Dakar,15 juin (APS)- L’artiste musicien Youssou Ndour entame à partir de novembre une tournée française et internationale, rapporte le site de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique.
Selon la source, Youssou Ndour va débuter sa tournée avec notamment un concert à la Philharmonie de Paris (le 15 novembre) et au Bataclan (les 18 et 19 novembre).
Jeune Afrique souligne que c’est un symbole fort pour cet ambassadeur de la paix’’, qui se produira donc presque un an jour pour jour après les attentats qui ont endeuillé la France.
Il poursuit que la maison de disque Sony a annoncé que le chanteur sénégalais avait signé avec le label Jive/Epic et sortirait un nouvel opus en octobre, intitulé ‘’ Africa rekk’’ .
‘’ Ce nouvel album, que Youssou décrit lui-même comme +Un voyage entre l’Afrique moderne et l’Afrique traditionnelle, une traversée des différentes cultures africaines+, comportera plusieurs duos qui seront annoncés bientôt ‘’, note l’hebdomadaire panafricain.
En mai, Youssou Ndour avait déjà partagé un premier extrait de cet album, ‘’ Serin Fallu ‘’.
PAR AMINATA TOURÉ, ANCIEN PREMIER MINISTRE
MIMI - MACKY, LA RUPTURE ?
URGENT - Assimiler le droit de grâce à un arrangement politicien c'est ne point comprendre les changements profonds aux allures de révolution silencieuse qui ont été opérés depuis 2012 en matière de meilleure gouvernance
En quatre ans, des progrès indéniables ont été accomplis en matière de lutte contre la corruption. Notre corpus législatif et réglementaire s’est enrichi de dispositifs normatifs permettant une meilleure gestion de nos deniers publics.
Le code de transparence portant sur les finances publiques, la création de l’OFNAC, la déclaration de patrimoine des élites administratives en charge des fonds publics, sont autant de mesures avant-gardistes allant dans le sens d’une meilleure gouvernance des affaires publiques.
Ceci n’est pas passé inaperçu aux yeux de nombreux de nos concitoyens. En effet, selon l’étude de Transparency International et Afro Baromètre réalisée entre mars 2014 et septembre 2015, la majorité des sénégalais interrogés admettaient que le gouvernement fait un travail important de lutte contre la corruption.
La communauté internationale a également reconnu ces avancées importantes, le Sénégal est cité par la Fondation Mo Ibrahim parmi les pays africains ayant connu une amélioration de l’Indice MO Ibrahim de la gouvernance en Afrique au cours des 4 dernières années en se classant à la 9éme place sur 54. Alors que selon le rapport 2015 de la même fondation l'état de la corruption s’est aggravé en Afrique dans la même période.
Dans notre continent où pendant des décennies le pillage des ressources publiques a été longtemps la règle, il faut reconnaître que beaucoup de chemin a été parcouru depuis mars 2012 et c’est à mettre au crédit du Président Macky Sall qui a choisi dès son arrivée de s’engager résolument dans la voie de la reddition des comptes publiques, condition sine qua none pour la réussite du Plan Sénégal Emergent.
Faut-il rappeler que la bonne gouvernance est clairement stipulée dans le PSE comme objectif stratégique pour atteindre nos ambitions d'émergence pour les prochaines deux décennies.
Dans cette même optique de lutte contre la délinquance à col blanc, la justice sénégalaise a été saisie de cas d’enrichissement illicite notoires, parmi lesquels celui de Karim Wade, pour ne pas le nommer. Les magistrats dans leur âme et conscience ont délivré leur verdict et justice a été servie sans faiblesse coupable ni cruauté inutile.
La Justice a pour vocation de faire respecter les lois que nous nous sommes choisies et de sanctionner ceux qui y dérogent. Mais la Justice reste humaine et humaniste et c'est pourquoi le législateur accorde le droit de grâce dans des conditions bien définies par la loi au premier des citoyens, le Chef de l'Etat qui seul apprécie et juge de son opportunité. C'est ainsi que chaque année il gracie des centaines de nos concitoyens incarcérés. Assimiler le droit de grâce (dont les fondements sont essentiellement humanistes et humanitaires) à un arrangement politicien c'est ne point comprendre les changements profonds aux allures de révolution silencieuse qui ont été opérés en quatre ans en matière de meilleure gouvernance.
A l'heure du dialogue entre tous les acteurs publics impulsé par le Président de la République et salué par tous nos concitoyens, il est souhaitable qu'un consensus fort soit justement bâti autour des acquis législatifs et institutionnels de bonne gouvernance dont notre pays s'est progressivement doté depuis 2012. Ceci évacuerait du discours public ll'argument facile souvent brandi de persécution politique lorsque la reddition des comptes se met en application.
Pour notre part, nous encourageons et soutenons le Président Macky dans ses efforts avant-gardistes pour une bonne gouvernance des affaires publiques et nous sommes convaincus que c'est aussi en reconnaissance de ces efforts que près de 63% des sénégalais lui ont réaffirmé leur confiance le 20 mars dernier.
Aminata Touré
Ancien Premier ministre
PAR TIDIANE KASSÉ
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LE DERNIER SALUT D'UNE AMÉRIQUE COMPLEXE
Ce vendredi on enterre donc Muhammad Ali à Louisville, dans le Kentucky. Là où il est né en 1942. Mais ce n'est pas un homme qu'on ensevelit, pas même une légende. On met simplement sous terre une Histoire. Elle continuera de fleurir
Ali est mort peu à peu, depuis que la maladie de Parkinson a commencé à l'affaiblir à partir de 1984. Il ne disait plus rien, privé de parole par sa santé déficiente. Il n'était plus lui même. Le Système a alors tenté de le récupérer.
I have a dream disait Martin Luther King, Muhammad Ali était un rêve incarné. On se couchait avec lui en dansant comme un papillon et on allait à l'école le matin en traçant des moulinets dans les airs. Directs, crochets, esquives… On se rêvait Ali. Belles années 60. De Muhammad Ali on ne connaissait encore que les photos. Elégant, puissant, déterminé. On a grandi alors qu'il construisait sa légende. Celle d'un être éclairé par sa lucidité, sa pugnacité et sa révolte.
On a découvert le racisme dans les rébellions d'Ali. On a su qu'un système n'est rien devant la détermination d'un homme. On a compris avec lui qu'être Noir est un combat, Césaire et Fanon viendront structurer ces pensées plus tard. Ali a refusé d'aller au Vietnam, son refus a éclairé le côté ignoble de cette guerre impérialiste. Ce que d'autres disaient avec de belles phrases, il l'exprimait simplement : "Les Vietcongs ne m'ont rien fait. Aucun Vietcong ne m'a jamais traité de nègre. Je ne sais pas pourquoi j'irai leur tirer dessus". On était jeune, on était enfant. Mais il n'en faut pas souvent plus pour éveiller des consciences. Malgré la puissance de la propagande américaine, le Vietnam a commencé à devenir une ignominie.
Ce vendredi on enterre donc Muhammad Ali à Louisville, dans le Kentucky. Là où il est né en 1942. Mais ce n'est pas un homme qu'on ensevelit, pas même une légende. On met simplement sous terre une Histoire. Elle continuera de fleurir.
Une histoire...
Ali est une Histoire. Il y a eu un avant et un après Jésus Christ, la boxe aussi s'est écrite avec un avant et un après Muhammad Ali. C'est grâce à lui qu'on a remonté le temps pour voir qui était Joe Louis, qui était Rocky Marciano, etc. Quand il est parti, il n'y a eu plus rien d'aussi beau. Il n'y en aura sans doute jamais d'aussi grand. Chaque époque a ses grandeurs, mais il y a un ordre dans les grandeurs. La sienne fut la seule faite pour défier l'éternité.
On a découvert Muhammad Ali un soir d'octobre 1974, contre George Foreman. Plus que les secondes d'image d'un Journal télévisé naissant, il était là. C'était le troisième événement de portée mondiale qu'apportait la télévision sénégalaise, après les Jo de Munich-1972 et le Mondial de foot Allemagne-1974.
Cette nuit d'octobre fut longue. Pour se mettre sur le prime time américain, il avait fallu programmer le combat à 4 heures du matin dans le lointain Zaïre. Qu'à cela ne tienne. On avait veillé jusqu'à 2 heures du matin à Dakar. A l'heure dite, on était un petit groupe à avoir tenu devant le poste en noir et blanc. Tous pour "le plus grand, le plus beau, le plus fort". Une devise olympique.
Le combat fut difficile. Ali ne dansait pas comme on s'y attendait. Il se réfugiait dans les cordes. C'est plus tard, beaucoup plus tard, au hasard d'une de ses biographies, qu'on a compris sa stratégie.
Ali était arrivé sur le ring longtemps avant Foreman. Le champion du monde l'avait fait poireauter. Il en avait profité pour faire le repérage du terrain. Quand il s'est adossé aux cordes, il a senti qu'elles n'étaient pas aussi fermes que d'habitude. Quand il a essayé de danser, il ne s'est pas senti voler. Le ring n'était pas assez souple. Quand le combat a commencé, il a essayé de garder la distance. Mais il s'est rendu compte que quand il sautillait deux pas en arrière, les grands écarts de Foreman lui faisaient bouffer l'espace. Au mépris des rappels à l'ordre de son coin, Ali a changé de combat.
Réfugié dans les cordes, il profitait de leur élasticité pour des esquives sublimes. Il encaissait les coups dans les gants, ou les recevait sur les côtes. Sans danger. Sept rounds passèrent ainsi à user le "monstre" qui frappait, frappait… Jusqu'à cette sortie sublime du 8e round. Deux coups pour se dégager des cordes et Ali tourna autour de Foreman en le pilonnant. Cinq enchainements de directs. Foreman balaya les airs de ses grands bras, le regard vitreux, le souffle court, électrocuté. Dix secondes plus tard, c'était la fin de Rumble in the Jungle.
On n'avait pas dormi du reste de la nuit. Les derniers Klaxons qui résonnaient dans la rue s'éteignaient quand sont montés les appels du muezzin. On est allé ainsi au lycée, transporté par ce succès irréel. On pensait Foreman indestructible, notamment après qu'il eut massacré Frazier un an plus tôt, mais un dieu des Olympes l'avait disloqué.
Un visionnaire
Frazier, avec Foreman, fut le troisième élément de la légende des sixties-seventies. Il raconte son premier combat de 1971 contre Ali, quand ce dernier était venu chercher le titre que lui avait retiré la New York State Athletic Commission. Ali frappait en rythmant ses coups par des "Don't-you-know-I-am-god" (Tu ne sais pas que je suis dieu). La répartie de Frazier fut aussi savoureuse : "Hé bien dieu, tu vas avoir ta raclée". Ali l'avait eue. Mais ce ne fut qu'un détail dans l'Histoire. D'autres l'ont racontée, on n'y revient pas. Ali a essuyé cinq défaites dans sa carrière ; les beaux souvenirs ont fini de les effacer.
Le reste, comme toutes les belles légendes, appartient aussi au cinéma. Ali est le sportif dont la vie a sans doute été le plus portée à l'écran. Plus qu'un boxeur, il était un scénario. Un visionnaire. Allez sur le Hollywood Walk of Fame, à Los Angeles. Tous les monstres sacrés du sport et du cinéma ont leur étoile gravée sur le sol. Il est le seul à avoir le sien sur un mur. "On ne me marche pas dessus", avait-il clamé. L'Amérique l'a toujours su.
Convaincue et abattue, l'Amérique s'était résolue à regarder Ali à hauteur d'Homme. Lui Cassius, devenu Muhammad. Ses contempteurs le raillaient en l'appelant par son nom d'esclave, mais on se rappelle cet adversaire qu'il a pilonné sur le ring en lui criant : "Dis, comment je m'appelle ?… Bim… Dis, comment je m'appelle ? Bim…"
Il était ami de Farakhan et Malcolm. Il était musulman révolutionnaire. Il était ce que l'Amérique ne pouvait accepter. Ils ont cherché à lui fermer sa "grande gueule", il n'a jamais cessé à leur crier sa rage et celle des siens, celles de tous ces Noirs qu'avalait le ghetto.
Une mort lente
Ali est mort peu à peu, depuis que la maladie de Parkinson a commencé à l'affaiblir à partir de 1984. Il ne disait plus rien, privé de parole par sa santé déficiente. Il n'était plus lui même. Le Système a alors tenté de le récupérer. On lui a fait allumer la flamme olympique en 1996, George Bush l'a décoré de la plus haute distinction de l'Amérique, Bill Clinton va prononcer ce vendredi son oraison funèbre… En 1967 pourtant, cette Amérique avait tenté de le "tuer" en le suspendant à vie pour la boxe. Cela lui coûtera trois des plus belles années de sa carrière et des milliards de dollars. Mais il croyait à ce qu'il était.
Aujourd'hui, les grands médias américains n'ont pas trop cherché à savoir ce qu'Ali pensait des policiers Blancs qui continuent de tirer sur les Noirs comme sur des chiens. Cette Amérique hypocrite et raciste qui prétend aujourd'hui respecter ses positions, l'avait qualifié de traitre quand il refusa d'aller combattre au Vietnam. Cette Amérique n'a pas changé. Ali le sait. Le racisme y est toujours institutionnalisé et la suprématie blanche magnifiée. L'oppression des Noirs y est toujours structurelle et l'impérialisme toujours aussi fort.
Ali a condamné le Vietnam comme il aurait condamné les bombardements de la Somalie, d'Irak, ou d'Afghanistan, voire l'assassinat de Khadafi, voire les drones qui bombardent les hôpitaux de Médecins sans frontières à Kunduz. Mais depuis 1984 il n'est plus lui-même. L'Amérique peut mentir autour de son cercueil, ce qui fut son esprit est ailleurs.
Bye Champ…
USAIN BOLT COURT-IL PLUS VITE QUE LE MOUSTIQUE PORTEUR DU VIRIS ZIKA ?
Politifact ne dit pas que la course est une méthode de prévention du virus Zika… mais a juste tenté de savoir si Bolt pouvait réellement courir plus vite que le moustique porteur du virus, comme il l’a dit en plaisantant.
L’homme le plus rapide du monde dit qu’il n’a pas peur de la maladie Zika puisqu’il peut courir plus vite que les moustiques porteurs de ce virus.
Le sprinter jamaïcain, en préparation pour les Jeux olympiques de cet été, a été récemment interpellé sur l’épidémie de Zika qui sévit au pays hôte le Brésil. Pas de souci, a-t-il répondu.
«Parce que je suis rapide», a-t-il plaisanté, dans un entretien avec la NBC, le 18 mai. «Ils ne peuvent pas me rattraper».
Nous voulons être clairs : nous ne disons pas que la course est une méthode de prévention. (Voici quelques mesures à prendre pour éviter d’être piqué).
Mais nous voulions savoir si Bolt peut réellement courir plus vite que le moustique. (On a déjà essayé d’imaginer si Bolt pouvait battre un guépard). Il ne peut pas).
Consultons les statistiques !
La vitesse de Bolt est d’environ 35 km/h
Bolt est actuellement le recordman du monde du 100m et du 200m, avec respectivement 9’58 et 19’19. Cela correspond à 37,6 kilomètres par heure pour le 100 mètres sprint et 37,5 kilomètres pour le 200 mètres sprint.
Si on se base sur ses performances dans les compétitions organisées par l’IAAF, la vitesse moyenne de Bolt est 34,8 kilomètres par heure. Même à son plus bas niveau, comme quand il réalisait 48,28 secondes aux 400 mètres en 2001, il courait toujours à 29,8 kilomètres par heure.
Donc, en moyenne, Bolt parcourt 35 kilomètres par heure.
Qu’est-ce que cela représente face aux moustiques?
Beaucoup d’espèces de moustiques du genre Aedes (africanus, apicoargenteus, luteocephalus, vitattus, furcifer, albopictus, hensilli et polynesiensis) peuvent transmettre le virus Zika, mais le principal vecteur est l’Aedes aegypti.
On estime que les moustiques aegypti femelles (ceux qui piquent) ont une vitesse moyenne de croisière de 0,5 à 1,5 mètre par seconde.
C’est l’équivalent d’environ 1,8 à 5,4 kilomètres par heure – une fraction de la vitesse de Bolt, même celle la plus faible.
Dans ce sens, il n’y a pas match. A moins de parler de fond. Bolt court sur de courtes distances, et les moustiques sur de longues distances. Des chercheurs ont montré que la femelle aegypti vole de manière continue pendant 2 à 9 heures, avec une moyenne de 2,2 heures. Donc Bolt, ou toute autre personne, qui pourrait effectuer 12 kilomètres sur ce délai, peut dépasser le moustique.
Le Kenyan Dennis Kimetto, recordman du monde du marathon, a parcouru 42,2 kilomètres en 2 heures, 2 minutes et 57 secondes. A ce rythme, il devancerait le moustique de plus de 30 kilomètres.
Bolt et Kimetto devraient se faire beaucoup de soucis, si le vecteur du virus Zika était un criquet du désert ou une chenille, qui ont une vitesse respective de 33 and 28 kilomètres/heure. Donc les moustiques vecteurs du Zika ne peuvent rattraper ni l’un ni l’autre.
Conclusion: il n’y a pas de match sur une courte distance, mais le fond compte
Bolt a dit que les moustiques Zika ne peuvent pas le rattraper.
Le champion olympique et recordman mondial est crédité d’une vitesse d’environ 35 kilomètres/heure dans ses courses, avec 37,6 km par heure pour les meilleures performances et 29,8 km par heure pour les faibles performances.
La femelle de l’A. aegyptia, le principal vecteur du Zika, a une vitesse de croisière de 1,8 à 5,4 km par heure. Ce qui est beaucoup plus lent que Bolt, même si les moustiques passent plus de temps à voler que Bolt ne le fait sur le sprint.
N’essayez surtout pas. Mais si vous le faites, envoyez-nous la vidéo !.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, OUSMAN BLONDIN DIOP
MACKY ET LE PS
EXCLUSIF - Le Président dans l'ombre, l'inquiétude est palpable - Le parti de Tanor doit choisir entre devenir un parti d'opposition ou se contenter d'une participation presque invisible à l'attelage présidentiel
Depuis plusieurs décennies, l'un des grands intellectuels du Parti socialiste, l'un des ses idéologues, diront certains, Ousman Blonding Diop donne de la voix pour se prononcer sur l'actualité politique du Sénégal et se penche en particulier sur l'avenir de son parti politique. Un édito SenePlus sous forme d'interview.
Quelle est votre analyse des résultats du référendum du 20 Mars ?
L’indicateur le plus significatif, à mes yeux, restait le taux de participation au référendum. Or, il s'est révélé particulièrement faible même dans un pays où les gens ne votent pas autant que peut le laisser croire le dynamisme démocratique sénégalais. Ce faible taux, selon moi, arrange le pouvoir car une plus grande participation pouvait conduire à un "Non".
D'ailleurs, selon mes informations, les derniers jours de campagne ont été marquées par un léger vent de panique parce que le "Non" semblait poindre à l'horizon. C'est cette crainte qui a motivé l'investissement personnel du Président Macky Sall.
La victoire du " Oui" reste du coup ambiguë compte tenu du "brouillage" de la question principale par l'adjonction d'autres questions subsidiaires. Cette tactique a eu un double effet : d'une part, les électeurs et les partis politiques n'ont pas pu prendre clairement position sur 15 questions, rendant la campagne insipide et molle; et, d'autre part, ce climat délétère a servi à faire remonter à la surface les ambiguïtés et contradictions internes de la coalition qui avait soutenu le candidat Macky Sall.
C'est en ce sens que le référendum doit s'analyser par rapport à la séquence qui l'a précédé et au regard de celles qui vont lui succéder. En effet, jusqu'à l'annonce du référendum, le Président et ses alliés semblaient travailler en bonne intelligence, même si on peut regretter l'absence de rencontres formelles "au sommet" entre la Direction de l'APR et les autres formations membres de Benno. Mais l'occasion du référendum a servi de révélateur de la volonté hégémonique et du comportement unilatéral du parti du Président. Ce qui n'a pas manqué de créer du trouble voire même de l'irritation dans les rangs de certains des partis alliés.
C'est ce qui me laisse penser que la prochaine séquence sera celle du moment de vérité dans les rangs des partis alliés qui vont, chacun selon ses attentes et stratégies, connaître des soubresauts voire des crises ouvertes comme cela est déjà le cas au PS.
C'est dire que d'un référendum rendu confus et confusionniste, on peut déboucher sur une clarification inattendue du rapport des forces au sein de l'alliance Benno comme au sein de l'opposition dont le PDS reste le principal parti.
Selon vous, le compagnonnage du PS avec le Président Macky Sall pourra-t-il survivre à cette épreuve ?
De toute évidence, il ne s'agit pas d'un attelage historique mais de circonstances dans le seul but de pousser le Président Wade vers la sortie.
Ensuite, le PS a été très sensible aux nombreux actes pleins de sollicitude et de considération du Président Macky Sall à l'égard de l'ex président Abdou Diouf. Vu que le PS est une formation de pouvoir et de gestion du pouvoir, le président Macky Sall comme le Secrétaire Général Tanor Dieng ont conclu un pacte non écrit de solidarité réciproque dans la gestion des affaires du pays. Tanor apportant sa longue pratique, son expérience et sa connaissance des dossiers à un jeune Président élu contre toute attente à la fonction suprême. Il s'y ajoute l'utile carnet d'adresses de Tanor et ses relations personnelles avec les socialistes français.
Ce compagnonnage vient de connaître ses premières fissures à l'occasion du référendum et de ses suites, sans compter la perspective des prochaines échéances électorales qui va certainement en ouvrir d'autres au sein du PS dont aucun cadre n'accepte à l'avance de ne pas présenter de candidat aux présidentielles. Le maire de Dakar, Khalifa Sall étant la figure de proue de cette position que partagent beaucoup d’autres socialistes.
De tout ceci, il ressort que le Secrétaire Général du PS, selon plusieurs sources, semblerait vouloir préparer sa retraite de la direction du PS pour occuper une fonction prestigieuse, soit comme Président de l'Assemblée nationale, soit Président du futur Haut Conseil des Collectivités Territoriales. Cet agenda personnel est considéré par nombre de ses camarades comme la principale préoccupation de leur Secrétaire général et non plus l'avenir du PS.
Il reste à savoir comment le Président Macky Sall va hiérarchiser ses prochaines cibles politiques en vue de la présidentielle. Si son objectif majeur est de rallier à lui des militants PDS afin d'isoler le Président Wade et les Pds irréductibles, il faudra bien leur prévoir des compensations d'importance. Tout dépendra encore une fois du poids électoral des uns et des autres dont on devrait avoir une première mesure aux législatives de 2017, si, bien évidemment, elles ont lieu à cette date.
Vous semblez suggérer que le Référendum a affaibli le Président Macky Sall...
Disons que je voudrais retenir que le président Macky Sall a bénéficié d'un très fort "crédit d'ouverture " dès sa prise de fonction et qu'il a été soutenu dans toutes ses initiatives par de nombreux secteurs de la société et de l'opinion, y compris de la part de personnes qui n'avaient pas voté pour lui, tel que l'auteur de ses lignes. Il faisait passer le Sénégal de l'ombre (celle des derniers mois du mandat du Président Wade) à la lumière, par sa volonté de transparence, de travailler de transformer les choses et les mentalités.
Il lui a manqué, lors du référendum, des conseillers pour lui rappeler que la pratique référendaire sous la Vè république à la française vise à renouveler le pacte de confiance entre un homme et le peuple qui l'a élu : cela requerrait une question claire et donc une réponse non moins claire. Malheureusement au sortir de ce référendum, le Président Macky se trouve plongé dans l'ombre !
Aussi faudrait t-il rappeler aux hommes du Président de méditer désormais cette phrase de François Mitterrand qui disait à propos de tout référendum que "les gens ne répondent pas le plus souvent à la question qui est posée, mais à celui qui la pose !"
Dans le camp présidentiel, l'inquiétude est palpable, selon diverses sources concordantes, et les interrogations portent sur les causes réelles de cette désaffection des électeurs à l'endroit du président, malgré le travail qui se fait sur le plan économique et social.
Dans le camp des partis de la coalition qui l'ont porté au pouvoir, il y a un début d'interrogation sur l'avenir de leur compagnonnage avec l'APR, tandis que dans l'opposition on commence à affûter les armes politiques en vue des prochains rendez-vous électoraux.
Pensez-vous qu'il y ait des chances que nous ayons une cohabitation après les législatives de 2017 ?
Voyons d'abord quelles sont les forces en présence. Il faut, tout d'abord, distinguer entre les formations politiques à forte implantation organisationnelle et sociologique qui sont au nombre de deux: le PS et le PDS, et dans une moindre mesure l’AFP, et les formations dirigées par des leaders à forte personnalité mais sans implantation significative.
L'enjeu dans le camp présidentiel dépendra du respect du calendrier électoral. Si le pouvoir maintient les législatives en 2017, il y a un risque réel d'une coalition contre l'APR et donc d'une cohabitation.
Si le pouvoir reporte les législatives, il devra mettre à profit cette prolongation du mandat des députés pour revoir ses relations avec ses alliés, par exemple, en créant un cadre plus formel et structuré de leur alliance, et surtout en élaborant une perspective de programme commun pour l'avenir.
Dans le camp de l'opposition, animé principalement par le PDS historique et les différents "héritiers de Wade", il est peu probable d'aboutir à une unité, ce qui permettra au pouvoir d'opérer quelques " débauchages" mais ouvre, à l'inverse, la porte à des candidatures surprise, comme celle de l'ancien Premier ministre Abdoul Mbaye.
Le paysage politique reste, en fin de compte, assez composite et traduit une recomposition inaccomplie depuis l'arrivée du Président Wade et du PDS au pouvoir, qui a vu des partis de la gauche sénégalaise historique assis à la même table du gouvernement aux côtés de libéraux et de leaders Ps en rupture de parti. Il y avait là une circonstance historique inédite que le pays et sa classe politique auraient pu saisir pour construire un projet politique sans précédent en Afrique. Malheureusement, les ambitions des uns, les égos des autres et les impatiences de tous ont pris le dessus et relégué au second plan cette perspective historique.
Quel est l'avenir du PS et de son Secrétaire général ?
La question devrait être posée en des termes inversés, à savoir: quel Ps et pour quel avenir ? Explicitons notre approche: le principal mérite de Tanor aura été d'empêcher le Ps de sombrer totalement après la défaite de 2000; Le risque était réel de voir le PS disparaître du paysage politique pour de longues années. Or, cela ne s'est pas produit. Aujourd'hui, le PS est en phase de renaissance active mais autour d'un agenda dont il n'a pas la maîtrise même en tant que membre éminent de la coalition Benno; En clair, la question qui se pose au PS est de choisir entre devenir le parti leader de l'opposition, ce qui n'est pas dans son ADN, ou se contenter d'une participation presque invisible à l'attelage présidentiel qui œuvre, lui, à un élargissement de ses alliances.
Une voie d'avenir pour le PS consisterait à reprendre le chemin de son mouvement de refondation engagé par Tanor en 1996 par une actualisation des défis et des questions qui assaillent le Sénégal et le PS aujourd'hui. Une telle reprise de la refondation devrait viser les questions de restructuration du parti compte tenu, en particulier, de la forte municipalisation du pays et développer, en conséquence, des formes adaptées de militantisme; travailler à l'élaboration d'un projet d'avenir économique, social, culturel pour le Sénégal qui porte l'empreinte distinctive du PS et le faire valider par la base puis les instances supérieures du parti; enfin, travailler à la prise en compte de ce projet-programme par les autres partis membres de la coalition Benno.
En réengageant un tel processus, le PS pourra retrouver le chemin d'une dynamique qu'il est en train de perdre d'élection en élection et se réinventer un avenir pour le XXIè siècle.
Quelques mois après le décès de son époux, René Angelli, la star québécoise de la musique, la très célèbre Céline Dion se confie dans un entretien. Cet événement douloureux avait fortement affecté la chanteuses mais elle tente tant bien que mal de l’accepter et de vivre avec.
Céline Dion veut surtout continuer à faire la scène. La chanteuse qui a marqué la musique pop depuis des années, a été récemment classée parmi les femmes les plus riches du monde par le magazine Forbes.
Selon cette publication Céline Dion occupe la 37è position avec une fortune estimée à 380 millions de dollars US, devant Barbara Streisand 38è ou Taylor Swift et Beyonce, respectivement 60è et 56è position. D'après The Huffington Post, Céline Dion donne son 1000è spectacle à Las Vegas, d’ici la fin de l’année 2016.
LE CHEF DE L’ETAT ADRESSE UNE LETTRE DE FÉLICITATIONS AUX LIONS
Dakar, 5 juin (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall a exprimé sa ‘’joie’’ et sa ‘’fierté’’ après la qualification de l’équipe nationale de football à la CAN 2017 dans un message adressé aux Lions et dont l’APS a obtenu copie.
‘’Je suis heureux et fier d’exprimer, au nom du peuple sénégalais, toute ma satisfaction et d’adresser mes remerciements et mes chaleureuses félicitations aux joueurs ainsi qu’aux membres de l’encadrement technique et administratif’’, écrit le président de la République.
‘’Cet exploit qui porte l’empreinte indélébile du génie du peuple sénégalais mérite d’être souligné, magnifié et porté en exemple pour toute la jeunesse de notre pays’’, a-t-il poursuivi.
Cette qualification, souligne le Chef de l’Etat, est fidèle aux traditions bien ancrées de courage, de combativité et de persévérance dans l’effort.
‘’Notre équipe nationale vient de s’illustrer brillamment en terre étrangère en se qualifiant, avant terme, à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations de football- Gabon 2017’’, rappelle le courrier.
Poursuivant sur la même lancée, le chef de l’Etat relève qu’en ‘’matière de sport, c’est à l’aune des résultats obtenus et des réalisations que l’on mesure le degré d’efficacité des stratégies et des politiques mises en œuvre’’.
‘’Dans cette perspective, je souhaite que la dynamique de victoire qui a marqué les matchs des préliminaires puisse se poursuivre et s’exprimer encore avec plus de tonalité et de perspicacité au Gabon en 2017, en parfaite symbiose avec les aspirations et les attentes légitimes du peuple sénégalais’’, indique la même source.
‘’Je renouvelle mes encouragements et mes félicitations à tous les acteurs du football sénégalais et j’engage mon gouvernement, comme pour les précédentes éditions de la Coupe d’Afrique des Nations, à mettre nos représentants dans les meilleures conditions de participation et de performance’’, a-t-il demandé.
L’équipe du Sénégal a battu ce samedi 2-0 celle du Burundi à Bujumbura se qualifiant à la phase finale de la CAN 2017 à une journée avant la fin des éliminatoires.
Les Lions ont remporté leurs cinq premières rencontres en attendant le dernier devant les opposer aux Warriors de la Namibie en début septembre au stade Léopold Sédar Senghor.
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ALI : 1942 - 2016
Le boxeur américain né Cassius Marcellus Clay Jr est décédé vendredi à Phoenix à l'âge de 74 ans
AFP - "I am the greatest": l'emphase de cette tirade maintes fois lancée par Mohamed Ali ne suffit pas à mesurer la légende du boxeur le plus célèbre de l'histoire, qu'il a écrite un demi-siècle durant avec ses poings, un verbe acéré et un charisme fou.
Le boxeur américain né Cassius Marcellus Clay Jr est décédé vendredi à Phoenix à l'âge de 74 ans après un long combat avec la maladie de Parkinson.
L'une de ses dernières apparitions publiques, en juillet 2012 lors de la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques de Londres, avait montré au monde que l'ancien triple champion des poids lourds, rongé par la maladie, était entré dans le dernier round de son ultime combat.
Une alerte l'avait déjà conduit à l'hôpital en janvier 2015 pour soigner une sévère infection urinaire.
Mais cette image de vieillard presque paralysé n'effacera jamais la personnalité hors norme du boxeur couronné "Sportif du siècle" par Sports Illustrated et la BBC en 1999, un homme aux multiples vies, marié à quatre reprises et père de sept enfants, dont une fille -Laila- qui suivra ses pas dans la boxe.
Autant que le boxeur doté de dons uniques, d'une technique très pure, d'une étonnante mobilité et d'un punch au-dessus de la moyenne, l'histoire retiendra l'homme qui a bouleversé les conventions sur et en dehors du ring, avec son rare sens de la formule, son instinct de grand communicateur, son goût pour la provocation et son combat permanent contre l'ordre établi.
C'est pour se venger d'un gamin qui lui a volé son vélo que ce petit-fils d'esclave, né le 17 janvier 1942 à Louisville dans le Kentucky, apprend la boxe. Très vite, c'est la gloire. A 18 ans, il est champion olympique à Rome.
Converti à l'Islam
Sitôt professionnel, Cassius Clay entame son auto-promotion à coup de formules dont la plus fameuse: "Je vole comme un papillon, je pique comme une abeille, je suis le plus grand". Une providence pour les médias.
A 22 ans, il est champion du monde aux dépens du redoutable Sonny Liston. Le lendemain, il décide de changer de nom et se fait appeler Cassius X en l'honneur du leader des "Black Muslims", Malcolm X. Un mois plus tard, il se convertit à l'Islam et prend le nom de Mohamed Ali.
Grâce à son style unique, les bras souvent ballants le long du corps, il conservera son titre mondial jusqu'en 1967, date à laquelle il refuse d'aller faire la guerre au Vietnam. Il échappe à la prison mais est interdit de ring, vilipendé par une majorité de l'opinion publique américaine mais tenu par d'autres comme un pilier de la contre-culture et un champion de la cause des noirs qui se battent alors pour l'égalité des droits.
Ali est gracié en 1971 mais sa suspension lui a volé trois belles années de carrière dans la pleine force de l'âge. Il remet très vite les gants et, dans ce que beaucoup avec lui qualifient de "combat du siècle", il s'incline aux points face au battant qu'est Joe Frazier, le 8 mars 1971 au Madison Square Garden de New York. Pour la première fois de sa carrière, Ali va au tapis.
Quarante plus tard, quand Frazier sera mis en terre après une bataille contre le cancer, Ali sera là, malgré la maladie.
Ali prend sa revanche sur Frazier début 1974 et, le 30 octobre 1974, dans la mémorable "bataille dans la jungle" ("rumble in the jungle") à Kinshasa, au Zaïre, il mystifie devant près de 100.000 spectateurs le surpuissant George Foreman (KO, 8e) pour reconquérir le titre de champion des lourds.
Le combat de trop
Vainqueur notamment d'une belle inoubliable (KO, 13e) face à Frazier en 1975 à Manille, il conservera sa couronne jusqu'en 1978, où il est battu par Leon Spinks.
Fait unique, Ali récupère le titre mondial pour la troisième fois face à ce même Spinks, sept mois plus tard, aux points.
Retraité en 1979, il est contraint de remettre les gants deux ans plus tard, à 39 ans, faute d'avoir su gérer sa fortune.
C'est le combat de trop. En octobre 1981, il est tristement humilié par son compatriote Larry Holmes, trop fort pour lui (abandon 11e reprise). Ali n'est plus le plus grand mais il s'entête. En décembre de la même année, une défaite face à Trevor Berbick sera toutefois son dernier combat.
Après 56 victoires en 61 combats, dont 22 en championnats du monde et 37 avant la limite, Ali raccroche les gants. Il a poussé trop loin sa carrière: très vite, les premiers effets de la maladie de Parkinson se manifestent.
En 1996 aux jeux Olympiques du centenaire, à Atlanta, c'est un homme tremblotant mais irradiant que le monde regarde avec émotion allumer la vasque olympique. Dans cette grande ville du sud des Etats-Unis où trente ans plus tôt la ségrégation persistait, il reçoit une deuxième médaille d'or.
Jeune homme, il avait jeté dans la rivière Ohio celle remportée à Rome en 1960, après avoir été refusé dans un restaurant "réservé aux blancs".
(AFP) - Les déclarations les plus marquantes de Mohamed Ali, l'ex-champion de boxe américain, décédé vendredi à l'âge de 74 ans:
"Je suis le plus grand" ("I am the greatest") "Vole comme le papillon, pique comme l'abeille, et vas-y cogne mon gars, cogne." -- C'est en fait une citation de Drew Bundini Brown, l'un de ses entraîneurs et hommes de coin. ("Float like a butterfly, sting like a bee. Ohhhh. Rumble, young man, rumble.")
"Je n'ai pas de problème avec les Vietcongs." ("I got no quarrel with them Vietcong.") "Dans le ring, il y a un arbitre pour arrêter le combat si un combattant risque d'être trop blessé. La boxe n'a rien à voir avec la guerre et ses mitrailleuses, ses bazookas, ses grenades et ses bombardiers."("In the ring we have a referee to stop the fight if one man should become too hurt physically. Boxing is nothing like going to war with machine guns, bazookas, hand grenades and bomber airplanes.") "Ils ont fait ce qu'ils pensaient juste, et j'ai fait ce que je pensais juste." A propos de la volonté du gouvernement américain de le mettre en prison. "They did what they thought was right, and I did what I thought was right."
"Vous n'êtes pas aussi bête que vous en avez l'air, j'ai vu votre femme." Au président des Philippines Ferdinand Marcos avant le "Thrilla in Manila", son troisième et dernier combat contre Joe Frazier. ("You're not as dumb as you look. I saw your wife.")
"Vous croyez que le monde a été choqué par la démission de Nixon? Attendez que je botte le cul de George Foreman. Je vole comme le papillon, pique comme l'abeille, ses poings ne peuvent pas toucher ce que ses yeux ne voient pas. Là, tu me vois, là tu me vois pas. George croit qu'il peut, mais je sais qu'il ne peut pas. Je me suis déjà battu contre un alligator, j'ai déjà lutté avec une baleine. La semaine dernière, j'ai tué un rocher, blessé une pierre, et envoyé une brique à l'hôpital. Je suis tellement méchant, je rends la médecine malade." ("You think the world was shocked when Nixon resigned? Wait till I whup George Foreman's behind. Float like a butterfly sting like a bee, his hands can't hit what his eyes can't see. Now you see me, now you don't, George thinks he will, but I know he won't. I done wrassled with an alligator, I done tussled with a whale. Only last week I murdered a rock, injured a stone and hospitalized a brick. I'm so mean I make medicine sick.")
"Il (Dieu) m'a donné la maladie de Parkinson pour me montrer que je n'étais qu'un homme comme les autres, que j'avais des faiblesses, comme tout le monde. C'est tout ce que je suis: un homme." -- Au cours d'une interview en 1987. ("He (God) gave me Parkinson's syndrome to show me I'm just a man like everyone else. To show me I've got human frailties like everybody else does. That's all I am: a man.")