A, évoquée par Augustin Senghor, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), est partagée par ses homologues de la Gambie et de la Mauritanie.
Ils en avaient en effet admis le principe lors d’un entretien avec l’APS en janvier 2018, en marge de l’assemblée générale extraordinaire de la Confédération africaine de football (CAF), en février dernier à Casablanca (Maroc), dans le cadre du Championnat d’Afrique des nations 2018.
Sur cette idée, le Mauritanien Ahmed Yahya estimait que c’est un moyen d’aider les différents pays à se doter d’infrastructures sportives.
C’est aussi une manière d’’’aider le football à prendre un nouvel envol dans notre zone, sans compter le raffermissement des liens entre nos peuples et nos jeunesses qui ont besoin de se serrer les coudes face aux nombreux défis", avait déclaré le président de la Fédération mauritanienne de football (FFRIM).
"Le sport en général et le football en particulier sont un moyen pour raffermir les liens entre les peuples, et je pense que les autorités politiques et gouvernementales doivent être informées pour qu’elles accompagnent les dirigeants sportifs que nous sommes", avait dit Ahmed Yahya, membre du Comité exécutif de la CAF.
Le président de la Fédération gambienne de football (GFF), Lamine Kaba Bajo, parlait aussi de pragmatisme pour les différents pays.
"Pris individuellement, ce ne serait pas demain qu’un des pays de notre zone pourra organiser une phase finale de CAN au vu des besoins immenses de nos populations mais pris ensemble, il est possible d’y aller et faire profiter à tout le monde", avait-il analysé.
Le président de la FSF a confirmé dimanche au Grand Jury de la Radio Futurs médias (RFM, privée), les ambitions du Sénégal de coorganiser l’édition 2025 de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) avec la Guinée, la Gambie et la Mauritanie, réaffirmant ainsi ses propos tenus dans un entretien avec RFI.
Le projet du Sénégal, "maintenant que la CAN se joue à 24, est de faire une coorganisation avec nos voisins de Guinée, de la Gambie et de la Mauritanie", a-t-il annoncé dans un entretien publié vendredi sur le site de Radio France internationale (RFI).
"Du point de vue géographique, nous avons cette proximité. Les distances ne sont pas énormes", a fait valoir le président de la FSF, selon qui "le Sénégal pourrait être la plaque tournante d’un tournoi de grande envergure, organisé par trois ou quatre pays".
"C’est en tout cas notre ambition. […] Depuis 1992, nous n’avons pas organisé la CAN. Le Sénégal a montré ses capacités à accueillir de grands événements, notamment à travers les CAF Awards. On a des infrastructures qui se développent partout. On est bien loti sur le plan des hébergements, en ce qui concerne les hôtels notamment", a expliqué Me Augustin Senghor.
Il a ajouté toutefois que le Sénégal "sera capable, dans quatre ans, d’organiser une grande CAN, seul ou avec d’autres pays".
CAN U20 : L’AFRIQUE DU SUD EN PRÉPARATION AU SÉNÉGAL
L’équipe sud-africaine des moins de 20 ans a prévu de jouer un match amical contre celle du Sénégal, dans le cadre de la dernière phase de sa préparation en perspective de la CAN de la catégorie, a annoncé le sélectionneur sud-africain Thabo Senong.
L’équipe sud-africaine des moins de 20 ans a prévu de jouer un match amical contre celle du Sénégal, dans le cadre de la dernière phase de sa préparation en perspective de la CAN de la catégorie, a annoncé le sélectionneur sud-africain Thabo Senong.
Après un premier stage démarré ce lundi et devant être clôturé le 19 janvier, le technicien sud-africain publiera une liste de 21 joueurs avant son départ pour le Sénégal pour la suite de la préparation de son équipe la phase finale de la CAN des moins de 20 ans, qui démarre le 3 février au Niger.
L’Afrique du Sud, qui évoluera dans le groupe A en compagnie du pays organisateur, du Burundi et du Nigeria, vise les demi-finales de la Coupe du monde prévue en Pologne.
Le camp prévu au Sénégal "servirait de plate-forme idéale pour permettre aux joueurs de comprendre ce que l’on attend d’eux lorsqu’ils s’affronteront dans le spectacle biannuel de la biennale junior de cette année", a déclaré le technicien sud-africain dont les propos sont publiés sur le site officiel de la Fédération sud-africaine de football (SAFA).
Selon le coach sud-africain, son équipe sera opposée au Sénégal le 27 janvier avant de jouer contre le pays hôte le 2 février à Niamey.
Thabo Senong, par ailleurs entraîneur adjoint des Bafana-Bafana, a fait plusieurs séjours au Sénégal notamment à l’institut Diambars de Saly Portudal.
Le Sénégal des moins de 20 ans, sous la conduite de Youssouph Dabo, va jouer deux matchs amicaux contre l’Arabie Saoudite à Damman, les 18 et 20 janvier, dans le cadre de sa préparation a préparé sa préparation de la CAN des moins de 20 ans.
L’équipe sénégalaise est logée dans la le groupe B, en compagnie du Ghana, du Mali et du Burkina Faso.
TER : "LE TRANSPORT DES VOYAGEURS VA DÉBUTER APRÈS TOUS LES TESTS DE SÉCURITÉ"
L’exploitation du Train express régional (TER) Dakar-Diamniadio va démarrer quand tous les standards de sécurité et de sûreté seront satisfaits, a annoncé lundi soir le président de la République Macky Sall.
L’exploitation du Train express régional (TER) Dakar-Diamniadio va démarrer quand tous les standards de sécurité et de sûreté seront satisfaits, a annoncé lundi soir le président de la République Macky Sall.
"Nous avons franchi l’étape de la réception du TER. Tout le monde est impatient de voyager à bord du TER, dès demain. Mais, il nous faut satisfaire les standards de sécurité, de sûreté et d’exploitation de la ligne du TER. Le voyage ne pourra pas débuter demain, mais il ne pourra débuter que lorsque le signal nous sera donné par la société d’exploitation", a-t-il dit.
Le président Sall qui s’exprimait lors de la cérémonie d’inauguration de la gare de Dakar, a indiqué que le transport des voyageurs va débuter après la réalisation tous les tests de sécurité, de sûreté et d’échanchéité.
"Je pense que dans quelques mois, s’il plait à Dieu, nous aurons le privilège de débuter le voyage entre Dakar et Diamniadio", a dit le président de la République.
Macky Sall a assuré que l’Etat sera aux côtés des impactés du TER jusqu’au règlement définitif de la question de l’indemnisation.
Il a rappelé que l’Etat avait octroyé 50 milliards de francs CFA pour les dédommagements, avec d’autres mesures comme l’allocation de 2500 parcelles, la construction du marché de Thiaroye, etc.
Selon Macky Sall, le Train express régional doit être celui des Sénégalais, Dakarois, Thiaroyois et autres populations de la banlieue dakaroise.
Macky Sall avait réceptionné peu avant, dans après-midi, le Train express régional (TER) dont l’exploitation est prévue dans 6 mois.
Le chef de l’Etat a pris départ à la gare de Diamniadio à bord du Train express régional (TER) pour rejoindre la gare de Dakar rénovée où il a coupé le ruban.
Le TER, phase 1, reliant Dakar à Diamniadio, comprend deux lignes de 36 km à écartement standard, ripage et reconstruction de la voie métrique.
Les trains sont bi-modes (électricité-diésel), avec une capacité de transport de 115 000 voyageurs/par jour.
Le coût du TER est estimé à 656 milliards (568 milliards au début et un avenant de 88 milliards, soit 15% du coût de départ).
L’indemnisation des impactés a coûté 50 milliards de Francs CFA alors qu’un montant de cinq milliards de Francs CFA était prévu au départ.
Le TER va permettre au quotidien de rallier Diamniadio à Dakar en moins de 50 mn avec une vitesse de pointe de 160 km/heure.
SONKO FAIT DE NOUVELLES RÉVÉLATIONS SUR LE TER
«Pour inaugurer le Ter, la France a imposé à Macky Sall un nouvel avenant de 150 millions d’euros» (98 milliards FCFA) et une amnistie fiscale pour deux sociétés françaises»
«Nous avons très tôt dit que le montage financier du Train express régional est un scandale. Au moment où l’Etat parlait de 500 milliards, j’ai démontré que nous étions à 1200 milliards de FCFA. Et pour inaugurer le Ter, la France a imposé à Macky Sall un nouvel avenant de 150 millions d’euros (environ 98 milliards de francs Cfa). Ce qui nous nous ramène à 1 400 milliards FCFA. Ce qui est inadmissible», dénonce Ousmane Sonko.
Le leader de la coalition « Sonko-2019 » le leader de la coalition «Sonko 2019» était dans la banlieue de Dakar, précisément, à Parc Lambaye où il fait cette révélation en marge d’une visite de courtoisie chez les vendeurs de bois. L’occasion faisant le larron, le candidat à la présidentielle du 24 février prochain a fait «dérailler» le Ter au moment où le président de la République réceptionnait l’infrastructure non achevée.
Selon Ousmane Sonko, en plus de l’avenant au contrat cité plus haut, la France a également « imposé au Sénégal l’effacement de la dette de sociétés françaises au Sénégal et qui ont été épinglées pour fraudes fiscales», précisant au passage détenir copie d’une lettre à cet effet.
Pour le leader de Pastef, l’inauguration du Train express régional est prématurée. « Pourquoi inaugurer un Ter qui ne sera fonctionnel qu’en avril ou mai prochain 2019», s’interroge-t-il. Sa réponse fuse aussitôt : «C’est de la politique politicienne».
3ÈME CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR L’ÉMERGENCE
Des chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus à Dakar où ils prendront part à la troisième édition de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA) qui se tient du 17 au 19 janvier.
Des chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus à Dakar où ils prendront part à la troisième édition de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA) qui se tient du 17 au 19 janvier, annonce un communiqué transmis à l’APS.
Il s’agit notamment des présidents Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Uhuru Kenyatta (Kenya), Roch Marc Christian Kabore (Burkina Faso) et Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), précise la même source
Le Dr. Mahatir Mohamad, Premier ministre de la Malaisie prendra aussi part à cette rencontre internationale.
Prévue du 17 au 19 janvier au centre de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio, la 3ème conférence internationale sur l’émergence porte sur le thème central : "Emergence, secteur privé et inclusivité", indique le communiqué.
Selon la même source, cette rencontre de haut niveau permettra d’approfondir le débat sur les questions relatives à l’émergence de l’Afrique et de proposer des solutions pratiques.
Cette troisième édition est organisée conjointement par le Gouvernement de la République du Sénégal et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en partenariat avec la Banque mondiale et la Banque africaine de développement.
Plus de 500 personnalités et représentants de gouvernements, d’institutions internationales de développement, de centres de recherche universitaire, du secteur privé, des organisations de la société civile sont attendus à cette troisième édition.
Les deux premières éditions tenues en 2015 puis 2017 à Abidjan (Côte d’Ivoire) avaient été l’occasion pour les dirigeants des pays africains, les experts nationaux et les partenaires techniques et financiers d’analyser les différentes trajectoires d’émergence et d’approfondir les problématiques autour des thématiques retenues.
"LES SÉNÉGALAIS MÉRITENT DE VOYAGER DANS LE CONFORT ET LA SÉCURITÉ"
Le président de la République, Macky Sall, a réceptionné lundi, après après-midi le Train express régional (TER) dont l’exploitation est prévue dans 6 mois.
Les Sénégalais et les Sénégalaises méritent de voyager dans le confort et la sécurité, a affirmé lundi le chef de l’Etat à l’occasion de la réception du Train express régional (TER).
"Les Sénégalais et les Sénégalaises méritent de voyager dans le confort et la sécurité, en maîtrisant leur temps, avec un système de transport de masse, répondant aux meilleurs standards internationaux", a dit Macky Sall.
Le chef de l’Etat, Macky Sall, s’est réjoui lundi de la réception du premier projet ferroviaire de l’histoire du Sénégal indépendant avec le Train express régional(TER).
"Avec cette cérémonie, nous réceptionnons la première phase du TER, mais aussi le tout premier projet ferroviaire de l’histoire du Sénégal indépendant, soit 136 ans après l’ouverture, en 1883, du tronçon Dakar-Rufisque, qui faisait partie du projet ferroviaire de l’ère coloniale, Dakar-Saint-Louis", a-t-il dit.
Le président de la République, Macky Sall, a réceptionné lundi, après après-midi le Train express régional (TER) dont l’exploitation est prévue dans 6 mois.
Pour le président Sall, aujourd’hui ‘’les paradigmes ont changé’’ parce que le Sénégal a choisi de faire en ‘’ même temps un saut technologique’’, en se projetant directement à la pointe du progrès.
’’Nous avons opté pour un chemin de fer rapide, doté des technologies les plus modernes. Un chemin de fer à écartement standard et à traction bi-mode, diesel et électrique. C’est le premier du genre en Afrique de l’Ouest’’, a expliqué le président Sall.
L’exploitation du Train express régional (TER) Dakar-Diamniadio va démarrer quand tous les standards de sécurité et de sûreté seront satisfaits, a déclaré lundi soir le président de la République Macky Sall.
"Nous avons franchi l’étape de la réception du TER. Tout le monde est impatient de voyager à bord du TER, dès demain. Mais, il nous faut satisfaire les standards de sécurité, de sûreté et d’exploitation de la ligne du TER. Le voyage ne pourra pas débuter demain, mais il ne pourra débuter que lorsque le signal nous sera donné par la société d’exploitation", a-t-il dit.
Le TER fait partie des infrastructures de dernière génération du Plan Sénégal émergent (PSE), a-t-il poursuivi.
Le TER, phase 1 Dakar-Diamniadio, comprend deux lignes de 36 km à écartement standard, ripage et reconstruction de la voie métrique.
Les trains sont bi-modes (électricité – diésel) avec une capacité de transport de 115 000 voyageurs/jours.
Le coût du TER est estimé à 656 milliards (568 milliards au début et un avenant de 88 milliards, soit 15% du coût de départ).
L’indemnisation des impactés est de 50 milliards de Francs CFA alors qu’un montant de cinq milliards de Francs CFA était prévu au départ.
Le TER va permettre au quotidien de rallier Diamniadio Dakar en moins de 50 mn avec une vitesse de pointe de 160 km/heure.
LA PRÉSIDENTIELLE ET L’INAUGURATION DU TER EN EXERGUE
La liste provisoire des candidats autorisés à participer à la présidentielle du 24 février prochain fait partie des sujets les plus en exergue dans les quotidiens, l’inauguration du Train express régional (TER) n’étant pas non plus.
La publication, par le Conseil constitutionnel, de la liste provisoire des candidats autorisés à participer à la présidentielle du 24 février prochain fait partie des sujets les plus en exergue dans les quotidiens parvenus mardi à l’APS, l’inauguration du Train express régional (TER) n’étant pas non plus en reste.
Au finish, "seules les candidatures provisoires de Macky Sall, Issa Sall, Idrissa Seck, Ousmane Sonko et Me Madické Niang ont été validées. Khalifa Sall Karim Wade, qui avaient franchi l’étape de la collecte des parrainages, ont été finalement recalés", note Libération.
Khalifa Sall, l’ex-maire de Dakar, et l’ancien ministre d’Etat Karim Wade sont "hors course !", s’exclame Sud Quotidien, évoquant la liste provisoire de 5 candidats retenus pour briguer les suffrages des Sénégalais lors de cette prochaine consultation électorale.
MM. Sall et Wade ont été "recalés pour leur condamnation" à des peines d’emprisonnement de "plus de 5 ans de prison ferme. Ce qui leur aurait fait perdre leur qualité d’électeur, conformément aux articles L27, L31, et L57 du Code électoral", explique Sud Quotidien.
Khalifa Sall a été condamné à 5 ans de prison pour notamment escroquerie sur deniers publics, Karim Wade à 6 ans pour enrichissement illicite. Ils étaient considérés comme faisant partie des candidats déclarés les plus en vue de l’opposition pour la prochaine présidentielle.
"Les deux K réglés !", mais Khalifa Sall et Karim Wade "ont 48 heures pour déposer leurs recours en attendant la publication de la liste définitive des candidats le 20 janvier prochain", relève le quotidien L’As.
"Le Conseil constitutionnel recale Karim Wade pour absence d’inscription sur le fichier électoral et Khalifa Sall pour sa condamnation définitive" dans l’affaire dite de la "caisse d’avance" de la mairie de Dakar, avance pour sa part Vox Populi.
Le journal, se demandant à qui va profiter l’élimination de Karim Wade et Khalifa Sall, fait observer que l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, leader de Rewmi, et Ousmane Sonko, de PASTEF, dont les candidatures ont été validées, "sont à l’affût pour récolter les fruits des dégâts collatéraux de la décision des 7 sages".
"2 K à terre". Khalifa Sall et Karim perdus par leur dossier judiciaire", renchérit le journal Le Quotidien. Selon Le Témoin, par cette décision, les "sages" du Conseil constitutionnel "confirment le +prophète+....Mahammad !".
Le journal de rappeler que l’actuel Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne "avait soutenu qu’il n’y aurait pas plus de cinq candidats" à la présidentielle. "A l’arrivée, le Conseil constitutionnel a qualifié effectivement...cinq candidats. Une prophétie qui s’est donc réalisée !"
"L’hécatombe !", souligne à sa Une le quotidien Tribune, Enquête s’évertuant, en ce qui le concerne, à mettre en exergue les "bizarreries incommensurables" de certains dossiers de candidature, au-delà des "accusations", "supputations" et "vociférations".
Malick Gackou, par exemple, "dépose 67.842 parrains au lieu de 66.820, soit 1.022 de plus". "A la place d’une attestation du directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, Serigne Mansour Sy a déposé la photocopie du chèque" de la caution, détaille Enquête.
Le Témoin quotidien fait état de "manifs sporadiques à Dakar et Guédiawaye après l’invalidation des candidatures de Karim Wade et Khalifa Sall".
L’Observateur parle d’affrontements "contre les forces de l’ordre", affichant : "L’opposition en ordre de bataille". Walfquotidien s’inscrit dans la même perspective. "Branle-bas de combat contre la décision des 7 sages", titre le journal.
En plus de ce sujet relatif à la prochaine présidentielle, les quotidiens reviennent dans leur livraison du jour sur l’inauguration officielle du Train express régional (TER) devant relier Dakar au nouvel aéroport de Diamniadio.
Cet ouvrage a été officiellement réceptionné par le président de la République, lundi soir, en attendant son "démarrage effectif" dans les prochains jours.
"Macky met pieds à Ter", peut-on ainsi lire à la Une de l’Observateur, citant Macky Sall : "Il y a eu beaucoup de manipulations, mais elles ne peuvent nous arrêter".
Un "Ter en chantier", signale Vox Populi. "Le chef de l’Etat confirme que le train qui a coûté 656 milliards de francs CFA ne sera mis en service que dans quelques mois, avec l’achèvement des travaux", écrit le même journal.
"Comme Wade avec l’AIBD", l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass, Macky Sall "roule sur un ouvrage pas encore opérationnel", indique Walfquotidien.
"Macky dans les habits de l’Enchanteur Merlin", estime Le Témoin quotidien. C’est que de l’avis du quotidien L’As, le président Sall est "dans le train de la présidentielle".
Il reste que la réception du TER "ne marque pas la fin du calvaire des populations vivant dans les zones traversées par le train. Elles doivent encore supporter les travers d’un projet d’une telle envergure réalisée au cœur des habitations", écrit Le Quotidien.
Toutefois, Macky Sall "rassure les impactés" (Enquête) et annonce 50 milliards de francs CFA pour le dédommagement des populations concernées, rapporte Sud Quotidien.
CANDIDATURE DE KHALIFA SALL
la Décision du Conseil Constitutionnel est fondée sur le Néant par Seybani Sougou
Une lecture attentive de la décision N°2/E/2019 arrêtant la liste des candidats à l’élection présidentielle du 24 février 2019 prouve l’incroyable forfaiture du Conseil Constitutionnel dans l’analyse de la recevabilité de la candidature de Khalifa SALL. Pour comprendre la faiblesse juridique de l’argumentaire du Conseil Constitutionnel et l’absence de motivation tendant à l’invalidation de la candidature de Khalifa SALL, il faut se référer à la page 11 du document. Parmi 7 Considérants (du Considérant n°62 au Considérant n°67 qui conclut à l’irrecevabilité de la candidature), l’attention doit être portée sur 2 Considérants principaux : le Considérant n°63 et le Considérant n°65.
1). ANALYSE JURIDIQUE DES CONSIDÉRATIONS N°63 et N°65 DE LA DÉCISION N°2/E/2019
A- Considérant n°63 : « Considérant que le caractère suspensif du pourvoi en cassation en matière pénale a pour effet d’empêcher l’exécution de l’arrêt de la Cour d’appel avant l’expiration du délai d’exercice du pourvoi en cassation, et en cas d’exercice du pourvoi dans le délai jusqu’à la décision de la Cour suprême s’il s’agit d’un arrêt de rejet, et au-delà s’il s’agit d’un arrêt de cassation ».
Tous les spécialistes de Droit et tous les observateurs ont constaté que le Conseil ne cite aucun article, aucun texte de loi sur ce Considérant n°63, pourtant décisif dans l’appréciation de la candidature de Khalifa SALL. Lorsqu’on évoque que le pourvoi est suspensif en matière pénale, il faut éclairement et explicitement faire référence à l’article de la loi organique 2017-09 du 17 janvier 2017 qui le prévoit.
Dans le cas d’espèce, c’est l’article 36 de la loi organique qui définit que les matières pour lesquelles le pourvoi est suspensif. La matière n°4 concerne la matière pénale. C’est clair, net et précis. Il s’agit là d’un manque de rigueur et d’une erreur d’appréciation en Droit, intolérable pour une haute juridiction comme le Conseil Constitutionnel. Personne n’est dupe : faire référence à l’article 36, amène obligatoirement le Conseil Constitutionnel à évoquer le rabat d’arrêt (article 52), et conduit inéluctablement à la recevabilité de la candidature de Khalifa SALL. En conclusion, le considérant n°63 ne comporte aucune motivation, puisqu’il n’est adossé sur aucun texte (motivation très insuffisante, pour ne pas dire nulle).
B- Considérant n°65 : « Considérant que l’arrêt de rejet de la Cour suprême a pour effet de rendre exécutoire l’arrêt de la cour d’appel qui conserve ce caractère tant que la décision de la Cour suprême n’est pas rétractée ».
Primo, Il y a une confusion volontairement entretenue par le Conseil entre le Considérant n°63 qui considère le caractère suspensif en cas d’exercice du pourvoi dans le délai jusqu’à la décision de la Cour suprême s’il s’agit d’un rejet,et le Considérant n°65 qui prescrit que l’arrêt de la Cour d’appel conserve ce caractère tant que la décision de la Cour suprême n’est pas rétractée. Le sujet, ce n’est pas l’arrêt de la Cour d’appel, mais le caractère suspensif du rabat d’arrêt dont le Conseil a essayé par tous les moyens fallacieux, de se soustraire.
Il y a eu une volonté délibérée et illégale du Conseil Constitutionnel de rendre l’arrêt de la Cour d’appel définitif, dès lors que la bataille juridique sur le rabat d’arrêt a été définitivement perdue par le régime avec la publication du document du Président de la chambre criminelle de la Cour suprême (Abdourahmane DIOUF). Ce qui est d’une extrême gravité, puisque la loi sénégalaise est formelle : tout citoyen est présumé innocent, tant que tous les recours prévus n’ont pas été épuisés (Cour d’appel, pourvoi et si besoin rabat d’arrêt).
Deuxio, le Conseil Constitutionnel n’invoque aucun texte, et ne cite aucune loi pour motiver son argumentaire au niveau du Considérant n°65.
Tierto, le Conseil Constitutionnel a fait preuve de malhonnêteté intellectuelle, en utilisant le terme « rétraction ». En droit, la rétraction est le fait par un magistrat de revenir sur une décision déjà prise.Il y a trois hypothèses qui permettent à un juge de rétracter un jugement : « 1) lorsque la décision comporte une erreur matérielle, 2) lorsque le jugement a été pris en défaut, et que la partie défaillante y fait opposition, ou 3) en cas de recours en révision». Pour Khalifa SALL, l’objet du rabat d’arrêt est la mise à néant de la décision de la Cour suprême du 03 janvier 2019, viciée par une erreur de nature procédurale (composition paire de la chambre criminelle lors de l’audience du 20 décembre 2018).
Il convient de préciser que « la cassation d’un arrêt sur une question de procédure telle que l’irrégularité de la composition de la juridiction entraîne l’annulation complète de la décision sur le fond même si aucun moyen n’a critiqué le fond »Extrait du bulletin d’informations de la Cour suprême N°9 et 10 « page 43 – année 2017). Tout au long de la page 11, le Conseil Constitutionnel à l’aide d’expédients s’est évertué à éviter soigneusement d’utiliser le terme rabat d’arrêt (rétraction à la place). Dans les Considérants n°63 et n° 65 qui sous-tendent l’irrecevabilité de la candidature de Khalifa SALL, aucun article de loi n’a été invoqué. Les arguments mis en avant relèvent d’interprétations juridiques audacieuses qui n’engagent que le Conseil Constitutionnel et qui ne sont fondés sur aucune disposition juridique.
L’absence de motivation ne concerne pas que les Considérants n°63 et n°65. A la même page 11, (Considérant n°62), le Conseil Constitutionnel a tenté de donner un caractère décisif à l’arrêt n°454 de la Cour d’appel de Dakar. Or, la finalitépremière, d’un pourvoi pour un requérant, c’est de casser l’arrêtd’une Cour d’appel, qui lui est défavorable.
2). L’IRRECEVABILITÉ DE LA CANDIDATURE DE KHALIFA SALL N'EST BASÉE SUR AUCUN TEXTE
L’entreprise de mystification consistant à faire croire que le Conseil Constitutionnel a motivé sa décision, en déclarant irrecevable la candidature de Khalifa SALL, est totalement fausse. La lecture attentive de la page 11 de la décision du Conseil Constitutionnel (plus précisément des Considérants n°63 et n° 65) est assimilable à l’esbroufe, une techniqueconsistant à utiliser le terme de « rétractation » ou une formulation choisie pour brouiller les repères (ex Considérant n°63…avant expiration du délai d’exercice du pourvoi en cassation, et en cas d’exercice du pourvoi dans le délai jusqu’à la décision de la cour suprême, s’il s’agit d’un arrêt de rejet, et au-delà d’un arrêt de cassation …».
Une candidature irrecevable doit être étayée par des textes et non par des formules laconiques et généralistes. Les Considérants n°63 et n° 65 ne comportent aucune motivation juridique. En déclarant la candidature de Khalifa SALL irrecevable, le Conseil Constitutionnel a outrepassé ses compétences, violé la loi, et dénaturé complètement les articles 36 et 52 de la loi organique de la Cour suprême sur le rabat d’arrêt. Au demeurant, les membres du Conseil Constitutionnel ont manqué de courage, trahi leur serment et failli à leur à leur mission.
Le Conseil Constitutionnel dans sa configuration actuelle n’est pas un organe digne de confiance. C’est une institution partiale, et dévoyée, dont toutes les décisions sont aux antipodes du Droit.Dans une contribution intitulée « Quelle justice pour la démocratie en Afrique ? », le Président du Conseil Constitutionnel, Pape Oumar SAKHO écrivait: « En Afrique, la loi sert d’alibi à des dirigeants politiques qui ont bâti leur pouvoir sur la terreur et la barbarie pour satisfaire des intérêts sordides ». Aujourd’hui, l’homme est devenu le fossoyeur de la démocratie au Sénégal, le bras armé de Macky Sall, et le bourreau des opposants.
Dans la période de turbulence que traverse le Sénégal, la suppression du Conseil Constitutionnel, facteur de désordre, serait pleinement justifiée.