Son parcours n’a pas grand-chose d’une ligne droite, elle dit d’ailleurs qu’elle s’est longtemps cherchée…Jusqu’à ce fameux jour où elle va alors frapper à la porte de l’association Africulturban de Pikine, sa ville de cœur, qui révèlera son côté hip hop, caché sous cette tignasse qui lui a d’ailleurs valu son nom d’artiste, Ina, photographe et vidéaste, Ndèye Fatou Thiam à l’état-civil. Dans cet entretien, vous découvrirez une jeune femme à la fois bien dans ses baskets, au propre comme au figuré, et pleine d’optimisme, qui vous donnera sans doute l’envie de croire que c’est possible...Ina s’occupe actuellement de deux projets pour Africulturban : le centre de documentation sur le hip hop et le festival Urban Women Week. En plus de ce film qu’elle monte en ce moment…Les femmes, dit-elle, ce n’est pas très courant dans le milieu, ni très évident tous les jours, mais c’est un beau défi. Et heureusement, dit-elle encore, qu’il y a des femmes comme la réalisatrice Fatou Kandé Senghor, qui a su l’inspirer…
Et si vous nous racontiez votre parcours ?
(Quelques hésitations…) J’ai fait mes études à Pikine, puis au lycée Limamoulaye de Guédiawaye, et après le lycée je suis allée à l’Université, où j’ai étudié les sciences économiques. Mais au bout de deux ans, j’ai arrêté…
Pourquoi ?
Parce que… (Elle soupire). Je devais passer la session d’octobre parce que j’avais eu de mauvaises notes en statistiques, et je n’ai pas trop aimé. J’ai eu un bac S2, et la statistique, c’était une des matières que l’on nous enseignait au lycée. En sciences économiques, on reprend plus ou moins les statistiques du collège, de la classe de troisième plus précisément, et ce n’était pas normal que je ne puisse pas avoir de bonnes notes dans cette discipline-là. En fait, je pense que les professeurs ne corrigeaient pas comme il fallait. C’était la deuxième fois que cela m’arrivait, et je finissais par me rendre compte que je méritais mieux que cette note-là. Je devais passer la session d’octobre, et j’ai décidé que je ne le ferais pas. J’ai tout arrêté. C’est ensuite que j’ai suivi une formation en délégation médicale, j’ai même eu mon diplôme, en plus de ce stage d’une année en pharmacie, et il fallait trouver du boulot dans les laboratoires. Pendant les vacances, avec une amie, on s’est dit : «On va à Africulturban». Je connaissais le DJ de Matador, avec qui je jouais au basket, sans oublier que j’étais souvent dans les concerts hip hop et que déjà au lycée, je faisais partie de ceux qui les organisaient. Le hip hop et les cultures urbaines m’intéressaient déjà…Voilà un peu comment tout a commencé, et c’est là que je me suis dit: «Mon milieu, c’est ça, c’est le hip hop», et j’ai surtout réalisé que je m’étais longtemps cherchée. J’ai passé une année dans le studio d’enregistrement d’Africulturban, à faire du mixage ; ensuite il y a eu le projet Hip Hop Academy, avec le centre de documentation.
Qu’est-ce que c’est Hip Hop Academy ?
En fait, l’association fait beaucoup de festivals, beaucoup de concerts, on s’est rendu compte qu’il y avait beaucoup de jeunes qui fréquentaient les lieux, mais qui n’avaient pas de formation, ou qui avaient arrêté l’école, et donc il fallait leur trouver une alternative. C’était cela Hip Hop Academy, des formations en audiovisuel, en graphisme, en management, DJing, musique assistée par ordinateur (Mao), et il y avait aussi le centre de documentation. J’ai donc suivi le cours d’audiovisuel pendant deux ans, et en même temps, j’avais choisi de prendre en charge le centre de documentation, qui est une bibliothèque comme toutes les autres, mais avec des documents sur les cultures urbaine. Les gens viennent s’inscrire, ils ont une carte de lecteur, qui leur donne la possibilité d’emprunter des livres, et je faisais aussi quelques projections de films. Mais le plus important, c’était la recherche d’archives pour le centre de documentation, prendre des photos et vidéos de tout ce qui est cultures urbaines au Sénégal, et particulièrement à Dakar. J’ai commencé à aller à la recherche d’archives, parce qu’il n’y en avait pas, mais il fallait prendre beaucoup de photos. C’était surtout du photoreportage, mais il fallait aussi faire quelques photos artistiques. C’est un peu comme cela que j’ai commencé à faire de la photo…
Vous souvenez-vous de votre premier appareil photo ?
Oui, c’était un lumix, un appareil numérique tout simple qui appartenait à Matador, et c’est ce que j’utilisais pendant les concerts et les conférences que l’on faisait. Je l’avais partout avec moi.
Vous êtes donc autodidacte ?
J’ai quand même appris la vidéo à Pikine, à l’association Africulturban, des cours de montage, un peu de réalisation, des films surtout…Mais la photo, c’était plutôt sur le tas. La troisième année, nous avons eu Fatou Kandé Senghor comme professeur, et c’est de cette façon que je me suis mise à la côtoyer. Et comme elle est (aussi) photographe, elle m’a beaucoup appris…
Vous disiez quelque part que c’est quelqu’un qui vous inspire…
Oui, elle m’inspire.
Pourquoi ?
Parce que…Avant d’aller à Africulturban, je la voyais souvent dans les concerts, et je me demandais souvent ce qu’elle pouvait bien faire là à cette heure. C’est quelqu’un qui a fréquenté les rappeurs comme Awadi, elle est de la même génération que ces grands-là, elle les a écoutés, elle les a suivis en tant que vidéaste, elle a d’ailleurs récemment publié un ouvrage intitulé «Wala Bok : Une histoire orale du hip hop», une vraie matière première pour tout ce qui est hip hop, avec plusieurs entretiens et beaucoup de photos. Je l’ai ensuite retrouvée à Africulturban où elle m’a donné des cours, et là je ne rencontrais pas l’artiste, mais la personne, qui, au-delà des cours, me parlait beaucoup, parce que dans le bureau, j’étais la seule fille, sur une douzaine de personnes…
Vous voulez dire que ça a créé des liens ?
Oui, ça a créé des liens : je n’étais plus seulement son élève, il y a beaucoup d’autres choses qui intervenaient, elle jouait à la fois le rôle de mère et de grande sœur, et elle m’a montré comment surpasser certaines difficultés en tant que femme dans un milieu d’hommes, dans le milieu hip hop.
Justement, comment se sent-on, au Sénégal ou à Pikine, quand on est une femme dans ce milieu-là ?
Au bureau ça va encore, mais le «tu es une femme» revient souvent. Si on ne vous le dit pas, on vous le montre. Et dans le milieu, on pense toujours qu’on peut vous faire des avances, que vous êtes là pour ça, et vous êtes perpétuellement en train de vous battre, de mettre des preuves sur la table, pour dire «écoutez, je ne suis pas là que pour vous faire plaisir ou pour vous faire fantasmer, je suis là pour travailler, comme vous». C’est donc un perpétuel combat, et moi je me dis que je n’ai pas droit à une pause…Vous trouverez tous les jours des gens pour vous parler de tout à fait autre chose que de votre travail ou de vos projets, ou même de ce qu’ils font. On cherchera parfois à vous manquer de respect. Et c’est là que vous vous dites qu’un homme n’aurait peut-être pas eu droit à ce genre de réflexions. Après, il y a aussi le regard des autres, des gens qui n’ont rien à voir avec le hip hop, qui vous voient comme ça dans le quartier, qui ne savent pas exactement ce que vous faites, et qui vous classent dans une boîte. Il y a donc tous ces paramètres, mais pour moi c’est un challenge, et je me dis aussi que si ces gens-là n’avaient pas ce regard-là, je n’aurais peut-être pas autant de défis à relever.
Que représente le hip hop pour vous ?
Le hip hop a fait de ce moi ce que je suis aujourd’hui. Si on parle d’Ina, si on me suit sur les réseaux sociaux ou si les gens viennent voir ce que je fais, c’est grâce au hip hop, ma deuxième famille. Quand je sors de chez moi, ma famille c’est le hip hop. Et même pour les autres choses que je fais à côté, c’est au hip hop que je le dois. J’ai participé à trois expositions collectives pendant la Biennale, j’ai travaillé avec des gens comme Boubacar Touré Mandémory, Fatou Kandé Senghor, avec qui j’ai partagé la même galerie, et ce n’est pas rien. J’ai été à la Biennale de Marrakech cette année, pour une résidence artistique avec des gens comme Ndoye Douts, Fally Sène Sow, qui n’ont pas grand-chose à voir avec le hip hop, et dont j’entendais parler sans m’imaginer travailler avec eux un jour. En toute modestie, si je n’avais pas fait mes preuves en photographie ou dans le milieu hip hop, des personnes comme celles-là ne m’auraient pas remarquée ni proposé de travailler avec elles. Je dois tout au hip hop, et à côté, j’ai beaucoup de projets…
Quels sont vos projets ? Vous parliez d’un film sur le basket ?
Oui, il y a ce film. Je suis en montage depuis le mois de Ramadan. Le film s’intitule «Ici et Ailleurs». Je jouais au basket avant, et le film parle du Centre Jacques Chirac de Thiaroye, un centre de lutte contre les drogues, qui abrite un club de basket qui s’appelle le Pikine Basket Club. Ce club est logé à Thiaroye, les conditions ne sont pas très bonnes, avec très peu de moyens, et on ne fait pas beaucoup la promotion des joueurs. Mais c’est aussi un club qui a fourni des joueurs à beaucoup d’autres clubs sénégalais. Beaucoup de jeunes de Pikine sont actuellement en Espagne, aux Etats-Unis, en Italie, en France, on en trouve un peu partout…
Qui par exemple ?
Je parle de Younouss Diop, qui a été au Duc, je parle de Thierno Ibrahima Niang qui est meneur de l’équipe nationale du Sénégal, je parle de Ndèye Fall qui a fait ses preuves au Dakar Université Club et qui évolue au Portugal cette année, il y a Fanta Lèye, Yaram Bèye…Au Jaraaf, cette saison, il y a quatre anciennes joueuses de Pikine. Donc, en termes de formation de base au basket, on ne trouve pas meilleur endroit que Pikine. Mais après, le manque de moyens fait qu’il y a des «fuites», et que les joueurs sont obligés de partir. Et c’est cette histoire que raconte mon film. Je parle de comment c’est possible, parce qu’en fait il faut que ces jeunes-là aient de l’espoir, qu’ils se disent que c’est possible d’être à Pikine, et d’y réussir, et que l’on n’est pas obligé de partir. Certains vous diront qu’il n’y a rien ici. Le film s’intitule donc « Ici et Ailleurs », ici c’est Pikine, ailleurs c’est les autres clubs, c’est l’Europe, c’est les Etats-Unis, et le protagoniste du film c’est Thierno Ibrahima Niang, que je suis depuis 2012. On parle des «fuites», de ses études aux Etats-Unis, de son retour au Sénégal, de son parcours, pour essayer de montrer tout cela aux jeunes et à leurs parents, qui ont aussi besoin de voir le succès de quelqu’un qui est passé par Pikine, et pour qu’ils s’impliquent dans les choix sportifs de leurs enfants.
Pourquoi Ina, votre signature ?
Ina, c’est une très longue histoire (rires)…Au lycée, en fait je n’ai jamais su m’occuper de mes cheveux, j’allais à l’école sans me peigner, et les professeurs me renvoyaient souvent en me disant : « Thiam, il faut que tu t’arranges un peu les cheveux sinon tu ne viens pas en classe ». Il se trouve qu’il y a un joueur japonais qui s’appelle Jun’ichi Inamoto, et mon frère aîné trouvait que je lui ressemblais beaucoup, avec mes cheveux et mes grosses joues. C’est venu comme ça…C’est d’ailleurs ce grand-frère-là qui m’a ouvert ma première boîte mail, il a mis « Ina », et c’est resté.
Votre coupe «afro», c’est pour la mode, c’est un choix esthétique, idéologique ?
Mes cheveux ont toujours été comme ça, mais j’étais plutôt garçon manqué, pas vraiment dans les tendances, et ne me retrouvais mas dans le défrisage. Maintenant j’essaie de les arranger.
Et il se trouve qu’aujourd’hui, c’est un peu la mode ?
Oui c’est la mode, et quand on me demande parfois depuis quand je suis nappy, je réponds que c’est depuis toujours (rires), et c’est vrai.
Quelle est la photo qui vous aura marquée ?
C’est une photo prise à Rufisque, et que j’ai exposée cette année pendant la Biennale, au Centre Maurice Guèye de Rufisque. C’est une petite fille de quatre ans, tout sourire et sans chaussures, qui est debout devant une vieille pirogue et devant un véhicule qui ne marche plus, et quand on regarde bien la photo, on a l’impression que la fillette supporte à la fois la pirogue et le véhicule. C’est un visage qui reflète bien Rufisque je trouve, une photo en noir et blanc. J’aime bien cette image-là, parmi tant d’autres.
Quel genre de photos aimez-vous faire ?
Je suis très photoreportage, parce que ça a été mon premier volet. Je peux, en une série de photos, vous montrer tout ce qui s’est passé lors d’un événement précis, en vous donnant l’impression que vous regardez une vidéo. C’est un challenge pour moi que de faire en sorte que tout ressorte, tous les moments forts. Après, c’est vrai que j’en ai fait, mais je ne suis pas trop «mise en scène». Quand je fais une photo et que l’on me demande si la personne m’a vue, si elle était préparée pour la photo, j’aime répondre non. J’aime aussi montrer la condition des femmes, des enfants, la vie quotidienne, le sport.
UNE MÉTHODE "PRÉVENTIVE" ET "CURATIVE" POUR APAISER L’ESPACE SCOLAIRE
Saly-Portudal (Mbour), 29 sept (APS) – La présidente du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Innocence Ntap Ndiaye a appelé, jeudi à Saly-Portudal (Mbour), à l’instauration d’une "préventive" et "curative" pour apaiser l’espace scolaire.
"Lorsqu’une crise est profonde, il faut la concertation et le dialogue, pour l’éradiquer et faire en sorte qu’on ne retombe plus dans ces troubles", a indiqué Mme Ndiaye à l’ouverture d’une session pré rentrée scolaire 2016-2017.
"Nous devons nous concerter, nous parler, parce que le Sénégal appartient à tous les sénégalais. Et je pense que toutes les parties prenantes l’ont compris. Au cours de cette session, nous allons revisiter le protocole d’accord de 2014 pour voir le niveau d’exécution", a soutenu Innocence Ntap Ndiaye.
Toutefois, la présidente du HCDS a souligné que "cela ne veut pas dire que rien n’a été fait. Nous voulons faire en sorte que la prochaine rentrée se passe bien, que les cours ne subissent d’aucune interruption et qu’on se retrouve périodiquement avec les syndicats".
Pour sa part, le secrétaire général du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (CUSEMSS), Abdoulaye Ndoye a estimé que "cette session doit être celle de la rupture en ce sens qu’il s’agit aujourd’hui d’apporter des réponses précises et claires aux points d’accords consignés dans le protocole d’accord de 2014 et des procès-verbaux signés entre gouvernement et les syndicats en 2015 et les décisions présidentielles".
"La cause essentielle des perturbations de ces dernières années, c’est le non respect des accords", a soutenu M. Ndoye, ajoutant que le peuple attend des avancées au sortir de cette rencontre et les enseignants d’être rassurés par le gouvernement.
"On parle d’apaisement du système éducatif, mais la paix ne se décrète pas. Le pire ennemi de la paix, c’est l’injustice et les enseignants sont victimes d’injustices, si on fait référence aux résultats sur l’étude du système de rémunération des agents de l’Etat...", a souligné le syndicaliste, appelant à "renforcer la confiance et rassurer le peuple".
Présidant l’ouverture des travaux de la session, le ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les Institutions, Mansour Sy a insisté sur la nécessité d’"’accompagner et de renforcer le HCDS’’ pour pouvoir arriver à une année scolaire apaisée.
"C’est vrai que nous sommes confrontés à de nombreux problèmes qui sont très complexes, que nous sommes aussi confrontés à un problème d’allocation de nos ressources aux meilleurs usages possibles, mais c’est dans le dialogue, la concertation et la discussion qu’on peut arriver à trouver les meilleures solutions", a-t-il dit.
"Il faut essayer de nous mettre d’accord sur des perspectives communes pour tirer profit de cette nouvelle opportunité que le président de la République a donnée au Sénégal, en mettant en place le HCDS, qui est une première en Afrique subsaharienne qui, sur la base d’un tripartisme, organise des consultation régulières pour que toutes les questions soient concertées et qu’on ait une approche préventive des conflits", a indiqué M. Sy.
LE VIOLEUR PRESUME DE YAMA DE LA SEN TV DEVANT LE JUGE MERCREDI PROCHAIN
L’animatrice de la Sen Tv, Penda Guissé plus connue sous le prénom de Yama, et son violeur présumé seront devant le juge mercredi prochain. Leur différend sera tranché au niveau du tribunal des flagrants délits.
Yama assure que son bourreau présumé l’a traquée et aurait tenté d’abuser d’elle. L’accusé nie les faits et soutient que l’animatrice de la Sen Tv avait accepté de coucher avec lui moyennant 300 mille francs. Il devra convaincre le juge la semaine prochaine. Yama pour sa part pourrait manquer l’audience parce qu’elle séjourne en ce moment en France. (Source : Libération)
LE JUGE RANGE WALLY
Le chanteur sous contrôle judiciaire pour escroquerie, association de malfaiteurs,…
Le chanteur Wally Seck a été placé hier sous contrôle judiciaire pour association de malfaiteurs, escroquerie et faux usage de faux dans un document administratif dans le cadre de la vente présumée frauduleuse d’une Range Rover.
Satan ou sale temps ? La famille Seck, plongée dans un tourbillon de déboires qui ont emporté le père, arrêté pour altération présumée de signes monétaires avant d’obtenir une liberté provisoire, traverse une nouvelle épreuve : Hier, le juge d’instruction du 2e cabinet a inculpé et placé sous contrôle judiciaire le célèbre chanteur Wally Seck pour association de malfaiteurs, escroquerie et faux usage de faux dans un document administratif. Le fils de Thione Seck a été rattrapé par l’affaire de la Range Rover, qui a provoqué l’arrestation de deux autres personnes impliquées dans ce dossier, qui n’a pas livré tous ses secrets.
Le ballet des personnes impliquées dans cette affaire va se poursuivre ces jours-ci. Car des douaniers et des transitaires, qui seraient mêlés à cette histoire, qui continue de défrayer la chronique, n’ont pas encore déféré à leur convocation devant le juge d’instruction, qui continue de remettre en place les pièces du puzzle. Selon une source, la victime a décidé de porter plainte contre le footballeur Ibou Touré. Lequel avait offert le véhicule de la controverse au jeune chanteur. "Son avocat, qui se trouve actuellement au Sénégal, va saisir le juge d’instruction dans ce sens", a confié notre interlocuteur.
Le chanteur a obtenu une voiture auprès du footballeur Ibou Touré. Cette bagnole de marque Range Rover, qui est passée entre plusieurs mains, a été revendue par le fils de Thione Seck à Pape Massaly Niang. Ce dernier l’a à son tour cédée à Pape Dièye à 26 millions de F Cfa. C’est la transitaire, qui était chargé de confectionner les faux papiers. Au final, on se retrouve dans un rallye judiciaire.
Waly a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire dans l'affaire de la Range Rover. Il a fait face ce mercredi au juge du 2e cabinet, Yakham Leye, celui-Là même qui avait inculpé son père, Thione Seck, et son frère, Seydina.
Le chanteur verra son passeport confisqué et devra tous les 15 jours se présenter au greffe du magistrat instructeur pour prouver sa présence au Sénégal. Il lui faudra l'autorisation du juge d'instruction pour voyager.
Dakar, 28 sept (APS) – Augustin Senghor, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), fera face à quatre autres candidats pour les deux places additionnelles accordées à l’Afrique au Conseil (ancien Comité exécutif de la FIFA), annonce la Confédération africaine de football (CAF).
En plus du président de la FSF, il y a les présidents Ahmed de la Fédération malgache de football, Almamy Kabélé Camara de la Guinée, 2-ème vice-président de la CAF, le président de la Fédération ghanéenne de football Kwesi Nyantaki et celui de la Fédération de football du Niger, Djibrilla Hima Hamidou.
Des cinq candidats annoncés pour les deux postes à pourvoir, seuls les présidents des Fédérations du Niger et du Sénégal ne sont pas membres du Comité exécutif (organe de décision) de l’instance dirigeante du football.
Dans un récent entretien avec l’APS, le président Augustin Senghor avait expliqué que ‘’la Fédération sénégalaise de football (FSF) ira aux élections au Conseil de la FIFA avec engagement, mais aussi et surtout avec beaucoup d’humilité’’.
Elle aura à l’esprit que ‘’ce ne sont pas les compétences qui manquent en Afrique’’, ajoutant que tous les candidats avaient le même objectif d’apporter ’’notre contribution et c’est pourquoi la campagne a été menée dans la sérénité’’.
L’élection des deux membres additionnels africains au Conseil de la FIFA aura lieu ce jeudi lors de l’assemblée générale extraordinaire de la CAF et aura lieu en présence du président de la FIFA, Gianni Infantino arrivé ce mercredi au Caire (Egypte).
Les deux nouveaux élus, comme tous les autres responsables élus au Comité exécutif de la CAF et les représentants africains à la FIFA, vont remettre en jeu leurs mandats en mars prochain.
Avant l’élection des deux membres au Conseil de la FIFA, l’Assemblée générale extraordinaire valider les propositions pour la modification des Statuts, du règlement d’application des statuts et du règlement de l’assemblée générale, poursuit le site de la CAF.
EN CHEMIN
Attendu à Dakar en provenance de Londres, le journaliste Adama Gaye prévient qu'il ne se laissera pas intimider - L'INTÉGRALITÉ DE SIX DE SES TEXTES SUR FB
SenePlus publie ci-dessous, six textes postés sur sa page Facebook par le journaliste Adama Gaye qui arrive ce soir à Dakar en provenance de Londres.
Aujourd'hui à 13h30
Oh my God bientot 700 signataires de la petition PetroTimSall. Macky dis a ton frere et son co-escroc Frank de nous rembourser. Nos hydrocarbures c'est pour les Senegalais de maintenant et demain. Je t'entends encore, au bord de la piscine du Novotel, il y a 15ans, me supplier de trouver bourse et formation a ton frere, Aliou, le neo-multimilliardaire -de nos sous!
Aujourd'hui à 12h
J'enregistre un bagage sue le vol de la RAM. Cela fait pres de 40 ans que je voyage dans le monde entier sans etre mouille dans quelque scandale que ce soit. Si a Dakar des ripoux mettent drogue ou n'importe quoi dans mes affaires, ca ne me concerne pas. La police et douane francaises auront vu mes bagages pendant mon transit venant de Londres. Je suis oblige de prendre date.
Aujourd'hui à 12h
La Revolution, dit-on, n'est pas un diner de gala. Alors, a mes amis qui s'inquietent d'accusations plus loufoques les unes que les autres, y compris d'adultere, je leur dis de se rassurer. On ne m'entrainera pas dans les debats de diversion. On me peut pas non plus me dicter le tempo de ma strategie. Y a pas de chantage. Si Je me retrouve dans ce combat, c'est parce que j'ai vu notre pays en train d'être privatise par les pires etres qui soient. Le silence n'est plus une option. On doit se battre, quelles que puissent en etre les consequences pour remettre le Senegal sur les rails de la souverainete, de l'harmonie sociale, ethnique et confessionelle. Et de l'interet general. Ce combat-la, je le mene sans me soucier des medisances des insultologues. Leur principal exploit: avoir transforme un agneau en Lion Debout !
Aujourd'hui, à 10h
Avant mon arrivee a Dakar ce soir, j'avertis ici la communaute internationale sur tout ce qui pourrait m'arriver. J'alerte les medias nationaux et internationaux (Libres). J'informe les organisations de defense des droits de l'homme, du Senegal et du reste du monde. Je vous informe, vous, mes precieux amis et partenaires de facebook, en sachant que vous serez nombreux dans ce combat qui est le notre. A la Justice senegalaise, je me tiens dispose a donner ce que je sais. Aux forces de defense et securite, je leur demande de se mettre du cote du peuple, de l'interet General. ps: Je signale cet Appel incongru d'un Commissaire Amadou Tall pour que nul n'en ignore. Le temps des brimades est REVOLU. Meme mes amis qui proposent de mener le combat de loin doivent comprendre, en retenant la lecon du Pape Jean Paul 2 a ses compatriotes Polonais, luttant contre la dictature. Il leur avait dit: N'ayez pas peur!
Dimanche 25 septembre à 12h30
Bon dimanche a toutes Et tous. Une question: alors que l'imperatif s'impose de reprendre en mains notre pays pour en eliminer les impuretes qui l'etouffent, en commencant par le deal ARTP-Sonatel et l'arnaque PetrotimSall, entre autres, avons-nous le droit de ne pas regler definitivement son compte a cette presse specialisee dans la diffamation, le mensonge et les manipulations au service de pouvoirs nebuleux? Il faut l'attaquer de front, sans menagement. Elle est l'ennemie du pays, des personnes decentes et du peuple.
Cette presse des complots est un cancer. Il faut en finir. En reglant d'abord le sort des journalistes de canniveau, si actifs autour de Macky Sall. Honteuse proximite. Eloquente, surtout....
Son eviction devient une urgente oeuvre de salubrite publique et la presse saine n'en respirera que mieux. Ramener les normes de la decence et du respect de la vie privee des gens, tel est l'enjeu !
PS: Un Rappel. Les deux Petitions -ARTP et PetrotimSall- montrent en DAN: Signons-les!
Vendredi 23 septembre, à 16h28
PRECISION: Des ami (e) s, bien intentionné (e) s, m'ont suggéré de clarifier mon propos sur le pétrole au Sénégal car certains, peut être de bonne foi, ont pu y voir un chantage sur le mode: ''Retenez-moi ou je fais un malheur''. Certains m'ont meme demande de m'excuser. Ce a quoi j'ai repondu: excusez de quoi? De dire la verite? Certainement pas. Peut-etre de l'avoir dite crument OUI la je peux m'excuser sur la forme mais non sur le fond.
La question est de savoir ou non si le Senegal doit devenir un cimetiere des idees critiques, des verites qui font mal mais font avancer...
Je rassure tout le monde. Jamais, d'abord, une quelconque idée de chantage ne m'a effleuré l'esprit au moment où je faisais mon post qui fait tant de bruits au point de me valoir toutes les insultes et calomnies en tous genres, souvent injustifiées autrement que par l’envie de leurs auteurs de plaire au Prince du moment, comme ils l’auraient fait pour tout autre prince. Hier avec Wade, auparavant avec Diouf et Senghor.Désormais, il faut plaire à Macky. Alors on se bouscule pour rabattre le caquet au ‘prétentieux’ qu’il faut faire taire par tous les moyens.
Or, tous, même les plus tonitruants parmi eux, savent pertinemment que ce que j’ai dit relève de la pure vérité. Aucun chantage n’y suinte. Depuis des années que je fréquente le monde, les plus importants décideurs, j’ai appris a la boucler pour éviter de causer des dégâts.
Depuis des années, sur Macky Sall, j’ai observé un silence tout en me demandant si j'avais le droit de me taire. A chaque fois que j'ai tenté d'en sortir, les réactions de mes compatriotes, certains d'entre eux, m'ont surpris: beaucoup veulent y voir autre chose que la vérité. Sommes nous devenus un peuple complice de ses tortionnaires?
Seulement, n’a-t-il pas, lui-même, franchi le Rubicon en donnant son imprimatur, dès son arrivée au pouvoir, a l’un des actes les plus ignobles en termes de delit d’inities, qui a permis à son frère d’entrer en partenariat avec une figure sulfureuse, Franck Timis, un vrai crépuscule ambulant, dont l’ombre menace de malédiction notre nouvelle richesse nationale. Dans n'importe quel autre pays au monde, ce President aurait ete dechu sans tarder. Au Senegal, on prefere regarder ailleurs: sous le nazisme, les complices d'Hitler refusaient aussi de voir ce qui se passait sous leurs yeux.
Pourtant, des 2011, avant personne d’autre, sur la Tfm, répondant aux questions d’Alassane Samba Diop, j’avais été le premier à alerter en citant nommément Franck Timis pour dire que le régime de Wade lui donnait une partie de nos hydrocarbures.
Je ne suis pas un devin mais plusieurs années de fréquentations du milieu des hydrocarbures, au plus haut niveau, de l’Opep a l’Agence internationale de l’Energie (etant l’un des deux sénégalais cooptes par elle pour la rédaction de son premier Rapport sur les hydrocarbures africaines, en 2014) et forme en pétrole et gaz a Genève (Master en International Oil and Gas a l’Ecole des Hautes Etudes Internationales de Geneve) et donc ayant effectivement aide Macky Sall, via mon ami Rilwanu Lukman, ancien Président et Secrétaire General de l’Opep, à obtenir un contrat de pétrole pour le Sénégal (Abdoulaye Wade et Karim Wade –qui doutait de la possibilité que cela se fasse- peuvent témoigner), je ne comprends pas pourquoi on pense que je ne fais autre chose que mettre en garde les Sénégalais contre les excès de Macky Sall qui ne datent pas d’aujourd’hui. Ses milliards Cfa sortis de nulle part autre que dans des conditions douteuses auraient dû amener les sénégalais a devenir plus circonspects à son égard.
Or donc, me voilà somme de ne pas parler. Ou du moins de parler selon le tempo de celles et ceux qui, bien souvent, sont les allies, interlopes, du pouvoir.
Il faut savoir que lorsque des affaires aussi graves se passent, l’individu, même le plus courageux, se doit d’y aller avec prudence, patience et perspicacité.
La situation peut être rendue encore plus floue quand la même personne est accusée, à tort, de faire, ou de vouloir faire, du business avec l’Etat. On en oublie que citoyen et contributeur fiscal, businessman national, tout milite pour que je travaille à gagner légalement des marches de l’Etat.
Exemple : sur un projet important d’infrastructures pour lequel j’ai des partenaires qui ont amené un financement de près de 2 milliards de dollars –le plus grand projet au Sénégal- si ça se fait, dois-je ne pas le faire, jouer mon rôle ?
C’est là ou un Etat libre, détaché des considérations subjectives, devient un Etat developpementiste, centre sur l’essentiel et non sur les considérations crypto-personnelles. Nous avons affaire hélas, je le crains, à un Etat égoïste et étriqué, incapable de dépassement pour l’intérêt national.
D’autres exemples sont dans ma tête : il ne sert à rien de les lister. Le moment est au combat pour le changement afin que notre pays redevienne une nation équitable et efficace au service de tous.
Certains plumitifs du pouvoir dont j’ai rejeté la demande d’amitié sur Facebook, parce que les connaissant fourbes et manipulateurs, ont pris sur eux, via leur séides, de s’en prendre à ce que j’ai dit.
Demain, ils seront les premiers à venir me dire : ‘grand, j’ai toujours su que tu disais la vérité’. D’autres, eux aussi tout sourire, ne se privent pas pour vous poignarder en oubliant que leurs actes déteignent sur la personne ou ses proches. Quelle hypocrisie.
Ce qui est plus grave dans tout ceci c’est le fait que le peuple sénégalais, qui se sait malheureux, sans emplois, sans revenus, désaxé, semble être devenu inapte à choisir de s’aligner du cote de la vérité. Seuls les nouveaux riches, ceux qui ont volé ses biens, sont bien vus par lui. C’est grave. C’est un suicide public.
Je veux conclure : je me suis retenu à ce jour à dire beaucoup de choses, à l’intérieur comme hors du Sénégal car on ne doit pas dire tout ce qu’on sait, selon le bon proverbe wolof. Mais les scandales qui rythment la vie de notre pays, de Bictogo à Contan, de l’Artp-Sonatel à Franck Timis, PetroTimSall et tant d’autres, sont tellement graves que ne pas sortir du bois c’est être lâche.
Il arrive un moment ou faire un choix n’est plus une option mais un impératif. J’ai fait le mien. Je suis d’autant plus relax en le disant que désormais, conscience en voie d’être totalement libérée, je n’en ai cure de ce que les malveillants ou ceux qui préfèrent faire des interprétations qu’ils savent loin de la vérité, peuvent avoir sur ce lièvre que j’ai levé.
J'ai dit la verite. Rien que la verite. Parce qu'il arrive un moment ou le sacrifice devient un acte de foi, beni des cieux.
Je vous remercie en espérant qu’avec cette note, les clarifications idoines ont été faites. Que Dieu garde le Sénégal !
PS: Sur le contrat pétrolier que j’ai fait obtenir a Macky Sall, tout en maintenant tout ce que j’ai dit, meme si j’aurais pu mieux travailler la forme (ce qui est mon habitude), je garde la lettre annotée d’Abdoulaye Wade indiquant clairement mon role dans le projet. Il n’y a pas de chantage ici, c’est le souci d’engager le combat pour que notre pays cesse d’etre entre des mains qui ont fini de le brader a des interets prives –les leurs- et ceux de leurs acolytes. Se taire, c’est accepter l’autophagie, la mort d’un Etat, qui est notre, en cours!
Pour ce qui est de l’affaire PetroTimSall, une pétition sera mise en ligne avec saisine du Congres americain, sous son Foreign Corrupt Practice Act, legislation ayant justifié l’arrestation à New YORK dans une autre affaire de corruption du fils de Leon Mebiane, ancien Premier Ministre Gabonais.
Côté pile, Serge Aurier est un talentueux défenseur ivoirien, champion d'Afrique des nations, une référence à son poste en Europe. Côté face, ce figurant des clips du rappeur Gradur est en dérapage incontrôlé, entre sortie délirante sur Périscope, insultes à son ex-entraîneur et désormais condamnation pour violences sur un policier.
"Aurier me fait penser à Dennis Rodman (ex-star déjantée de la NBA) qui se comportait comme un malade sans que cela n'affecte trop la vie de ses clubs, chez les Chicago Bulls ou les Detroit Pistons", expose à l'AFP Lionel Maltese, spécialiste en marketing sportif et professeur à la Kedge Business school.
Certains joueurs cherchent une "street credibility", un côté "venu de la rue" comme disent les anglais. Aurier, 23 ans, n'en a plus besoin. Il a été condamné lundi à deux mois de prison ferme -- même s'il ne sera pas incarcéré, cette peine étant aménageable -- pour violences sur policiers lors d'une altercation à la sortie d'une boîte de nuit parisienne le 30 mai.
Pourtant, de l'aveu général de ses coéquipiers, que ce soit à Toulouse où il s'est révélé (2012-2014), ou à Paris, Aurier n'est pas un "bad boy". Pas même un dur.
Au tribunal lundi, à l'énoncé de sa peine, l'image renvoyée par l'Ivoirien fut d'ailleurs celle d'un gamin qui accuse le coup, restant un long moment comme pétrifié sur sa chaise.
- Il s'imagine en chef de bande -
Jusqu'alors, Aurier n'avait dérapé que verbalement, avec notamment cette séquence surréaliste sur Périscope en février, insultant son entraîneur Laurent Blanc ainsi que quelques coéquipiers.
Pourtant, tous ses partenaires avaient pardonné ce pétage de plombs. Même Angel Di Maria (traité de "guignol"), même l'ancien gardien Salvatore Sirigu (qualifié de "+guez+", c'est-à-dire cramé, nul) et même sa majesté Zlatan Ibrahimovic (taxé de "gentille bête").
Aurier, c'est ce joueur compact (1,76 m; 76 kg), au bouc de pharaon, qui s'imagine chef de bande, et fanfaronne jusqu'à verser dans le mauvais goût.
C'est ainsi que dans la nuit du 13 au 14 février, à trois jours d'un 8e de finale aller de la Ligue des champions face à Chelsea, ne se contentant pas de passer en revue ses coéquipiers, il qualifiait Laurent Blanc de "fiotte". Mis à pied durant cinq semaines, une sanction clémente, il avait reconnu avoir fait "une grosse connerie" dans un message vidéo.
En coulisses, le making-of de ce mea culpa avait éclairé son manque de maturité. Selon France Football, le réalisateur avait appelé le président du PSG, pour lui dire qu'Aurier "prenait la séquence très à la légère et avait fait trois premières prises catastrophiques de dilettantisme". Après quoi, toujours selon FF, Nasser Al-Khelaïfi avait hurlé "tu resteras cinq heures s'il le faut mais tu vas faire ce qu'on te demande!"
Au tribunal, lundi, le procureur a déploré qu'Aurier ait "manqué de lucidité" lors du contrôle policier, "s'obstine dans une attitude puérile, immature". Toujours la même chose.
- "D'abord un mec de quartier" -
Autre exemple de cette fougue non canalisée qui lui avait valu trois matches de suspension de l'UEFA, cette vidéo diffusée sur sa page Facebook en mars 2015, juste après un exploit de ses coéquipiers en Ligue des champions, sur laquelle on l'entendait hurler "Ici c'est Paname, arbitre sale fils de pute!".
Si l'on excepte un problème avec le fisc à son époque toulousaine, c'était la première fois qu'Aurier faisait les titres en dehors des terrains où il collectionne les titres nationaux avec Paris depuis deux ans et où il a remporté la CAN-2015 avec son pays. La Côte d'Ivoire, où il est né le 24 décembre 1992 dans l'ouest à Ouaragahio, et qu'il a quittée à 11 ans pour la France. Il a grandi à Sevran (Seine Saint-Denis) et est depuis resté attaché à la vie de sa cité, ses codes, ses fréquentations.
"Je suis dans un des meilleurs clubs au monde, mais je suis toujours le même. Ça veut dire que je suis d'abord un mec de quartier avant d'être footballeur", confessait-il au Canal football club. Ironie de l'histoire, une semaine plus tard, il dérapait sur Périscope.
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Altercation avec la police: 2 mois fermes pour le footballeur Serge Aurier
Le défenseur du PSG Serge Aurier a été condamné lundi à deux mois de prison ferme pour violences sur personne dépositaire de l'ordre public lors d'une altercation avec des policiers à la sortie d'une boîte de nuit parisienne le 30 mai.
Le tribunal correctionnel de Paris a également condamné l'international ivoirien de 23 ans à 600 euros de dommages et intérêts pour les préjudices corporel et moral ainsi qu'à 1.500 euros de frais de justice. Sa condamnation n'ayant pas été assortie d'un mandat de dépôt à l'audience, rien n'empêche au plan judiciaire le joueur de jouer son prochain match mercredi en Ligue des champions sur la pelouse du club bulgare de Ludogorets.