Son nom de famille, un peu rare au Sénégal renseigne qu’il est le fruit d’un métissage culturel. Hugues Diaz, directeur de la cinématographie au ministère de la Culture depuis 2011, a levé pour nous un coin de voile sur sa vie de famille, ses origines, sa passion pour le cinéma… Se définissant comme un homme «vraiment complexe», il est «catholique pratiquant», mais «adore les deux religions musulmane et chrétienne». `
Hugues Diaz est un amoureux du cinéma depuis sa tendre enfance. Mais un Hugues Diaz peut en cacher un autre. Puisque, bien qu’étant le directeur de la cinématographie depuis 2011, il a une vie bien remplie. Aussi, à la question de savoir qui est Hugues Diaz, il déclare : «Déjà, Hugues Diaz est vraiment complexe, sur le plan de ma naissance, de mon métissage culturel, ethnique. Donc Hugues est le fruit d’un métissage culturel à la fois portugais, joola de par ma mère, peulh aussi, ma mère est une petite fille de Moussa Molo Baldé. Il y a également du wolof dans Hugues, de par ma grande mère paternelle qui est Dieng et mes oncles sont Diobène».
Des origines et une famille mixte
Cet homme d’une identité complexe se définit comme un Sénégalais et un Africain. «Que ce soit en Guinée-Bissau, au Cap-Vert et même en Gambie, nous avons des ancrages et des racines à ce niveau. Sur le plan européen, nous sommes des descendants de Portugais par nos arrières grands pères», confie-t-il.
Ce qui, pour lui, «est une grande richesse. Parce que partout où je vais dans le monde, cela m’est profitable. Parce que, je me réclame de ces espaces à la fois linguistiques et culturels. Et je ne suis outre mesure complexé par cette diversité d’appartenance ethnique, source de repères».
«Si je vous dis que l’ensemble des mes oncles paternels sont tous musulmans, du côté de ma maman aussi. Mais elle a épousé la religion chrétienne. Mon papa maîtrisait la foi musulmane, car son deuxième nom, c’est Ibrahima. Cela nous a permis de comprendre nos racines. Et la preuve, vous voyez les vendredis, je me mets en boubou. Parce qu’on nous a appris que la meilleure des religions, c’est d’avoir d’abord un bon cœur, aimer son prochain, respecter son prochain. Et surtout, aller à la rencontre des pauvres, c'est-à-dire servir et non se servir», relate-t-il.
Et que dire que sa vie professionnelle, comme de sa vie familiale ? «Il faut voir, je pense la meilleure religion que nous vivons, c’est l’accueil d’autrui. Car, les religions, que ça soit celle chrétienne ou musulmane, sont des religions qui imposent des valeurs humaines très fortes. C’est là où je vois la beauté de ce qu’à le Sénégal dans cette communion. L’union des religions, ce dialogue religieux, ce qui est important pour la race humaine. Les fêtes comme la Tabaski, la Korité, nous sommes tous impliqués. Et, c’est heureux que nous vivons cette symbiose, cette harmonie sociale et religieuse dans nos familles respectives, mais surtout pour le Sénégal».
Vie de famille
«Je suis marié et père de trois enfants. Ma femme est une petite Joola, fruit d’un métissage Joola- Mankagne. On vit bien heureux, c’est ça la famille. Parce que nos petites croyances et nos petites pratiques culturelles traditionnelles, je la taquine (sa femme), souvent. Et là où je regrette la religion catholique, c’est qu’elle ne nous permet pas d’avoir d’autres femmes. Parce que moi, j’aime beaucoup la concurrence dans le foyer», déclare Hugues.
«Comme le dit un célèbre passage de la parole de Dieu dans la Bible : ‘Aimez-vous les uns et les autres’. Mais vous savez, nous les hommes surtout en Afrique, vu la trajectoire de nos grands parents qui étaient des polygames, surtout nos amis portugais, lorsqu’il y a eu ce métissage, on le doit en tout cas. C’est une valeur. Malheureusement, on a une religion qui fixe des barrières à nos dérives. Parfois, je reviens à la raison pour me dire que c’est bien qu’on nous ait donné à être monogame», explique-t-il.
Les Diaz, des chauds bouillants ?
«La famille Diaz, on est peu. Mais les Diaz comme on le dit sont des percutants. Dans le sang, nous sommes des gens chauds, très chauds. C’est pourquoi, qui s’appelle Diaz doit être un scelle de la terre, quelqu’un qui ne reste pas dans l’anonymat. Il faut qu’on soit chaud pour marquer un tant soit peu notre passage éphémère sur cette terre. Nos parents étaient des gens percutants, si je prends l’exemple de mon papa qui fut un ancien militaire à la marine nationale, les meilleurs témoignages qu’on a aujourd’hui, c’est qu’il était bon, ouvert, il savait écouter…».
«C’est pourquoi, nous aimons perpétuer cela, en sachant bien travailler, bien prendre position, à savoir nous taire lorsqu’il faut se taire. Car, parfois, le silence est bon. Il est thérapeutique. C’est pourquoi nous prenons du recul, après nous être engagé, avoir foncé», estime Hugues.
Par rapport à son parcours, il renseigne que ce métier qu’il exerce, il le doit à l’école. Il a en effet eu à faire le cycle normal en ayant fréquenté l’école publique et l'école privée catholique. «Mes premières années, c’est à l’école de la Libération (cité Marine). Après l’école privée catholique c’était bien de passer. D’abord une école publique, ensuite l’école privée. Car, notre papa voulait que nous puissions vivre les rigueurs de la société. Il aimait que nous sachions nous abaisser. Et aujourd’hui, cela nous a été d’une grande utilité», se réjouit-il.
Ces éléments qui ont forgé la personnalité d’Hugues
«Après l’obtention du Bfem au Cem ex-Kléber, j’ai fait mon 2e cycle secondaire au Lycée Blaise Diagne qui était aussi un lycée qui nous a beaucoup forgés dans la responsabilité. Je me rappelle avoir été responsable du foyer, du comité de lutte, les grèves, l’année 88 qui est toujours ancré où on devait passer le Bac. Et avec le recul, on s’est dit qu’on a perdu une année alors qu’on était de brillants élèves, mais on a eu notre Bac facilement au premier tour. D’ailleurs, c’est notre promotion qui a clôturé les premières parties du bac», se souvient-il.
Ainsi, une fois le Bac en poche, il a été orienté au Département d’histoire et géographie en 89, 90, 91. Entre temps, il a eu à passer un concours d’animation culturelle au Conservatoire national de danse et d’art dramatique actuel Ena (Ecole nationale de arts).
«Car, j’aimais beaucoup la culture. En 1991, après une formation de trois ans, j’ai obtenu le Certificat supérieur en animation culturelle, en étant major de ma promotion. J’ai fait pas mal de stages en Belgique pour me former à la documentation en 93. J’ai aussi fait des stages dans le domaine du spectacle, de la régie et même de la maintenance, parce que la musique était mon dada. Mais aussi de lecture, puisque je dirigeais une bibliothèque de lecture publique régionale à Saint-Louis. Ce sont autant d’éléments qui m’ont permis de forger ma personnalité dans ce domaine » liste-t-il.
Il a aussi passé le concours du Centre régional d’action culturelle (Crac) de Lomé qui forme les hauts cadres de la culture en Afrique. «Nous sommes sortis avec un Des (maîtrise +2) dans le domaine du développement culturel. Ce qui nous a permis d’être des conseillers aux affaires culturelles. Parce que, dans ma vie, je me suis dit, il ne faut pas stagner à être animateur», renseigne-t-il.
Sa passion pour le cinéma
Par rapport à son amour pour le cinéma, il raconte comment il a choppé le virus. «J’ai été surpris de diriger cette Direction de la cinématographie, je ne m’y attendais pas. En 2011, le ministre de la Culture d’alors, Mme Awa Ndiaye, un samedi, pendant que j’allais à Douta Seck, elle est venue m’apprendre la nouvelle. Je lui ai dit vous me nommez dans un secteur trop difficile, le cinéma sénégalais qui est aujourd’hui dans un état moribond. Alors que je venais tout fatigué de Louga, car c’était une région où nous devons relever la pente, on a eu à faire trop de sacrifices pour booster la culture dans les régions. Je pensais que j’allais être dans un coin beaucoup plus paisible le temps de récupérer. Mais on m’a amené dans un secteur où le ministre m’avait fixé des objectifs bien précis : le repositionnement du cinéma sénégalais en Afrique, dans la sous-région…», conte-t-il.
«Je vous assure, ça m’a donné des tournis, des cauchemars. Parce que c’était un secteur difficile. Et par respect au cinéma sénégalais, à Ousmane Sembène, Félix Ndiaye, Babacar Samb, entre autres, ces gens qui ont tout donné au cinéma, il fallait relever le défi. Prendre un secteur qui était dans le dénuement le plus total, je me suis dit, c’était un nouveau challenge. Et on a foncé pour tenir le pari», souligne le patron du cinéma sénégalais depuis 5 ans maintenant.
Sa passion du cinéma, Hugues Diaz la nourrit depuis tout jeune. «On habitait à la cité Marine du temps où il y avait les coopérants français. Et chaque mercredi et samedi, obligatoirement, s’il y a un nouveau film, on avait des séances de cinéclub à la Marine. Et la Marine nationale d’alors avait une salle avec un grand cinéma, le centre culturel français d’alors aussi. Je suis allé au-delà. Car on nous a appris à manipuler le matériel d’alors, 16 mm, 35 mm avec tonton Michel Ngom qui était le responsable technique de la médiathèque de ce centre culturels français dans l’année 80. J’étais jeune, entre 17 ans et 18 ans…», se remémore-t-il.
«On regardait de grands classiques du cinéma. J’ai côtoyé aussi les cinéastes comme Djibril Diop Mame Béti, Ben Diogoye, des critiques également. Nous avons fait beaucoup de sacrifices, mais là où en est encore le cinéma, je ne suis pas du tout satisfait. Parce que j’aime la perfection, l’excellence. Mais on traîne les pas dans l’organisation», se désole-t-il.
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LA REVUE DE PRESSE DE PAPE ALÉ NIANG DE CE VENDREDI 2 SEPTEMBRE
Les réseaux sociaux sont certes le cadre idéal pour se faire de bons amis et échanger sur tous les domaines. Et c'est cela tout l'intérêt des Technologies de l'Information et de la Communication (Tics). Cependant, il y a aussi le revers de la médaille, car c'est également le canal le plus aisé pour arnaquer, escroquer et dénigrer n'importe qui. Cela, hélas, le petit-fils de Serigne Fallou Mbacké, Serigne Cheikh Ndindy ibn El Hadj Bara, sixième khalife général des mourides, y a échappé de peu avec une fausse (ou un faux) Marième Faye Sall. Fort heureusement, le guide religieux n'est pas né de la dernière pluie.
Internautes, précisément les utilisateurs du réseau social "Facebook", soyez vigilants et méfiez-vous des noms de ces célébrités que vous trouvez sur la plateforme et qui vous sont suggérés comme "amis" potentiels ou qui sollicitent directement votre amitié. C'est, le plus souvent, l'œuvre d'escrocs de classe internationale qui, au-delà de la seule amitié, pourraient pirater votre compte, utiliser votre nom et votre image pour flouer vos vrais amis.
Les Macky Sall, Marième Faye Sall, Karim Wade, Youssou Ndour, Waly Seck, entre autres célébrités, ne sont, le plus souvent, que des noms d'emprunt utilisés par de vils escrocs pour arnaquer les internautes naïfs et avides de relations avec les "en haut d'en haut", surtout pour leur soutirer de l'argent. Le dernier exemple en date, c'est la demande d'amitié d'une prétendue "Marième Faye Sall" (du nom de la Première Dame du Sénégal) à Serigne Cheikh Ndindy Mbacké, fils du défunt khalife général des mourides, Serigne Bara, et petit-fils de l'illustre héritier de Cheikh Ahmadou Bamba (Serigne Fallou), qui aurait pu tomber dans le piège de ces criminels de l'informatique.
"Plusieurs fois, cette personne dont le profil est présenté comme Marième Faye Sall, m'a demandé de l'ajouter à mes amis. J'ai toujours ignoré l'invitation. Mais, comme elle persistait et, compte tenu du respect que nous devons à la personne qui est supposée en être l'expéditrice, j'ai fini par accepter son invitation", nous a confié le fils d'El Hadji Bara Mbacké que nous avons joint par téléphone.
Après l'acceptation de l'invitation de la prétendue "Première Dame", l'"amie Marième Faye Sall" lui envoie le message qui suit, digne d'un élève de l'école élémentaire :
"Je n'ai pas besoin de me présenter. Si je t'écris c'est par rapport à situation qui me tiens beaucoup à cœur. Il y a une semaine j'ai expédiée une somme de 5.8000 dollars à une amie qui se trouvait sur un lit d'hôpital au Bénin par l'agence Western-Union mais malheureusement elle es décédée avant hier sans avoir retiré cette somme. J'ai éffectué le transfert en ligne avec ma carte de crédit donc je dois me présenter à une agence Western-Union pour le retrait (Ce que je ne ferai pas) donc je me suis dis que le mieux serait qu'une autre personne en bénéficie. J'ai pu avoir le numéro du directeur de l'agence Western-Union où elle récupère ces transferts vu que ce n'es pas le seule transfert que je lui ai fais. Numéro du directeur : 0022995336821 Nom du directeur : Marc TALON Code du transfert: 652-534-1256 Bénéficiaire: Monique BLANCHARD Appelles le directeur et demande lui de te renvoyer le transfert sur tes coordonnées donne lui le code et dis lui que le transfert viens de moi". Même si les noms et numéros de téléphones vous conduisent à des personnes existantes, ce sont le plus souvent ceux des vrais escrocs et de ceux qu'ils sont censés représenter.
Naturellement, cela sent l'arnaque à mille kilomètres à la ronde ! Et comme le petit-fils de Serigne Fallou, très au fait des nouveautés de ce monde, comme son père qui parlait plusieurs langues occidentales, en plus d'une érudition sans pareille, a très tôt découvert la supercherie. D'abord à cause du français plus que bancal utilisé par la prétendue "Marième Faye Sall", mais aussi de l'impertinence de l'argument avancé. Quand le guide s'en est ouvert à nous qui avons déjà connu ce genre d'argumentaires fallacieux, nous lui avons conseillé de ne même pas répondre au message – au risque de voir son compte piraté –, mais aussi de supprimer immédiatement cet "ami" de la liste de ses contacts. Et peut-être même de changer de mot de passe…
S'agissant de "l'amitié" de la supposée Marième Faye Sall et de l'offre des 58.000 dollars US (près de 35 millions Fcfa), Serigne Cheikh Ndindy indique : "C'est par respect pour le nom de cette dame que j'ai accepté de "l'ajouter", parce que", dit-il en paraphrasant un disciple de Serigne Fallou, du temps de la bipolarisation de la vie politique sénégalaise, dans les années 50, "je ne suis ni Senghoriste, ni Laministe. Je suis avec Serigne Touba. J'accepte tout don fait au nom de Serigne Touba, mais pas autre chose". (Senghor u ma, Lamine u ma, mangi ci Fallu. Bu sanni jotee ma sannil kama neex dellu ci Fallu).
Naturellement, d'autres internautes de bonne foi, surtout les célébrités comme Serigne Cheikh Ndindy, resteront les cibles privilégiées de ces arnaqueurs. Ce que nous conseillons, humblement, c'est de ne jamais croire à ces gens qui cherchent à vous appâter en vous proposant des choses alléchantes et qui, au bout du compte, vous demanderont d'envoyer une certaine somme à une certaine adresse, ou simplement de leur communiquer le numéro de votre compte bancaire qu'il pourrait vider sans ménagement.
ET ABDOUL MBAYE DE RÉPONDRE À BABA DIAO
"Décidément, cette lettre aurait-elle éventé le secret des Dieux, pour sortir de 40 années de silence un des hommes d'affaires les plus avares en sorties médiatiques de ce pays ? Si c'est ça, tant mieux !"
"Vous avez pris l'initiative, peut-être téléguidée, de répondre très longuement, à la place du Président Macky Sall, à la lettre que lui a adressée Abdoul Mbaye. Décidément, cette lettre aurait-elle éventé le secret des Dieux, pour sortir de 40 années de silence un des hommes d'affaires les plus avares en sorties médiatiques de ce pays? Si c'est ça, tant mieux !
Mais vous n'en êtes pas le destinataire et l'ACT n'est pas naïve au point de se laisser divertir dans des "querelles de bornes-fontaines" avec un citoyen sénégalais, fût-il, il est vrai, dans un même secteur, opérateur pour son compte et Conseiller du Président de la République ; aurait-il fort opportunément conçu ou ressuscité des projets dans les secteurs pétrolier et bancaire, à un moment où le potentiel en hydrocarbures du Sénégal attise des convoitises.
Ce n'est pas venant de vous que nous attendons des réponses, surtout si celles-ci n'éclairent pas sur les questions précises posées. Nous rappelons à l'attention du Président de la République, dont vous êtes le Conseiller Spécial, et à l'attention des Sénégalais, qui lui ont confié le mandat de servir en toute circonstance les intérêts du pays, les questions sur lesquelles, nous attendons réponses :
¥ La connaissance ou non par Monsieur le Président de la République de la relation particulière existant entre son frère Aliou SALL et la société Petro-Tim avant la signature des décrets 2012-596 et 2012- 597 du 19 juin 2012. Ces décrets portent approbation du Contrat de Recherche et de Partage de Production d'hydrocarbures conclu entre l'Etat du Sénégal, la société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN) et la société PETRO-TIM Limited pour les blocs de Saint Louis offshore profond et Cayar Offshore Profond ;
¥ Les raisons du choix de sociétés offshore et/ou au capital insignifiant comme bénéficiaires de blocs de prospection qu'elles rétrocèdent ensuite dans de très courts délais à de vrais opérateurs réalisant ainsi des marges colossales ne profitant pas au Sénégal ;
¥ Les négociations et l'entrée en relation avec des sociétés dirigées par des personnes condamnées pour blanchiment d'argent, fraude fiscale et violation de normes éthiques, etc.
¥ L'assurance par le Président de la République que les différents projets survenant fort opportunément et concomitamment dans les secteurs pétrolier et bancaire et initiés par des proches du Pouvoir en place, au moment où le potentiel en hydrocarbures du Sénégal est confirmé, ne sont pas parties d'un dispositif visant le contrôle par des intérêts privés de la cession future des parts de production revenant à l'Etat du Sénégal.
Nous notons votre décision de ne pas rester dans un débat qui concerne des voix plus autorisées que la vôtre. A notre avis, vous n'auriez même pas dû y entrer."
Le clan Maradona s'agrandit, Diego Jr enfin reconnu
Diego Maradona Jr, 29 ans, savoure son bonheur. Son illustre père vient de le reconnaître comme son fils. Il a vécu à Buenos Aires la première réunion de famille avec celui qu'il peut enfin appeler "papa".
Le jeune Italien est né à Naples, du temps où le numéro 10 argentin faisait la gloire du club du sud de l'Italie et entretenait une relation avec Cristiana Sinagra. Rejeté par le clan Maradona, il réclamait depuis des années d'être admis dans la famille.
"Enfin. Heureux, heureux, heureux", a célébré le jeune homme, footballeur sans grand talent, installé depuis juin à Buenos Aires.
"Je ne me lasse pas de le serrer dans mes bras, de le regarder, c’est très fort. J’ai du mal à dormir, de l’émotion. J’ai un père incroyable. C'est la plus grande joie de ma vie, pouvoir profiter de lui, jouer au foot avec lui", a-t-il déclaré, ému, lors d'un entretien télévisé lundi soir.
D'après le journal argentin La Nacion, le pape François avait demandé à Maradona, lors d'une audience en 2015, de reconnaître publiquement sa paternité.
La justice avait pris les devants. En 1995, un tribunal italien avait attribué à Diego Maradona la paternité de l'enfant mis au monde à Naples par Cristiana Sinagra, Diego Armando Maradona Sinagra, qui a depuis acquis la nationalité argentine.
Ce week-end, l'ancienne star du football a réuni Diego Jr mais aussi sa fille Jana, 18 ans, deux enfants nés de relations adultères.
Né le 20 septembre 1986, Diego Jr est l'aîné de la fratrie.
Officiellement, Diego Maradona n'a longtemps eu que deux filles, Dalma et Giannina (29 et 27 ans), avec son épouse Claudia Villafane dont il a divorcé en 2004.
De son union avec Veronica Ojeda est né Diego Fernando (3 ans), qu'il a aussitôt reconnu même si le couple était déjà séparé.
Il n'a pas encore d'enfant avec son actuelle compagne Rocio Olivo, une joueuse de football de 25 ans qui vit avec lui à Dubaï.
- Les excuses de Gianinna -
D'après la presse argentine, c'est elle qui a favorisé la réunion avec Diego Jr et Jana.
"Il ressemble à son père", a lancé en riant Maradona devant des journalistes convoqués pour immortaliser la rencontre.
Après le repas familial, ils ont joué au football dans la maison de Nordelta, une banlieue riche du nord de Buenos Aires.
A Buenos Aires, Diego Jr a participé à "Bailando", une des émissions les plus regardées à la télévision argentine dans laquelle des célébrités sont invitées à danser.
Gianinna, ex-épouse du footballeur Sergio Agüero, n'a pas apprécié d'apprendre la nouvelle par la presse. Elle est remontée contre son père qui a longtemps nié. Mais pas contre son demi-frère: "Je lui demande pardon pour avoir cru les mensonges de mon père".
Maradona avait refusé de se soumettre aux tests ADN aussi bien pour Diego que pour Jana. Mais dans les deux cas, la justice avait tranché et condamné Maradona à verser une pension.
Dalma et Gianinna se sont jusqu'ici tenues à l'écart de Jana et Diego Jr, qu'elles ont parfois croisé sur des plateaux de télévision ou de soirées à Buenos Aires.
Les Argentins attendent désormais une photo de Maradona avec ses cinq enfants, mais il faudra encore un peu de temps pour l'union sacrée. "El Diez" devait repartir mardi pour Dubaï, où il vit depuis plusieurs années.
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MACKY RÉVOQUE OUSMANE SONKO
L'opposant n'est plus inspecteur des impôts et domaines
SenePlus publie en illustration, le décret de ce lundi 29 août 2016 du président de la République révoquant l'opposant Ousmane Sonko de ses fonctions d'inspecteurs des impots. Egalement en illustration, le communqiué de presse du Porte-parole du gouvernement justifiant la décision de Macky Sall.
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LE FRÈRE DE MACKY SUR LA SELLETTE
EXCLUSIF LERAL.NET : Interview d'Aliou Sall sur les affaires de pétrole et de gaz : "Je n'ai bénéficié d'aucune facilité, encore moins d'un privilège dans le cadre des activités professionnelles que j'ai eues au sein de Petro Tim"
1 - Je ne suis actionnaire d'aucune société ayant été active, ou encore active, dans la promotion, la recherche, la production ou la distribution d'hydrocarbures au Sénégal ou à l'étranger. J'ai déjà déclaré que mon seul lien avec Petro Tim Sénégal est un lien contractuel par lequel j'ai été mandaté pour créer au Sénégal cette société, filiale à 100% de la société Petro Tim Limited.
Malgré la production de l'acte de création de Petro Tim Sénégal, acte mentionnant mon statut de gérant et précisant que l'actionnaire unique est Petro Tim Limited, mes accusateurs continuent à insinuer que cette société m'appartiendrait et que donc je détiens "des parts dans le pétrole du Sénégal". Ce qui, je le répète, est totalement faux. Maître Moussa Mbacké, Notaire à Dakar, ayant procédé à la création de ladite société, pourrait apporter des éclairages à ce sujet. N'étant donc pas actionnaire, je ne vois pas comment je pourrai disposer de 30% des parts des blocs Saint-Louis et Cayar Offshore Profond. Je rappelle que la création de Petro Tim Sénégal répond à l'exigence faite par le Code pétrolier, aux détenteurs de permis de recherche, d'établir un bureau de représentation au Sénégal.
2- Je déclare sur l'honneur n'avoir bénéficié d'aucune facilité, encore moins d'un privilège dans le cadre des activités professionnelles que j'ai eues au sein de Petro Tim Sénégal, que ce soit de la part du Chef de l'État ou de la part d'un membre du Gouvernement du Sénégal ou même de la part d'un quelconque haut fonctionnaire.
J'invite ceux qui s'y intéressent, à procéder à une analyse des contrats liant les différents opérateurs à Petrosen qui, en matière de recherche et de production d'hydrocarbures, agit pour le compte de l'État du Sénégal. Cette analyse permettrait de constater que les dispositions contractuelles de Petro Tim Limited, dispositions dont Timis Corporation et ensuite la société Kosmos Energy ont héritées, ne présentent aucune facilité dont ne disposeraient pas les autres compagnies. Au contraire, en tant que gérant, j'ai été souvent confronté à l'intransigeance des responsables de Petrosen, de la direction des hydrocarbures ou du Ministère en charge de l'Energie, chaque fois qu'il s'est agi d'évaluer la mise en œuvre des engagements contractuels. Je rappelle que les contrats allouant à Petro Tim Limited les blocs Saint Louis Offshore Profond et Cayar Offshore Profond, ont été signés par le Ministre d'État Karim Wade et le Président Abdoulaye Wade.
3- Je n'ai aucune dette fiscale. Je déclare régulièrement mes revenus non salariés et je paie mes impôts depuis 2008, car c'est en ce moment que j'ai commencé à disposer de revenus locatifs. Je dois souligner que j'entretiens des échanges épistolaires réguliers avec l'administration fiscale qui ne manque jamais de me rappeler les échéances comme à tout contribuable, et je ne m'en offusque pas.
A ce jour donc, j'affirme que je n'ai pas d'arriérés d'impôt que je sache. Du reste, c'est simplement ridicule de déclarer qu'un simple citoyen doit plus de 90 milliards francs CFA à l'administration fiscale si l'on sait qu'il n'y a aucune société au Sénégal qui paie autant d'impôts. J'ai bien compris que certains entretiennent l'amalgame en me confondant avec les sociétés détentrices des blocs. Du reste, en tant que gérant de Petro Tim Sénégal, j'ai régulièrement communiqué la situation fiscale de l'entreprise à l'administration des impôts qui, pour sa part, n'a aussi jamais manqué de me réclamer des informations complémentaires. A ce jour je n'ai jamais reçu notification d'un défaut de la part de Petro Tim Sénégal ou de Timis Corporation, société dont j'ai été le gérant. D'ailleurs, en dehors des charges fiscales liées au fonctionnement du bureau de représentation, Petro Tim Limited et les sociétés qui ont hérité de ses droits et charges par la suite, sont exonérées de tous les impôts et taxes, dans la phase de recherche d'hydrocarbures conformément aux dispositions du Code pétrolier du Sénégal.
4- Je ne suis pas actionnaire de la Banque de Dakar, ni d'aucune société financière enregistrée au Sénégal ou à l'étranger.
D'ailleurs je ne suis actionnaire d'aucune société enregistrée à l'étranger. Je ne détiens pas non plus de compte bancaire actif ou d'aucun autre actif à l'extérieur du Sénégal. Ayant résidé en France entre 2001 et 2005, j'y avais ouvert deux comptes à Bnp Paribas et au Crédit Lyonnais, comptes n'étant plus actifs depuis 2005. De même, mes comptes courants à la Bank Of China, ouverts quand j'étais à l'Ambassade du Sénégal à Pékin, ne sont plus actifs depuis que j'ai quitté ce pays en 2012.
5- Je ne possède pas de compagnie aérienne. J'ai accepté de m'associer avec Monsieur Riaz Barday, franco-malgache que j'ai connu en 2005, et qui projetait de se servir de Dakar comme plate-forme pour ses aéronefs (c'est un professionnel connu dans le monde du travail aérien et notamment dans la location d'aéronefs pour les missions humanitaires, les évacuations sanitaires et la lutte contre les acridiens).
Nous avons donc créé la société Sahel Aviation qui devait administrer la flotte de Monsieur Barday sous forme de contrat de gérance ou de location. Le capital de cette sarl était de 1 million de francs CFA et j'en détenais 30%. L'autre actionnaire, Monsieur Patrick Corréa, qui est un professionnel du travail aérien et qui m'a été présenté par Riaz Barday, était désigné gérant. Malheureusement, la législation douanière du Sénégal exigeant de déclarer en douane les aéronefs séjournant dans le pays pendant plus de six mois n'était pas favorable au business plan de Sahel aviation. La société était donc vouée à la disparition et je n'ai eu de nouvelle de Sahel aviation, et de Patrick Corréa, qu'avec les récentes publications médiatiques m'attribuant une compagnie aérienne dont Monsieur Corréa serait un prête-non. J'ai demandé à Monsieur Corréa, de prendre les dispositions nécessaires pour le transfert de mes parts à son compte puisse que je n'ai jamais eu de nouvelles de cette société depuis sa création.
6- La campagne calomnieuse menée contre ma personne a pour objectif de me confondre avec d'autres "fils de", ou "frères de" qui se seraient enrichis du simple fait de leur parenté avec des"Chefs d'État".
Cette campagne vise notamment à confondre la gouvernance du Président Macky Sall à celle de ces autres "Chefs d'État". D'ailleurs, c'est pour éviter tout amalgame que j'ai accepté de renoncer à ma carrière de Haut fonctionnaire. Je me rends compte aujourd'hui que c'était peine perdue.
Je ne suis pas un homme riche. Mais je remercie Allah. J'ai été Journaliste pigiste, j'ai été Reporter et ensuite Chef de desk avant de passer Grand reporter dans la presse sénégalaise. J'ai été Directeur de la communication de l'Agence sénégalaise d'électrification rurale. J'ai été Directeur de l'Analyse et des Ressources du Haut Conseil de la République du Sénégal. J'ai été Ministre conseiller et Chef de la mission économique du Sénégal en République Populaire de Chine. Depuis 2012 je gagne un salaire qui est équivalant aux salaires des séniors dans l'industrie minière et pétrolière. Je dispose de biens immobiliers depuis 2008. Mes ressources financières couvrent donc largement mon modeste patrimoine, patrimoine que j'ai communiqué à l'Ofnac et dont la partie la plus significative fait l'objet d'engagements auprès des banques.
Je souligne au passage que du fait des plaintes déposées par des membres de la société civile contre ma personne, j'ai répondu plusieurs fois aux convocations de l'Ofnac et ai répondu à toutes les questions en apportant chaque fois la documentation prouvant la véracité de mes déclarations. Monsieur Frank Timis, patron de Timis Corporation a aussi répondu aux questions de l'Ofnac.
7- J'ai le droit de travailler, de gagner ma vie afin d'entretenir ma famille, d'aider mes proches et de prendre en charge mes activités sociales et politiques. Je suis politiquement actif depuis l'âge de 12 ans et je travaille depuis l'âge de 14 ans.
J'ai travaillé comme marchand ambulant, sillonnant pendant mes vacances scolaires les marchés Ndiobènetaye et Diameguène. J'ai travaillé comme balayeur sur la route nationale pour subvenir à mes besoins d'étudiants. J'ai travaillé pour le compte de mon parti – And-Jëf, acceptant de gagner 25.000 francs CFA par mois. Aujourd'hui je travaille à mobiliser des investissements privés pour mon pays et je n'ai pas de complexe à gagner légalement ma vie en faisant gagner mon pays. Certes le Président Macky Sall est mon frère, il m'a aussi encadré et soutenu quand il le fallait. Il est aussi mon leader politique et je m'inspire en permanence de ses vertus : de son courage, de son endurance, de son honnêteté et de son patriotisme. Mais moi, je suis Aliou SALL.
Aliou SALL, Maire de Guédiawaye, Président de l'Association des Maires du Sénégal
Master d'administration publique de l'Ecole nationale d'administration (ENA) de France
Master en Planification des projets de développement, du Centre d'études financières, économiques et bancaires (CEFEB) de Marseille
Master en Finances publiques de l'Institut supérieur de finances (ISF) de Dakar
Maîtrise en communication du Centre d'études des sciences et techniques de l'information (CESTI) de Dakar
Certificat de Banque et Finance de l'institut Beta Finance de Dakar
Certificat en leadership international de l'université Georgetown de Washington
LE PARI REUSSI, LE SPECTACLE ASSURE, L’AMBIANCE AU RENDEZ-VOUS
16E ANIVERSAIRE DE VIVIANE ET DU JOLOF BAND AU GRAND THEATRE
Adama A. KANTE & Rassoul GUEYE |
Publication 29/08/2016
Remplir la grande salle du Grand Théâtre ne semble plus être un défi pour les artistes qui s’y produisent. Mais le grand défi reste de produire un spectacle de qualité, un show chaud à la hauteur des attentes des fans.
Et ce pari-là Vivi Chidid l’a réussi vendredi dernier, lors de la soirée anniversaire marquant ses 16 ans de carrière. Non seulement la salle était pleine à craquer, mais aussi on a senti l’artiste débordant d’énergie qui a offert au public plus de 18 titres. Tout cela, entremêlé par des déhanchements à gauche et droite, des tenues sexy, des mises en scène. L’artiste a assuré le show, devant des autorités, dont Mbagnick Ndiaye, ministre de la Culture, Aminata Tall, présidente du Cese...
Les rideaux se sont ouverts au-delà de 23 heures, alors qu’une chaleur suffocante régnait dans la salle. Le maître de cérémonie Dj Boubs a annoncé l’arrivée de l’artiste, sous un jeu de lumière, avec un fond d'une vidéo sur Viviane. D’ailleurs, elle est apparue sur scène, en étant tout de noir vêtue. Et avec une belle
chorégraphie des danseurs, elle entonne le morceau : «Liti liti». Le public, acquis à la cause, chante en choeur avec l’artiste. Sublime dans une tunique jaune noir, elle est revenue pour revisiter sa discographie avec le titre «Sama néné», puis «Sakhare ci», ensuite «Bamba jii», en duo avec la diva Fatou Guewel.
Et avant de clore ce premier tableau, l’ex de Bouba Ndour a offert au public le titre «Samina», avec une représentation du ballet en tenues traditionnelles. Aux environs de 1 heure 30, le deuxième tableau a été lancé avec une Viviane tout de blanc vêtue, assorti de doré, avec des plumes. Ce qui lui a donné les allures d’un ange. Elle s’est élancée alors avec le titre «Waw», accompagnée de la chorale des Martyrs de l’Ouganda pour chanter la paix au Sénégal.
Et sur ce même registre de la paix, Viviane, en featuring avec Youssou Ndour et Mbaye Diéye, a repris le titre «Sénégal rekk» du roi du «Mbalax», et le public s'y est donné à coeur joie. Un témoignage émouvant de You au terme de ce titre fera fondre Viviane en larmes. «Quand je t’ai connue, tu ne connaissais même pas Bouba. Tu chantes bien. Fonce, le meilleur reste à venir», a-t-il témoigné sous les ovations du public.
Pour un autre morceau, «Shama lama», elle est réapparue sur scène emmitouflée dans une robe longue noir marron, avec une fente très sexy. Et vers la fin, elle a surnommé cette prestation : «Nguenté-bii». Cela, avec une représentation théâtrale des divas de la musique traditionnelle : Soda Mama Fall, Daro Mbaye, Ndeye Mbaye…
Le titre «Champion» a aussi été réalisé par les artistes de la série «Wiri wiri», Jojo et Soumboulo, qui ont été ovationnés, là où leur comparse Cheikhouna était lui hué. Enfin, vers les coups de 2 heures 45, le show est reparti de plus belle. Mais cette fois-ci, Viviane s’est fait accompagner par ses frères rappeurs : Xuman, Baxaw, Bousk, Fou Malade, Degg-Tee. Ce qui a permis au public, venu très nombreux, de savourer en live le souvenir du titre «Taximan ».
Elle a ensuite enchaîné avec les frères «Banlieusards» de la Guinée, avant que le spectacle ne prenne fin peu après 3 heures du matin, avec son nouveau titre : «Wuyuma» qui a atteint un million de vues en 2 semaines sur Youtube. Le public a chanté et dansé en choeur avec Vivi tout au long de la soirée, dans une salle du Grand théâtre archi comble.
A noter, par ailleurs, que Salam Diallo, Pape Thiopet, Daba Sèye, entre autres, étaient également de la partie.
D’UNE TRAJECTOIRE DE CHAMPION DE LANCER DU POIDS ET DE JUDO… A UNE VIE DE COMEDIEN
MOHAMED FALL, ALIAS TONTON LIBASSE, BIG MO, PATIAX, ZIAPOU…
Il a été révélé au grand public par le petit écran. Notamment dans la publicité d’Orange Money, un service de transfert d’argent mis en place par la Société de téléphonie mobile Orange. Il, c’est le comédien Mohamed Fall, alias Tonton Libasse, alias Ziapou, alias Patiax, alias Big Mo… Homme aux multiples surnoms, Mohamadou Fall est un sénégalo-ivoirien, né en juin 1987 en Côte d'Ivoire. Mais aussi et surtout un ancien champion de lancer du poids, doublé d’un judoka.
Il est un ancien athlète de haut niveau, qui a participé même au championnat d’Afrique de lancer du poids. Mais aujourd’hui, il est devenu une figure de la «comédie publicitaire». Lui, c’est Mohamed Fall, alias Tonton Libasse, alias Ziapou, alias Patiax, alias Big Mo. Né en Côte d’Ivoire en juin 1987, il habite à Grand-Yoff où nous l'avons trouvé. Et en ce début d’après-midi de mercredi, sous une chaleur torride, Patiax nous a accueillis dans sa chambre, une photo de lui plaquée au mur, une guitare à côté, des médailles accrochées au mur, avec un grand lit à la dimension de sa taille et une armoire où sont rangés de nombreux trophées qu’il a gagnés lors des compétitions.
Ziapou est, en effet, un sportif de haut niveau reconverti dans l’art, dans la comédie plus précisément. Mais ici, chez lui, ce sont les va-et- vient incessants des gens qui viennent livrer des caisses où sont écrites thé pour infusion, qui attirent encore l’attention. Car, à l’entrée, il y a une boutique de vente de couches pour bébé et un salon de coiffeur. Tel est en tout cas le décor de la demeure de Tonton Libasse, cet autre surnom qu’on lui colle. Cependant, ce qui fait la particularité de cette maison, c’est l'odeur de la cuisson des beignets qui nous chatouille le palais.
«Je suis célibataire, sans enfant»
C'est autour d'un succulent «Mafé yapp» (riz à la sauce de pâte d'arachide) et d’un bon Coca-Cola que Tonton Libasse nous reçoit dans sa chambre. Vêtu d'une «Djellaba» et d'un bonnet noir, avec un short de la même couleur, Patiax ou encore Big mo, est relax. Du reste, force est de dire que ce pseudo de Big Mo lui colle à merveille. Car, il n'est pas n'importe qui. Colosse au physique imposant, Big Mo, ce rondouillard mesure en effet plus de 1 mètre 85 .
Ainsi, d’emblée, Mohamed Fall précise : «Je suis célibataire sans enfants. Mais je rêve d'avoir une belle femme, en l'occurrence une belle ‘Jongoma’. Et ce moment, il y a une fille dans mon cœur», tient-il à éclairer, pour couper court aux supputations.
Cependant, pour les gens qui le connaissent à travers des publicités et le théâtre, Patiax renseigne qu'il a appris le métier de la communication sociale au niveau de l'Institut supérieur des sciences de l'information et de la communication (Issic) où il a effectué sa formation pendant 5 ans. «Cette formation m'a beaucoup aidé dans mon travail de comédien. Parce que, poursuit-il, l'adage dit : l'on ne peut pas communiquer. Donc, tout est une forme de communication. Même le fait de ne rien dire est une forme de communication. La gestuelle, le regard, l'expression faciale, l'expression corporelle, tout cela c'est de la communication. Après cette découverte, je me suis dit:' dans la communication, il y a à faire pour vivre aussi ma passion qu'est le théâtre».
«Le comédien doit maîtriser les 3P»
«Donc, ajoute-t-il, pourquoi ne pas faire le link. Après plusieurs analyses, plusieurs recherches et plusieurs découvertes et certaines formations que j'ai faites, je me suis dit qu'il y a un rapport. Parce que, dans la communication et dans le marketing, pour pouvoir faire la vente d'un produit, il va falloir utiliser les 4 P c’est-à-dire le produit, le prix, la place et la promotion. Mais après, quand je me suis mis au théâtre, j'ai vu dans le marketing théâtral ou bien dans le jeu d'acteur que le comédien aussi doit pouvoir vraiment maîtriser les 3 P : la parole, la pensée, la plastique».
«Dans la communication, on peut communiquer sans pour autant ouvrir la bouche. Mais le théâtre aussi, on peut le faire sans ouvrir la bouche. Parce que, dans une dynamique de communication, la communication elle est non verbale à 95%. Le fait de ne rien dire, c'est une forme de communication. Et aujourd'hui, je parviens à faire la communication ou bien le théâtre sans pour autant ouvrir la bouche», souligne-t-il.
«J'ai eu le prix du meilleur second rôle dans la série ‘Goorgoorlou’ en 2012»
«Je suis reconnu à travers mes prestations à la télévision avec Lamarana Diallo que je remercie de passage. Car j'ai fait ma première prestation avec lui et j'incarnais le rôle d'un fou. J'ai débuté avec Lama et il m'a appris à faire beaucoup de choses, alors que j'étais encore au collège de Grand-Yoff, puis au lycée moderne de Dakar (Lymodak) dans les foyers. C’est là que, grâce à Djiby Touré alias Bour Guéweul que j'ai connu Lamarana Diallo», renseigne-t-il.
«Et, aujourd'hui, grâce à Dieu, j'incarne d'autres personnages, d'autres rôles et avec d'autres productions. J'ai joué dans la série ‘Goorgoorlou’ et j'ai incarné là-bas deux personnages. D’ailleurs, j'ai eu le prix du meilleur second rôle dans la série ‘Goorgoorlou’ en 2012. Pour vous dire, les Sénégalais me confondaient à un Ivoirien. Certes, je suis né en Côte d’Ivoire, mais je suis bien Sénégalais», confie-t-il.
«J'ai eu beaucoup de médailles de 2002 à 2009» au niveau national et international»
Revenant sur son cursus Big Mo souligne qu’avant de faire le théâtre, il a été dans la famille sportive. Tout a démarré au Cem de Grand-Yoff, vers les années 1999 et 2000, grâce à son entraîneur, Mademba Mbacké. Il souligne que ce dernier l’a beaucoup aidé dans la vie, pas seulement dans le milieu sportif, mais dans la vie de tous les jours. «Si aujourd'hui je commence à devenir quelqu'un, c'est grâce à lui, hormis ce que mes parents m'ont légué», dit-il.
Evoquant cette vie de sportif, il confie: «C’est Mademba Mbacké qui m'a aidé à accéder à l'équipe d'athlétisme du Jaraaf comme lanceur de poids. Et dans ce sport, j'ai eu pas mal de titres. J’ai été champion du Sénégal en cadet-junior en 2003, puis champion d'Afrique en 2004 et 5e championnat d’Afrique juniors en 2005. J’ai été également champion de la Zone 2 seniors en 2006 et 3e au championnat du Sénégal sénior en 2006, pour résumer un peu ma carrière».
Un lanceur doublé d’un judoka
Hormis le lancer du poids, Tonton Libasse a aussi pratiqué le judo. «Au moment où je pratiquais le lancer de poids, je faisais en même temps le judo avec Souleymane Boun Daouda Diop qui est actuellement directeur de la haute compétition du ministère des Sports. J'ai été champion du Sénégal junior en judo et j'ai eu beaucoup de médailles au tournoi des «4 grands, mais aussi au tournoi du Cercle Mess des officiers et avant cela dans les compétitions de judo de l’Uassu, dans le sport scolaire», évoque Mohamed Fall.
Sur les raisons qui l’ont poussé à tourner le dos au sport pour atterrir dans le théâtre, il fait dans la philosophie : «Vous savez, l’homme n'est pas ce qu'il est, ni ce qu'il a été et ce qu'il sera. Je n'ai pas choisi de laisser le sport au profil du théâtre. J'ai fait mon temps dans le sport. Et peut être que mon destin avait dit qu'aujourd'hui, je serai dans le théâtre».
«Et pourtant, quand j'étais dans le monde sportif, j'avais des qualités de faire de la comédie. Pendant les compétitions, dans les coulisses et regroupements notamment, je passais mon temps à faire rigoler les gens. Sans pour autant que je sache qu'un jour viendra et que je devienne un comédien professionnel», lâche-t-il.
«Je rêve d’Hollywood, d’avoir des maisons, des voitures, de fonder une famille…»
Evoquant sa carrière de comédien, notamment les cachets qu’il perçoit pour ses prestations dans des publicités, le communicant renseigne qu'il rend grâce à Dieu. «Je ne me plains pas, 'mangui sant Yalla', rassure-t-il. Quoi que les gens puissent dire, si j'ai des besoins à satisfaire, Dieu m'aide à subvenir à ces besoins».
«Mais comme toute personne, je rêve d’un meilleur devenir. Je rêve d’Hollywood, d’avoir des maisons, des voitures, de fonder une famille… Et je me donnerai corps et âme pour atteindre mes objectifs. Je suis un ‘Fallène’ et je suis trop fier de mon prénom, Mohamed, donc je me battrai pour mes rêves», avertit-il.
«J'ai énormément de projets en tête, mais comme dit un proverbe en wolof, ‘ku ñëp xam fo jëm, do yeeg’. Comme j’ai dit, certes je rêve d'Hollywood. Mais sachez que j'ai vraiment envie d'aider mon pays. Mon combat aujourd'hui, c’est que les comédiens puissent accéder et maîtriser le marché audiovisuel. Parce que je trouve anormal qu’un bon comédien, bien formé, avec tout son potentiel puisse être laissé en rade et qu’à sa place on prenne un animateur ou un mannequin pour lui faire jouer un rôle dans un film ou lui faire faire de la publicité. Alors, je dis : l'homme qu'il faut à la place qu'il faut», plaide Big Mo.
Big Mo, sa diarrhée chronique et ses «bombes atomiques» au retour d’un voyage
Pour finir en beauté, Tonton Libasse nous livre une anecdote hilarante, une expérience qu’il a vécue sur le chemin du retour d’un voyage au Mali en bus. Il explique qu’il avait mangé de la viande grillée et bu du lait caillé. Ce qui lui a coûté cher. «Durant tout le voyage, c’est une diarrhée chronique, sans compter les «tiit-tiit» (bruit du pet) des bombes atomiques que je larguais. Avec les secousses, je suais à grosses gouttes et je ne parlais plus aux gens», se marre-t-il.
«Et pourtant, à l’aller, c’est moi qui animais le bus. Mais au retour, j’ai fait du ‘mut’, silence total. Mais quand je suis arrivé vers Rufisque, j’étais tout content. Car j’ai vu la station qui était tout près et j’ai fait mes besoins sans même me soucier des gens qui étaient dans les alentours», lâche Big Mo dans un fou rire général.
MAPENDA DEFEND WALY : « Il faut que jeunesse se fasse »
Mapenda Seck pense que tout le bruit constaté autour le Waly Seck est normal parce qu'il est jeune et il est célèbre.
“Waly est certes mon neveu, mais c'est moi qui l'ai élevé. Je le connais mieux que quiconque. Il a un très bon coeur. Tout ce bruit qu'il y autour de lui, c'est dû à la fougue de la jeunesse. Waly est jeune et il faut que jeunesse se fasse. Nous sommes tous passés par là. En plus de cela, la célébrité a ses revers. Toute cette polémique n'est que la rançon de sa gloire. Son père l'a même chanté dans un de ses albums. Mais le plus important, c'est de ne jamais prêter le flanc”, déclare Mapenda dans un entretien avec “L'Observateur”.
Selon lui, il ne cesse de donner des conseils à son neveu. “A chaque fois que besoin est, je l'appelle, je discute avec lui. Il me prête toujours une oreille attentive et n'est jamais sourd à mes recommandations. Comme il le dit toujours, c'est moi son père et non Thione Seck”, déclare le chanteur.