Dakar, 13 juil (APS) - Le nouvel ambassadeur de la France au Sénégal, Christophe Bigot, a promis, mercredi, de travailler à renforcer davantage ’’le dynamisme de la coopération" franco-sénégalaise, réaffirmant l’ambition de Paris d’accompagner la recherche agricole sénégalaise qui bénéficie de son appui "depuis 1949".

 "Ce sont des efforts très anciens et j’avoue que les résultats que j’ai vus aujourd’hui sont assez spectaculaires, notamment le développement de plantes qui permettent de mieux résister aux conditions difficiles des sols au Sénégal (..)’’, à partir de techniques éprouvées, a souligné M. Bigot.
 
Il s’exprimait avec des journalistes, à l’issue d’une visite effectuée mercredi au centre de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA).
 
Aujourd’hui, a-t-il fait remarquer, "le Sénégal est le principal poste de l’IRD. Sur l’ensemble de la carte planétaire, il est le pays où l’Institut consacre le plus de moyen en termes de budget mais aussi d’effectifs".
 
Cela s’explique selon lui par les liens historique entre les deux pays."C’est un véritable partenariat entre Français et Sénégalais qui peuvent servir à d’autres pays", a noté le diplomate français.
 
"On peut toujours faire plus", a-t-il dit, soulignant la nécessité de travailler à valoriser d’abord "les résultats actuels de la recherche et faire en sorte que les chercheurs sénégalais puissent les exploiter et créer des start-up et exporter dans d’autres pays".
 
S’y ajoute que "plusieurs bourses ont été offertes pour former des doctorants qui ont passé deux à trois séjours dans des laboratoires français au titre de leur formation", a par ailleurs relevé Christophe Bigot.
 

Au pays des coups fourrés de toutes sortes et des langues calomnieuses, du vacarme et de la vindicte, il y en a un qui n’aime point le bruit, les thiow et mbélé mbélé*, ces palabres dans lesquelles nous détenons des positions enviées… Notre président n’a plus la patience ni la capacité à encaisser les battages perpétuels, hors des grandes campagnes électorales.

En  dehors de ces périodes exaltantes qui méritent qu’il déploie son grand art de la guerre, quand son instinct de survie lui donne des forces herculéennes décisives, il préfère à la manière d’un scientifique, avec ses instruments précis, opérer sur la classe politique comme un chirurgien intervient sur le corps humain.

Couper ici, coudre là, rafistoler là-bas, obturer ailleurs… Evidemment il a une expertise dans sa pratique, regardez comment il a ravalé les façades de tout le paysage politique, une taille en bloc où sévit un vrai découpeur de partis. Vieilles figures et vieux politiciens liftés, dopés avec des postes et des honneurs et vlan… aspiration de leur cerveau ! Une certaine société civile, journalistes et râleurs, aux postes de ministrons et de directeurs généraux sur le plateau, 4x4 et costumes gris bleu et revlan… ablation de la langue et castration pour se prémunir des chaleurs intempestives que des remords pourraient provoquer…

Le chirurgien Macky Sall est très habile de ses doigts, mais vu sa constitution, nous autres avons souvent des soucis avec ses dosages anesthésiques ! Aïe, aïe, aïe, ça fait mal là !

Avant l’opération c’est toujours branle-bas de combat, le diagnostic est établi, le mode de gestion établi et l’opération ordonnancée.  Devoir de réserve oblige, l’intervention se trame dans les secrets d’alcôve. L’acte terminé, le miracle s’opère, nous voilà les yeux écarquillés au réveil, sans savoir ce qui s’est vraiment passé puisque toutes les hypothèses sont possibles.

La vraie cependant, nous n’en trouverons jamais trace car le scénario garde une part d’improvisation, le dénouement n’est pas connu d’avance, il est évolutif. Notre doc aux mains froides et au cœur chaud sait le but à atteindre, il pose ses balises sur les points cruciaux mais le reste se fera au pif, en fonction des évènements et des astres. Oui notre as du bistouri et prince du slalom a beaucoup de chance : il retombe toujours sur ses pieds !

Je l’ai souvent vu venir ! Un mot furtif dans la presse, une prise de position sans l’air d’y toucher, un petit rien parfois et tu sens et même tu sais que Max la main froide est à l’œuvre ! Avant même qu’il lève le bistouri, les rares qui le connaissent savent où il va nous tailler et en général ce n’est pas là où il regarde. Il aime les tirs groupés, d’un seul coup régler plusieurs problèmes, c’est son côté radin, il ne faut pas gâcher ! C’est de la médecine de guerre !

Avoir la main froide n’empêche pas d’opérer à chaud, au plus fort des phénomènes inflammatoires en pleine crise. Si Idy râle de douleur comme un putois ces jours-ci, c’est bien parce qu’il sait qu’il s’est fait proprement amputer de tous ses membres et est devenu cul de jatte à son insu ! Il ne lui reste plus qu’à canarder à tout va et la seule stratégie de mettre dos à dos les Wade et Macky ne fera pas de lui le chef de l’opposition.

La seule manœuvre possible face à "Max, la menace", c’est la position du candidat anti système, anti deal, mais est-il crédible dans ce rôle ? Il se débat et c’est de bonne guerre mais traiter Wade de dealer ne va certainement pas arranger ses relations avec le PDS…

Dans le cas de Karim Wade, c'est toujours le chirurgien qui a tout orchestré et qui a opéré à vif en endormant tout le monde sur le protocole. Mais comme d’habitude, l’anesthésie n’a pas tenu jusqu’à l’aube ! Le réveil fut douloureux. Grâce ou coup de grâce, là est la question ! Ce qu’il vient d’administrer à Karim est plus un traitement de cheval, qu’un traitement de faveur. L’avenir nous le dira peut-être, mais de deux choses l’une, soit il s’agit d’un deal politique ou politico-économique et on exfiltre un opposant gênant vers l’étranger en échange de son silence et de sa liberté, soit on accorde son pardon et sa clémence à un citoyen sénégalais et dès lors, il est libre d’aller, de venir et de s’exprimer.

Macky l’expert a vite compris néanmoins une chose car il connaît nos faiblesses, il travaille dans nos esprits, nous sommes tous gérés, oui il gère tout le monde, famille, politiciens, peuple ! Soyez-en sûrs, personne ne le gère, c’est lui qui gère tout et tout le monde !

Pour Karim donc, le jet privé, les sénégalais n’allaient pas le digérer et comme un chainon à la patte du jeune homme, une image qui flirte avec ses vieux amours ou démons, sous les traits du fils à papa jetsetteur, accueilli au pays du flouze, dans ces palaces des milles et une nuits… plus que ne peut en supporter nos pauvres cœurs qui menacent de rompre nos poitrines de fureur et de jalousie ! C’est du grand art quand même ce coup de pied qui vous propulse de Rebeuss au Nirvana en jet privé ! BVF

Décidément, si les sénégalais ne se rendaient pas encore compte que Karim est d’un autre monde, inaccessible, de paillettes et de milliards pendant que le gorgorlou ne voit pas la couleur d’un rond, que leur faut il encore ? Allez, le chirurgien nous en remet une louche !

Prudence, il laisse d’abord ses petits lieutenants aller se fourvoyer sans information puisqu’il ne les briefe point, pour tâter le pouls du peuple après les inepties qu’ils ne vont pas manquer de sortir.

Oui, il les voudrait omniscients pour suivre et comprendre ses zigzags mentaux mais comme ils ne savent rien, ils disent des lieux communs comme les autres quidams. Macky la science attend que le capharnaüm s’installe bien et envoie son Mini-moi Dionne taper du poing sur la table pour nous servir un bout de la vérité ! Ah ce PM,  fidèle parmi les fidèles, démineur et recouseur à toute heure, quand Latif dit qu’un membre de la famille de Karim Wade a demandé cette grâce, le mini-moi, le seul à avoir les vraies infos de son grand-Moi, vient nous expliquer que c’est l’Emir du Qatar himself qui a demandé cette grâce !

Ouille, ouille, ouille ! Là, c’en est trop pour le sénégalais de la rue ! Maintenant c’est l’Emir du Qatar, Son Altesse Sérénissime qui rend ce genre de services à Karim… vous voyez bien vous autres gorgoulus que ce n’est pas demain la veille que l’Emir du pays où l’argent coule à flots va se soucier de vous ! Voilà le deuxième fossé qui a englouti Karim et effacé d’un coup de bistouri tous les sacrifices qu’il a consenti pendant plus de 3 ans à l’ombre, à apprendre le wolof, à mieux connaître notre société. Il a suffi de la présence du procureur du Qatar dans l’avion pour comprendre que le chirurgien l’avait taillé en miettes, là où ça fait le plus mal, à la renommée !

Si j’osais un conseil post-opératoire à notre Karim national, je souhaiterais qu’il récupère au plus vite ses esprits, sa liberté de circuler et de s’exprimer, afin qu’il nous donne lui-même une explication. Oh, il peut bien prôner son « ambition pour un Sénégal, attaché aux valeurs de progrès et de justice », mais qu’est-ce que cela nous apporte de nouveau ?

Dans toutes les démocraties dignes de ce nom, les politiques rattrapés par les affaires s'expliquent devant leurs électeurs, ils se justifient de leurs actions et souvent même ils présentent leurs excuses quand leur comportement est indéfendable. Libéré par le fait du prince ne signifie pas pour autant qu'il est innocent. Bien au contraire, je dirai même que s’il ne s’expliquait pas, cet agrément se traduirait en " coup de grâce" pour sa carrière politique, car il y aura toujours un doute sur son honnêteté. Et cette grâce, qu’il l’ait voulue ou non, cet exil qu’il l’ait accepté ou non, seront comme un fardeau dont il devra se débarasser !

Et sûrement, le chirurgien a t’il gardé quelques serviettes chaudes au cas où le gracié se mette à lui casser les pieds ! Une chose est sûre dans cette affaire : la magnanimité du chirurgien n’a d’égale que l’épaisseur des dossiers qu’il détient. Syndrome Panama papers ou tout autre gamelle bien rangée dans son placard pourraient servir notre main froide,  à accomplir son dessein mais soyez en sûrs, il n’a jamais lâché la proie pour l’ombre !

owane@seneplus.com

Oumou Wane est également présidente de la chaîne de télévision Africa7

Passionné de musique, Ismaël Prince ( 26 ans) caressait le rêve de faire carrière dans l’industrie musicale, notamment en ingénierie de son. Le Bac en poche, faute de moyens de se faire former au Canada, selon ses ambitions premières, il met fin à ses études pour se lancer dans la vie active.  

Auteur- compositeur, avec sa  modeste formation en musique, il Isamael joue  dans les restos, hôtels… dans le cadre des collaboration

D'origine bissau-guinéenne, Ismael Prince est  talentueux,  plein d’énergie et  veut percer dans  le showbis.Il veut "être au top", dit-il.

Dans cet entretien avec SenePlus, il décline ses ambitions.

Regardez la vidéo.

Dakar, 5 juil (APS) – Kalidou Koulibaly, l’international sénégalais présenté comme l’incarnation de la réussite défensive des Lions a qualifié Aliou Cissé, le sélectionneur national ‘’de professionnel, pointilleux et dur parfois’’.

‘’Mais ça fonctionne bien avec les joueurs. Il a l’ambition de faire du Sénégal l’une des meilleures équipes d’Afrique et il y parviendra’’, commente le défenseur de Naples dont la signature prochaine au profit de Chelsea (élite anglaise) ,est annoncée par des médias.

La qualification à la CAN 2017 acquise avec un carton plein à une journée de la fin des éliminatoires, le Sénégal peut désormais se concentrer sur Russie 2018 où il a hérité de l’Afrique du Sud, du Burkina Faso et du Cap-Vert.

"Ce sont des adversaires de qualité, mais notre équipe est à la fois solide et talentueuse", souligne Koulibaly sur le site de la FIFA.

Les Lions n’ont participé qu’une seule fois à la Coupe du monde, en 2002 avec une victoire historique sur les Bleus champions du monde en titre avant d’atteindre les quarts de finale, rappelle le site de la FIFA.

"Notre sélectionneur, Aliou Cissé, le manager, Lamine Diatta, et l’entraîneur des gardiens, Tony Sylva, ont tous disputé ce tournoi", rapporte l’ancien Messin, soulignant que ces anciens ‘’nous ont parlé de cette expérience et nous avons envie de vivre la même chose".

Sur la gestion de la sélection nationale, "(Aliou) Cissé a reconstruit l’équipe depuis sa nomination l’année dernière", estime Koulibaly.

"Il a déjà obtenu des résultats à peine plus d’un an. Les supporters et les médias sont exigeants au Sénégal et c’est normal. Mais il faut nous donner du temps’’, ajoute le défenseur central.

Il a démarré avec les Lions en septembre dernier lors d’un match contre les Warriors de la Namibie lors de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2017.

Kalidou Koulibaly né en France et qui a joué au FC Metz (France), à Genk (Belgique) et depuis 2014 à Naples (Italie), a évolué sous les couleurs françaises avec les moins de 20 ans.

Dakar, 29 juin (APS) - L’ancien sélectionneur des Lions, Amara Traoré qui exerce depuis quelques années en Guinée, a annoncé à l’APS avoir fait acte de candidature pour succéder au Français Luis Fernandez sur le banc du Syli national.

 "J’ai répondu à l’appel d’offres des autorités guinéennes, je viens de déposer sa candidature pour le poste de sélectionneur de Syli national", a annoncé l’ancien sélectionneur national (2009-2012), qui a dirigé les équipes locales de l’AS Kaloum, du Horoya AC et de Soumba FC.
 
"Je vis dans ce pays depuis plusieurs années, je maîtrise l’environnement socioculturel et socio-psychologique, en plus d’avoir l’expérience" requise, a expliqué le technicien sénégalais, qui avait qualifié les Lions à la CAN 2012.

"J’ai participé en tant que footballeur aux éliminatoires de la Coupe du monde 2002 et en étant, en même temps, leader moral du groupe dirigé par Bruno Metsu, c’est une expérience que je veux transmettre à cette équipe du Syli engagée dans les éliminatoires", a relevé le technicien sénégalais dans un entretien téléphonique.

 
"Je maîtrise aussi bien l’environnement des compétitions africaines pour avoir fait la CAN en tant que footballeur et sélectionneur", a-t-il rappelé, avant d’évoquer ses participations, en tant qu’entraîneur, en Ligue africaine des champions et en Coupe de la CAF.
 
Nommé à la tête du Syli national à la veille des éliminatoires de la prochaine CAN, Luis Fernandes avait démissionné du banc guinéen en début juin, quelques jours avant le match contre le Swaziland, comptant pour l’avant-dernière journée des éliminatoires de Gabon 2017. Un match perdu 0-1 par la Guinée.
 
La Guinée, éliminée de la CAN 2017, est logée dans le groupe A des éliminatoires de la Coupe du monde 2018, en compagnie de la Tunisie, de la RD Congo et de la Libye.
 
Ancien attaquant des Lions du Sénégal, Amara Traoré a dirigé des clubs au Sénégal (Linguère et Jaraaf) et en Guinée (AS Kaloum, Horoya AC et Soumba FC) et a qualifié l’équipe nationale sénégalaise à la CAN 2012.
 
L’ancien attaquant du SC Bastia, du FC Metz et de Gueugnon (France) était aussi dans le staff des Lions lors des éliminatoires combinées de la CAN et du Mondial 2006.
 
En plus du technicien sénégalais, l’ancien défenseur du Syli national, Dianbobo Baldé a fait acte de candidature.
 
On prête également à Lappé Bangoura, technicien guinéen, demi-finaliste du CHAN 2016 et intérimaire après le départ de Luis Fernandez, la volonté de se présenter. 

Seneplus publie ci-dessous l'intégralité du communiqué de la présidence, daté du 24 juin 2016, annonçant la libération de Karim Wade et de ses complices.

Le Président de la République, par décret n° 2016-880 du 24 juin 2016, a gracié Messieurs Karim Meissa Wade, Ibrahima Aboukhalil dit Bibo Bourgi et Alioune Samba Diassé.

Il convient de préciser que cette mesure dispense seulement les condamnés de subir la peine d’emprisonnement restant à courir.

Ainsi, les sanctions financières contenues dans la décision de justice du 23 mars 2015 et la procédure de recouvrement déjà engagée demeurent.

Dakar, 22 juin (APS) – Amy Sène a retrouvé, ce mercredi, son titre de championne d’Afrique du lancer du marteau dames avec un jet de 68m 35, à l’occasion des 20-e championnats d’Afrique d’athlétisme qui se déroulent présentement à Durban (Afrique du Sud).

Amy Sène reprend ainsi un titre continental perdu en 2014, aux 19-e championnats d’Afrique de Marrakech (Maroc) au profit de la Burkiné Laetitia Bambara.

La Sénégalaise a profité de cette 20-ème édition (21-26 juin), pour établir, avec cette performance, un nouveau record africain.

Avec cette médaille d’or, le Sénégal fait déjà mieux qu’à Marrakech où il n’est rentré qu’avec une médaille d’argent remporté par la même Amy Sène.

Gnima Faye qui a fini 2-ème de sa demi-finale du 100m haies avec un temps de 13s 66, est qualifiée à la finale de la spécialité.

Fatoumata Diop a terminé à la 3-ème place de sa série du 400m et se qualifie en demi-finale du tour de piste dame avec un chrono de 53s 99.

Chez les garçons, Moulaye Sonko et Josh Swaray ont été éliminés dès les séries du 100m avec respectivement des temps de 10s 48 et 10s 51.

Le Procureur de la République a abandonné les charges retenues contre la chanteuse Déesse Major qui avait été placé en garde à vue vendredi pour attentat à la pudeur et atteinte aux bonnes mœurs suite à la diffusion d’un vidéo privée l’a montrant en tenue jugée indécente. Une plainte du Comité pour la défense des valeurs morales au Sénégal était venue corser son cas. Déesse Major s’en remet à Dieu.

L’affaire Déesse Major, du nom de cette jeune artiste rappeuse qui a eu maille à partir avec la justice depuis vendredi dernier, a connu son épilogue, hier. Une issue heureuse pour Ramatoulaye Diallo, alias Déesse Major, puisqu’elle a été relaxée par le procureur de la République. Serigne Bassirou Guèye a, en effet, classé l’affaire sans suite. 

L’arrestation de Déesse Major, suivie de son placement en garde à vue, vendredi dernier, faisait suite à une plainte déposée auprès au Parquet de Dakar par le Comité pour la défense des valeurs morales au Sénégal. Un Comité qui a fini par introduire une lettre de désistement auprès du même Parquet, hier matin, facilitant ainsi l’abandon des poursuites contre l’artiste. Puisque, finalement, aucune charge n’est plus retenue contre elle, alors qu’elle était poursuivie pour attentat à la pudeur et atteinte aux bonnes mœurs.

Après sa libération par le Procureur, Déesse Major a versé de chaudes larmes devant ses proches et ses souteneurs venus nombreux au Palais de justice de Dakar. Habillée en tenue traditionnelle de couleur verte, elle a tenu d’abord à rendre grâce à Dieu, avant de remercier tous ceux qui l’ont soutenue, à travers la presse, les réseaux sociaux, etc. 

Déesse Major : «C’est une épreuve par laquelle je devais passer»

«Je remercie tout le monde, les artistes qui sont là, les associations culturelles, mes fans, mes parents et mes amis et surtout tous mes avocats, Mes Bamba Cissé, Me Barro, Me Sylva et Me Kane», a-t-il réagi, avant de remercier aussi «la presse, car j’ai eu beaucoup de soutien, les animateurs…». 

Pour ce qui est des faits et de cette plainte qui lui ont valu ses 72 heures de détention à la police, jusqu’à son déferrement, ce lundi, elle s’est contentée de dire : «Alhamdoulilah, je rends grâce à Dieu. En tant que musulmane, je l’ai bien vécue. Car je considère que c’est une épreuve par laquelle je devais passer. Et j’y suis passée, Dieu merci». 

La rappeuse Ramatoulaye Diallo, alias Déesse Major, après avoir été auditionnée pendant 2 minutes, hier, par un enquêteur de la sûreté urbaine (su) de Dakar, a été placée en garde-à-vue pour attentat à la pudeur et atteinte aux bonnes moeurs. L’agent de police lui a juste demandé de confirmer avoir envoyé des images provocatrices. La jeune femme a été auparavant auditionnée.

Le commissaire de la SU, El Hadji Cheikh Dramé, a exécuté un soit transmis  du procureur de la République, près du Tribunal de grande instance de Dakar, Serigne Bassirou Guèye. Cette interpellation fait suite à une plainte du Comité pour la défense des valeurs morales du Sénégal (Cdvm), qui a déposé une plainte suite à une apparition publique de l’artiste au stade Iba Mar Diop, dans une tenue jugée sexy, indécente et provocante. 

Déesse Major, qui se dit disciple de Baye Niasse, a démarré sa carrière en 2008. Mariée, elle se dit fière de loger à Grand-Yoff et de ses tenues provocatrices. Avant de devenir rappeuse, elle a été femme de ménage, artiste…

Dakar, 16 juin (APS) - L’Afrique doit adopter "une approche volontariste et structurée" pour parvenir à une transformation structurelle de son économie, a soutenu, jeudi, à Banjul, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye.

 Le continent africain "dispose d’atouts certains et de potentialités énormes pour réussir la transformation structurelle de son économie", mais pour ce faire, les pays concernés doivent adopter ’’une approche volontariste et structurée pour une meilleure transformation locale" de leurs richesses, a-t-il soutenu.
 
Le patron de la diplomatie sénégalaise intervenait à l’ouverture d’une réunion ministérielle organisée en prélude à la prochaine TICAD VI, du nom de l’édition 2016 de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique, se tiendra à Nairobi (Kenya), en août prochain (27-28).
 
Cette perspective permettrait à l’Afrique de "générer plus de valeur ajoutée" et de "créer plus d’emplois, en vue de réduire significativement la pauvreté et de l’éradiquer au cours des prochaines années", a dit Mankeur Ndiaye. 
 
"Telle est naturellement notre ambition commune, tel est l’espoir que les dirigeants africains et japonais fondent dans la TICAD", a ajouté le ministre des Affaires étrangères et des Sééngalais de l’extérieur.
 
Mankeur Ndiaye a insisté sur la nécessité, pour les pays africains, de "maitriser les technologies de pointe, à travers des ressources humaines de qualité, la recherche et l’innovation".
 
Selon lui, cela passe par "l’appropriation des piliers et des axes prioritaires" du TICAD, une initiative qui ’’pourrait contribuer de manière décisive à la réalisation d’un développement durable et inclusif en Afrique, dans le cadre de son Agenda 2063 et par des stratégies volontaristes d’industrialisation du continent" africain. 
 
Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a par conséquent invité le contient africain à "mettre à profit toutes les initiatives continentales pertinentes, dans une approche participative, en vue de formuler les meilleures stratégies pour leurs financements et leur mise en œuvre".
 
La TICAD a été lancée en 1993 par le Japon, à l’effet de promouvoir le développement, la paix et la sécurité dans le continent, à travers la coopération bilatérale et multilatérale.

La rencontre préparatoire à la TICAD VI, se tient en Gambie, en partenariat avec le gouvernement japonais, le Bureau du conseiller spécial des Nations unies pour l’Afrique, la Commission de l’Union africaine, la Banque mondiale et le PNUD, le Programme des Nations unies pour le développement.