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24 avril 2025
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LE PHÉNOMÈNE MHD
Mohamed Sylla, livreur de pizza, ce garçon de banlieues françaises est devenu en peu de temps une star d'un rap que lui même a inventé. Il fait bouger des gens de tous âges en Europe comme en Afrique. Les joueurs du PSG tout comme Madona l’adorent.
De livreur de pizza, à une star de l'afro trap, le destin de Mohamed Sylla, dit MHD semblait écrit. Sénégalais de mère, Guinéens de père et français de naissance, ce jeune de 22 ans fait parler de lui depuis quelques temps en France.
Il a eu l’inspiration de créer l’afro trap. Un style musical qui mélange le rap français aux sonorités africaines. Des stars du ballon rond sont fous de sa musique et se déchainent à son rythme.
Connu sous le nom MHD, comme nom d'artiste, sa musique fait du buzz en France et il intéresse les médias. En France a été reçu sur maintes chaines de télé pour des shows.
Sa chanson sur la Champions League a plus déchainé les passionnés de sa musique qui ont en tête la phrase "Fais le mouv, fais le mouv". Ses vidéos ont été vues des dizaines de millions de fois sur youtube.
Et il enchaine des concerts en France et à l'étranger. Lors de sa tournée, africaine, sa prestation à Dakar s’est déroulée sans grand obstacle.
En revanche, en Guinée, où MHD a été pourtant accueilli comme un chef d’Etat, le concert n’a pas pu avoir lieu pour cause de grande mobilisation.
Plus de monde qu’attendu dans le stade avec le risque de catastrophe. Le jeune a été victime de son succès.
LE GROUPE MUSICAL «TOOFAN» PROMET «UN SHOW DE MALADE»
Un show d’enfer et de l’ambiance, avec de la musique qui va allier danse et plaisir. C’est ce que les artistes togolais du groupe musical Afro-pop «Toofan» promettent au public dakarois, ce samedi, au monument de la Renaissance.
Pour se rattraper de leur fiasco, lors de leur premier concert à Dakar, qui avait été gâché par la pluie en 2010, les artistes togolais du groupe musical Afro-pop «Toofan» promettent au public Dakarois «un show de malade».
En effet, 6 ans après ce flop, grâce Numerix Post Production, le Master Just (Fatowou Kossivi), l’ambianceur du groupe et Barabas dit «Le Magicien» vont se produire au Sénégal. Ce sera ce samedi soir, au monument de la Renaissance africaine, à Ouakam.
«Téré téré» pour terrasser tout ce qui est terrassable par la danse»
Le groupe qui a foulé le sol sénégalais avant-hier a fait face à la presse ce vendredi. «On est très fier de revenir au Sénégal. Car on était très déçu de ne pas pouvoir jouer en 2010, même si on venait juste d’avoir du succès à l’international. Maintenant, cela fait 6 ans qu’on n’est pas venu à Dakar. Là, nous sommes revenus et nous sommes très fiers de revenir à Dakar. C’est un peu comme Lomé, on n’est pas dépaysé et on a eu de la chance de manger de la très bonne nourriture. On attend le public aujourd’hui pour faire le show d’enfer», a expliqué Barabas.
Son collègue Master d’ajouter : «On prévoit de faire un show de malade, puisqu’à la base, nous sommes des malades. Nous sommes arrivés avec des danseurs et il y a de la musique qui bouge derrière. Forcément, il y aura un très grand show et ça va beaucoup danser. Parce que nous sommes aussi concepteurs de danse comme le ‘Cool-catch’ avec le ‘Téré téré’. Aujourd’hui, on attend le public pour que la fête soit belle. Il ne faut pas venir en boubou. Il faut venir en jogging, avec des tennis, car on va beaucoup danser».
Surnommés les «Rois du ‘Téré téré’», du nom de cette danse qu’ils ont rendue populaire, ils renseignent que c’est le dernier concept qu’ils ont sorti. «’Téré téré, cela veut dire terrasser tout ce qui est terrassable avec la danse : les soucis, les problèmes, les ennuis», informent-ils. Par rapport à leur jeune carrière débutée en 2005, le groupe a remporté des distinctions dont les «Kundés d’or», le «Online African Music Awards» et a été nominé trois fois aux «Awards Mtn» sans y gagner de prix. Mais, pour eux, ce n’est pas une déception. «A la base, c’est un événement anglophone et c’est très difficile pour les Francophones de réussir làbas. Mais c’est déjà un plaisir d’y participer. C’est vrai qu’on perd trois fois et je vous promets 2017 ça sera pour nous», soutient Barabas.
Le budget de 78 millions Cfa de l’événement presque bouclé
A la question de savoir si «Toofan» va rester toujours ambianceur ou s’il compte changer de style, ils déclarent : «La jeunesse se perd en chemin. Aujourd’hui, la musique anglophone a pris le dessus sur la musique francophone. Parce qu’elle a de grosses structures qui financent la musique. Quand le Francophone voit un chanteur anglophone, il se dit je vais chanter en anglais. Et là, tu es en train de te tuer». «C’est bien de chanter en anglais. Mais quand tu vas arriver, on va te placer dans une catégorie où tu n’es pas sûr de pouvoir rivaliser avec les gens. Nous sommes confiants de ce que nous faisons et c’est avec un morceau francophone que nous allons déranger les Anglophones. C’est difficile, mais quand tu restes fidèle à ton domaine, tu deviens maître. Oui, on va rester ambianceur», répondent-ils en confiant.
Par rapport à leur carrière, ils veulent rester des exemples pour la jeunesse. «On ne boit pas, on ne fume pas. L’image de l’artiste est importante», clament-ils, tandis que le manager de la production, Jonas Crédo, renseigne: «L’événement a été financé sur fonds propres avec un budget de 78 millions de francs Cfa presque bouclé».
UN AMBITIEUX RAPPEUR
A LA DECOUVERTE D’ART TIFICE, AUTEUR DU CLIP «NAAY LEER»
De son vrai nom Hamet Ndiaye, Art Tifice vient de produire un clip intitulé «Naay Leer». L’artiste, qui en est d’ailleurs à sa toute première vidéo, affirme pouvoir affronter la scène musicale, pour marquer de ses empreintes la scène musicale et surtout celle du hip hop. Né à la Médina, Art Tifice, dont le père est originaire du village de Dimath, dans le département de Podor, compte aussi pas mal de projets pour le développement de sa localité.
Ce serait un peu comme un nouveau-né sur la Toile, quand on sait que la toute première vidéo de l’artiste a été «vue», pour l’instant, par un peu moins de 300 personnes. Un clip intitulé « Naay leer » ou que ce soit clair en français, un peu comme pour dire qu’il serait peut-être temps de sortir de l’obscurité, pour enfin voir la lumière. L’auteur de cette vidéo, qui n’est autre que le rappeur Art Tifice, c’est évidemment son nom de scène, dit lui-même qu’il « arrive en force dans ce landerneau musical » option hip hop, et qu’il a bien l’intention de tisser sa toile.
Né en 1990 dans le très culturel quartier de la Médina, Hamet Ndiaye, son nom à l’état civil, dit avoir choisi le rap, même s’il n’est pas vraiment né avec la musique dans le sang, pour ne pas dire que c’était « loin d’être son truc »…Mais disons qu’il a «toujours été époustouflé par ce que racontait » cette musique de rue. Quand on l’écoute, on le sent un peu dérouté par son parcours : « Je n’ai pas toujours fait du rap. J’ai toujours eu l’amour du rap, mais je ne pensais vraiment pas en faire un jour », nous a-t-il servi. Originaire du Fouta et plus particulièrement du village de Dimath dans le département de Podor, côté Papa, où il a d’ailleurs passé quelques années d’études, après son cycle primaire dakarois aux côtés de sa grand-mère, Hamet Ndiaye, qui a son Bts en poche, raconte que c’est en 2012 qu’il s’est introduit dans l’univers du rap, en passant par quelques évènements culturels, où il a d’ailleurs eu l’occasion d’être fasciné par le rappeur Canabasse, qui l’a beaucoup influencé.
« Art Tifice », son nom d’artiste, rappelle forcément le mot « artifice », même si l’orthographe n’est pas très conventionnelle : «C’est un nom qui m’est venu comme ça, explique l’artiste, c’est quelque chose que j’ai inventé, qui n’existe pas, quelque chose d’artificiel. Juste un costume que je porte sur moi, et que je peux enlever à tout moment ». Et si certains font le pari d’une musique ou d’un rap engagé, qui devrait servir à dénoncer quelques « injustices », Art Tifice est de ceux-là. Il dit d’ailleurs que « son rôle en tant rappeur » est de défendre les intérêts des populations. Mieux, dit-il, avec le rap, le message est plus « audible ». « J’ai choisi le rap parce que pour moi, c’est plus masculin, c’est quelque chose où tu peux t’exprimer facilement, dénoncer des choses injustes », lance t-il.
Pas facile d’être nouveau
L’artiste reconnaît tout de même quelques « tracasseries » par rapport à son intégration dans le hip hop, mais qui n’ont rien à voir avec sa famille. « Ce n’était pas un casse-tête car ma famille me comprenait et donc ça n’a jamais été un problème parce que j’ai grandi avec ma grand-mère et quand j’ai commencé à faire de la musique, j’étais majeur et je connaissais mes priorités». Art Tifice raconte aussi que ce n’était pas très facile « d’être nouveau » et d’avoir « tout le monde avec (soi) ».
Et à ceux qui penseraient que le milieu hip hop est souvent « belliqueux », Art Tifice explique que « pour les querelles, c’est de l’histoire ancienne car avant beaucoup de rappeurs n’avaient pas fait les bancs, raison pour laquelle ils se comportaient de la sorte, imitant les Américains…Mais maintenant il n’y a que des rappeurs qui ont fait des études, à des niveaux élevés » parfois. Et dans ce quartier de Yeumbeul, dans la banlieue de Dakar, où il dit s’être installé, Art Tifice laisse entendre qu’il entretient «de bons rapports avec les rappeurs de (son) entourage ».
Le tout nouveau tube de l’artiste circule un peu en ce moment sur les stations radios, et pour ce qui est des télévisions, son manager est en concertations, dit-il : «Mon manager est en train de trouver des invitations pour les chaînes de télé, mais le son passe déjà à la radio ». «Naay leer», ajoute-t-il, est une « manière de montrer à ceux qui me suivent que je ne vais pas les décevoir et à ceux qui sont dans le rap qu’il y a quelqu’un qui le fait mieux qu’eux, et qui arrive en force ».
Avec beaucoup d’ambition pour sa musique, Art Tifice espère aussi y trouver une voie de développement. « Mes projets consistent à faire en sorte d’apporter ma touche et de faire de mon mieux pour l’amener de l’avant et pourquoi pas à l’international. Je participe à beaucoup de compétitions, et je prévois d’organiser un concert au Fouta ».
Cependant, Art Tifice est d’avis que les études restent indispensables dans la vie, et voilà justement ce qu’il conseille aux jeunes : «N’abandonnez pas les études pour le rap ! »
Regardez I Love You, le nouveau clip de Youssou Ndour.
FRÉDÉRIC ATAYODI, FODÉ MANGA ET BOUBACAR BADJI DE SENEPLUS
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NIASSE, TANOR, DJIBO KÂ ET SENGHOR
Qui porte le mieux l'héritage de Léopold ? Comment Tanor a résisté à la phagocytose de Wade ? Pourquoi tant de suspicion sur la transparence des élections en Afrique ? Pourquoi la politique occupe tant nos médias ? Réponse du Pr. Ousmane Sène
FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODÉ MANGA |
Publication 25/10/2016
Le Pr. Ousmane Sène, directeur du Centre ouest-africaine de recherche (CROA), communément appelé WARC, -West African Research Center- , est l'invité de SenePlus.
Dans cet entretien, le chercheur nous dévoile la face cachée de Senghor. Face la moins connue et laquelle traduit, pourtant, le niveau d'encrage du poète président dans sa culture Sérère et africaine et qui mériterait d'être connue par tous.
Par ailleurs, le chercheur analyse le jeu politique dans les pays africains, au Sénégal en particulier. Un jeu politique que les acteurs ont manifestement transformé en "Je" politique, selon que les situations les arrangent ou non.
Jetant une pierre dans le jardin des médias, les chaines de TV, en l'occurrence. l'universitaire critique les acteurs de saturer les téléspectateurs de débats politiques au détriment d'autres sujets plus intéressants et de surtout tout centrer sur Dakar.
Où est l'autre Sénégal dans nos médias ? - Celui de la campagne agricole - celui des pêcheurs de Saint-Louis - celui de la Casamance naturelle - celui des activités touristiques…
Depuis quelques jours au Sénégal, tout le monde est presque devenu spécialiste du hip-hop, grâce au rappeur français Booba. ‘’Le rap sénégalais est comme le rap polonais, il n’est pas connu’’, a-t-il dit dans une interview. Ce qui a soulevé l’ire de bien des Sénégalais. Seulement, ceux qui connaissent l’artiste ne sont ni surpris ni émus. Rien ne peut plus les étonner venant de Booba, eu égard à la personnalité de l’homme. Il est provocateur, violent et irrévérencieux.
Ses exploits musicaux sont aussi nombreux que les scandales auxquels son nom est lié. On ne peut écrire l’histoire d’Eli Yafa dit Booba en occultant ses nombreuses bagarres et disputes. Rappeur français d’origine sénégalaise, il a choisi ce surnom en hommage à un cousin rencontré dans le Bakel de son père, au cours de vacances qu’il y a passés. Dans beaucoup de ses chansons, il fait référence à son pays d’origine. Il a même une chanson intitulée ‘’DKR’’, en référence à la capitale sénégalaise.
Il chante Dakar, mais n’y fera pas de featuring avec ses rappeurs. Il juge leur niveau faible. Il est dans la provocation, a-t-il dit, plus tard. Tel qu’il l’a été quand il disait dans l’une de ses chansons : ‘’Les négros sont déclassés par Pokora, Diam's et Sinik, la honte négro’’. Pokora et Diam’s avaient compris son jeu et n’ont pas voulu le clasher à leur tour, même si, après cette première attaque, il est revenu à la charge dans ‘’Lunatic’’, ‘’enfin débarrassé de Pokora, Diam's et Sinik’’, rappait-il alors.
Contrairement à Pokora et Diam’s, Sinik lui, répondra deux fois à travers des textes. ‘’La rue a tranché, Sinik a fumé Booba, mon nom rime avec chimique, le tien rime avec trou d'balle’’, lui a rétorqué en dernier.
Il a aussi fait cela avec de mythiques artistes ou groupes hip-hop comme NTM, IAM et Solaar. Il les assimile à ‘’l’antiquité’’. Joey Star de NTM a répondu à la hauteur de la provocation. Il s’en est plusieurs fois pris au numéro un du rap français. Ses bagarres avec La Fouine et les échanges acerbes entre lui et Rohff sont encore très fraîches dans la mémoire des mélomanes. En 2012, profitant d’un temps d’antenne, le rappeur d’origine comorienne attaque le Duc de Boulogne et le qualifie de ‘’zoulette’’.
‘’Le 6 septembre 2012, Booba dévoile Wesh Morray. Un morceau qui provoque l'engouement du public et la colère de Rohff qui officialise l'ère de ses conflits avec Booba. Il enregistre, tout en reprenant la base rythmique de son prédécesseur, et diffuse le clash Wesh Zoulette. Le rappeur La Fouine vient se greffer au conflit, après la parution du titre Paname Boss dans lequel le rappeur d’origine sénégalaise chante : « J'entends ce clash sur toi partout sur les ondes, mais comme un appel à la mosquée, tu peux pas répondre. » La Fouine publie ensuite une vidéo de 20 minutes dans laquelle, il tente de décrédibiliser Booba par des anecdotes vécues pendant leurs séjours respectifs en prison, lorsqu'ils étaient incarcérés au centre pénitentiaire de Fresnes113.
Booba répond aux piques de Rohff en déclarant : « Rohff, mon rap le terrasse, depuis le début, c'est une sous-merde. » En outre, avec La Fouine, ils ne s’en tiendront pas à des clashs musicaux. Ils en viendront aux mains.
Il faut dire que Booba n’a pas que des problèmes avec ses collègues rappeurs. Comme Dj Arafat, il a aussi connu des déboires avec le public et a violemment riposté. Au cours d’un concert, au mois d’octobre 2008, il est accueilli sur scène par des huées, des hurlements et des insultes du public. Enervé, il leur lance la bouteille de whisky qu’il tient et crache sur certains spectateurs. Quelques jours plus tard, il regrette son geste, tout en condamnant l’attitude des mélomanes. Trois mois plus tard, rebelote.
‘’En janvier 2009, un incident similaire se produit alors que Booba est la tête d'affiche de la boîte JM3. Le Disc jockey interrompt la musique lorsque Booba reçoit un verre. Le rappeur identifie le lanceur et ordonne à son entourage d'aller le chercher. S’ensuit une bagarre générale qui se poursuit dans les ruelles de Strasbourg’’, relate un article.
Le rappeur a aussi eu des échanges houleux à distance avec des personnalités comme Tariq Ramadan. En effet, sur instagram, en juillet 2014, le rappeur s’en est pris aux internautes publiant des messages de soutien au peuple palestinien. Ce qui n’a pas plu à l’activiste musulman qui est monté au créneau, en l’accusant d'être en faveur des Israéliens de par sa passivité, et de vouloir censurer ceux qui soutiennent les Palestiniens opprimés.
Le rappeur s’expliquera dans le titre ‘’3G’’. Ainsi, vit cet artiste. Il est toujours dans des polémiques et dans la provocation. Ce qu’il a dit à Dakar devrait être rangé dans ce registre. Pas plus.
LES RAPPEURS SÉNÉGALAIS RÉPLIQUENT DANS LA DIVISION
Nul n'est prophète chez soi, dit-on. Ce n'est pas Booba qui va dire le contraire. Adulé par ses fans, le Duc a donné un concert samedi passé au monument de la Renaissance. Mais avant, il avait déclaré : "Le rap sénégalais n'est pas connu, comme le rap polonais". C'était pour expliquer l'absence de collaboration avec les artistes locaux.
Cette phrase n'a pas plu aux acteurs du mouvement Hip-Hop. Si certains ont préféré répondre par le mépris, d'autres ont senti le besoin de se faire entendre. Ainsi, une pluie d'insultes s'est abattue sur l'artiste franco-sénégalais sur les réseaux sociaux.
C'est le rappeur N jah qui est le premier à poster une vidéo. "Je dépasse le stade de Booba, je parle de Jaz y, P Diddy. Ils ne sont pas plus intelligents que nous. Ça doit être un réveil pour nous. Booba dit qu'on n'est pas connus, c'est faux ! Avant qu'il ne perce à l'international au point de résider aux Usa, le Positive black soul y faisait déjà des tournées. Ils ont réussi à déplacer Krs One. Qui parle de lui, parle de hip hop respectable. Ils ont joué partout dans le monde. Je donne l'exemple de Fada Freddy. Il remplit le Zénith alors que des artistes français n'arrivent pas à le faire. La nouvelle génération abat un travail colossal. Ils remplissent les stades", laisse-t-il entendre.
Avant de suggérer : "Il faut que les promoteurs travaillent avec nous au lieu de payer des millions aux étrangers pour qu'ils viennent nous insulter. Il faut croire en soi. Le public doit aussi suivre. Il faut qu'il achète nos albums. Si c'est de l'intelligence, ils ne sont pas plus intelligents que nous. Ils peuvent fréquenter les universités qu'ils veulent, nous on est fiers d'étudier à Cheikh Anta Diop".
Le ton est moins revendicateur chez le rappeur Stephane. Résidant en France, il pense que c'est une vérité et cela doit pousser à faire une introspection afin de gagner le marché mondial. "Ça me fait rire. Ce n'est pas important de s'emballer. Personne ne peut nier le fait qu'on ne soit pas présents à l'international. Le seul connu, c'est Youssou Ndour. La musique, c'est le chiffre. On n'est pas parmi les meilleurs dans le monde. Notre présence sur iTunes en atteste. On n'est pas dans les meilleures ventes. On n'a pas de disque d'or, de platine, encore moins de Grammy. Or, c'est l'indication du rap connu", dira l'artiste. Qui ne peut manquer d'avouer : "Il (Ndlr : Booba) a raison. On le sait et on en parle entre artistes. Il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Il faut reconnaître qu'il a une bonne équipe de communication".
Même son de cloche chez Nix. Le rappeur, qui a assuré sa première partie, affirme sur son compte twitter :
Nous sommes les grands absents sur toutes les compétitions africaines genre Awards etc donc ça veut dire ce que ça veut dire
"Nous sommes les plus grands absents sur toutes les compétitions africaines genre Awards etc. Donc, ça veut dire ce que ça veut dire. Je suis le premier fan du rap galsen surtout de la nouvelle génération qui fait un travail excellent. Mais hors du Sénégal, ça ne marche pas. J'ai fait toute l'Afrique de l'ouest francophone et je peux vous dire que le rap sénégalais n'est pas connu comparé aux autres pays. Personnellement je ne me sens pas offensé par les propos de Booba. Il n'y a que la vérité qui blesse".
Mais pour Booba, ses propos sont déformés. Il ne porte pas de gang pour évoquer le sujet. "Sen (Ndlr : Sénégal) et pour ceux qui déforment les propos du Duc n'ont rien compris, j'ai envie de leur dire : Enfoncez-vous un thiof et je peux vous aider, si c'est trop gros. Je suis sur place", a-t-il posté sur Instagram.
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UN TOUT PETIT, VIRTUOSE DE BATTERIE
A son âge, cet enfant manie l'instrument à la perfection à la grande surprise des musiciens qu'il accompagne sur scène
En temps normal, à son âge, ce serait juste un écolier qui toucherait éventuellement à la batterie que par curisosité, fraperait à tort et à travers de manière tout à fait incohérente. Mais ce n'est pas le cas de ce petit qui est manifestement aguerri dans le maniement de cet instrument de musqiue.
Tout enthousiaste, il accompagne un morceau clasique avec un orchestre et des musiciens, de manière tout à fait naturel comme cela doit se passer. Et cela n'a pas manqué d'impressionner les musiciens sur scène qu'il acompagne.
Si la presonne à la batterie emeut les musiciens eux-mêmes, pour qui ce devrait à tout à fait banal parce qu'habittué à être accompgnés, c'est justement parce que l'enfant à la batterie , en sait beuacoup trop pour son âge.
Déjà, il arrive sur scène en petites foulées, surexcité en voyant la batterie.
Un Camerounais de la diaspora, hardi et déterminé, au pied d'un hôtel suisse, râle et dénonce le président camerounais qui passe le plus clair de son temps à l'étranger et gère à peine son pays
Paul BIYA, président du Cameroun n’oubliera pas de sitôt de cette journée mémorable, où un de ses compatriotes a hurlé presque dans ses oreilles à l’hôtel Intercontinental de Genève. Président de la République depuis des décennies, les Camerounais ont toujours reproché à leur président, peut-être timidement, de passer une bonne partie de son temps à l’étranger, notamment en Suisse.
Se la coulant douce dans des hôtels huppés, avec famille et proches, il ne semble pas se soucier du quotidien ses compatriotes. D’ailleurs des camerounais disent que le président ne connaît pas, en réalité, ses ministres. C’est ainsi que ce camerounais à utiliser la manière forte.
Prenant son courage à deux mains, il dit à la ville au monde que son président se moque éperdument du sort de ses compatriotes, en l’assimilant à Boko haram, le révolté lui attribue plusieurs crimes.