Elle a toujours voulu se servir de sa voix pour combattre l’injustice et les inégalités. Angélique Kidjo, l’une des musiciennes africaines les plus célèbres dans le monde, a reçu samedi à Dakar le prix ‘’Ambassadeur de la conscience’’. Ce prix, la lauréate de plusieurs Grammy Awards le partage avec trois mouvements de jeunes militants africains dont Y’en a marre. Après un face-à-face avec la presse, ‘’La voix de l’Afrique’’ s’est entretenue avec EnQuête.
Que représente pour vous cette énième distinction ?
Les distinctions sont pour moi des responsabilités. C’est difficile après de pouvoir continuer sa vie comme tout un chacun. Et donc cela rend conscient de toutes les responsabilités que l’on a par rapport aux autres. Mais aussi ça rend humble. Et il faut être humble dans la vie car elle est une école assez difficile. Et l’humilité vous amène aussi à voir les choses différemment et quand on est trop dans sa bulle et qu’on a la grosse tête, on ne comprend rien de ce qui se passe. Et moi j’ai été très proche des gens et très tôt, j’ai appris par ma famille à remercier pour ce qu’on me donne et à donner quand je peux, sans attendre de remerciements. Recevoir ce prix d’ambassadeur de conscience a quelque chose d’intimidant pour moi. Ce prix va me pousser à continuer, à parler davantage des questions qui concernent les droits humains à notre époque.
Après des années de combat pour des causes comme la liberté d’expression en Afrique, l’éducation des filles etc, y a-t-il selon vous des progrès dans ce sens ?
Les progrès sont lents. Mais il y a certains pays qui s’en sortent bien quand même. C’est l’exemple du mien. Le Bénin a eu son indépendance en 1960. Et depuis, le peuple béninois est très vigilant par rapport à certaines choses. Il faut lire les éditoriaux de mon pays pour savoir qu’il y a une réelle liberté d’expression même s’il nous a fallu 20 ans de dictature communiste pour l’avoir. On est passé de la dictature à la démocratie sans une seule goutte de sang. Si on est capable de le faire, c’est que tout le monde en est capable.
Quel doit être le rôle de l’artiste dans le combat pour le respect des droits humains ?
Il faut en parler. Sans les droits humains, il n’y a pas de vie. Et rien ne peut se faire sans la liberté de choix. Il faut que l’on reconnaisse que notre histoire est orale. Et pour moi, la musique doit continuer à raconter une histoire. L’histoire de l’Afrique que je connais qui n’est pas l’Afrique des clichés de guerre, de misère, de problèmes sans arrêt. Mais je suis contre le jugement des gens. Il faut toujours se poser la question de savoir pourquoi la personne a fait ce choix-là.
Etes-vous d’avis comme certains que les Africains ne peuvent s’approprier leur histoire à cause de l’influence occidentale ?
La forte influence existera toujours. Mais est-ce qu’on vit par rapport à elle ? Il ne tient qu’à nous d’arrêter cette pression occidentale. Il est temps que l’on pense à nous. Ce n’est pas l’Occident qui définit qui nous sommes. Il faut avoir une certaine vérité par rapport à soi-même. Qu’on arrête de dire que l’Occident nous empêche d’évoluer. Peut-être que nos dirigeants sont dans le même lit que les intérêts occidentaux mais quel est le bénéfice pour nous ? Moi, on me dit pourquoi tu ne retournes pas en Afrique.
Je réponds à ceux qui me posent ces genres de question que la lutte que je mène pour mon continent, c’est ici qu’on peut la faire le mieux et changer les mentalités. Il faut que l’Occident commence à nous prendre pour des êtres humains doués de raison et d’actions. Arrêtons de rendre les autres responsables de notre avenir. Prenons notre avenir en main et la musique peut le faire. Il faut que l’on raconte notre histoire. Si nous ne nous levons pas pour nous battre pour notre propre culture, notre propre futur, personne ne le fera. Cela fait 50 ans que personne ne l’a fait.
Le bénin a un nouveau Président. Qu’attendez-vous de la gouvernance Talon ?
J’attends d’abord de voir Talon à l’œuvre, pour ensuite pouvoir le juger. Les élections viennent d’avoir lieu et donc avant de dire un mot, laissons le temps au nouveau Président de travailler et l’on verra ce qui va se passer après….
VIDEO
MULTIPLE PHOTOS
LA COSMOPOLITE DANS TOUTE SA PRESTANCE
De S’na mi bog, The Battle of Jericho, Zadok the priest, Dem kaba à Vivre d’amour, la SPJE conformément à sa composition et ses objectifs est sans frontières
(SenePlus.Com, Dakar) - La SPJE s'essaie à tout. Et le défi toujours relevé. La partie classique du concert de son 10è anniversaire était un voyage à travers des époques diverses et des continents différents. Un périple de 20 mn chrono qui va de la Russie au Togo via la Grande Bretagne, les Etats-Unis et la France.
Respectivement le chœur exécute S'na mi bog "Dieu est avec nous", un chant de la liturgie russe orthodoxe, The Battle of Jericho, "la Bataille de Jericho", bataille livrée par Josué, qui est un morceau fétiche et culte des Golden Gate Quartet, du nom du groupe vocal d'Africains- américains qui excelle dans l'art du negro-spiritual.
L'enchaînement est fait avec Zadok the priest, "Zadok, le prêtre", l'hymne de couronnement du roi George II (Grande-Bretagne) composé par Georg Friedrich Haendel (16è siècle). Puis Dem Kaba "Sauve-moi vite!" en langue éwé du Togo, un chant traditionnel. La boucle de la phase classique du concert est bouclée par "Vivre d'amour", un poème de Sainte Thérèse de Lisieux, sous la musique douce et mélodieuse de Grégoire Boissenot, que maestro Vivien Bertin exécute avec présence et émotion. Suivront après 3 autres solistes pour le même chant avant que le choeur ne prenne. Un show placé sous le signe : "Tout pour la Gloire de Dieu".
Les balises sont ainsi bien faites pour annoncer la comédie musicale dédiée au roi David.
(SenePlus.Com, Dakar) -C’est l’une des anciennes de la chorale Saint Pierre Julien Eymard (SPJE). Honorine Botombé qui vient de la République démocratique du Congo a une puissance vocale impressionnante. Une voix claire, nette et propre. Tous ceux qui s’étaient déplacés samedi 21 mai à Sorano, ont pu se rendre compte et apprécier sa performance à l’ouverture du concert des 10 ans de la SPJE.
Ancienne présidente du groupe, elle avait, en effet, gratifié le public d’un bon solo «Ave Maria» de Jacques Arcadelt. Une voix envoutante, déchirante et captivante qui a conquis un public intéressé. Abel Sanou actuel président de choeur dixit, dans un entretien avec Seneplus que "Dieu a gratifé la chorale Saint Pierre Julien Eymardde beaucoup de talents, avec des choristes qui ont des voix extraordinaires. En voici donc une.
Voir la vidéo
VIDEO
MURIEL AFFI, THE QUEEN OF SORANO
La jeune étudiante a épaté le week-end dernier le public venu nombreux assister au concert de la chorale SPJE , par sa performance, en interprétant "The Queen of The Night de Wolfgang A. Mozart
Étudiante ivoirienne, Murielle AFFI a tenu ferme les notes très aiguës en interprétant merveilleusement the "Queen of the night" (la Reine de la nuit), célébrissime œuvre de Wolfgang Amadeus Mozart, sous l'accompagnement majestueux et la dextérité de la pianiste japonaise Isumi, maître dans son art.
Très à l'aise dans cet exercice, on se croirait à l'opéra de la Bastille en France, de Monte-Carlo à Monaco, de Rome en Italie, ou d'autres opéras occidentaux, habitués de telles envolées lyriques. Mais non ! On est bien à Dakar. Et cela se passe au théâtre national Daniel Sorano avec un public local, africain, médusé et admiratif de la performance de la jeune étudiante
In fine, ce n'était ni l'Italienne Cecilia Bartoli, ni l'Allemande Diane Diamrau, une soprane très en vue, mais de Muriel Affi. Elle a eu droit naturellement à des ovations à la hauteur de l'épreuve.
Pour être top, belles ou «parfaites», elles sont prêtes à toutes les follies. Elles, ce sont les Sénégalaises qui se tapent des make-up ou maquillages dont les prix varient entre 2 000 francs Cfa, 5 000 francs Cfa, 15 000 francs Cfa, voire 20 000 francs Cfa et même au-delà. Il existe ainsi toutes sortes de maquillages sur le marché. A savoir : le simple, le sophistiqué, le chic, le glamour…
Le make-up ou maquillage défini comme une autre expression du visage, a pour but d'embellir et de sublimer le visage féminin. Le make-up permet de faire sortir les traits de beauté. On utilise le maquillage le plus pour mettre en valeur la beauté d'une femme. Et actuellement, pour être top, et belles, les femmes sénégalaises sont prêtes à dépenser une fortune rien que pour le visage.
Mme Adjuwa est l'une d'entre elles qui ne compte pas pour se faire belle. La vingtaine, la taille moyenne, teint un peu clair, elle est venue se faire maquiller pour ses séminaires. «Je suis prête à débloquer n'importe quelle somme pour me faire belle encore. Chaque mois, je viens dans ce salon pour me faire maquiller et je débourse pour chaque séance la somme de 5 000 francs Cfa. Et le jour de mon mariage, j'ai dépensé la somme de 20 000 francs Cfa juste pour me faire un make-up. Il faut faire des sacrifices parfois et c'était le plus beau jour de ma vie», a-t-elle renseigné, non sans indiquer qu’elle «dépense en moyenne 40 000 francs Cfa par mois pour (se) ravitailler en poudre, en rouges à lèvres appelés nudes (neutres)».
Des fares à pommette et des yeux à 14 000 francs
Abondant dans le même sens, cette visagiste du nom de Tida d'apporter sa touche personnelle, avec le concept «High lites». Selon elle, ce concept englobe tout dans le make-up. «’High lites’ est quand nous prenons la console anticerne qui est plus claire que notre peau et on le met sur la zone T (en dessus des sourcils allant du nez pour finir sur le menton) et sur les pommettes», a expliqué la visagiste.
Aussi, a-t-elle ajouté: «Mais, quand il s'agit du contouring, il faut prendre des anticernes plus bronzées que la peau ; Et il faut les mettre sur les côtés pour le contour. Pour le ‘High lites’, il faut les mettre dans les zones qui demandent le plus de lumière, mettre un fond de teint d'anticerne plus clair que la peau».
«Cherry pink gloss» éclaircissant lèvres à 15 000 francs
Rencontrée juste au seuil de la porte d'un institut de beauté sis à Ngor, Mme Sy, une dame qui venait se faire un soin de visage, de révéler qu'elle a acheté récemment un gloss éclaircissant lèvres qui s'élève à 15 000 francs Cfa. Selon elle, «ce sont des gloss qui sont à la fois des traitements. Tous les week-ends ou presque, je pars au salon de coiffure pour me faire maquiller et je débloque en moyenne 30 000 francs Cfa. C’est-à-dire que je fais en même temps des soins de visage».
Sur le même registre, cette jeune fille du nom de Bibi de faire savoir que pour un bon make-up, il faut débloquer beaucoup d'argent. Trouvée dans un salon de la place où elle venue faire son traitement des cheveux, elle a confié: «La boîte de maquillage que j'ai achetée récemment coûte 20 000 francs Cfa et la boutique était en promotion pour te dire. Il faut se mordre les doigts quand on veut être au top. Par exemple, dans une cérémonie de mariage».
Des mallettes de maquillages à 50 000 francs, avec make-up 4 ever, clinique, Mac, Milano
Pour sa part, Dazou, une autre jeune dame, dit débourser «des sommes exorbitantes» pour se maquiller. Elle soutient du reste que de nos jours, les filles ont tendance à mélanger maquillage et «maquillas», le maquillage ordinaire donc. D'après elle, «pour un maquillage clean, il faut au moins acheter une poudre qui va avec son teint. C'est la base de tout».
Poussant la réflexion, elle fait savoir que «chez Sephora, ce n'est pas chez n'importe qui. Les gens qui y achètent débloquent dans les environs de 40 000 francs Cfa pour un poudrier seulement. Alors, pourquoi ne pas se sacrifier nous filles sénégalaises à sortir au moins la somme de 2 000 francs Cfa ou bien 5 000 francs Cfa pour une journée. Car, ce n'est pas tous les jours qu'on part au salon. Et avec l'arrivée des Chinois au Sénégal, même avec 1 500 francs Cfa, tu peux avoir tous les genres de maquillages».
Même son de cloche du côté d'Aïssatou. «Je suis présentatrice d'une émission dans une télé de la place. Du coup, je n'ai pas encore beaucoup de sponsors. Et tous les matins, je fais un crochet dans un salon de la place qui fixe le prix à 4 000 francs Cfa. Donc, imaginez cette somme pendant 4 jours dans la semaine», souligne cette présentatrice.
Make-up simple entre 2000 et 5000 francs, et glamour à 15 000 francs
Interpellée sur le sujet du jour, Maguette Sy, responsable de l'institut de beauté «Secret des sens» renseigne : «Les produits qu'on utilise d'habitude pour un make-up intact sont d'abord une base préparatrice pour le teint. Ensuite, un fond de teint adapté, un anticerne adapté et un fixateur pour le teint. Le contouring, c'est un make-up qui sert à ressortir les traits, à affiner certaines parties du visage, par exemple le nez. Puis, embellir une transformation du visage».
D'après elle, pour avoir un make-up intact, elle utilise des pinceaux de marque «Mac», des pinceaux pour le fond de teint fluide, des pinceaux compacts, des pinceaux pour les fares à paupières, les sourcils, les pinceaux blush… Car, dit-elle, chaque pinceau a sa particularité.
Make-up pour mariée entre 20 000 et 45 000 francs
«Et les différents maquillages sont dans les prix. Pour les maquillages simples, il faut débourser 5 000 francs Cfa. Pour un maquillage sophistiqué, comme les soirées de gala, le prix est à 10 000 francs Cfa. Pour le contouring c’est 15 000 francs. Et ce qui concerne le maquillage des mariées, c'est à 20 000 francs Cfa», a expliqué la responsable du salon.
Pour sa part, Aram Séna Diop, esthéticienne de son état, souligner : «Tout le monde parle de make-up certes, mais le vrai make-up se fait par un travail bien fait autour des sourcils. Car, c'est la base de tout. Pour un maquillage clean et embelli, il faut au moins travailler en moyenne avec 7 à 10 pinceaux, mais cela dépend aussi de la nature du make-up».
VIDEO
MULTIPLE PHOTOS
SAINT-PIERRE JULIEN EYMARD SURCHAUFFE SORANO
10è anniversaire du cœur de la paroisse Saint-Joseph de Médina
Les choristes ont offert une prestation de qualité mêlant les genres, les chœurs et les répertoires. A l’occasion de leur dixième anniversaire, le collectif avait préparé une comédie musicale autour du Roi David. Gage de diversité, la chorale a mis le feu à un public qui lui était tout acquis.
Elle est arrivée dans une robe rouge vive qui embrassait le velours pourpre du rideau dressé derrière elle. Le public du Théâtre de Sorano,qui avait déjà ovationné la chorale Saint Pierre Julien Eymard à plusieurs reprises, était incandescent. Il s’est alors embrasé. Immobile face au micro, les mains accrochées aux plis de sa robe, Muriel a entonné l’air de la Reine de la Nuit, sorti tout droit de la Flûte Enchantée de Mozart.
Après deux minutes d’envoutement total à écouter les montées et les descentes vocales de la chanteuse, le public qui est revenu à lui, s’est levé pour acclamer la soliste. Personne d’autre n’aura le droit à un standing ovation personnel même si des applaudissements fournis et des cris de félicitations ont accueilli la plupart des prestations.
Les fidèles de la paroisse de Saint-Joseph de la Médina et les étudiants étaient venus nombreux fêter le 10è anniversaire de la chorale Saint Pierre Julien Eymard.
Fondée en 2006, cet ensemble cosmopolite accueille 98% d’étudiants d’Afrique de l’Ouest et du Centre, selon son président Abel Sanou. La diversité est donc le sceau de ce collectif réuni «pour chanter la gloire de Dieu». Le thème de ce soir, "Tout pour la gloire de Dieu" ̧ a été décliné en plusieurs parties entre chants classiques, chants religieux, chants africains et comédie musicale.
De The Battle of Jericho à Louez Yavhé en passant par des Hosanna, les prestations impressionnantes des chorales Julien Jouga, Saint Martin de Pores et des chœurs, sont allés jusqu’à faire danser le public.
Le cru 2016 de cette représentation annuelle était en effet assez rythmé. Une large partie de la soirée, qui a commencé assez en retard, a été consacrée au Roi David dont l’histoire biblique a été présentée en musique et avec une prestation théâtrale de qualité mais hélas ternie par des problèmes de micros et de sons récurrents qui était plus du ressort des régisseurs du théâtre que des protagonistes de la soirée.
Néanmoins, le public ne s’est pas laissé abattre, enchanté de voir ses connaissances du quotidien sur une scène, les rires et les acclamations accompagnaient chaque nouvelle arrivée sur scène. Ce rendez-vous sonnait un peu comme une réunion de famille.
Patrick Chesnais: le foot, "beau et brillant sous le soleil"
Des couleurs vives, le soleil éclatant, les cris de la foule: enfant, le comédien Patrick Chesnais a été ébloui en voyant son premier match, se souvient-il dans l'un des entretiens réalisés par l'AFP avec des personnalités fans de foot avant l'Euro-2016 en France (10 juin-10 juillet).
Premier souvenir de foot ?
"J'avais 8 ans et j'étais allé voir mon premier match de football, au stade Robert-Diochon à Rouen, un stade un peu mythique (ndlr: Patrick Chesnais a 70 ans). J'avais été absolument sidéré: une équipe avait des maillots rouges, une autre des maillots jaunes, la pelouse était d'un vert cru et c'était bombardé par un soleil éclatant. Il y avait les cris de la foule, ça faisait un peu peur, et toute cette scène, sous le soleil et sur la pelouse d'un vert dru, m'avait épaté. Je me suis dit: +C'est ça que je veux faire, quelque chose qui soit beau et brillant sous le soleil et qu'on regarde en applaudissant!+"
Si vous étiez un joueur de l'Euro-2016 ?
"J'ai un petit faible pour un joueur qui n'est pas très sympathique c'est (le Portugais) Cristiano Ronaldo."
Si vous étiez un club (d'aujourd'hui ou d'hier) ?
"PSG, de tout temps, même dans les mauvais jours, quand ils n'étaient pas bons et tout. J'ai des amis qui ne vont plus au stade parce qu'ils sont écoeurés par l'aspect fric et ils trouvent ça un peu sale, mais il y a tellement d'argent dans le foot à tous les niveaux... Ca nous permet d'être compétitifs sur une scène internationale où l'argent circule énormément parce que c'est le spectacle mondial numéro 1. Là, on a maintenant un grand club à Paris. Malgré l'argent, ou à cause de l'argent, je suis pour le PSG!"
Si vous étiez un geste technique ?
"J'adore la talonnade, il y en avait beaucoup dans les années 70 et 80, c'était devenu assez rare et là ça revient, j'adore ça. C'est un geste qui a beaucoup d'élégance, c'est aussi un truc instinctif où le joueur tourne le dos à celui à qui il va passer la balle en aveugle. Il ne le voit pas mais il le sent et je trouve ça très beau."
Si vous étiez Didier Deschamps, que diriez-vous à vos joueurs juste avant la finale ?
"Eclatez-vous, faites-vous plaisir, ne pensez à rien d'autre que de jouer au football. Si en plus vous gagnez, tant mieux, mais avant tout éclatez-vous."
PAR FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODÉ MANGA DE SENEPLUS
VIDEO
MULTIPLE PHOTOS
LE BELLE COURONNÉE DE 10 ÉTOILES
De la rumba congolaise, du gospel, du classique, la chorale St Pierre Julien Eymard de la paroisse St Joseph donne un concert "inédit" pour célébrer son 10è anniversaire - Abel SANOU, son président nous parle de l'ambiance des répétitions
FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODÉ MANGA |
Publication 20/05/2016
(SenePlus.Com, Dakar) -Dix ans, ça se fête. Et les toutes les fêtes ne se ressemblent pas. En tout cas, la chorale Saint Pierre Julien Eymard (SPJE) de la paroisse Saint Joseph de la Médina, qui célèbre son 10è anniversaire, a fait le choix d'un spectacle inédit pour marquer l'histoire et les mémoires.
A cet effet, ce groupe très coloré de par son aspect cosmopolite, annonce un méga concert ce samedi 21 mai au théâtre national Daniel Sorano, placé sous le signe "Tout pour la gloire de Dieu". SenePlus.Com reçoit, le président du groupe, M. Abel Sanou qui, nous promet un spectacle mémorable, riche en diversités et en sonorités, reflet du groupe. Lequel est composé à près de 90% d'étudiants venus d'Afrique de l'Ouest et du Centre, et de quelques professionnels, dont certains sont en formation.
Le spectacle de ce samedi soir sera donc un voyage au cœur du riche patrimoine musical africain : l'on promet de la rumba congolaise, des rythmes akan de la bouillante Côte d'Ivoire, de l'"agbadja" du Bénin, le "bugueurebu" du pays joola, en Casamance, etc.
La chorale SPJE promet aussi de promener son public dans les méandres de la musique savante et du gospel. Le tout "mariné", agrémenté d'une spéciale comédie musicale sur l'histoire du roi David. Ouvre qui porte la signature d'un des maîtres de choeur du groupe.
La soirée promet donc d'être moment d'évasion et de bonheur, de gaieté et de bonne humeur aussi. C'est un défi ! Abel Sanou explique l'état d'esprit des choristes en ce moment de tension et de pression, soutenus par un élan de prières.
Les organisateurs du festival international de jazz de Saint- Louis bénéficient de nombreux soutiens de taille. Après Cheikh Lô, c'est au tour du chanteur Baba Maal d'annoncer sa disponibilité à soutenir le festival international de jazz de Saint-Louis, en raison de l'énorme impact positif de cette manifestation sur l'image du pays. Le lead-vocal du Dandé Lenol invite les organisateurs du festival à ne pas baisser les bras.
Les lampions de la 24ème édition du Festival international de jazz de Saint-Louis, qui ont illuminé pendant une semaine la mythique place Faidherbe, se sont éteints dimanche dernier avec un boeuf inoubliable entre Baba Maal et le bassiste sénégalais Cheikh Ndoye.
Après sa prestation, le lead-vocal du Dandé Lenol a magnifié la tenue de ce rendez-vous culturel. Cependant, il estime que les Sénégalais ne se rendent pas compte de l'impact positif des événements culturels sur l'image du pays à travers le monde. "Nous devons travailler davantage à soutenir des événements culturels comme le Festival de jazz de Saint-Louis. Ce festival grandit de plus en plus. Je voyage et je rencontre souvent des promoteurs d'événements et le nom du Festival de jazz de Saint-Louis et d'autres évènements culturels qui se passent au Sénégal sont cités un peu partout.
Les gens ont une impression vraiment formidable du pays. C'est une excellente chose, donc nous devons préserver ces initiatives. C'est un festival qui représente beaucoup pour notre pays. Il faut tout faire pour consolider les acquis. Et puis, on n'a plus le droit de baisser les bras après avoir organisé une vingtaine d'éditions", a indiqué le roi du Yéla qui considère que la culture est un bien à préserver soigneusement, car elle participe au développement d'une nation.
"Le Festival de jazz de Saint-Louis a démontré, à certains touristes qui devaient venir et qui n'ont pas fait le déplacement et à certains bailleurs, que la culture est une locomotive du développement et non un frein. Le devoir de ce festival, c'est d'exister et de démontrer que la culture est au-dessus de tout ce qui menace la cohésion sociale. Nous devons continuer à aller de l'avant. Il y aura toujours des forces qui essayeront de nous retenir, mais la culture est au-dessus de tout", clame Baba Maal.
PAR FODÉ MANGA DE SENEPLUS
VIDEO
DOUBLE NATIONALITÉ
VIDÉO SENEPLUS - Y a-t-il plus Sénégalais qu'Abdoul Mbaye ? Il répond sans détour à la question
L'engagement en politique d'Abdoul Mbaye est placé sous le signe de la promotion des valeurs de dignité, d'intégrité, du respect de la parole donnée, de solidarité, de confiance, mais aussi du refus, voire du mépris de tout ce qui est anti-valeur.
L'ancier Premier ministre parle également de sa double nationalité. Il répond à plusieurs questions de journalistes. Visionnez cette vidéo de Fodé Manga de SenePlus.