(SenePlus.Com, Dakar) -Beaucoup de journalistes attendent sa parole sur la diplomatie sénégalaise, lui qui a été un puissant ministre des Affaires étrangère du président Wade pendant plus de 9 neuf ans. Mais ça la reste un exercice difficile pour ses interlocuteurs.
Cheikh Tidiane Gadio ne sa lâche point. Il reste toujours précautionneux, voire avare pour satisfaire la demande des journalistes, afin de ne pas, dit-il, "gêner l'action de son pays".
On a beau chercher à le prendre par tous les bouts, pour qu'il lâche un scoop, il fait toutes la gymnastique, résiste et retombe toujours sur ses pieds. En la matière il fait montre d'une agilité du chat.
L'ancien premier ministre, qui procédait ce samedi au lancement de sa formation, se fixe comme mission de combattre les "professionnels de la politique". Il veut restaurer la "politique-sacerdoce", promouvoir un nouveau type de dirigeant, le respect de la parole donnée au service d'un nouveau type de citoyen. Toutefois, Abdoul Mbaye est-il prématuré de se déclarer candidat à la présidentielle de 2019.
L'heure, laisse-t-il entendre, est à la mise en place et la vulgarisation de son parti.
Divorce entre les filles du groupe «Safari» et les frères du label Gélongal. Après neuf ans de compagnonnage, les trois filles ont, en effet, quitté le label musique des frères Kolda qui assurait leur réalisation et leur production.
Le trio du groupe féminin «Safari», Khadija, Défa et Maria, a donc définitivement déchiré la page des frères Gélongal, du nom de leur maison de production. Cela, après 9 ans de compagnonnage. Certes, pour le moment, les «Safari» cherchent à garder secret l’information. Mais des langues pendues ont déjà vendu la mèche. Et la nouvelle nous a été confirmée par une source du milieu du showbiz. Selon notre source, «c’est le désamour total entre ‘Safari’ et ‘Gélongal’, leur relation est maintenant conjuguée au passé».
Notre source de nous informer que tout est parti de la mauvaise campagne de communication après la production de leur tout premier album «Inata» (on est là, en langue mandingue). Un opus sorti en décembre 2012 et produit par le label Gélongal. Un album qui sonne ego-trip, une manière de se mettre en valeur et qui avait cartonné sur les ondes de la bande Fm.
Mais cette promotion n’a duré que le temps d’une rose. Puisque notre interlocuteur indique la promotion était quasi nulle. «Ils ont complètement raté la promotion de ‘Safari’ sur ce produit. Ce dernier album n’a eu presque aucun suivi. C’est pour vous dire que la page de Gélongal est complément tournée», confie notre source.
Pour notre interlocuteur, les producteurs étaient occupés dans leurs activités au moment où les filles étaient mises en quarantaine. «Ils ont raté carrément la promotion, ils ne se sont pas investis à 100% pour réussir l’album. A cela s’ajoute le fait qu’après la sortie de l’album, il n’y a pas eu beaucoup de spectacles, ni un management efficient», révèle notre source qui parle de «beaucoup de temps perdu».
Selon lui, il y a aussi que le taux de vente de l’album reste inconnu. «Bien qu’il est établi que l’album s’est bien vendu, qu’il y a eu du succès, la seule fausse note reste la promotion et le management», dit-il, en relevant que le trio de «Safari», qui a «du talent à revendre, avec leur voix suave, va prendre désormais son destin en main». «Pour l’instant, elles vont s’autoproduire. ‘Safari’ est dans une nouvelle dynamique, la page de Gélongal est tournée pour de bon», insiste notre interlocuteur.
Ainsi, après avoir cheminé ensemble pendant quasiment 9 longues années, avec une collaboration très poussée durant les 5 dernières années, voilà que tout est fini entre «Safari» et «Gélongal». Il faut dire que «Gélongal» qui a fait son chemin est sur tous les fronts. Les frères de Kolda étant à cheval sur mille et une choses, dont la production de la série «Un café avec…», la réalisation de clip-vidéo, la publicité et aussi la gestion de leur propre carrière en tant qu’artistes. Ce n'est quand même pas une mince affaire.
ZOOM SUR L’HOMME-PIGEON
MAMADOU DIAKITE, HANDICAPE-MOTEUR A LA PLACE DE L’INDEPENDANCE
La nature l’aurait-il doté d’un pouvoir surnaturel qui attire vers lui des centaines de pigeons ? A voir la manière dont les oiseaux se disputent la pitance entre ses mains, on est ému. Handicapé moteur, ce ressortissant malien anime la Place de l’Indépendance où les volailles, comme un essaim d’abeilles, se retrouvent autour de lui pour picorer les graines d’arachide, de riz et de mil qu’il leur offre dès les premières heures de la matinée.
Don de Dieu, pouvoir mystique ou surnaturel pour se faire entourer de centaines d’oiseaux qui partent de leurs nids, dans le centre-ville de Dakar, pour venir se disputer à coups de bec les pitances sur ce qui lui reste comme membres ? Mamadou Diakité est un handicapé moteur dont les deux jambes ont été amputées après un accident ferroviaire. C’est avec beaucoup d’enthousiasme qu’il raconte ses relations avec ces pigeons. Assis à l’angle de l’immeuble Air France sur la rue Béranger Ferraud, il attire forcément depuis quatre bonnes années l’attention de tous les passants. Donner à manger à ces pigeons qui tournent autour de lui, qui descendent et qui montent partout sur son corps, est devenu pour lui une habitude, un jeu d’enfant, mais aussi un spectacle éblouissant pour les passants.
«Tout a commencé avec quelques pigeons qui venaient picorer à tout hasard des reliques, restants de pain et de grains de riz éparpillés çà et là, du fait de talibés ou mendiants», confie-t-il avant d’ajouter : «et tous les matins, c’était toujours le même spectacle jusqu’au moment où l’idée m’est venue de les fidéliser ».
Il commencera d’abord à partager avec eux les morceaux de pain de son modeste petit-déjeuner, qu’il émiettait avant de les leur jeter. Au début, raconte-t-il, «les oiseaux étaient méfiants et un peu distants de moi, mais, au fur et à mesure que mes gestes se perpétuaient, ils s’approchèrent par petits groupes. Mais comme l’appétit vient en mangeant, la confiance commença à s’installer entre nous. Le groupe s’agrandissait au fil des jours et des années et finira par offrir le spectacle que vous constatez vous mêmes», explique fièrement Mamadou Diakité. «Les oiseaux sont tellement nombreux aujourd’hui que mon petit-déjeuner ne suffit plus. Chaque jour, je suis obligé de soustraire de mes aumônes au moins 1.000 F pour acheter du mil et des graines d’arachide. Et ce rituel, je m’en acquitte du lundi au vendredi.
Quand je m’absente le week-end et les jours fériés, ils ne font pas signe de vie et vont picorer ailleurs. Même si quelqu’un d’autre leur offrait une tonne de mil et de graines d’arachide, ils ne se présenteront pas. Mais, dès qu’ils me voient descendre de mon tricycle, ils convergent vers moi, planant à partir de tous les immeubles de la Place de l’Indépendance et environs», raconte Diakité. A la question de savoir comment il a pu se familiariser avec ses amis, il répond : « à part la distribution de la nourriture, je n’ai rien fait pour les attirer. C’est simplement de la fidélité et une habitude. Il y a quatre ans, j’ai perdu l’usage de mes jambes qui ont été amputées suite à un accident de chemin de fer. Ayant tout perdu, je suis dans l’obligation de tendre la main pour survivre. J’entretenais un commerce assez florissant entre Bamako et Dakar, mais le Tout Puissant en a décidé autrement. C’est Dieu qui m’envoie ces pigeons qui me donnent la joie de vivre».
Interrogé sur les passants qui lui tendent souvent des pièces de monnaie, Diakité affirme que certaines personnes lui proposent d’acheter à plus de 10.000 F la paire de pigeons pour des sacrifices, mais il refuse catégoriquement. «Je suis un croyant. Peutêtre que si j’étais mû par le gain facile, ces enfants s’envoleraient vers d’autres horizons. «Je ne sais pas pourquoi Dieu les a poussés vers moi. Ils ont même commencé à sympathiser avec mon entourage.
Prenez cette poignée d’arachide et offrez-leur, vous verrez qu’ils viendront vous monter dessus pour les picorer». Nous avons tenté l’expérience et grande a été notre surprise de les voir nous assaillir.
Mamadou Diakité était aux anges de nous mettre à l’épreuve. Ces oiseaux font sourire ce paralytique qui, en se livrant à ce rite, oublie son handicap. Très jovial, Diakité termine par dire qu’il a de la peine quand il s’absente de cet endroit. Ne se souciant pas de son sort, il s’emploie à donner à manger à ces volailles. Un acte devenu un sacerdoce pour lui. Et il ne dirait pas sur une assistance qui pourrait l’aider à mieux vivre.
Dakar, 11 mai (APS) - Youssou Ndour assure chanter "mieux maintenant" avec l’expérience, se disant "comblé" par son dernier album international, dont un des titres, "Song Daan", est un duo avec le rappeur américano-sénégalais Akon.
"Je peux (…) dire que je chante mieux maintenant. Si on devait décerner des diplômes en musique, je serai au rang des professeurs. C’est d’abord une affaire de sang, avant que ne vienne l’expérience. Je suis loin du crépuscule de ma carrière", a déclaré la star planétaire, dans un entretien publié dans l’édition de mercredi du quotidien L’Observateur.
Youssou Ndour a sorti mardi un nouvel album international, dont quelques titres sont disponibles sur des sites de téléchargement légal. La deuxième partie de cet album intitulé "Sénégal Rekk", va sortir en septembre prochain.
Interrogé sur son duo avec Akon, sur cet album, il a dit : "J’ai toujours souhaité faire un duo avec Akon", tout comme le rappeur, dont le père est le premier à manifester ce souhait, selon le lead-vocal du Super Etoile de Dakar.
"Des problèmes d’agenda se sont d’abord posés, mais finalement, nous avons trouvé le temps de le faire. L’objectif a été de le faire chanter en wolof et sur du mbalax pur et dur. Nous y sommes parvenus et le résultat est extraordinaire", a-t-il expliqué.
"Le titre +Song Daan+ est assez évocateur, car nous sommes tous les deux, des leaders dans notre domaine. Nous représentons dignement le Sénégal, notre pays", a fait valoir Youssou Ndour.
C'EST OFFICIEL !
EXCLUSIF SENEPLUS - L'ancien Premier ministre Abdoul Mbaye va annoncer la création de son parti politique qu'il entend positionner dans l'opposition
SenePlus.Com est en mesure de confirmer officiellement l'information que nous avions donnée aux visiteurs de notre site d'information il y a près de trois mois : L'ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a créé un parti politique. Il compte en faire l'annonce publique ce samedi 14 mai lors d'une conférence de presse au Terrou-bi.
Selon nos informations, Abdoul Mbaye a passé un accord de prise en main d'un petit parti politique qui a déjà une existence légale. Ce procédé ressemble étrangement à celui utilisé par Alassane Ouattara au moment où celui-ci prenait en main le Rassemblement des Républicains (RDR) en Côte d'Ivoire.
Le RDR avait été créé en septembre 1994 par Djéni Kobina et c'est en août 1999 qu'Alassane Ouattara en prend la direction pour annoncer son retour en politique après avoir quitté ses fonctions de directeur général adjoint du FMI.
La ressemblance est d'autant plus frappante qu'Abdoul Mbaye a un profil proche de celui de l'actuel président ivoirien et, selon nos informations, il entend surfer sur une ligne politique voisine de celle du RDR.
Nous publions ci-dessous, l'intégralité de notre article du 24 février dernier, annonçant déjà l'information que nous avions reçue de plusieurs sources bien informées.
L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a créé un parti politique qui sera lancé au mois de mars. Il entend diriger une vaste coalition aux Législatives de 2017 et se présenter contre Macky Sall à la présidentielle de 2019.
Après avoir sorti un livre, Servir, et lancé un think tank, "Club Travail et Vertu", l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye (avril 2012-septembre 2013) vient d’ajouter une nouvelle ligne à sa vie d’ex-chef du gouvernement. Il a fondé un parti politique, selon des informations obtenues de bonnes sources par SenePlus. L’objectif du banquier : "répondre à l’appel patriotique, satisfaire un désir de changement longtemps exprimé par les Sénégalais et sans cesse réprimé", prétendent nos interlocuteurs.
Nos tentatives de joindre Abdoul Mbaye sont restées vaines. "Pour le moment il ne souhaite pas s’exprimer sur la création de son parti, renseigne un de ses proches contacté par SenePlus. La priorité pour lui c’est de se battre pour l’annulation pure et simple du référendum, qui est un combat citoyen qu’il ne faut pas confondre avec son projet politique."
"Le seul article qui rendait un référendum obligatoire, aux yeux des spécialistes du droit constitutionnel, est la révision de la durée du mandat, défend-t-il dans son texte publié sur SenePlus. Aujourd’hui, la révision du mandat du président de la République (approuvée par les Sages, qui rejettent cependant son application au mandat en cours) est en très grande partie vidée de sa substance, ou du moins, de ce qui faisait du référendum une œuvre urgente."
De ce point de vue, l’ancien Premier ministre suggère que les autres points du projet de révision soient soumis à l’Assemblée nationale et que celui sur la conversion du septennat en quinquennat fasse l’objet d’un référendum qui serait couplé aux Législatives de 2017.
De l’avis d’Abdoul Mbaye ce réaménagement de timing aurait le double avantage de permettre d’économiser "plusieurs milliards de nos ressources rares" et de "donner le temps à la campagne, celle du oui et celle du non, de se déployer". Une idée d’autant plus pertinente aux yeux du banquier que la période de révision des listes électorales est en cours.
Mais au cas où son appel ne serait pas entendu et le référendum maintenu au 20 mars, Abdoul Mbaye invite les Sénégalais à rejeter le projet de révision de la Constitution en votant "Non".
De toute façon, apprend-t-on de ses proches, l’ancien chef du gouvernement prévoit de lancer officiellement son parti dans le courant du mois de mars. Il se garde de révéler son nom et ses couleurs, mais se range d’ores et déjà du côté de l’opposition. Refuse une étiquette idéologique, histoire de "tendre la main à tous les Sénégalais soucieux du développement du pays". Et se positionne pour les législatives de 2017 et la présidentielle de 2019.
Pour la course aux sièges de députés, informent nos sources, Abdoul Mbaye entend prendre la tête d’une coalition, "la plus vaste possible". Et pour la bataille pour la succession de Macky Sall, il compte porter lui-même les couleurs de son parti et faire face à son ancien patron.
Après avoir formé un duo au sommet de l’exécutif les deux hommes vont donc vers un duel au bout duquel un seul survivra
L'ancien Premier ministre réagit à la proposition de création d'un conseil suprême de la république - "Votre proposition sied davantage aux pays sortis de guerre..."
SenePlus, vous propose, ci-dessous, l'intégralité de la lettre que l'ancien Premier ministre Mimi Touré a adressée à Idrissa Seck, le leader de Rewmi.
Monsieur le Premier Ministre,
Il y'a quelques mois je vous suggérais d'inscrire davantage votre démarche politique dans le registre des idées, je constate pour vous encourager à rester sur cette voie que votre texte est un bon début car c'est bien là que nos concitoyens attendent les hommes et femmes politiques qui ont l'ambition de les diriger. Le débat d'idées et la civilité entre les acteurs publics encouragent nos compatriotes de valeur, les jeunes, les femmes et autres détenteurs de savoirs et d'expériences utiles à s'engager dans la vie publique. Et de toute évidence, c'est le Sénégal qui en gagnerait.
Monsieur le Premier Ministre,
Pour en venir à votre proposition faisant suite à l'appel au dialogue du Président de la République Macky Sall, une rapide recherche documentaire permet de constater que votre "conseil suprême de la république" par les objectifs et les domaines d'interventions que vous lui fixez ressemble comme un frère jumeau aux organes de transition qui ont existé dans les pays africains sortis de guerre. Dans ces cas de conflits majeurs, les institutions républicaines déjà frêles et fragiles au départ ont été emportées aux premiers crépitements des mitrailleuses, laissant ainsi place à un "no man's land" institutionnel et à la loi du Talion. Pour rétablir un minimum de légalité institutionnelle, des organes consensuels rassemblant toutes les forces vives de ces pays ont été mis en place de manière transitoire sous l'égide du Conseil de Sécurité des Nations Unies avec pour objectif principal de reconstruire les institutions, préparer des élections libres et revenir à un Etat de droit normal. Ce fut le cas récemment dans tous les pays en guerre ou en conflit. De l'Iraq à la Libye, de la Sierra Leone à la Centrafrique, le schéma est le même, seules les dénominations des organes de transitions changent.
Monsieur le Premier Ministre,
Par la grâce de Dieu, notre pays est bien loin de ce triste tableau, nous n'avons jamais connu ni guerre ni coup d'Etat ! Depuis 1960, date de notre accession à la souveraineté internationale, nos institutions ne cessent de se renforcer et sans complexe nous pouvons tous être fiers de notre architecture institutionnelle et de notre système démocratique qui a encore fait la preuve de son efficacité le 20 mars dernier lors du référendum où le peuple s'est prononcé à 62,64% pour les avancées démocratiques proposées par le Président Macky Sall.
La construction d'institutions démocratiques fortes est bien évidemment une œuvre en perpétuelle progression, c'est pourquoi, Monsieur le Premier, il est important d'instaurer un dialogue politique permanent souhaité par la grande majorité de nos compatriotes qui sont résolument pour la paix des ménages politiques. Mais pour que les fruits tiennent la promesse des fleurs, les règles du dialogue doivent être sainement établies: ce dialogue ne doit s'inscrire que dans le cadre du respect des compétences et missions des différentes Institutions de la République. Il faut remarquer, Monsieur le Premier Ministre, que de nombreux membres listés dans votre "conseil suprême de la république" sont déjà au niveau du Conseil Economique, Social et Environnemental dont la vocation comme vous le savez est justement de donner des avis sur les questions essentielles pour la nation, le Haut Conseil des Collectivités Territoriales viendra compléter notre dispositif consultatif en amenant la voix des populations de nos terroirs, le Conseil Constitutionnel dont les missions ont été élargies veillera à la constitutionnalité des actes judiciaires et le Haut Conseil du Dialogue Social favorise une concertation permanente avec les syndicats.
C'est dire, Monsieur le Premier Ministre, que les cadres de consultation et de concertation ne manquent point et par conséquent, le Président de la République ne peut se tromper seul, comme vous le dites. En sus de ses conseillers et de son Gouvernement, il dispose de solides outils d'aide à la décision.
Pour conclure, Monsieur le premier Ministre, il faut rappeler que tout modèle démocratique est perfectible, les Etats Unis et la Suisse que vous citez sont de grandes démocraties certes mais ces deux pays essaient régulièrement de balayer devant leur porte, les Etats Unis essayent de fermer la base militaire décriée de Guantanamo et la Suisse essaye d'améliorer son système bancaire opaque qui a favorisé pendant longtemps l'arrivée de capitaux d'origine douteuse. A l'instar des autres grandes démocraties le Sénégal fait son bonhomme de chemin. Sans complexe ni grosse tête, c'est aux acteurs politiques, majorité comme opposition, de travailler à léguer aux générations futures un système démocratique encore plus solide ancré dans nos valeurs culturelles de paix, de dialogue et de tolérance. C'est le souhait du Président Macky Sall et le sens de son appel au dialogue.
Courtoisement à vous
Aminata Touré
par Idiatou Diallo et Fodé Manga de SenePlus
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GADIO À "SANS DÉTOUR"
EXCLUSIF - L'ancien chef de la Diplomatie sénégalaise est l'invité du dixième numéro de l'émission co-produite par Sup'Imax et SenePlus
Idiatou Diallo et Fodé Manga de SenePlus |
Publication 08/05/2016
(SenePlus.Com, Dakar) -L'ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal, le Dr Cheikh Tidiane Gadio, est l'invité du 10è numéro de Sans Détour, la grande émission télé de SenePlus.Com co-produite par l'école d'images numériques Sup'Imax.
De nombreux intervenants sur cette bande annonce s'expriment par rapport à l'originalité du format de l'émission.
Cheikh Tidiane Gadio lui-même dit tout le bien qu'il pense de cette émission de SenePlus mais il revient également sur la doctrine de la prévention des conflits qui semble avoir laissé la place à celle de la résolution des conflits.
Et avec une telle approche, on est toujours en retard et l'on ne peut malheureusement que constater les tragédies humaines qui se suivent les unes après les autres en Afrique
Enregistrée avec, sur le plateau, son présentateur Momar Seyni Ndiaye et deux éditorialistes, le professeur Babacar Guèye, constitutionnaliste, et Momar Diongue, le directeur de publication de Vision Mag, l'émission de Sans Détour sera mise en ligne sur SenePlus.Com à partir de ce mardi.
Ont également assisté à l'émission Mamadou Baal, expert en audiovisuel et Oumar Dioume, docteur en mathématique. Tous les deux interviennent dans cette bande annonce.
Regardez !
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UN MUSULMAN À LONDRES
DERNIÈRE MINUTE - Election du travailliste Sadiq Khan, fils de chauffeur de bus pakistanais, comme maire de la capitale anglaise. Une première pour une grande ville occidentale
Le travailliste Sadiq Khan, un fils d'immigré pakistanais, a été élu vendredi maire de Londres, devenant le premier édile musulman d'une grande capitale occidentale.
(AFP) - "Félicitations . Je suis impatient de travailler avec toi pour faire de Londres une ville équitable pour tous!", a déclaré sur Twitter le chef du Labour, Jeremy Corbyn, en revendiquant la victoire, alors que la proclamation officielle du résultat était attendue dans la soirée.
Incarnation du cosmopolitisme de la puissante capitale britannique, Sadiq Khan, 45 ans, était opposé dans la course à la mairie de Londres au conservateur et fils de milliardaire Zac Goldsmith, 41 ans.
La victoire de M. Khan consacre la brillante ascension de ce fils de chauffeur de bus pakistanais, passé des cités HLM à la plus haute fonction de Londres.
Ancien avocat au tempérament énergique, ancien ministre, père de deux filles, M. Khan a promis de répondre aux problèmes les plus criants de la capitale, dont la population a augmenté de 900.0000 habitants en huit ans pour atteindre 8,6 millions: logements inabordables, transports saturés et pollution.
Son élection, souligne l'expert Tony Travers, de la London School of Economics (LSE), est aussi un "remarquable signe du cosmopolitisme" de Londres, ville monde dont 30% de la population est non blanche.
Député de Tooting, un quartier populaire du sud de Londres, il succède à l'excentrique conservateur Boris Johnson, un partisan d'une sortie de l'Union européenne à qui l'on prête l'ambition de devenir Premier ministre.
-"Fiers"-
A Tooting, l'annonce de sa victoire suscitait des réactions enthousiastes de la part d'habitants fiers de voir un enfant du quartier présider à la destinée de la ville.
"Nous sommes contents et fiers", a déclaré à l'AFP Malik Ahmed, 32 ans, employé au restaurant "Lahore Karahi", une des adresses favorites de M. Khan. "C'est un homme tellement bon, il a aidé un nombre incroyable de personnes".
Son élection est une sanction pour le camp conservateur, qui, au cours d'une campagne âpre, voire calomnieuse, n'a pas hésité à accuser Sadiq Khan de liens avec des extrémistes islamistes.
A l'étranger, les maires de plusieurs grandes villes ont félicité M. Khan, exprimant le souhait de travailler au plus vite avec lui.
"Félicitations à @SadiqKhan, élu Maire de Londres! Convaincue que son humanisme & son progressisme bénéficieront aux Londoniens!", a tweeté la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo.
"Félicitations au nouveau maire de Londres et compagnon d'armes sur la question des logements abordables", a dit le maire de New York, Bill de Blasio, sur Twitter.
Si les yeux étaient braqués sur la capitale britannique, le Royaume-Uni tout entier a découvert vendredi les résultats d'une myriade de scrutins locaux et régionaux organisés la veille, à valeur de test pour le Labour, principal parti d'opposition au gouvernement conservateur de David Cameron.
-Le Labour s'effondre en Ecosse-
En Ecosse, le parti indépendantiste (SNP) s'est offert une victoire en demi-teinte en décrochant 63 sièges sur les 129 du parlement régional, soit moins bien que les 69 obtenus en 2011.
Le SNP ne sera pas donc en mesure de former un gouvernement majoritaire face aux conservateurs qui engrangent 16 sièges de mieux qu'en 2011, avec 31 élus.
Ce léger recul pourrait quelque peu refroidir les revendications indépendantistes du SNP, à moins que le Royaume-Uni ne vote pour une sortie de l'Union européenne lors du référendum sur cette question le 23 juin.
S'exprimant à ce propos, la dirigeante du SNP, Nicola Sturgeon, a déclaré que son parti "plaiderait toujours sa cause avec passion, mais aussi patience et respect", soulignant que son objectif était de "persuader, et pas de diviser".
Sèchement corrigé dans ce qui fut son fief, le Labour écossais perd 13 sièges, à 24 élus. Les travaillistes s'en sortent mieux au Pays de Galles, en décrochant 29 sièges sur 60, un résultat suffisant pour se maintenir au pouvoir.
Le Labour ne semble pas avoir fait "aussi bien qu'il aurait dû un an après les élections" législatives de mai 2015, soulignait Iain Begg, de la London School of Economics (LSE).
Le bilan de ces élections sera étudié de près par une fraction du parti travailliste, qui cherche une occasion de remettre en cause l'autorité de Jeremy Corbyn, n'ayant pas digéré son élection à la tête du parti en septembre et l'estimant incapable de mener les travaillistes à la victoire aux élections législatives de 2020.
MACKY PARLE DE TRANSPARENCE SYNDICALE
Alors qu'il est interpelé sur la transparence de son gouvernement, le président s'intéresse à celle des autres - Le communiqué intégral du Conseil des ministres d'aujourd'hui avec les nominatioins
SenePlus, vous propose ci-dessous l'intégralité du communiqué du Conseil des ministres de ce jour.
Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, ce mercredi 4 mai 2016, à 10 heures, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République rappelle aux membres du Conseil, l’intérêt particulier qu’il accorde à l’art et à la culture et réitère ses vœux de succès à la 12ème édition de la biennale de l’art africain contemporain dont il a procédé à l’ouverture officielle le 3 mai 2016, à Dakar.
Revenant sur la célébration de la fête internationale du travail, le Chef de l’Etat renouvelle ses félicitations et ses encouragements à l’ensemble des travailleurs du Sénégal, pour leur contribution remarquable au développement national et au bien-être des populations. Il adresse également ses félicitations au Ministre du travail, à ses services, et au Haut Conseil du Dialogue social, pour les efforts louables consentis en matière de prévention des conflits et de médiation.
Le Président de la République souligne dans ce cadre, l’impératif de la modernisation des instruments de pilotage du dialogue social et de la transparence dans la gouvernance syndicale, à travers l’organisation d’élections générales de représentativité. Il en appelle à l’engagement patriotique de tous les partenaires sociaux, en vue de parvenir à un climat social durablement apaisé, propice à l’épanouissement d’une économie forte, compétitive, créatrice d’emplois et de progrès social partagé.
Dès lors, le Chef de l’Etat invite le Premier Ministre à accorder une attention particulière à la mise en œuvre intégrale du plan d’actions du Pacte de Stabilité sociale et d’Emergence économique, à la préparation de la deuxième conférence sociale qui porte sur la rénovation et la modernisation du système national de retraite. Il lui demande également de veiller à une meilleure organisation des relations administratives, juridiques et financières entre l’Etat et les Institutions sociales que sont l’IPRES et la Caisse de Sécurité Sociale, et à l’actualisation de leurs statuts, pour être conformes aux réalités nationales et aux standards internationaux en la matière.
Abordant l’insertion socio-économique des jeunes et des femmes et la création d’emplois décents, le Président de la République invite le Premier Ministre :
d’une part, à mettre en œuvre, en relation avec les structures publiques dédiées et le secteur privé, les opportunités d’emploi, induites par les nouvelles dispositions du Code du travail, relatives aux stages et aux apprentissages,
et d’autre part, à développer l’entreprenariat des jeunes et des femmes, à travers les dispositifs d’accompagnement et de financement des projets, notamment dans les secteurs innovants tels que le numérique ou à haute intensité de main d’œuvre comme l’agrobusiness, l’élevage, la pêche, les bâtiments et travaux publics.
Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique et le suivi de la coopération.
Le Premier Ministre a axé sa communication autour de la politique de renouveau urbain avec la deuxième génération de projets présidentiels au pôle urbain de Diamniadio, avant de rendre compte de la coordination de l’activité gouvernementale.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point de la situation sous régionale, africaine et internationale.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte des préparatifs de la campagne agricole 2016 - 2017.
Le Ministre auprès du Président de la République, chargé du suivi du PSE a rendu compte de l’état d’avancement des projets et réformes.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :
le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier l’accord entre le Gouvernement de la République du Sénégal et le Gouvernement des Etats-Unis d’Amérique concernant la coopération en matière de défense, le statut des forces des Etats-Unis et l’accès aux installations et zones convenues ainsi que leur utilisation en République du Sénégal, signé à Dakar le 02 mai 2016 ;
le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier la Convention multilatérale de l’OCDE et du Conseil de l’Europe concernant l’assistance administrative mutuelle en matière fiscale, signée le 25 janvier 1988 à Strasbourg.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Khaly Adama NDOUR, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ambassadeur de la République du Sénégal en Pologne, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur John Dramai MAHAMA, Président de la République du Ghana, en remplacement de Monsieur Chérif Oumar DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ousmane PAYE, diplômé en Economie et Relations internationales, Ambassadeur du Sénégal au Canada, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Raùl CASTRO RUZ, Président de la République de Cuba, avec résidence à Ottawa ;
Monsieur Youssoupha DIALLO, Inspecteur principal de la Coopération de classe exceptionnelle, est nommé Président du Conseil d’Administration de SUNEOR.
Monsieur Papa DIENG, Ingénieur, est nommé Directeur général de SUNEOR.