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26 novembre 2024
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LE RACISME SYSTÉMIQUE EN FRANCE EST LE PLUS INSIDIEUX DE TOUS
Les pays africains s'abritent derrière le multilatéralisme pour ne pas hausser le ton quand il le faut - A quand une commission d'enquête indépendante sous la bannière onusienne ? René Lake et Mireille Fanon-Mendès-France en débat sur VOA
René Lake et Mireille Fanon-Mendès-France en débat sur VOA.
Une résolution condamnant le racisme systémique et les violences policières a été unanimement adoptée vendredi par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU à l'issue d'un débat et après le retrait d'une mention ciblant spécifiquement les États-Unis, provoquant la colère de plusieurs ONG des droits humains.
L'initiative portée par l'Union Africaine aura-t-elle un impact sur le problème des discrimnations raciales toujours en cours dans plusieurs pays au monde, y compris en Afrique ? Qu'en est-il des pays occidentaux toujours réfractaires à lidée d'ouvrir le débat sur le racisme ? Les invités de l'Amérique et vous donnent leurs avis sur le sujet.
LU BEES PAR RENÉ LAKE ET OUSSEYNOU NAR GUEYE
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L’HONORABLE FAIDHERBE...
EXCLUSIF SENEPLUS - Doit-on célébrer les héros de la colonisation au Sénégal ? Doit-on célébrer les leaders racistes de la guerre civile aux Etats-Unis ? Héritage historique ou célébration de l'horreur ? Néo-colonialisme ou universalisme ?
René Lake et Ousseynou Nar Guèye |
Publication 17/06/2020
Lu Bees avec René Lake à Washington et Ousseynou Nar Gueye à Dakar.
Ousseynou Nar Gueye revient sur la demande de certains membres de la société civile à Saint-Louis de débaptiser le pont Faidherbe et de déboulonner sa statue trônant dans la ville. Et il s'interroge : quelle place pour les noms des personnages sénégalais et africains à donner aux rues, places et monuments ?
De son côté, René Lake indique que ce même débat d'actualité au Sénégal est également à l'ordre du jour aux Etats-Unis et encore plus depuis le meurtre de George Floyd. Il est contre le fait d'honorer les auteurs de crimes contre l'humanité que ce soit le colonisateur français ou encore les sudistes racistes en Amérique.
La réalisation et le montage de ce talk hebdomadaire du mercredi sont assurés par Boubacar Badji.
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L'ÉCO, ENCORE UNE MONNAIE COLONIALE
Entretien avec Ndongo Samba Sylla, économiste et Martial Ze Belinga, économiste et sociologue animé par Chrystel Le Moing
Entretien avec Ndongo Samba Sylla, économiste et Martial Ze Belinga, économiste et sociologue animé par Chrystel Le Moing. Cette émission est produite par le secteur international du Parti communiste français avec la fondation Gabriel Péri.
LU BEES PAR RENÉ LAKE ET OUSSEYNOU NAR GUEYE
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BLACK LIVES MATTER
EXCLUSIF SENEPLUS - L'affaire Akilee vs Senelec, quoi de neuf après le brouhaha médiatico-politique - C'est la décentralisation de l'Amérique qui sauve le pays du chaos - Macky et les autres devraient s'en inspirer
René Lake et Ousseynou Nar Guèye |
Publication 10/06/2020
Lu Bees avec René Lake à Washington et Ousseynou Nar Gueye à Dakar.
Ousseynou Nar Gueye expose et analyse les ressorts de ce qui apparaît comme une sortie de crise dans l'affaire Akilee vs Senelec, après un brouhaha médiatico-politique de deux mois. Il jauge, enfin, la stratégie de communication de crise déroulée par Akilee.
Et René Lake pour sa part, revient sur les émeutes et les manifestations aux USA, mettant en lumière le décalage qu'il y a entre les Noirs et les Républicains (électorat et personnel politique) aux USA selon une étude. Il met par ailleurs en perspective la décentralisation réussie des pouvoirs aux USA qui permet au pays de ne pas s'effondrer par manque d'un leadership national. Une démocratie "grassroots" avec des mécanismes "bottom up" qui devraient servir d'exemple aux pays africains caractérisés par un jacobinisme effréné.
La réalisation et le montage de ce talk hebdomadaire du mercredi sont assurés par Boubacar Badji.
LA FACE HIDEUSE DE L'AMÉRIQUE
René Lake en débat sur VOA avec le républicain Herman Cohen, ancien ministre de Bush - La société américaine est structurellement raciste - L'affaire Floyd rappelle trop d'autres cas similaires - Donald Trump a fait preuve d'un leadership défaillant
René Lake en débat sur VOA avec trois autres invités, y compris le répubicain Herman Cohen, ancien ministre chargé des affaires africaines de George H. Bush. Le sujet : Le cas de George Floyd, la face visible de l'iceberg ? Comment réformer cette société américaine dans ses structures les plus discriminatoires à l'égard des minorités ? Quid de la posture de Donald Trump en ces moments troubles pour le pays ?
L'émission "L'Amérique et vous", remet au centre des débats, la question des discriminations raciales aux Etats-Unis, ravivée par le récent meurtre de George Floyd, Afro-américain, par un policier blanc.
Le ressenti du confinement (Table-ronde virtuelle sur Zoom) D’une manière inédite, le cours de la vie personnelle, professionnelle et sociale de chacun d’entre nous est encore profondément bouleversé. Le Sénégal sous état d’urgence, le temps semble ralenti, le monde à l’arrêt. Des peurs, des craintes mais aussi des rêves et des espoirs germent dans les esprits et apparaissent dans quelques œuvres éparses. Le désir de partage titille visiblement les consciences. Partageons donc !
- 12 intellectuels et grands leaders d’opinion sénégalais sur Zoom.
- Tous répondent à une question et une seule : « Au plan personnel, au plan humain quel est l’impact de cette crise mondiale sanitaire qui pourrait alimenter de manière significative votre réflexion sur les prochaines années ? »
- Liste des participants : o Didier Awadi o Souleymane Bachir Diagne o Babacar Buuba Diop o Ousmane Blondin Diop o Elgas o Penda Mbow o Fatoumata Sissi Ngom o Alioune Sall Paloma o Pierre Sané o Mbougar Sarr o Marie-Angelique Savané o Rama Yade
- Facilitation de la discussion : René Lake
PAR 12 INTELLECTUELS ET LEADERS D'OPINION SÉNÉGALAIS
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LE SILENCE DU TEMPS
EXCLUSIF SENENPLUS - D’une manière inédite, le cours de la vie personnelle, professionnelle et sociale de chacun d’entre nous est encore profondément bouleversé - Des peurs, des craintes mais aussi des rêves et des espoirs germent dans les esprits
Le ressenti du confinement est exprimée dans cette table-ronde virtuelle organisée par SenePlus. D’une manière inédite, le cours de la vie personnelle, professionnelle et sociale de chacun d’entre nous est encore profondément bouleversé. Le Sénégal sous état d’urgence, le temps semble ralenti, le monde à l’arrêt. Des peurs, des craintes mais aussi des rêves et des espoirs germent dans les esprits et apparaissent dans quelques œuvres éparses. Le désir de partage titille visiblement les consciences. Partageons donc !
12 grands leaders d’opinion sénégalais se sont retrouvés sur Zoom. Et tous, répondent à une question et une seule : « Au plan personnel, au plan humain quel est l’impact de cette crise mondiale sanitaire qui pourrait alimenter de manière significative votre réflexion sur les prochaines années ?
Les participants pour cette première, l'artiste musicien Didier Awadi, le philosophe et chercheur Souleymane Bachir Diagne, l'historien Babacar Buuba Diop, le politologue Ousmane Blondin Diop, l'écrivan et journaliste Elgas, l'historienne Penda Mbow, écrivaine et analyste politique Fatoumata Sissi Ngom, l'expert en prospective Alioune Sall Paloma, l'analyste et ancien patron d'Amnestie internationale Pierre Sané, l'écrivain Mbougar Sarr, l'experte en développement Marie-Angelique Savané, et enfin, la politologue et ancienne ministre de France Rama Yade. La facilitation de la discussion est assurée par l'analyste René Lake.
KARIM ENVOIE 5 000 KITS DE TEST RAPIDE
Wade-fils a envoyé un lot de 5000 kits de tests rapides homologués par la Corée du Sud pour soutenir l’Etat dans sa lutte contre le covid-19.
Wade-fils a envoyé un lot de 5000 kits de tests rapides homologués par la Corée du Sud pour soutenir l’Etat dans sa lutte contre le covid-19.
Karim Wade quitte le terrain du soutien théorique pour celui pratique afin de contribuer à la lutte contre le Covid-19. Des sources proches du Parti démocratique sénégalais confient que, depuis Doha, l’ancien ministre «a envoyé la semaine dernière, un lot de 5000 kits de tests rapides fabriqués et homologués en Corée du Sud». Ce pays asiatique a été cité parmi les modèles de gestion et d’endiguement efficace de la pandémie pour avoir procédé à des tests massifs. Les hommes de Wade-fils ajoutent que «les autorités sénégalaises pourraient, dans les jours à venir, recevoir d’autres kits coréens de Karim Wade». Il faut souligner que depuis quelques semaines, les autorités sanitaires ont augmenté le nombre de tests mais qui, jusqu’ici, est encore jugé faible. C’est que les services de Abdoulaye Diouf Sarr tiennent toujours à leur stratégie qui consiste à tester les cas contacts et non à l’élargir aux candidats au dépistage. Et l’accueil et l’usage de ces 5000 kits de tests rapides dépendront de l’évolution ou non de cette stratégie.
En tous les cas, ce geste du chargé de l’Organisation, de la modernisation et de l’élaboration des stratégies politiques du Pds pourrait être interprété comme de la communication politique. Venant d’un opposant, il pourrait gêner le pouvoir. Mais, assure-t-on du côté des proches de Abdoulaye Wade, cet «acte a été bien accueilli par les responsables étatiques». Une chose est sûre, un refus quelconque d’utiliser ces tests mis à la disposition de l’Etat pourrait aussi être mal pris par l’opinion.
Il faut rappeler que dès mi-mars, l’ancien ministre, condamné à 5 ans de prison ferme et à une amende de 138 milliards de F Cfa, avait, dans une déclaration, exprimé son «soutien» et sa «plus profonde solidarité». «Des mesures d’endiguement ont été prises par le président de la République, M. Macky Sall, je les soutiens», avait-il écrit.
UNE ÉMISSION DE MAME LIKA SIDIBÉ
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AVIDITÉ ET CONVOITISE AUTOUR DU LITTORAL SÉNÉGALAIS
EXCLUSIF SENEPLUS - Quelle est la responsabilité de l'Etat dans cette situation qui n'a que trop duré ? Les citoyens sont-ils au fait des dangers de ce phénomène ? Quelle politique de gestion et de préservation ? - AU FOND DES CHOSES AVEC MOCTAR BA
Des constructions en cours sur les terres du Phare des Mamelles suscitent l'indignation des activistes et organisations de la société civile qui ont lancé une pétition contre cette agression sauvage du littoral. Cette initiative précédée par la publication sur SenePlus, d'un appel pour la préservation de cet espace, est portée entre autres, par Moctar Ba, président de la Plateforme pour l'Environnement et la Réappropriation du Littoral (PERL).
Au micro de "Au fond des choses", animée par Mame Lika Sidibé, il revient propositions à l'appui, sur son combat pour la préservation du littoral sénégalais bientôt complètement défiguré.
"JE VEUX DEVENIR UN MONUMENT MONDIAL DE LA MUSIQUE"
Waly Seck traîne l’envergure des bons vivants aux comptes bancaires garnis. Artiste de talent, sapeur reconnu, innovateur dans l’âme, le leader du «Faramarene», parle dans cet entretien de son succès sur la scène musicale et de ses projets ambitieux
Serigne Mansour Sy Cissé, Assane Sow |
Publication 27/05/2020
Waly Ballago Seck traîne l’envergure des bons vivants aux comptes bancaires bourrés de fric. Artiste de talent de par ses origines, sapeur reconnu, innovateur dans l’âme, le leader du concept «Faramarene», parle dans cet entretien de son succès sur la scène musicale et autres projets ambitieux. L’auteur de l’album «Symphonie» veut ramasser d’ici peu, des disques d’or, de platine ou de diamant, brandir des Grammy Awards, construire un complexe éducatif, créer des emplois et sortir pourquoi pas, par la grande porte. Mais, comme tout artiste, il lui faut d’abord surmonter le coronavirus et ses conséquences…
La Covid-19 vous impose l’arrêt immédiat de vos activités. Comment vivez-vous cette situation ?
C’est une situation délicate, mais on n’y peut rien. On est soumis à la volonté divine et on essaye de faire avec. La pandémie nous a pris au dépourvu. A vrai dire, on ne s’y attendait pas. Cette situation s’est déclarée de manière inattendue en surprenant le monde entier ; elle l’a bouleversé du reste. Mais nous restons debout quand même. Je vis cette crise naturellement avec beaucoup de précaution.
Parlez-nous un peu de votre quotidien en ces temps de pandémie ?
Je me lève tranquillement pour faire ma prière, m’occuper de ma famille. Après la rupture du jeûne, je travaille, parce que j’ai mon studio (l’entretien s’y est tenu durant le ramadan-ndlr) à côté de ma chambre. J’essaie tous les jours de m’améliorer sur le plan artistique.
Comment votre agenda, notamment les tournées nationales et internationales, a été modifié à cause de cette maladie ?
Je pense que je ne suis pas la seule victime, tous les agendas ont été modifiés. J’avais des dates à honorer en Europe, aux Etats-Unis (dans l’Etat de New-York pour une semaine), en Gambie, au Maroc et beaucoup de rendez-vous à Dakar. Les dates étaient nombreuses et le calendrier très chargé. La Covid-19 nous a imposé de rester chez nous et maintenant, comme c’est un cas de force majeure, il nous est interdit les rassemblements.
Beaucoup de mélomanes veulent avoir une idée du manque à gagner de ces dates annulées d’autant plus que Waly Seck est connu pour ses concerts à guichet fermé…
Je préfère ne pas aborder cette question liée aux aspects financiers. Désolé pour les fans qui m’attendaient sur ce point! Vous savez, aux Etats-Unis, des fans avaient déjà acheté leurs billets sur réservation. C’est catastrophique pour nous. Je préfère penser à ceux-là qui m’attendaient aux concerts, au lieu de me focaliser sur la perte que nous avons eue. Pour moi, cela ne sert à rien de retourner en arrière.
Après cette crise comment allez-vous faire pour donner du plaisir à ces fans qui avaient déjà réservé leurs billets, parce que j’imagine que le contrat a été déjà signé avec le promoteur ?
Dans ces genres de situation, le perdant c’est moi car mon calendrier sera bouleversé. Pour mes fans, je voudrai les rassurer que ces dates seront honorées après la pandémie. Le promoteur lui, il reporte tout simplement. Le seul hic, les dates que je devrai honorer en 2021 seront mises en attente le temps que j’honore les contrats de 2020».
Comment vous mettez à profit cette situation de semi confinement sur le plan musical ?
Je fais des recherches dans le seul but de m’améliorer.
Que dire de votre répertoire musical, comment il se constitue ?
J’ai une équipe qui y travaille. Avec mon staff, j’essaie tout le temps d’innover. Mes origines font que j’aime la musique. Mon équipe est constituée de mélomanes. Par ces derniers, je peux citer Youssou Dieng, Papis. Il s’agit tous des hommes de culture. La majeure partie du travail, c’est eux qui le font et je les remercie énormément.
Où est-ce que Waly Seck trouve son inspiration ?
« Je tire mon inspiration de tout ce qui me traverse l’esprit, de mon environnement, etc.»
Depuis presque 10 ans, vous êtes poursuivis par une clameur populaire synonyme de succès dans le show-biz Comment vous vivez tout cela?
C’est un fait que je vis avec beaucoup d’humilité. Je sais que je suis le chouchou des Sénégalais. Mais tout cela a été possible par grâce la Dieu, l’aide de mon staff, mes parents et des Sénégalais. J’essaie d’être naturel avec eux le maximum possible.
Quel impact a votre apparence, votre style vestimentaire sur votre carrière de musicien ?
Actuellement, je pense qu’il n’y a plus d’impact, peut-être avant, à mes débuts. Présentement, je ne me focalise pas sur la Sape (Société des ambianceurs et des personnes élégantes-ndlr), même si je l’adore bien. Qui dit mode parle de musique. Elles vont de pair. J’ai une certaine réputation qui fait que tout ce que je fais est synonyme d’interprétation.
Parlez-nous de quelques anecdotes en rapport avec votre carrière musicale?
Il y en a plusieurs (il se cherche). Je me souviens des longs trajets effectués au tout début de ma carrière jusqu’ici. En 2008, à Paris, il m’est arrivé de confondre un tapis roulant jusqu’à trébucher. J’ai failli tomber. Heureusement ! D’ailleurs, certains musiciens se moquaient de moi ».
Quel est le montant de vos investissements en business grâce à la musique?
Je suis en train d’investir comme tout jeune qui veut contribuer au développement de son pays. Je fais des placements. Mais vous conviendrez avec moi que c’est des choses qu’on ne peut dire à haute voix. Si vous voyez tous ces sacrifices, c’est parce que j’ai une obligation de rendre compte et je serai convoqué.
Mais vous ne gérez pas de deniers publics à ce qu’on sache…
Ce sont mes enfants (il éclate de rire) qui vont le faire, parce qu’ils sont privés parfois de leur papa. Mais un jour viendra, je leur montrerai les fruits de cette dure labeur en leur disant ceci : « c’est à cause de ça que je n’étais pas tous les jours avec vous ». Je veux que mes enfants apprennent dans de très bonnes écoles, soient dans d’excellentes conditions de vie. Tôt ou tard, je sais qu’ils vont m’interpeller là-dessus.
En février 2016, sur Tv5 Monde, vous disiez que la musique c’est toute votre vie. Est-ce à dire que vous chanterez jusqu’à votre dernier souffle ?
En bon musulman, je crois au destin. Mais chaque personne doit apprendre à prendre son destin en main. Ceci consiste à faire les choses au bon moment. Il faut battre le fer quand il est chaud. Je suis chanteur et je continuerai à chanter tout en suivant ma carrière, mon chemin. Mais (il hésite), quand j’aurai réalisé tout ce que je veux ou atteint la moitié de mes rêves peut-être là, je sortirai par la grande porte et je ne vais pas être gourmand.
Que voulez-vous concrètement ?
Je veux être un monument de la musique, pas sénégalaise, mais africaine et mondiale. Au Sénégal, Afrique et un peu partout en Europe, je peux dire toute modestie que suis connu et reconnu. Ce que je veux, c’est d’être un monument et c’est quelque chose de vaste. Tu peux être un monument par rapport à ton métier, ton comportement sociable, ta manière de faire, d’agir ; cela est très important. Nous devons être solidaires. Je veux être connu et reconnu sur le plan mondial au grand bonheur des Sénégalais.
Qu’est-ce que Waly Seck aimerait changer dans son style et qui lui résiste toujours ?
Je pense que ma façon de vivre me convient. Je rends grâce à Dieu. Ce qui me manque, c’est le fait de ne pas avoir du temps à passer avec mes enfants et ma famille. Je veux parfois les amener à l’école, les aider à faire leurs exercices, aller à la plage avec eux et surtout si le temps me le permet, aller à la mosquée le plus souvent.
Sur un plateau de télévision, il y a plus d’un mois, vous disiez que votre ambition c’est d’être récompensé du disque d’or d’ici deux ans. Est-ce que cela vous habite toujours ?
Effectivement. Là, je ne parle plus de disque d’or, mais des disques d’or, platine, diamant, de Grammy Awards, parce que je travaille dur comme certains savent le faire. Je pense que Dieu m’aidera à décrocher certains titres.
Entre Waly Seck, le chanteur ou le bienfaiteur, lequel de ces personnages vous plaisent le mieux ?
« (Il hésite) le chanteur du peuple ! Je suis naturellement un homme sympa. Je ne m’en vante pas, mais je sais que j’ai un bon cœur. Certains disent que c’est un handicap d’être généreux. Même si c’est le cas, je m’en réjouis. Je suis fier de ma personne ».
Quels sont vos rêves et projets ?
Beaucoup de mes rêves sont en train de se réaliser. Oui ! Je rends grâce à Dieu. Tout jeune rêve d’avoir une famille, l’entretenir, une belle maison, une épouse, subvenir à ses besoins comme l’a chanté Papa Thione et aider ses proches ; ceux-là sont le rêve de tout un chacun de nous.
Des projets, j’en ai. Mais comme je ne suis pas maître de mon destin, je ne pourrais pas étaler tout ça. Parce que j’ai un staff qui travaille là-dessus. Je ne peux pas me permettre de tout déballer sur la place publique
En 2018, de passage en Espagne, vous aviez annoncé un ambitieux projet. Où est-ce que vous en êtes ?
C’était pour ouvrir une usine de peinture au Sénégal. J’avais déjà acheté des terrains à Diass, mais malheureusement, j’ai été grugé par un ami ; cela a fait le tour de la toile. Il va falloir que je travaille encore dur pour avoir d’autres hectares et espérer voir l’ouverture de cette usine.
Le montant du préjudice subi était d’après la presse de l’ordre de 25 millions francs Cfa. Qu’est-ce que vous attendez pour donner une suite judiciaire à cette affaire ?
C’était un ami. Le montant aussi, ce n’est pas important. Je préfère ne pas en parler.
Cela fait partie aussi de vos rêves ou projets, la réalisation d’un complexe franco-arabe…
Oui, j’ai déjà acquis un titre foncier sur le site du Lac Rose d’une superficie de 6500 m2. Je suis en train de chercher des partenaires pour la construction. Si j’en trouve, c’est tant mieux ; à défaut, je travaillerai avec mes propres moyens. Comme on dit : « petit à petit l’oiseau fait son nid ».
Le Sénégalais de 2035, il devra être comment selon vous ?
Il devra avoir les qualités universelles de bravoure, être conscient des défis qui nous attendent et être réaliste. Il sera ce Sénégalais qui peut prendre son propre destin en main.
Si on vous demandez de décrire un musicien idéal à quoi aurait-il ressemblé ?